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  • Scout toujours

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    C’est avec une grande fierté que notre pote Jean-Baptiste Foucré (Gérard Jugnot) a accepté d’accompagner les jeunes scouts pour ce camp de vacances. Son père est une légende du scoutisme mais rien ne dit qu’il ait hérité des mêmes qualités car Jean-Baptiste aura fort à faire avec ces enfants. Ils sont déjà venus à bout leur ancien moniteur et comptent bien en faire de même avec leur nouveau chef qui fait preuve d’un peu trop de zèle. Ça se gâte rapidement au moment où le bus tombe en panne avant d’être réduit en poussière par mégarde par Jean-Baptiste lui-même. Et dire que ce n’est que le début du voyage !

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    Il faut bien le reconnaitre, ce n’est certainement pas le meilleur film de Gérard Jugnot présent aussi bien en tant qu’acteur que réalisateur mais on apprécie toujours de le revoir. En abordant le thème du scoutisme, ça réveille forcément des souvenirs pour de nombreux spectateurs et puis il faut lui reconnaitre le mérite pour une comédie grand public d’aborder -certes de façon superficielle- des thèmes assez sensibles. Et puis ne serait-ce que pour voir cette dernière scène culte du paquet cadeau en flammes, ça fait plaisir de regarder Scout toujours !

  • Animaux et Cie

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    Il fait soif ! Nos potes les animaux qui vivent dans le delta de l’Okavango en Afrique attendent tous impatiemment le jour où l’eau viendra étancher leur soif. Plutôt que de rester les bras croisés, Billy un suricate a décidé d’aller chercher de l’eau et par la même occasion il regagnera ainsi la confiance de son fils. C’est un long voyage qui l’attend et puis surtout dangereux puisqu’il devra traverser la vallée de la mort et éviter les attaques du léopard qui règne sur les lieux. Heureusement, il ne sera pas seul dans sa quête puisque le lion Socrate va l’accompagner et ils vont rencontrer d’autres animaux qui leur prêteront main forte.

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    Ça ressemble à Madagascar au premier abord mais très vite Animaux et Cie fait honneur à son titre en mettant en scène une flopée d’animaux. Voir un ours polaire, un coq avec la voix de Chirac ou encore un kangourou gambader dans les plaines de l’Afrique ; rien de plus normal. Un casting trop dispersé d’autant que la plupart ne fait que de la simple figuration en même temps ça évite l’amalgame avec l’œuvre de Dreamworks. S’ajoute à cela un scénario vraiment bateau rempli de clichés (l’homme est une méchante créature qui détruit tout), ok c’est un film d’animation destiné aux enfants mais de là à les prendre pour des abrutis finis… Si les enfants ne vous le réclament pas alors mieux vaut l’oublier très vite !

     

    Il faut le voir pour : Offrir une canette au prochain kangourou que vous croiserez.

  • Histoires enchantées

    Bonjour, bienvenue au Sunny Vista Nottingham !

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    theodore3.JPGJe m’appelle Skeeter Bronson (Adam Sandler) et si vous avez le moindre souci, n’hésitez pas à faire appel à moi. Vous savez, cet hôtel appartenait autrefois à mon père mais il n’était pas un très bon gestionnaire et a du le vendre à M. Nottingham (Richard Griffiths) en promettant de me nommer à la direction.

     

    Malheureusement, il préfère ce lèche-bottes de Kendall (Guy Pearce) et jusqu’à maintenant j’avais peu d’espoir que cela change. Et c’est là que s’est produit un truc inimaginable, les histoires que j’ai raconté à ma nièce et mon neveu Bobbi & Patrick (Laura Ann Kesling & Jonathan Morgan Heit) sont devenues réalité !

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     Désormais, c’est simple, je dois les garder jusqu’à la fin de la semaine et je vais en profiter pour réaliser tous mes rêves ! Je me vois déjà au volant de la Ferrari en compagnie de la belle Violet (Teresa Palmer).

     

     

    En savoir plus sur Histoires enchantées ?

  • Qui a envie d’être aimé ?

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    Antoine (Eric Caravaca) est un homme qui semble accompli ; il est avocat et père de famille de 2 enfants mais au fond de lui, quelque chose lui fait défaut. Est-ce le manque d’amour qu’il perçoit vis-à-vis de son père (Jean Luc Bideau) ou le comportement égocentrique de son frère Alain (Benjamin Biolay) qu’il considère comme un véritable fardeau. Toujours est-il que c’est à la suite d’une rencontre avec le prof de son fils que la vie de notre pote Antoine va changer radicalement. Il est invité à une réunion à la gloire de Dieu, il s’y rend par pure politesse mais progressivement son comportement va se modifier.

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    On ne sait pas trop à quel saint se vouer à la sortie de la salle, Qui a envie d’être aimé ? conte l’expérience d’un homme totalement ordinaire qui reçoit soudainement la Révélation divine. Si à priori le script peur nous faire sourire, ce n’est pas le cas du film dont l’ambiance est pareil à une messe dominicale. Heureusement, les interventions de Valérie Bonneton & Benjmain Biolay apportent un peu de vigueur sans quoi c’est une sieste d’1H40 qui nous était promise. Ces personnages secondaires auraient mérité une plus grande place dans le film d’Anne Giafferi qui n’a rien d’une révélation.

     

    Il faut le voir pour : Surveiller votre mari, si il a des réunions au boulot tardives … il fréquente peut-être Dieu !

  • Very cold trip

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    Certains vous diront que le couple formé par Inari & Janne (Pamela Tola & Jussi Vatanen) laisse assez perplexe. Comment cette charmante jeune femme peut-elle supporter de vivre aux cotés de ce chômeur plus motivé à boire une bière avec ses potes d’enfance qu’à subvenir aux besoins du ménage. D’ailleurs, une fois encore Janne n’en fait qu’à sa tête puisque sa petite amie lui a demandé d’effectuer une petite course pour acheter un décodeur afin de passer la soirée en amoureux. Excédé par la nonchalance de son copain, Inari pose cette fois un ultimatum ; s’il souhaite que leur relation se poursuive, il va devoir se débrouiller pour avoir un décodeur avant 9h !

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    On ne peut que se montrer méfiant face à un film dont le titre tente de profiter de la notoriété d’un certain Very bad trip mais bien entendu cela est avant tout la responsabilité du distributeur. Cette question de vocabulaire étant réglé, les 2 films n‘ont franchement rien en commun même si le scénario absurde de Very cold trip aurait pu donner une comédie plus inspirée. Au lieu de quoi, on se retrouve au milieu d’un road-trip dans des paysages enneigés et qui s’enlise au fur et à mesure que les minutes filent. L’idée était là mais on ne se marre pas énormément devant ce film qui nous laisse de glace.

     

    Il faut le voir pour : Louer Titanic pour passer une soirée avec votre copine.

  • Le marchand de sable

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    Une  catastrophe s’est déroulée au merveilleux pays des rêves, l’ignoble Tourni-Cauchemar a dérobé le sac de sable magique du Marchand qui l’utilisait pour endormir les enfants du monde entier. Il projette ainsi de transformer ce sable magique en sable tragique lui permettant ainsi de propager des cauchemars durant le sommeil de tous les enfants. Il faut donc trouver un héros capable de sauver le pays des rêves et c’est le mouton Philibert qui est alors chargé de dénicher un capitaine capable de vaincre cette menace. Pour cela, il se rend dans le monde des humains où il tombe (et c’est le mot juste) sur Théo qui aura la lourde mission de les sauver.

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    On ne peut évoquer Le marchand de sable sans penser à la célèbre série Bonne nuit les petits qui a bercé toute une génération. Ce sont donc les très jeunes enfants qui vont se ravir de la 1ère apparition sur le grand écran d’un personnage universel, si vous avez plus de 6 ans ce marchand risque de réussir sa mission ; celle de vous endormir ! Aussi bien au niveau technique que du scénario, on est loin d’atteindre les étoiles mais ça reste assez divertissant pour satisfaire les enfants et c’est bien l’essentiel. Heureusement que la partie "film live" se limite à quelques minutes car avec le jeu des acteurs et le doublage ; on était plongé dans un profond cauchemar.

     

    Il faut le voir pour : Trouver un bon moyen de vous endormir.

  • Un chic type

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    Après 12 années passées derrière les barreaux, notre pote Ulrik (Stellan Skarsgard) retrouve enfin le doux parfum de la liberté ! Condamné à la suite d’un meurtre, il est tout de suite pris en main par son pote d’enfance Rune (Bjorn Floberg) qui lui trouve aussitôt un toit pour se loger et un boulot de mécanicien. Ulrik écrit une nouvelle page de sa vie et c’est l’occasion aussi pour lui de renouer le contact avec son fil. Bien que la prison soit de l’histoire ancienne, le salopard qui a dénoncé Ulrik à la police doit payer et avec la complicité de Run & Rolf (Gard B. Eidsvold) ; ils mettent au point un plan pour l’exécuter.

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    Sorti de nulle part ou plus précisément du cinéma norvégien, Un chic type se révèle être une des bonnes surprises du moment. A la fois thriller et comédie, il y a de très bonnes idées dans ce film qui vous réserve quelques bonnes tranches de rigolades et le seul regret concerne cette intrigue trop légère. Finalement, la quête de vengeance d’Ulrik (qui a parfois des faux airs de David Morse) devient peu à peu secondaire au point qu’on s’en désintéresse. Si vous avez envie de vous marrer un peu, c’est la séance découverte idéale en ce moment.

     

    Il faut le voir pour : S’apercevoir qu’il faut faire de drôles de sacrifices de nos jours pour être logé gracieusement !

  • Contre toi

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    Personne n’a eu de ses nouvelles pendant presque 1 semaine et lorsqu’on l’interroge à ce sujet, notre pote Anna (Kristin Scott-Thomas) prétend être partie en vacances. La vérité est tout autre, elle a été enlevée en bas de son appartement par un certain Yann (Pio Marmai). Cet homme, elle l’a connu par le passé ; dans le cadre de son travail cette gynécologue-obstétricienne avait opéré sa femme et l’intervention avait tourné au drame. Enlevée et séquestrée, lorsqu’Anna retrouve sa liberté, sa première réaction n’est pas d’aller spontanément à la police mais de reprendre le cours de sa vie. En effet, au fil de son calvaire, elle s’est découvert des sentiments envers celui qui l’a enlevé.

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    Après avoir suivi les amours adolescents dans Et toi, t’es sur qui ?, Lola Doillon se lance dans un projet tout autre avec Contre toi en s’intéressant au phénomène du syndrome de Stockholm. C’est un pari risqué de faire reposer tout le film sur les épaules conjointes de Kristin Scott-Thomas & Pio Marmai et malheureusement le couple ne parvient pas à insuffler assez de tension pour nous captiver. Ce n’est pas faute d’avoir essayé avec une réalisation volontairement saccadée cherchant à  nous faire perdre nos repères à la manière d’une victime. On ne perçoit pas véritablement le lien qui unit les deux personnages et encore moins la "relation" qui s’installe entre eux, un film qu’on oubliera facilement.

     

    Il faut le voir pour : Demander à avoir un repas équilibré si vous vous faites kidnapper.

  • La rafle

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    1942. La France est sous l’occupation allemande et le peuple juif est montré du doigt se voyant forcer d’arborer une étoile jaune comme s’ils étaient des pestiférés. Jo (Hugo Leverdez) et ses potes d’enfance sont encore bien trop jeunes pour comprendre tout ce qui leur arrive ; c’est donc plein d’inconscience qu’ils vont divertir des officiers allemands pour quelques sous ou encore récupérer le tabac trainant sur le sol. Jusqu’alors, rien ne laissait présager de l’horreur qui allait se passer, une énorme rafle frappe le pays avec pour objectif de mettre la main sur 25 000 juifs. Les familles sont envoyées au Vélodrome d’Hiver où ils vivent dans des conditions hygiéniques déplorables avant d’être envoyés dans les camps de Beaune-la-Rolande.

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    Lorsqu’on évoque l’occupation allemande durant la 2nde Guerre mondiale, on ne peut passer sous silence la tristement célèbre rafle du Vel d’hiv’. C’est une page sombre de notre histoire qu’ouvre la réalisatrice Roselyne Bosch rappelant, s’il le fallait encore, la responsabilité que le gouvernement français a eu dans ce drame. Le casting est juste et homogène ; chacun apporte sa sensibilité à ce scénario poignant qui a le bon gout de ne jamais tomber dans la larme facile. Le reproche qu’on peut faire à La rafle ; c’est que le film ne soit pas assez vindicatif quand on connait les horreurs qui ont accompagnées cet évènement. Il n’y a rien qui nous marque vraiment les esprits ce qui ne l’empêche pas d’être un film prenant et plein d’émotions.

  • Carancho

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    Grace à une de ses connaissances, Lujan (Martina Gusman) est récemment devenue médecin urgentiste. Lors d’une de ses premières interventions, elle croise Sosa (Ricardo Darin) sur les lieux de l’accident ; il s’agirait apparemment d’un simple témoin. Pourtant, elle va rapidement se poser des questions sur cet homme qui suit l’ambulance et elle découvre alors comment cet ancien avocat gagne sa vie. Sosa apparait lorsque des personnes sont victimes d’accident de la route et ils profitent de ce moment dramatique pour monter des arnaques auprès des polices d’assurance, un filon particulièrement juteux.

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    Ça part d’une bonne idée ; comment un homme parvient à se faire de l’argent sur le malheur des gens et par la suite on tombe vite sous le charme du couple Martina Gusman / Ricardo Darin. Néanmoins, l’intrigue principale met un peu de temps à se mettre en place et nous laisse à certains moments dans le vague. Globalement, on reste tout de même accroché à Carancho grâce à son scénario pertinent et, attention aux âmes sensibles, quelques rares scènes assez violentes. Au vu du sujet abordé, on s’attendait peut-être à un résultat plus frappant mais ça n’en reste pas moins un film qu’on prend plaisir à voir.

     

    Il faut le voir pour : Laisser votre voiture au garage pendant quelques jours.