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  • Au-delà

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    Ils s’appellent Marie, George & Marcus (Cécile de France, Matt Damon & George / Frankie McLaren) et ont tous trois vécu une expérience avec la mort. Alors qu’elle était en vacances en Thaïlande, Marie fut victime du terrible Tsunami qui ravagea l’Asie à la fin de l’année 2004. Miraculeusement, elle a survécu à ce drame mais cela a laissé des traces dans son quotidien. George lui a un don particulier ; celui de communiquer avec les disparus par simple contact des mains. Il avait fait de ce don son métier puis a tout abandonné du jour au lendemain pour mener une vie normale. Enfin, Marcus a eu le malheur de voir mourir son frère jumeau, un deuil qu’il n’arrive pas à accepter.

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    Incontestablement, Clint Eastwood a gagné ses lettres de noblesse en tant que réalisateur et chacun de ses films sera désormais attendu de pied ferme par tous les amateurs de cinéma. Hélas, notre patience n’est pas vraiment récompensée ! S’il y a bien une chose à ne pas manquer dans Au-delà, c’est bien la séquence d’ouverture qui nous replonge dans le drame du Tsunami de 2004 après ça c’est le néant. Le reste du film se contente de brosser le portrait de 3 personnages qui vont évidemment finir par se rencontrer. Le hic c’est qu’on a un peu de mal à voir l’intérêt du personnage de Marie, il aurait été plus intéressant de creuser la personnalité du jeune Marcus et de ses rapports avec George. Franchement décevant.

     

    Il faut le voir pour : Prendre des cours de cuisine … surtout si vous êtes célibataire !

  • Tous les garçons aiment Mandy Lane

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    Tous les garçons du lycée se damneraient pour sortir avec la belle Mandy Lane (Amber Heard) mais jusqu’à ce jour, on ne l’a jamais vu au bras d’un garçon. Afin de fêter dignement la fin de l’année scolaire, Red (Aaron Himelstein) a convié quelques potes d’enfance dans un ranch appartenant à sa famille. Parmi les invités, il est parvenu à faire venir Mandy et les 3 garçons présents ont bien l’intention de tente leur chance. Sexe et alcool, le séjour part sur de bonnes bases mais lorsque la nuit tombe, survient alors les premiers meurtres perpétrés avec une grande sauvagerie.

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    En parcourant rapidement le scénario, on a vite à l’idée que Tous les garçons aiment Mandy Lane sera identique à tous ces slash-movies qu’on a déjà pu voir par le passé. Ce n’est pas complètement faux si ce n’est qu’ici, l’intrigue est traitée de façon plus formelle. On ne s’égare pas par exemple dans des ficelles faciles comme désigner tour à tour chaque personnage comme le potentiel assassin, la réponse nous est donnée dès le début de l’histoire. Coté réalisation, Jonathan Levine maintient une atmosphère assez lugubre et signe un film réussi mais sans grande originalité qui aurait peut-être mérité une petite sortie en salle quand on le compare à d’autres productions du même genre.

  • Harry Brown

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    Harry Brown (Michael Caine) est un homme dévasté. Après avoir perdu sa femme, il vient d’apprendre la mort de Len (David Bradley), victime d’une violente agression. A leur dernière rencontre, Len avait confié son désespoir ; la cité où il vit est devenu un véritable dépotoir sur lequel règnent de jeunes délinquants. La police a beau avoir été averti par les trafics de stupéfiants et autres actes de délinquance, la situation n’a cessé d’empirer jusqu’à ce dénouement dramatique. Harry Brown, ancien officier des Marines compte bien passer un coup de karcher et venger ainsi la mort de son pote d’enfance.

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    Gran Torino à l’anglaise ou Punisher version retraité, c’est à ça qu’on pourrait penser devant Harry Brown car il ne faut pas énerver notre pote Michael Caine ! Le bon coté de ce film c’est qu’ils n’ont pas fait de cet ancien Marine, une véritable machine à tuer ; c’est une personne âgée capable de tuer de sang froid mais qui peut également s’évanouir victime d’un emphysème. Le scénario par contre se montre beaucoup moins convaincant ; le raccourci est assez facile ; des jeunes de cité désignés comme le nouveau poison de la société et des forces de police impuissantes face à ce fléau. Ça reste tout de même un bon film à voir.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de contourner le tunnel !

  • Thérèse & Pierre - Le père noël est une ordure

    03.jpg02.jpgPierre : Ohhh une serpillière, comme c'est original !


    Thérèse : Euh, nan, Pierre, c'est un gilet...


    Pierre : Ah oui, il y a des trous encore plus grands pour passer les bras ! Je me disais justement ce matin : je n'ai rien pour descendre les poubelles !

  • Incendies

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    Nawal Marwan (Lubna Azabal) est morte en laissant derrière elle ses 2 enfants Jeanne & Simon (Mélissa Désormeaux-Poulin & Maxim Gaudette) nés jumeaux. Lorsque ceux-ci découvrent le testament de leur mère ; ils découvrent qu’ils ont un frère et chacun reçoit une lettre qu’ils vont devoir remettre à leur père qu’ils pensaient disparu et à ce nouveau frère. Si Simon n’a pas l’intention de réaliser les dernières volontés d’une mère totalement absente, Jeanne elle se rend dans le Moyen-Orient. Malgré les années, elle parvient à retrouver les traces laissées par Nawal et apprend que celle-ci s’est retrouvée emprisonnée à la suite d’un assassinat ; une expérience particulièrement traumatisante.

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    Tout commence avec la mort. Incendies peut paraitre un peu perturbant dans un premier temps car on assiste parallèlement aux recherches de la fille et au parcours enduré par la mère. Passé et présent se mêlent donc et nous laisse parfois sur le bord de la touche mais le dénouement en vaut la chandelle ! Adapté de la pièce de théâtre de Wajdi Mouawad, le film de Denis Villeneuve parvient à nous surprendre plus d’une fois par ses révélations et par la juste interprétation de ses comédiens avant l’électrochoc final. S’il n’y avait pas eu une certaine confusion qui entache une partie du film, cela aurait été assurément du très grand cinéma en attendant ce sera encore un Coup de cœur Ciné2909 !

     

    Il faut le voir pour : Découvrir comment 1 + 1 = 1.

  • The green hornet

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    C’est par l’intermédiaire des médias que notre pote Britt Reid (Seth Rogen) a appris la mort brutale de son père. Il devient ainsi l’héritier d’un énorme empire médiatique comprenant notamment le journal le Daily Sentinel. Britt est totalement perdu, ses relations avec son père étaient pour le moins tumultueuses et il va trouver un soutien inattendu auprès de Kato (Jay Chou), un employé qui s’occupait de l’entretien des voitures et … du café ! Après une virée nocturne où Britt & Kato mettent une belle raclée à des voyous, ils décident de devenir les nouveaux justiciers de la ville ; le Green Hornet débarque.

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    Moi-même j’ai assez peu de souvenirs du Frelon vert si ce n’est qu’il y avait le légendaire Bruce Lee qui distribuait les coups dans la série télévisée. Un héros  au parcours atypique puisqu’il est né d’une émission de radio avant d’être décliné au cinéma et dans les comics. Ce remake était donc le bienvenu d’autant plus qu’il est signé d’un réalisateur français hors-norme ; notre cher Michel Gondry. The green hornet est une petite merveille de fun et d’action qu’il faut toutefois savoir prendre au 2nd degré pour réellement l’apprécier. Le film du moment à ne pas manquer et mon premier Coup de cœur Ciné2909 de l’année 2011 !

     

    Il faut le voir pour : Oublier votre machine Nespresso, fabriquer la votre pour vous faire un café avec une feuille.

  • Women are heroes

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    Louis Aragon disait que l’avenir de l’homme est la femme. Quel avenir nous attend lorsque l’on voit les injustices, les violences dont sont encore victimes des milliers de femmes à travers le monde ? Leur quotidien est fait de combats permanents ; au Brésil pour survivre aux guerres menés entre gangs et policiers, en Inde pour faire respecter leurs droits ou encore en Afrique pour simplement exister aux yeux des autres. Malgré toutes les épreuves qu’elles ont traversé au cours de leur existence, ces femmes dont vous allez faire connaissance n’ont jamais perdu leur courage et la force de vivre.

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    Je suis sur que le titre de ce documentaire fera sourire certains de mes potes de la gente masculine mais attention au retour de bâton ! Le réalisateur JR ne dresse pas tant un portrait sur la femme du 21ème siècle mais se focalise avant tout sur la condition féminine au sein de certaines sociétés. L’intention est certes louable mais on ressent davantage la vision du photographe que celui du cinéaste au point que cela pourrait passer pour un simple making-of. A l’exception de quelques témoignages (la femme indienne enjouée et la petite brésilienne), on se lasse rapidement de Women are heroes.

     

    Il faut le voir pour : Faire prendre conscience à votre femme de la belle vie qu’elle mène grâce à vous !

  • Arrietty le petit monde des chapardeurs

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    Sho est un jeune garçon venu passer quelques jours dans la maison de sa grand-mère afin de prendre du repos. Il va bientôt subir une opération importante où on lui greffera un nouveau cœur et jusqu’à cette date, il a besoin du plus de calme possible. Un soir, alors qu’il n’arrivait pas à fermer l’œil, il fait la connaissance d’Arrietty, une personne minuscule qui vit avec ses parents dans les fondations de la maison. Au début, elle se montre très méfiante suite aux nombreuses recommandations qu’elle a reçues mais elle va vite découvrir que Sho est quelqu’un de confiance. Hélas, ce n’est pas le cas de la servante Haru qui tient à tout prix à trouver le refuge de ces petites personnes et de les chasser de la maison.

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    Inspiré du célèbre roman The borrowers de Mary Norton, Arrietty le petit monde des chapardeurs éveillera peut-être chez certains d’entre vous le lointain (!) souvenir des Minipouss ! Fermons cette parenthèse purement nostalgique pour découvrir un peu plus la nouvelle production des studios Ghibli. Techniquement, c’est toujours aussi magnifique ; dessins soignés, animation maitrisée et couleurs chatoyantes sont là pour nous régaler quand au scénario il s’avère plus que jamais intergénérationnel. On pourrait juste souligner un scénario un peu simple mais cela n’empêche pas que l’on tombe facilement sous le charme de l’univers des chapardeurs.

     

    Il faut le voir pour : Aller déposer un morceau de sucre dans votre jardin.

  • Le dernier des Templiers

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    Pendant des années Behmen (Nicolas Cage) et son pote d’enfance Felson (Ron Perlman) se sont battus au nom de Dieu ; beaucoup de sang a coulé sous la lame de leurs épées de templiers. Seulement, la mort d’innocents leur a ouvert les yeux et ils se sont alors enfuis passant pour des déserteurs. Quelques temps après, ils sont arrêtés mais le Cardinal d’Ambroise (Christopher Lee) leur laisse le choix : être emprisonnés ou servir l’Eglise en accompagnant une fille (Claire Foy) qu’on accuse de sorcellerie. En effet, l’arrivée de celle-ci dans le village coïncide avec une vague de peste qui a touché de nombreuses victimes.

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    La première grande scène de baston nous laisse espérer qu’on va avoir droit à des combats épiques, que Le dernier des Templiers saura nous en mettre plein la vue mais c’est un beau mirage ! Après cette ouverture vite torchée qui a du engloutir une partie du budget, le film de Dominique Sena nous embarque pour un voyage jusqu’au bout de l’ennui. On se réveille légèrement lorsqu’ils doivent traverser un pont en piteux état ou quand des loups super énervés viennent les mordiller à part ça rien à signaler. Le genre de film pour lequel vous devriez être payé pour aller le voir plutôt que l’inverse !

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de faire n’importe quoi au nom de Dieu !

  • Rien à déclarer

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    La construction de L’Europe ne fait pas que des heureux, la preuve avec Ruben Vandevoorde (Benoit Poelvoorde), fervent défenseur de sa magnifique Belgique. Ce douanier n’en revient toujours pas que les frontières vont prochainement disparaitre, ça va être la porte ouverte aux voleurs, aux trafiquants en tous genres bref aux français ! D’ailleurs, ses relations avec ses collègues français sont pour le moins tendues et ce n’est pas notre pote Mathias Ducatel (Dany Boon) qui vous dira le contraire. Ce dernier est dans une situation embarrassante ; il est fou amoureux de Louise (Julie Bernard) qui n’est autre que la sœur de Ruben.

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    Contre toute attente, Bienvenue chez les Ch’tis avait battu tous les records détenant désormais le plus grand nombre d’entrées pour un film français. A priori, Dany Boon ne rééditera pas l’exploit ; Rien à déclarer est une comédie proche de sa dernière réalisation, un film à l’humour assez potache n’hésitant pas à s’appuyer sur les préjugés touchant aussi bien les français que les belges. Quant à l’inspiration de son scénario, il n’est pas allé la chercher bien loin ; l’antagonisme Nord / Sud est transposé à l’Europe avec bien évidemment ce cher message de fraternité en guise de conclusion. Tout le monde ne sera pas sensible à cette comédie populaire mais la présence de Benoit Poelvoorde est un bel argument pour vous laisser tenter.

     

    Il faut le voir pour : Sortir votre 4L du garage et lui faire un bon lifting !