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ricardo darin

  • Les nouveaux sauvages

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    Notre pote Diego (Leonardo Sbaraglia) a crevé un pneu et alors qu’il s’efforce de la changer sur le bas-côté, une voiture s’arrête. Manque de chance, il s’agit de l’homme qu’il a légèrement insulté quelques minutes auparavant lorsque celui-ci l’empêchait de le dépasser. Les retrouvailles s’annoncent pour le moins explosives ! En parlant de ça, notre pote Simon Fisher (Ricardo Darín) a lui aussi des soucis avec son véhicule qui a été conduit à la fourrière. Un évènement à priori quelconque mais qui va déclencher toute une série de malheurs qui changeront sa vie. Un mariage qui dégénère, un avion qui pique du nez ou encore un restaurant où l’on sert de la mort-aux-rats ; en Argentine on peut assouvir sa vengeance sous toutes ses formes !

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    La vengeance est un plat qui se mange froid et elle est servie ici sous la forme d’un plateau dégustation assaisonné d’une délicieuse dose d’humour. Les nouveaux sauvages n’est pas à proprement parler un film puisqu’il se compose de 6 histoires indépendantes les unes des autres mais toutes réalisées par Damián Szifrón. C’est donc sur un thème commun que s’articulent les différentes histoires avec toutefois un mot d’ordre : nous faire rire ! A la manière des montagnes russes, il y a d’abord les bas avec ce petit temps pour que chaque nouveau récit démarre et puis les sommets où le comique prend le dessus pour notre plus grand plaisir. Une comédie imprévisible et qui fait du bien aux spectateurs.

     

    Il faut le voir pour : Rester prudent lorsqu’on vous offre des billets d’avion gratuits.

  • Hipótesis

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    Buenos Aires. Roberto Bermudez (Ricardo Darín) est un avocat expérimenté qui a décidé de transmettre son savoir à travers des séminaires. Parmi ses étudiants, il ne va pas tarder à remarquer Gonzalo Ruiz Cordera (Alberto Ammann) d’une part parce qu’il s’agit du fils d’un pote d’enfance et d’autre part parce que ce jeune homme fait preuve d’une belle arrogance. Un soir, en plein milieu d’un cours, Roberto et ses élèves sont soudainement intrigués par les sirènes de la Police. Un crime a eu lieu sur le parking de la fac ; une jeune femme a été retrouvée morte après avoir été agressée et l’enquête va longtemps piétiner. Pourtant, le pénaliste est lui convaincu que le coupable est proche puisqu’il s’agirait tout simplement de Gonzalo !

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    Le pays du Tango nous offre un petit thriller avec Hipótesis qui est en fait l’adaptation du roman Thèse sur un homicide de Diégo Paszkowski. Au programme on a un crime sordide avec un coupable tout désigné du moins du point de vue du héros qu’est l’incontournable Ricardo Darín (qu’on a l’impression de voir dans toutes les grandes productions argentines). Difficile alors de maintenir le suspense ce que tente vainement de faire de le film d’Hernán Goldfrid en faisant s’immiscer chez le spectateur quelques doutes. Ça ne fonctionne pas vraiment et le bouquet final sera cette conclusion abrupte qui en frustrera plus d’un mais qui est annoncée par le titre du film.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de jouer avec vos pièces de monnaie.

  • El chino

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    Il a hérité de la quincaillerie de son père et depuis notre pote Roberto De Cesare (Ricardo Darin) veille méticuleusement sur la boutique quitte à recompter un par un les boites de vis ! Un jour alors qu’il admirait les avions, il est le témoin d’un étrange incident ; un chinois est littéralement éjecté d’une voiture et Roberto tente de lui venir en aide mais cet homme ne parle pas un mot d’espagnol. Il trouve cependant une adresse tatouée sur son bras mais une fois rendu sur place, ils apprennent que celui qu’il recherche a déménagé. Après avoir pensé à le laisser au commissariat, Roberto change d’avis sur un coup de tête et n’est pas au bout de ses peines puisqu’il va devoir héberger cet étranger dont il finira par savoir qu’il se nomme Jun (Ignacio Huang).

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    La rencontre improbable fait toujours recette au cinéma et quand elle est aussi bien exécutée, on en redemande ! El chino c’est ainsi la réunion entre un homme solitaire avec ses manies hilarantes et un étranger sur lequel le ciel est tombé sur la tête et franchement on rit de bon cœur en leur compagnie. Si on adore l’air bougon de Ricardo Darin (héros du célèbre Dans ses yeux), il forme avec Ignacio Huang un très bon duo qui fonctionne à merveille dans cette comédie qui se construit à travers d’éternels préjugés et au déroulement certes classique apportant néanmoins une vraie fraicheur. Parce que je me suis marré et qu’à l’occasion j’ai envie de revoir cette excellente comédie, ça sera un beau Coup de cœur Ciné2909 !

     

    Il faut le voir pour : Changer votre vision des vaches !

  • Carancho

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    Grace à une de ses connaissances, Lujan (Martina Gusman) est récemment devenue médecin urgentiste. Lors d’une de ses premières interventions, elle croise Sosa (Ricardo Darin) sur les lieux de l’accident ; il s’agirait apparemment d’un simple témoin. Pourtant, elle va rapidement se poser des questions sur cet homme qui suit l’ambulance et elle découvre alors comment cet ancien avocat gagne sa vie. Sosa apparait lorsque des personnes sont victimes d’accident de la route et ils profitent de ce moment dramatique pour monter des arnaques auprès des polices d’assurance, un filon particulièrement juteux.

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    Ça part d’une bonne idée ; comment un homme parvient à se faire de l’argent sur le malheur des gens et par la suite on tombe vite sous le charme du couple Martina Gusman / Ricardo Darin. Néanmoins, l’intrigue principale met un peu de temps à se mettre en place et nous laisse à certains moments dans le vague. Globalement, on reste tout de même accroché à Carancho grâce à son scénario pertinent et, attention aux âmes sensibles, quelques rares scènes assez violentes. Au vu du sujet abordé, on s’attendait peut-être à un résultat plus frappant mais ça n’en reste pas moins un film qu’on prend plaisir à voir.

     

    Il faut le voir pour : Laisser votre voiture au garage pendant quelques jours.

  • Dans ses yeux

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    Greffier à la retraite, Benjamín Expósito (Ricardo Darin) a décidé de devenir écrivain et en cherchant le sujet de son prochain roman ; il repense à un fait divers qui l'a profondément marqué. Il y a 25 ans, une jeune femme a été retrouvée violée et sauvagement assassinée ; une affaire sordide dont il a eu la charge. C'est en feuilletant les albums photos de la victime qu'il découvre son suspect numéro un ; Isidoro Gómez (Javier Godino) un pote d'enfance qui semble-t-il été obnubilé par cette femme. Benjamín et son collègue Pablo Sandoval (Guillermo Francella) pistent donc cet homme mais la recherche s'avère difficile d'autant plus qu'ils n'ont pas tout le soutien de leur hiérarchie.

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    Récompensé par l'Oscar du meilleur film étranger 2010, on se doute que Dans ses yeux n'est pas un film anodin. Thriller policier plutôt passionnant alternant scènes du passé et du présent s'amusant ainsi à nous faire languir sur le dénouement de l'intrigue. Hélas, on n'échappe pas à quelques lenteurs car le film se révèle beaucoup plus captivant dans les événements passés relatés que son rapport au présent. Heureusement le personnage hilarant de Sandoval est là pour nous faire rire sans pour autant nuire à la crédibilité de cette enquête haletante avec une fin d'une forte intensité. Une bonne découverte !

     

    Il faut le voir pour : Tester la technique des portes du paradis