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comédie - Page 70

  • Cadavres à la pelle

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    Edimbourg, Ecosse en 1828. Knox & Monroe (Tom Wilkinson & Tim Curry) sont 2 médecins spécialisés dans l’anatomie humaine et qui se livrent une guerre acharnée pour récupérer des cadavres, éléments indispensables pour leurs recherches. Malheureusement, cela devient chaque jour difficile de dénicher des corps à disséquer et c’est là qu’entrent en jeu Burke & Hare (Simon Pegg & Andy Serkis) qui connaissent actuellement quelques soucis d’ordre financier. Ils décident alors de se lancer dans cette nouvelle activité qui va vite s’avérer lucrative ; fournir des cadavres au Dr. Knox quitte à aider certaines personnes à passer de vie à trépas. Evidemment, leur discrétion n’étant pas vraiment leur fort ; ils vont rapidement se faire remarquer

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    Si l’humour noir vous fait pleurer de rire alors il semble bien que ce Cadavres à la pelle vous tende les bras puisque cette comédie anglaise va vous plonger dans une histoire drôlement macabre et inspirée d’un véritable fait-divers. Pour gagner leur vie, notre duo de potes d’enfance décident ainsi de devenir d’apprentis meurtriers ce qui réserve quelques bons moments saupoudrés de quelques piques adressés à nous français qu’on saura apprécier à leur juste valeur. Une comédie pas désagréable une fois qu’on est devant mais qui n’offre hélas rien de vraiment désopilant, on aurait pu s’attendre à plus d’irrévérence et donc ce n’est pas avec ça qu’on se retrouvera mort … de rire !

     

    Il faut le voir pour : Opter pour l’incinération pour vous éviter des problèmes.

  • Votre majesté

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    Thadeous (Kevin McBride) a toujours vécu dans l’ombre de son grand frère Fabious (James Franco) et lorsque ce dernier revient de sa dernière quête, c’est tout le royaume qui célèbre son retour. Des festivités qui vont se prolonger puisque le chevalier a rencontré le grand amour et il va ainsi épouser la magnifique et vierge Belladonna (Zooey Deschanel). Hélas, la cérémonie tourne au drame lorsque l’ignoble Leezar (Justin Theroux) apparait et enlève la jeune femme sous les yeux d’un Fabious totalement impuissant. Il va devoir partir pour sa 28ème quête mais cette fois il aura pour compagnon son frère Thadeous qui n’avait jusque là jamais quitté son royaume.

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    Acteur principal mais aussi scénariste du film, on connait assez peu Danny Mc Bride et je ne suis pas sur qu’après Votre majesté on soit tenté de faire davantage connaissance. Bon déjà on apprécie l’idée de placer une comédie à l’époque médiéval d’autant plus qu’on ne se prive pas pour y implémenter quelques effets spéciaux bien sentis. Si seulement le soin apporté à la mise en scène avait été pareil au niveau d’humour du film, on aurait été conquis ! Malheureusement, McBride multiplie les blagues en-dessous de la ceinture, redondantes et qui nous laissent le plus souvent impassibles. Potentiellement, cette comédie avait de quoi nous séduire d’autant plus qu’il compte des James Franco, Natalie Portman & Zooey Deschanel.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre qu’il est impossible de couper la corne d’un minotaure par contre …

  • This must be the place

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    Il fut un temps où notre pote Cheyenne (Sean Penn) était une véritable rock star qui s’est même offert le luxe de chanter avec Mick Jagger ! Cette époque est désormais bien révolu, aujourd’hui il n’est plus que l’ombre de lui-même et se contente de gérer sa fortune investie en bourse. La musique est un lointain souvenir de sa vie, une passion enterrée par la disparition dramatique de 2 fans du chanteur ; un évènement qu’il ne s’est jamais pardonné. La vie de Cheyenne va de nouveau être bouleversée lorsqu’il apprend la mort de son père avec lequel il n’a pas parlé depuis près de 30 ans. Il se rend alors à New York pour lui rendre un dernier hommage et apprend à cette occasion que son père traquait un certain Aloise Lange (Heinz Lieven), un geôlier nazi.

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    Impossible de manquer le look de notre cher Sean Penn dans ce film à moins d’être myope comme une taupe. A l’image de l’apparence physique du personnage de Cheyenne, This must be the place inspire à la fois étonnement et perplexité. Certains parleront de la performance de l’acteur américain, cela ne saute pas forcément aux yeux car il ne se contente que d’arborer une tête de chien battu et de remettre en place sa mèche rebelle. En dehors de ça, pas grand-chose à retenir de ce road-movie sans grande consistance et qui laisse à penser que la place où vous devrez être n’est donc pas forcément devant ce film bien curieux et souvent fastidieux.

     

    Il faut le voir pour : Faire construire une grande piscine chez vous pour jouer au squash.

  • J - Men in black

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    J : Tu as vendu un carboniseur azimuté réverbérant à capacité accrue à un clandestin céphalopoïde, Jeebs. Espèce de trouduc !

  • Les bien-aimés

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    Aussi étonnant que cela puisse paraitre, une simple paire de chaussures aura transformé la vie de Madeleine (Ludivine Sagnier/Catherine Deneuve). Elle marchait tout simplement dans la rue lorsqu’on l’a confondu avec une prostituée mais notre pote ne s’est pas sentie plus offusquée que cela et y voyait une occasion de se faire de l’argent de poche ! C’est d’ailleurs à la suite de cela qu’elle a rencontré Jaromil (Rasha Bukvic/Milos Forman) avec qui elle allait partager sa vie ; une relation faite de rupture et de retrouvailles. De leur union est née Véra (Chiara Mastroianni) qui elle aussi va avoir une vie sentimentale plutôt tumultueuse.

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    Les bien-aimés nous invite à partager la vie dissolue d’une mère et de sa fille à travers les années, 2 femmes pour qui l’amour est loin d’être un long fleuve tranquille. Malgré la belle allure de son casting féminin à savoir les présences de Catherine Deneuve, Ludivine Sagnier et celle qui va finir par devenir la muse du réalisateur Chiara Mastroianni ; on ne peut pas dire qu’on soit réellement emballé. Loin d’être un spectateur réfractaire aux comédies musicales, ces scènes ne resteront pas gravés dans les mémoires (comme c’était déjà le cas avec Les chansons d’amour) d’autant qu’on n’échappe pas à quelques longueurs sur les 2H10 !

     

    Il faut le voir pour : Acheter de nouvelles chaussures à votre femme !

  • Les temps modernes

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    Une nouvelle journée de travail commence à l’usine Electro Steel Corp et tous les ouvriers se pressent pour pointer et rejoindre leurs postes de travail. Parmi eux, se trouve notre pote Charlot (Charlie Chaplin) chargé d’une mission délicate : serrer les boulons à un rythme effréné ! Il faut dire que le Président (Al Ernest Garcia) n’hésite pas à augmenter la cadence lorsqu’il considère que cela traine un peu. Une intensité qui va finir par rendre notre pote ouvrier complètement fou si bien qu’il va terminer sa journée à l’hôpital. A peine remis de ses émotions, il va ensuite se retrouver involontairement à la tête d’une manifestation avant d’être arrêté par la police. Après son petit séjour en prison, il est relâché et va alors rencontrer une gamine (Paulette Goddard) qui trainait dans la rue dont il va tomber amoureux.

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    Un classique du cinéma ! Les temps modernes est par ailleurs souvent cité en référence dans les cours d’économie puisqu’il épinglait avec une grande dérision le principe de la division du travail et ses effets aliénants. Outre cette célèbre scène de la chaine d’assemblage, c’est également une photographie de la société de l’époque où les machines se substituaient au travail humain et lançait les premières heures de la productivité de masse. Chaplin surprend en réalisant un film quasi-muet alors qu’à l’époque le cinéma parlant était alors devenu monnaie courante. Il est à noter que ce film marque également la dernière apparition du personnage de Charlot et paradoxalement c’est la première fois qu’on entend sa voix lorsqu’il entonne la célèbre chanson de Léo Darniderff, Je cherche après Titine.

     

    La scène à ne pas louper : La machine à déjeuner !

  • Zookeeper

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    Griffin Keyes (Kevin James) est un gardien de zoo exemplaire, il est aux petits soins avec chacun de ses pensionnaires et tous les animaux l’adorent. Même si notre pote adore son boulot, certains trouvent qu’il manque d’ambition et c’est d’ailleurs pour cette raison que Stéphanie (Leslie Bibb) a refusé sa demande en mariage il y a 5 ans déjà. Il a eu bien du mal à s’en remettre et il se trouve qu’elle va ressurgir dans sa vie et Griffin retombe immédiatement sous le charme, il n’a maintenant qu’une seule ambition : la séduire de nouveau. Comment va-t-il pouvoir s’y prendre lui qui manque cruellement de confiance ? Il va recevoir les conseils avisés … des animaux du zoo ! A sa grande surprise, ils découvrent en effet que ceux-ci sont capables de parler comme n’importe quel être humain et ça va changer sa vie.

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    Si vous avez adoré Dr. Dolittle et en règle général tous ces films où les animaux sont dotés de la parole, alors c’est sur que vous passerez du bon temps avec Zookeeper. Comme à l’accoutumée dans ce genre si particulier, l’humour ne vole pas bien haut accompagnant une histoire autant naïve que prévisible mais les enfants devraient y trouver facilement leurs comptes. Pour les autres spectateurs, on ne se laisse pas du tout séduire par un Kevin James assez mou ce qui rend le film un peu (voire trop) pénible par moment. Les seconds rôles ne se font pas plus remarquer et on se demande même ce que vient faire Ken Jeong et la présence de la belle Rosario Dawson ne suffit pas à relever le niveau d’une comédie sans âme.

     

    Il faut le voir pour : Ne pas vous étonner de croiser un gorille en polo dans votre restaurant favori !

  • Comment tuer son boss ?

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    Nick, Dale & Kurt (Jason Bateman, Charlie Day & Jason Sudeikis) sont potes d’enfance et lorsque le soir venu ils se retrouvent pour boire un coup, ils n’ont qu’un seul sujet de conversation : leurs patrons ! Cela fait plus de 8 ans que Nick se démène et accumule les heures supplémentaires dans l’espoir d’obtenir une promotion promise par Dave Harken (Kevin Spacey), le directeur de la boite mais il s’avère qu’il est un vrai ******. Pour, Kurt, tout allait bien avec Jack Pellit (Donald Sutherland) mais lorsque celui-ci meurt d’un infarctus, c’est le fils Bobby Pellit (Colin Farrell) qui prend les rênes et le paradis laisse alors place à l’enfer ! Il n’y a que Dale qui s’en tire plutôt bien ; cet assistant dentaire n’est victime que d’harcèlement sexuel de la part du Dr. Julia Harris (Jennifer Aniston), nymphomane ambulante. De leurs conversations découle une idée saugrenue : et si ils se débarrassaient de leurs boss ?

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    On l’a tous vécu un jour ou l’autre, cette aversion pour nos patrons alimente ainsi cette nouvelle comédie de Seth Gordon. Déjà que le trio Bateman / Sudeikis / Day nous promettait quelques bonnes tranches de rigolade ; leurs adversaires ne sont autres que Spacey / Farrell / Aniston auxquels il faut ajouter Foxx & Sutherland. Belle affiche pour Comment tuer son boss ? et pas de mauvaise surprise, on passe effectivement un bon moment avec ses apprentis meurtriers dopés aux épisodes de New York District. On appréciera tout particulièrement la prestation remarquée de Charlie Day mais dont la voix stridente peut à tout moment vous hérisser les poils. Spectateurs, spectatrices si vous avez besoin de vous changer les idées, de rigoler après une dure journée de labeur alors vous avez ce qu’il vous faut !

     

    Il faut le voir pour : Changer régulièrement de brosse à dents.

  • L’artiste

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    En un temps record il est devenu l’un des artistes les plus doués de sa génération et dans le milieu on ne parle plus que de lui : Jorge Ramirez (Sergio Pangaro) crée la sensation ! Mais comment cet homme qui n’est qu’un simple infirmier su sein d’un service de gériatrie a-t-il pu conquérir aussi subitement son public ? Simplement en allant frapper à la porte d’une galerie d’art afin d’y exposer ses dessins ; des œuvres brutes et étonnantes qui séduisent immédiatement les critiques. Il n’en faut pas plus pour que la machine médiatique s’emballe ; Jorge est invité à des conférences, des expositions mais lui prend ceci avec un certain dédain. Sans doute craint-il le moment où le public apprendra qu’il n’est pas le vrai artiste de ces œuvres mais qu’il s’agit d’un de ses patients Romano (Alberto Laiseca).

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    A l’image de toute forme d’art, ce film trouvera aussi bien critiques adoratrices qu’avis plus acerbes. L’artiste pose une question extrêmement vaste à savoir qu’est-ce que l’art ? Le regard que porte Jorge sur ses propres œuvres est aussi celui d’une bonne partie du public, celui qui semble imperméable à cet "art" là où d’autres sont capables d’entrevoir une incroyable manifestation des sentiments les plus enfouis de l’auteur. L’exemple le plus flagrant étant ce dessin qu’il pensait complètement gâché mais qui se révèle être un de ses chefs d’œuvre ! Un film qui ne va pas passionner les foules mais saluons la performance des acteurs majoritairement débutants et un Alberto Laiseca assez fascinant lorsqu’il se met à créer.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre à vos grands-parents à dessiner !

  • Voyez comme ils dansent

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    Notre pote Lise (Marina Hands) est cinéaste et s’est lancée dans le projet de réaliser un documentaire sur le Canadian, un train qui assure la liaison Toronto-Vancouver. Equipée d’une petite caméra, elle va filmer tout son périple et ce voyage ne sera pas de tout repos mais pendant le trajet, elle ne cessera de penser à son ex-mari Victor Clément (James Thierrée) récemment disparu. Il était un artiste incroyable, un homme de scène qui déployait toute son énergie pour enchanter son public mais dans sa vie privée, il était parfois difficile à cerner. Après avoir été victime d’un malaise en plein milieu de son spectacle, il a rencontré Alex (Maya Sansa) dont il est tombé amoureux et s’est installé chez elle à Gatchel, au Canada. Destin ou hasard, voilà que le Canadian se trouve justement immobilisé à quelques kilomètres de cette ville et Lise décide d’appeler cette femme pour la rencontrer.

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    Voyez comme ils dansent est le portrait d’un homme qui se construit à travers les souvenirs de 2 femmes qui a profondément aimé ; les flashbacks nourrissent le film défiant toute chronologie. La grande force de la dernière réalisation de Claude Miller c’est tout d’abord James Thierrée (qui est le petit-fils de Charlie Chaplin) véritablement hypnotisant. Ses 2 partenaires ne sont pas en reste dans des registres certes différents, leur fort caractère donne lieu à de perpétuels moments de tension. Entre le personnage de Marina Hands qui arbore parfois ses airs de pimbêche et celui de Maya Sansa avec son attitude légèrement hautaine, on est toujours au bord du clash. Sans pour autant marquer nos esprits, ce voyage à bord du Canadian est donc une agréable surprise.

     

    Il faut le voir pour : Jeter toutes vos cravates vertes !