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Ciné2909 - Page 159

  • Comme un homme

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    Tout s’est déroulé comme ils l’avaient prévu ; nos potes Louis & Greg (Emile Berling & Kevin Azaïs) viennent d’enlever Camille (Sarah Stern), une prof d’anglais du lycée Ernest Renan. Pour comprendre ce qui les a poussés à faire une telle chose, il faut remonter quelques jours auparavant lorsque Greg a perdu les nerfs et a menacé cette femme avec une paire de ciseau. C’est donc pour se venger qu’il a planifié cet enlèvement ; ils vont la retenir prisonnière dans un cabanon dans les bois juste le temps de lui faire peur. C’était du moins le plan prévu au départ mais les choses vont devenir beaucoup plus compliquées et Louis va se retrouver seul avec cet otage sur les bras.

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    Au commencement de Comme un homme, il y a d’abord une simple histoire de vengeance qui va déraper brusquement. Ce n’est qu’au bout d’une demi-heure que le film de Safy Nebbou dévoile réellement ses intentions en révélant le portrait de Louis, adolescent et fils du proviseur traumatisé par un évènement familial. Le plus étrange dans tout ça c’est que c’est justement à partir de ce moment que l’intérêt va en décroissant. Si l’on peut difficilement remettre en cause la relation entre Emile et Charles Berling, père et fils à l’écran comme à la vie ; on est bien moins convaincu par leurs personnages respectifs perdus dans un scénario sans relief. Tu seras un homme mon fils mais pas tout de suite !

     

    Il faut le voir pour : Arrêter d’embêter vos professeurs !

  • Margaret

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    Notre pote Lisa Cohen (Anna Paquin) vit à New-York en compagnie de sa mère Joan (J. Smith-Cameron) et de son petit frère Curtis (Cyrus Hernstadt). Cette lycéenne ordinaire est actuellement à la recherche d’un chapeau de cow-boy pour ses prochaines vacances d’hiver avec son père qui doit l’emmener faire de l’équitation. Alors qu’elle se promène dans la rue, elle croise un chauffeur de bus avec un beau chapeau et tandis que le bus reprend la route Lisa tente d’attirer l’attention de cet homme. Il s’appelle Maretti (Mark Ruffalo) et face à cette distraction va provoquer un terrible accident ; une femme est renversée et ne survivra pas à ses graves blessures. Un drame qui va totalement marquer Lisa.

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    C’est le parcours d’une adolescente, témoin bien malgré elle d’un accident mortel point de départ de nombreuses interrogations et d’un combat pour la justice. Bien que le film dure près de 2H29 (alors que le projet initial du réalisateur Kenneth Lonergan s’approchait des 3H30 provoquant le retard de la sortie en salles de 5 ans !), on ne voit pas vraiment le temps passer puisqu’autour de ce drame gravite d’autres histoires. Qu’il s’agisse des aventures de Lisa ou de la relation naissante entre Joan & Ramon, Margaret brille par la qualité de son interprétation  avec évidemment en tête Anna Paquin. Un casting complété également par les présences plus furtives de Matt Damon & Matthew Broderick pour un film dramatique intense.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de distraire le chauffeur de bus !

  • Cornouaille

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    Direction le Finistère et plus précisément Quimper pour Odile (Vanessa Paradis) qui vient d’hériter d’une maison au bord de la mer qui appartenait à sa tante. Elle n’était pas revenu sur les lieux depuis l’âge de 12 ans mais ne compte pas s’éterniser et aimerait vendre le plus vite possible. Elle s’empresse donc de vider la maison, de vendre les meubles mais au fil du temps des souvenirs remontent à la surface. Et puis ce retour lui donne aussi l’occasion de revoir Loïc (Samuel Le Bihan), un pote d’enfance avec qui elle a partagé tant de si bons moments du moins c’est ce qu’elle s’imagine. Odile a en effet cette particularité de voir les fantômes de son passé, un passé dont la page est difficile à tourner.

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    Drôle de film que la dernière réalisation d’Anne Le Ny car le spectateur pénètre sans trop s’en douter dans une étrange atmosphère. Tout commence avec la succession d’une belle maison qui va alors faire remonter les souvenirs à notre pote Vanessa Paradis et très vite c’est une ambiance mystique qui s’empare de Cornouaille. Cela est également renforcé par le folklore de la région qui vient embrumer un peu plus nos esprits avec comme résultat qu’on finit par s’y perdre. Au final, on se retrouve avec un drame fantastique assez morne peuplé par des personnages pas plus frétillants que des fantômes. Si ça peut en consoler certains, il y a quand même de beaux paysages à voir !

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de porter la cravate, on va vous prendre pour un notaire.

  • Blonde ambition

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    En ce jour de la Saint-Valentin, Billy (Drew Fuller) n’aura jamais paru aussi loin, lui qui est parti à New-York pour lancer sa carrière de mannequin. Devant la tristesse de sa petite-fille, Papy (Willie Nelson) lui offre un super cadeau : un billet pour se rendre à la Grosse pomme et réserver ainsi une surprise à son fiancé. A l’arrivée, c’est en fait notre pote Katie (Jessica Simpson) qui va avoir la désagréable surprise de trouver Billy au lit avec une autre femme. Le cœur brisé, la jeune blonde est consolée par sa cousine Haley (Rachael Leigh Cook) qui la convainc de rester à New-York d’autant plus qu’un super job va lui être proposé. Katie est ainsi engagée chez Connelly & Connelly mais ignore que sa présence est en fait un subterfuge pour faire tomber Ronald (Larry Miller), l’actuel PDG.

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    Comme toute comédie, ce film a pour ambition de nous faire rire, si si il est quand même essentiel de le rappeler surtout ici ! Jessica Simpson campe ainsi une jeune ingénue débarquée de sa campagne où on rote pour signifier qu’on a bien mangé et où il existe plein de dictons. Le décalage entre sa vie dans la petite ville de Minden et celle de New-York n’a que peu inspiré un scénario qui préfère s’en remettre à une simple rivalité entre de méchants patrons et cette employée modèle. On ne peut par la suite que constater la pauvreté de Blonde ambition dont mon seul souvenir restera ce karaoké des prêtres danois qui m’aura arraché un sourire de dépit. Si vous avez l’ambition de passer un bon moment, vous savez ce qu’il vous reste à faire ou du moins à ne pas faire …

  • Total Recall Mémoires programmées

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    La fin du 21ème siècle aura été marquée par une grave crise chimique qui a rendu la vie sur Terre impossible. Si vous avez de la chance, vous vivez dans l’Union Fédérale Britannique ou alors vous êtes comme notre pote Douglas Quaid (Colin Farrell) et vous habitez dans la Colonie. C’est sur que ce n’est pas la vie dont il rêvait même s’il peut au moins se consoler d’avoir une femme aussi merveilleuse que Lorie (Kate Beckinsale). Il a envie de vivre autre chose et pourquoi pas devenir un agent secret ; c’est dans cette optique qu’il se rend chez Rekall. D’après leur publicité, ils sont capables d’implémenter dans le cerveau des souvenirs aussi vrais que nature mais cela va réveiller chez Doug des choses inattendues.

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    Avant d’évoquer un quelconque lien avec l’œuvre de Paul Verhoeven et de s’adonner au jeu des comparaisons, considérons le film de Len Wiseman pour ce qu’il est à savoir une adaptation de la nouvelle de Philip K. Dick. Le réalisateur a déployé les grands moyens pour un film de science-fiction assez réussi et pas avare en action mais dans le même temps sans véritable âme. S’il réussit à tromper notre ennui, ce Total Recall Mémoires programmées n’est pas calibré pour marquer les esprits. Difficile de dire si les réminiscences du film des années 1990 n’y sont pas pour quelque chose toujours est-il que cette version est moins exotique et que s’il fallait choisir, cette version ne ferait pas le poids.

     

    Il faut le voir pour : Penser à investir dans l’immobilier britannique au cas où ...


    En savoir plus sur Total Recall ?

  • Sammy 2

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    C’est un grand jour pour nos 2 potes Sammy & Ray qui assistent avec beaucoup d’émotions à l’éclosion de leurs petits-enfants. Un bonheur qui va être gâché par la visite d’humains venus capturer les tortues prises dans les filets tout comme les nouveau-nés Ella & Ricky. Transportés à bord d’un bateau, ils finissent par apprendre leur destination : le plus grand aquarium géant au monde ! Alors que Sammy & Ray découvrent leur nouvel environnement ainsi que leurs compagnons d’infortune, Ella & Ricky ont pu eux se cacher et sont relâchés en pleine mer. Ils veulent évidemment retrouver leurs grands-pères respectifs et vont pouvoir compter sur l’aide d’Annabel et sa maman qui vont les conduire jusqu’à l’aquarium.

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    C’était en 2007 que sortait Le voyage extraordinaire de Samy (Info super utile : le titre français à l’époque avait délaissé le 2ème "m" de Sammy) où l’on suivait les premières aventures de notre tortue accompagnée de Ray pour un film d’animation simpliste mais bon enfant et au succès suffisant pour lancer cette suite. Nos 2 héros sont toujours de la partie mais les années font leurs effets et ils sont désormais épaulés par leurs petits-enfants et toute une galerie de nouveaux potes d’enfance qui faisaient défaut à l’épisode précédent. Entre Lulu le homard, Toots le cousin de Nemo ou encore Jimbo le poisson qui n’arrête pas de mourir ; il y a bien de quoi faire le bonheur des enfants qui ne s’ennuieront pas dans cette nouvelle plongée dans les océans. Plus fun que le premier, plus coloré ; Sammy 2 est une bonne récréation sous-marine assortie d’une version 3D réussie.

     

    Il faut le voir pour : Découvrir qu’un Blobfish c’est immortel !


    En savoir plus sur Le voyage extraordinaire de Samy ?

  • Killer Shark

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    Dans cette ville située près de Cypress Lake en Louisiane, on adore les alligators et d’ailleurs commence bientôt le 10ème Gator Fest ; un évènement que beaucoup attendent pourtant c’est un autre prédateur qui va avoir droit aux feux des projecteurs. On ignore comment, un requin a atterri dans le marais et provoque un vrai massacre s’attaquant même aux êtres humains. Pour sauver son restaurant familial, notre pote Rachel (Kristy Swanson) et ses compagnons vont tout mettre en œuvre pour neutraliser ce requin qui semble plus résistant que d’ordinaire. Ils vont en effet découvrir que l’animal a développé une carapace naturelle qui le rend insensible aux armes à feu et il sera donc difficile de l’éliminer.

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    Déjà Killer Shark échappe à la catégorie Nanar, ne vous attendez pas à trouver un super requin géant mutant, de super combats avec les alligators ou une histoire rocambolesque. On a devant nous un film qui se prend au sérieux ou du moins il essaie car son scénario est d’une profonde banalité et les personnages sont à peine plus expressifs que des appâts vivants. Entre les jeunes qui se la jouent rebelles ou le shérif ripoux, l’excitation est loin d’être au rendez-vous et il n’y a encore que les apparitions du squale qui maintiennent un semblant d’intérêt. Inutile de vous dire que ça manque carrément de mordant et il est difficile de lui trouver de bons arguments pour vous convaincre de vous jeter à l’eau en même temps c’est normal ; il n’y en n’a pas !

  • Terri

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    Notre pote Terri Thompson (Jacob Wysocki) n’a pas une vie facile ; Cet adolescent ignore où sont ses parents et vit avec son oncle James (Creed Bratton), un homme qui n’a plus toute sa tête et qui subit un traitement médicamenteux assez lourd. A l’école, Terri est le sujet de nombreuses moqueries d’abord en raison de son physique ingrat mais aussi parce qu’il assiste aux cours en pyjama. C’est un garçon très marginal auquel va s’intéresser le proviseur M. FItzgerald (John C. Reilly) qui va essayer de l’aider. Au même moment, un évènement pour le moins insolite va venir bouleverser le quotidien de la classe et provoquer le renvoi d’un élève.

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    Un ado enrobé, rejeté par ses potes d’enfance, qui porte continuellement son pyjama et qui vit avec son oncle malade ; tout semble fait pour provoquer un sentiment d’empathie chez le spectateur. C’est vrai qu’il y a un certain attachement à voir évoluer ce garçon (avec une prestation très juste de Jacob Wysocki) mais au fil que les minutes s’égrainent, on a du mal à percevoir le message que veut faire passer le cinéaste Azazel Jacobs. On ne sait pas vraiment par quel bout prendre Terri qui reste un grand mystère puisque peu d’éléments de sa vie passée nous sont dévoilés et on a donc beaucoup de mal à partager sa solitude. Un portrait qui est resté à l’état d’esquisses.

     

    Il faut le voir pour : Penser à racheter du fromage !

  • Voie rapide

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    En couple avec Rachel (Christa Theret) avec qui il a donné naissance à Jennyfer (Kataryna Fernandes), Alex (Yohan Libéreau) est loin d’avoir pris ses responsabilités en tant que chef de famille. Il faut dire qu’il a une passion démesurée pour les voitures et bien évidemment la sienne dont il prend grand soin ce qui exaspère parfois sa compagne. Dès qu’il le peut, il passe son temps avec son pote d’enfance Max (Guillaume Saurrel) avec qui il partage la même passion alors que Rachel aimerait bien qu’il s’occupe davantage d’elle et de leur fille. Un  soir, alors qu’il rentre chez lui il percute quelqu’un et devant la panique s’enfuit sans lui porter secours. C’est un drame qui va totalement le transformer, la culpabilité le ronge au pont qu’il va chercher à rencontrer la mère de la victime.

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    Si vous n’êtes pas le genre de personne à rester sur le bord de la route alors vous connaissez forcément le phénomène du Tuning. Passion ou folie, chacun se fera son opinion à ce sujet mais l’un des risques que prenait Voie rapide était de tomber dans des clichés or derrière la belle carrosserie se dissimule une mécanique bien plus sophistiquée. Il faut réellement considérer la voiture non pas comme un objet sans âme mais comme un prolongement du personnage d’Alex, les dégâts physiques du véhicule témoignant des blessures qu’il subit. Rien à redire sur un casting impeccable avec les talents conjugués de Yohan Libéreau & Christa Theret pour un film qui fait bien plus que tenir la route !

     

    Il faut le voir pour : Penser à retaper votre voiture !

  • How she move

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    Pour quitter son quartier, il n’y avait pas 36 solutions ; il fallait travailler et avoir de bons résultats scolaires. Hélas, tous les efforts de Raya (Rutina Wesley) tombent à néant lorsque sa grande sœur meurt d’une overdose. Une tragédie qui l’oblige à revenir vivre auprès de ses parents et de retrouver ses potes d’enfance du quartier pourtant, elle ne perd pas tout espoir car un concours approche et si elle veut intégrer les grandes écoles il faut absolument le réussir. Hélas, à la sortie de l’examen, elle est convaincue d’avoir raté et commence à perdre tout espoir mais une dernière chance s’offre à elle ; la compétition de step !

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    Ce n’est pas pour jouer les rabat-joies mais une fois encore le scénario de How she move manque cruellement d’originalité ! Pour vous résumer le tout, prenez un(e) jeune danseur(se) à la vie pas très facile et qui va voir son destin chambouler grâce à ses nombreux talents. Au programme donc du step avec bien entendu quelques battles pour s’échauffer avant le grand show de clôture et entre tout ça on tisse une pseudo histoire avec quelques amourettes. Une formule qui a déjà été utilisé à maintes reprises mais qui continue d’être recyclée ; la seule chose qu’on retiendra de ce film c’est la participation de Rutina Wesley qui s’est fait un nom avec le rôle de Tara dans la série True blood.