Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

comédie - Page 69

  • Et maintenant on va où ?

    aff1.jpg

    Un village quelque part au Liban. C’est l’évènement du moment, tous les habitants se sont réunis pour pouvoir profiter de la télévision ; un nouveau moment de communion pour l’ensemble de ces chrétiens & musulmans. En dépit de leur différence religieuse, ce village vit dans l’harmonie mais cette paix est des plus fragiles et il suffit qu’un nouveau conflit éclate quelque part dans le pays pour que tout s’embrase. Amale (Nadine Labaki) et les autres femmes l’ont bien remarqué et malgré leurs efforts, il est difficile de les raisonner aussi décident-elles de calmer les ardeurs des hommes en engageant des danseuses. Prétextant une panne de véhicule, 5 jolies jeunes blondes viennent s’installer au village et tous les regards se portent sur elles hélas les choses vont à nouveau dégénérer.

    01.jpg

    Nadine Labaki signe là son 2nd long métrage, regard d’une femme sur une société où les conflits religieux continuent de menacer une paix éphémère. Pour mieux dénoncer les aberrations de ces guerres, la réalisatrice et actrice a posé ses caméras dans un village isolé où la cohabitation était devenue une fierté et il aura suffit d’un rien pour que les tensions apparaissent. Formidable leçon d’humilité et de tolérance, Et maintenant on va où ? traite avec grande intelligence d’un sujet grave avec un soupçon d’humour bienvenue mais aussi des phases musicales entrainantes. Un film plein d’émotions à voir sans aucunes hésitations et donc un Coup de cœur Ciné2909 !

     

    Il faut le voir pour : Apprendre la recette du space cake libanais !

  • Fright night

    aff1.jpg

    Pour Charley Brewster (Anton Yelchin), tout va bien dans le meilleur des mondes ; il sort avec Amy (Imogen Poots) l’une des plus belles filles du lycée ce qui était impensable il y a quelques années encore. C’est qu’il a beaucoup changé, il n’est plus le geek d’autrefois qui se mettait en collants pour s’amuser avec Ed & Adam (Christopher Mintz-Plasse & Will Denton), des potes d’enfances qu’il a fini par ignorer. Un jour, Ed l’interpelle car il s’inquiète de l’absence d’Adam et tout porte à croire qu’il aurait été victime d’un vampire qui ne serait autre que Jerry (Colin Farrell), le voisin de Charley. Ce dernier refuse de croire à cette histoire rocambolesque mais il va vite changer d’avis lorsqu’Ed disparait à son tour ; il va alors garder un œil plus attentif sur Jerry !

    01.jpg

    C’est un nouveau film de vampires qu’on vous propose mais si ça peut en rassurer certains, pas de romance à l’eau de rose ici ! Fright night est un remake de Vampire, vous avez dit vampire ?, film de série B sorti au milieu des années 1980. Le scénario est tout ce qu’il y a de plus basique et on retrouve tous les lieux communs qui définissent ce genre de films et sans quelques traits d’humour (qui aurait mérité d’être un peu plus poussé), on se laisserait vite gagner par l’ennui. Ajoutez à cela qu’à l’image des suceurs de sang, les personnages sont quasiment invisibles et malgré les bonnes volontés de Colin Farrell ; on ne s’amuse jamais réellement. A moins d’être en manque total d’hémoglobine, ce qui est sur c’est que ce n’est pas avec ça que votre appétit va être rassasié !

     

    Il faut le voir pour : Apprendre qu’un vampire peut tout à fait se faire appeler Jerry !

  • Wayne Campbell - Wayne's world

    01.jpg

     

     

    Wayne Campbell : Un jour elle sera mienne... Oh oui... Un jour elle sera mienne.

  • La guerre des boutons (2011)

    aff1.jpg

    Couilles molles. C’est par cette simple déclaration qu’une nouvelle guerre est sur le point de débuter entre les Velrans et les Longeverne, une guerre sans merci et sans boutons ! La rivalité entre ces 2 villages ne date pas d’hier et elle est désormais entrée dans une phase critique ; les Longeverne sont parvenus à attraper un prisonnier et ils lancent les hostilités en le dépouillant de tous ses boutons. La riposte ne tarde pas et c’est leur chef Lebrac (Vincent Bres) qui va en faire directement les frais ; la guerre est loin d’être terminée ! Malgré son jeune âge, d’énormes responsabilités pèsent sur les épaules de Lebrac qui doit prendre soin de sa famille depuis la disparition de son père. Sa mère insiste pour qu’il trouve rapidement un travail et cela implique donc qu’il quitterait l’école et tous ses camarades.

    01.jpg

    Cette fois la guerre est lancée et c’est Yann Samuell qui dégaine le premier ses armes avec sa version de La guerre des boutons. Bon l’histoire tout le monde doit la connaitre, c’est la confrontation de 2 bandes de gamins dont le butin de guerre sera constitué de tous les boutons de leurs adversaires. Assez vite, on se rend compte qu’un soin particulier a été apporté aux dialogues comme pour essayer de trouver un héritier au légendaire "Si j’avais su, j’aurais pas venu" de Tigibus et à certains moments ça manque clairement de naturel. Un peu comme la présence de ces adultes Eric Elmosnino, Alain Chabat ou encore Fred Testot dont on se serait bien passé mais qui permettent de vendre un peu mieux le film. Dommage car le casting des enfants était plutôt bien réussi mais on ne retrouve pas vraiment l’insouciance qui caractérisait l’histoire, le film d’Yves Robert a encore de beaux jours devant lui.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre qu’une calme tempête est un oxymore !

  • Habemus Papam

    aff1.jpg

    Alors que des millions de fidèles pleurent la disparition du Pape, les cardinaux du Conclave ont été convoqués afin de désigner son successeur. Beaucoup de noms circulent et des favoris se dégagent mais au final c’est Melville (Michel Piccoli) qui est unanimement désigné comme le nouveau Pape ! Au moment où on s’apprêtait à l’introduire officiellement devant tous ceux qui se sont massés à la place Saint-Pierre ; ce dernier prend alors conscience de la lourde tache qui l’attend. Commence alors un long moment de réflexion pour lui allant jusqu’à le confier aux soins d’un psychanalyste jusqu’au moment où le Pape décide de prendre la fuite !

    01.jpg

    A la succession de Jean Paul II, on avait été témoin de la ferveur qu’exerce le Pape dans nos sociétés contemporaines et la désignation de Benoit XVI était devenue aussi passionnante qu’un feuilleton télévisé. Nanni Moretti revient donc sur ce moment exceptionnel au Vatican, une idée vraiment intéressante au départ avec un Michel Piccoli on ne peut plus savoureux et qui redonne au Pape une dimension humaine à travers laquelle on se retrouve tous. Le sujet particulier pourrait en dissuader plus d’un d’autant plus qu’on se laisse parfois assoupir par le rythme de cette comédie qui tourne parfois à la légère parodie. Habemus Papam repose sur un scénario ingénieux mais ce n’est certainement pas le film indispensable du moment.

     

    Il faut le voir pour : Penser à passer au Vatican pour assister à leur tournoi de volley-ball.

  • La planque

    aff3.jpg

    Un plan qui a demandé 6 mois de préparation, tout avait été pensé pour que ce braquage de la Banque Centrale Européenne se déroule sans anicroches. Kiko, Gilles & Pera (Jalil Naciri, Gilles Bellomi & Guillaume Verdier) pensaient d’ailleurs que la belle vie leur tendait les bras jusqu’à ce qu’ils s’aperçoivent à la sortie de la banque que leur pote Titi (Ahcen Titi) avait disparu avec la voiture. Bon, il faut dire qu’il avait une bonne raison ; il devait récupérer sa fille de 5 ans sans quoi elle aurait été confiée à la garderie, vous vous rendez compte à la garderie ! Toujours est-il que notre trio de malfrats se retrouve avec un pactole de 45 millions d’euros sur les bras et que Kiko ne trouve pas de meilleure idée que d’aller se réfugier … dans un commissariat de police !

    0022.jpg

    Avec cette comédie d’Akim Isker, c’est un vent de fraicheur qui souffle sur le cinéma français malheureusement l’humour lui ne fait son apparition que par de rares éclaircies. On retrouve défauts et qualités qui caractérisent de nombreux longs-métrages comme cette indéniable envie d’insuffler un rythme soutenu à l’histoire, de bonnes volontés qui se métamorphosent rapidement en un fouillis incommensurable. Surfant tout du long sur la vague du 2nd degré, La planque n’échappe évidemment pas à quelques caricatures très exagérées ou à de fausses bonnes idées comme l’invasion du commissariat par les enfants. L’amusement n’est pas vraiment au rendez-vous et on laissera donc ce film là où il est, bien planqué !

     

    Il faut le voir pour : S’assurer que vos complices n’ont pas d’enfants si vous prévoyez de faire un braquage !

  • Le monde de Barney

    aff3.jpg

    Aujourd’hui producteur d’une série télévisée au succès relatif, notre pote Barney Panofsky (Paul Giamatti) a eu une vie à la fois mouvementée et bien remplie. Comme la plupart des hommes, ce sont ses différentes rencontres avec les femmes qui ont fait de lui ce qu’il est aujourd’hui. Tout a commencé en 1974 à Rome où il épouse Clara (Rachelle LeFevre), un mariage qui tournera cependant court et une histoire qui connaitra un dénouement dramatique. Par la suite, il retrouvera l’amour et malgré quelques tensions entre leurs parents respectifs, c’est un nouveau mariage pour Barney qui ne trouve rien de mieux à faire que de rencontrer la véritable femme de sa vie ! Elle s’appelle Miriam (Rosamund Pike) et vit à New York et il fera tout son possible pour la séduire.

    0022.jpg

    Le monde de Barney, c’est le portrait d’un homme tout ce qu’il y a de plus ordinaire dont la vie fut rythmé par ses rencontres amoureuses. Désillusions amoureuses et coup de foudre sont donc au rendez-vous et pour nous accompagner les 2 heures durant, c’est l’éclectique Paul Giamatti qui interprète avec aisance ce personnage débonnaire. Aucun doute, le casting est parfait puisqu’il est accompagné d’un Dustin Hoffman en père imprévisible et d’un charmant duo Minnie Driver / Rosamund Pike. S’il est loin de s’avérer être une fantastique comédie, cette réalisation de Richard J. Lewis a l’avantage que le spectateur ne voit pas le temps défiler et qu’il nous réserve également un joli petit moment d’émotion dans sa conclusion.

     

    Il faut le voir pour : Constater que vous avez toutes les chances de rencontrer la femme de votre vie … à votre propre mariage !

  • Sexe entre amis

    aff3.jpg

    Chasseur de tête, Jamie (Mila Kunis) a trouvé le candidat idéal pour ce poste chez le magazine GQ. Il s’appelle Dylan (Justin Timberlake) et vient tout droit de Los Angeles, il a vraiment tout ce qu’il faut pour ce poste mais hésite encore à s’installer à New-York. Finalement, après une nuit magique où Jamie lui fait découvrir toute la splendeur de la ville, il se laisse tenter par l’aventure et tous deux ne tarderont pas à devenir de vrais potes d’enfance. Un autre point commun les réunit : leurs relations amoureuses sont de véritables désastres et de ce constat nait l’idée qu’ils devraient pouvoir coucher ensemble sans les complications d’un couple. Leur désir mutuel va donc prendre le dessus mais entre ces 2 potes d’enfance des sentiments vont soudainement apparaitre.

    0022.jpg

    C’est un sujet qu’on a déjà pu découvrir au cinéma en compagnie de Natalie Portman & Ashton Kutcher dans Sex friends et cette fois ce sont Mila Kunis & Justin Timberlake qui viennent partager leur détresse sentimentale. Tout était réuni pour nous servir cette bonne vieille recette de la comédie romantique et à notre grand regret, Sexe entre amis ne va pas chercher son inspiration bien loin. L’histoire suit un schéma tout ce qu’il y a de plus conventionnel à savoir 2 potes qui couchent ensemble et qui ô surprise (je m’excuse par avance pour cet énorme spoiler) vont se rendre compte qu’ils sont faits l’un pour l’autre. Bref, du déjà vu et rien de nouveau à se mettre sous la dent en tant que spectateur.

     

    Il faut le voir pour : Se remettre au Tennis.

  • Le dilemme

    Salut !

    aff.jpg

     

    01.jpgOn ne se connait pas, moi c’est Ronny Valentine (Vince Vaughn) et je voulais juste te poser une question. Si tu savais que la femme de ton meilleur ami le trompe est-ce que tu lui dirais la vérité ?  En fait on ne va pas tourner autour du pot, il s’agit de mon pote d’enfance Nick (Kevin James).

     

    Le hic c’est que c’est le genre de mec à stresser pour rien et qu’on a une affaire importante en cours. On est en train de développer un moteur révolutionnaire et si tout se passe bien, on devrait pouvoir signer un contrat juteux avec Chrysler.

     

    02.jpg

    Me voilà donc confronté à un sacré dilemme : cacher toute cette histoire à Nick ou tout lui avouer en prenant en compte que cela pourrait nous mener à une catastrophe professionnellement parlant. Avec tout ça, j’ai pas eu le temps de penser à Beth (Jennifer Connelly) et à ma demande en mariage !

     

     

    En savoir plus sur Le dilemme ?

  • Forrest Gump

    aff1.jpg

    Même si sa mère n’a eu de cesse de lui dire le contraire, notre pote Forrest Gump (Michael Connor Humphreys / Tom Hanks) n’est pas un enfant comme les autres. Tout d’abord, pour pallier à des problèmes de dos, il fut obligé de porter une armature aux jambes ce qui lui a valu bon nombre de moqueries de la part de ses camarades de classe. Forrest avait aussi un esprit lent, il ne raisonnait pas comme les autres et d’ailleurs Jenny (Hanna R. Hall / Robin Wright) s’est même demandé s’il n’était pas stupide. Comme le dit si bien sa mère, n’est stupide que la stupidité et cet homme extraordinaire va traverser les années avec insouciance sans se rendre compte qu’il va marquer l’histoire. Que ce soit par sa rencontre avec le King Elvis Presley (Peter Dobson) ou ses différentes décorations remises par les Présidents des États-Unis, Forrest Gump n’est décidément pas un garçon comme les autres !

     03.jpg 02.jpg 01.jpg

    Je n’étais encore qu’un adolescent quand j’ai découvert ce personnage incroyable et terriblement attachant qu’est Forrest Gump et tout de suite j’avais été captivé par cette vie sensationnelle. Les années ont beau défiler, elles n’ont en rien altéré l’amour que l’on ressent envers ce héros né du roman de Winston Groom avec un Tom Hanks grandiose, certainement un de ses plus grands rôles. Il sera par ailleurs récompensé de l’Oscar du meilleur acteur en 1995, le long-métrage recevant 5 autres récompenses dont celui du meilleur film. A ceux qui ont envie de revoir ce film culte, vous reconnaitrez peut-être la bouille du garçon qui incarne Forrest Jr au cours du dénouement ; il s’agit d’Haley Joel Osment, celui qui allait devenir le héros de Sixième sens. Une œuvre pleine d’émotions où l’on passe du rire aux larmes, c’est indéniable Forrest restera dans nos cœurs.

     

    La scène à ne pas louper : Cours Forrest, cours !!