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  • Saw

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    La vie d’Adam (Leigh Whannel) n’a rien d’extraordinaire, photographe de bas étage qui réussit tant bien que mal à vivre de son métier, il habite un petit appartement où il vit en bon célibataire. Sa vie bascule, quand il se réveille brusquement et émerge d’une baignoire remplie d’eau, il ignore où il se trouve et surtout comment il a bien pu atterrir là. ? Des lumières s’allument et une vision d’horreur commence à laisser place à l’obscurité, Adam est enchaîné à des canalisations, dans une pièce d’eau au milieu duquel gît le cadavre d’un homme à moitié dévêtu.

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    On ne lui prédisait pas un grand avenir et pourtant ce film va lancer une saga marquante dans l’histoire du cinéma. Saw devient une véritable référence pour des milliers de spectateurs avides d’hémoglobine alors qu’on pourrait le considèrer comme un simple pot pourri d’autres grands films comme Seven ou Cube. La violence des scènes sont pour beaucoup dans le succès de cette saga qui semble inépuisable puisque les épisodes s’enchainent et les victimes s’accumulent ; tant que le public suivra il y aura toujours un Saw à sortir. Culte par sa prodigieuse exploitation commerciale, ce film suscite souvent la polémique et c’est plus qu’il n’en faut pour attirer les spectateurs.

     

    Découvre le film Dans la peau du héros !

     

    En savoir plus sur Saw II ?

    En savoir plus sur Saw III ?

    En savoir plus sur Saw IV ?

    En savoir plus sur Saw V ?

  • Sans plus attendre

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    S’ils s’étaient rencontrés dans d’autres circonstances, Edward Cole & Carter Chambers (Jack Nicholson & Morgan Freeman) ne seraient peut-être jamais devenus des potes d’enfance. Seulement en raison de leur santé défaillante, tous deux viennent d’apprendre qu’il ne leur reste maintenant que peu de temps à vivre, ils sont aujourd’hui inséparables. Plutôt que de se morfondre à attendre la faucheuse, ils décident de profiter une dernière fois de tout ce que la vie peut leur offrir à travers une liste de choses qu’ils souhaitent accomplir. Grâce à la fortune d’Edward, toutes les portes leur sont ouvertes ; que ce soit le saut en parachute ou encore une course sur un circuit, il faut en profiter sans plus attendre.

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    Comme l’un des héros le dit dans le film, souhaitez-vous connaitre la date de votre mort ? Cette fatalité qui n’échappera à personne sert ici d’échéance à court-terme au duo Jack Nicholson/Morgan Freeman dont les carrières respectives mériteraient un roman en plusieurs tomes. Sans plus attendre se révèle fidèle à ce que l’on attendait, un film où nos héros découvrent que la vie est bien trop courte, qu’on ne prend jamais le temps de faire ce dont on rêve. Des bons sentiments en pagaille avec quelques moments sympas mais certainement pas le chef d’œuvre qui vous convaincra de le mettre sur la liste des films à voir avant votre mort !

     

    Il faut le voir pour : Laissez tomber le Nescafé pour le Kopi Luwac.

  • Redacted

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    Le rêve d’Angel Salazar (Izzy Diaz) est de devenir un grand cinéaste. En attendant son heure de gloire, il a été appelé à défendre les couleurs du drapeau américain en Irak dans la ville de Samara où il ne se passe pas grand-chose. Affecté à la surveillance d’un barrage, lui et ses potes d’enfance ne font que scruter les allées et venues des irakiens. Pour combler les heures perdues, il s’est lancé dans la réalisation d’un petit film sur son unité, ce sera son passeport pour Hollywood espère t-il. Prêt à créer la sensation, il va être témoin d’un acte dramatique mais ne semble pas vraiment réaliser ce qu’il vient de vivre.

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    Quelques semaines après Battle for Haditha, le réalisateur Brian De Palma prend la relève sur le thème irakien. A l’instar de ce dernier, on part d’un fait divers pour construire le film mais ici on veut pointer du doigt la manipulation des images effectuée par les médias et leur diffusion quai-instantanée à l’échelle mondiale. Redacted montre comment une seule et même histoire va être déclinée et surtout vécue par les différents protagonistes occultant toujours une part de vérité. Un peu troublées au début du film, les intentions du réalisateur deviennent ensuite plus claires illustrées par des images parfois choquantes. Un film à voir pour remettre en question l’objectivité des médias.

     

    Il faut le voir pour : Croire mon pote Fox Mulder qui prônait que La vérité est ailleurs !
  • Paris

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    Pierre (Romain Duris) est effondré. Son médecin vient de détecter une anomalie au niveau de son cœur et ses jours sont peut-être comptés. Il doit suivre un lourd traitement dans l’attente d’une transplantation dont les chances de réussite sont loin d’être rassurantes. Pour le réconforter, sa grande sœur Elise (Juliette Binoche) va venir lui tenir compagnie et l’aider à franchir ce moment délicat. Les journées sont longues pour Pierre qui s’occupent en jardinant mais surtout en observant certains parisiens de sa fenêtre. Quelle est leur histoire ? Que vivent-ils au quotidien ? Se rendent-ils compte de la chance qu’ils ont de pouvoir vivre avec insouciance dans cette belle ville ?

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    Le duo Cédric Klapisch/Romain Duris c’est un peu le pendant français de Tim Burton/Johnny Depp ; c’est un gage de qualité. Après avoir vanté la diversité culturelle internationale, le réalisateur s’attarde sur la capitale française, centre névralgique du pays. Film choral à la distribution impressionnante, Paris se nourrit de la richesse des personnages mais il manque une âme à tout cela. Les histoires de chacun se succèdent sans véritable liant et finissent par devenir terriblement insignifiantes d’autant plus que le destin de Pierre est vite relégué au second plan. Ce n’est pas du grand Klapisch mais ça reste tout de même un film de qualité.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de draguer les filles par SMS.

  • Jumper

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    C’est à 15 ans qu’il a pris conscience qu’il avait ce don incroyable. Notre pote David Rice (Hayden Christensen) pouvait en effet se téléporter où il le souhaitait partout sur la Terre. Evidemment avec l’insouciance due à son jeune âge, il en a profité pour braquer quelques banques histoire de se constituer de l’argent de poche et 8 ans plus tard, il prend toujours son pied. Prendre le petit déjeuner à Londres avant de déguster un sandwich sur la tête des pharaons d’Egypte n’est qu’un simple amusement pour lui. Seulement, il n’est pas le seul à posséder ces pouvoirs et surtout il est pourchassé par un certain Roland (Samuel L. Jackson) qui veut le mettre hors d’état de nuire.

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    Prêt à faire le tour du monde en 80 secondes ? Doté d’un pouvoir qui en ferait fantasmer plus d’un, revoilà notre pote Hayden Christensen qu’on avait un peu oublié depuis sa métamorphose en Dark Vador. Film d’action efficace qui ne se perd pas en dialogues inutiles qui en ferait presque oublié la légèreté du scénario qui a du sauter lui aussi vers un autre film. En gros, notre héros se découvre des pouvoirs et se fait poursuivre par des bad-guys qui veulent sa mort, voilà qui mériterait l’Oscar de l’histoire la moins originale. Jumper c’est sympa mais ce n’est pas non plus le film sur lequel je vous conseillerais de sauter dessus.

     

    Il faut le voir pour : Essayer de se téléporter hors de la salle de cinéma.

     

  • Erin Brockovich, seule contre tous

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    Divorcée à 2 reprises avec 3 enfants à charge et un CV peu reluisant. On ne peut pas dire que notre pote Erin Brockovich (Julia Roberts) ait les atouts nécessaires pour trouver un travail digne de ce nom. Pourtant, elle ne cherche qu’un moyen de faire manger ses enfants et c’est donc avec son opiniâtreté et non sans culot qu’elle se présente chez son avocat Ed Masry (Albert Finney) pour décrocher un job. Mission accomplie, elle obtient un poste qui va la conduire à s’intéresser au cas de la PGE (Pacific Gas & Electricity) dont les activités industrielles se font au détriment de la bonne santé de leur voisinage..

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    Voici le dernier grand rôle de Julia Roberts avant qu’elle ne fasse de la figuration dans les Ocean’s Eleven & Twelve. D’ailleurs, à la réalisation on retrouve quelqu’un que l’on connait bien puisqu’il s’agit de Steven Soderbergh qui offre à Roberts un de ses plus prestigieux rôles de sa carrière couronné d’ailleurs par l’Oscar de la meilleure actrice en 2001. L’histoire est en fait une adaptation cinématographique de la vraie aventure d’Erin Brockovich qui a mené à bien ce combat contre cette grosse société. On se laisse facilement subjugué par l’histoire et charmé par le personnage sans compter l’une des premières apparitions d’Aaron Eckhart.

  • Seita - Le tombeau des lucioles

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    Seita : Le 21 septembre 1945, je suis mort.

  • Peur(s) du noir

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    Quand il était enfant, Eric n’avait pas beaucoup d’amis. Il passait le plus clair de son temps à la recherche d’insectes pour les observer, les sciences naturelles le passionnaient et il s’était même constitué un petit laboratoire dans sa chambre. Les années ont passé et l’on retrouve un jeune garçon timide qui va avoir la chance de rencontrer l’amour, jamais il n’aurait pensé qu’une fille comme Laura puisse tomber amoureuse de lui. Pourtant, avec le temps qui passe, il s’aperçoit que Laura se comporte de façon extrêmement étrange comme si elle était sous l’influence de quelque chose…

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    Longtemps cantonné à un public jeune, l’animation française ouvre enfin ses portes à un plus large panel de spectateurs. Si le graphisme simpliste de l’ensemble rappelle l’inoubliable Persépolis ; Peur(s) du noir se rapproche davantage de Renaissance à savoir une expérience cinématographique sur le thème du noir & blanc. Rassemblant 6 auteurs graphiques, le film est découpé en différentes séquences à la qualité malheureusement assez inégale et sans véritable idée centrale. Cette succession de court-métrages animés attirera avant tout les amateurs d’animation mais les autres spectateurs risquent de s’ennuyer dans les salles obscures !

     

    Il faut le voir pour : Dire à vos enfants d’arrêter de ramener des insectes dans leur chambre.

  • Baby-sittor


     

    Shane Wolfe (Vin Diesel) est un agent secret des plus efficaces, la réussite des différentes missions repose souvent sur les épaules de cet homme. Une fois encore, on a fait appel à lui afin de mener à bien  une nouvelle aventure : remettre la main sur le professeur Plummer qui est l’inventeur d’un important dispositif de sécurité appelé Ghost. Shane vient à peine de retrouver Plummer qu’ils sont tous deux pris dans une embuscade dont ne sortira pas indemne le professeur. Deux mois se sont écoulés depuis ce drame et l’on apprend que le professeur a pris le soin de dissimuler le programme dans sa famille. Pour sauver le monde, il va devoir affronter l’une des pires menaces de son existence : devenir baby-sitter !

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    Vin Monsieur Muscle Diesel laisse donc de coté les films d’action pour mettre son magnifique corps au service de cette comédie familiale qui va diversifier un peu sa filmographie. On retrouve dans Baby-Sittor des passages totalement téléphonés et on regrette bien vite l’absence totale d’originalité même si le film se destine avant tout aux enfants. Rappelant aux vieux cinéphiles Un flic à la maternelle où là aussi Arnold The Terminator Schwarzenegger devait faire face à des gamins avec une pointe de Spy-kids pour le coté espionnage. Vin Diesel profite de sa notoriété pour se faire plaisir et surtout faire plaisir aux enfants et quand on sait que c’est pour eux, on peut pardonner les lacunes de cette comédie.

     
    Découvre le film Dans la peau du héros !

     

  • Notre univers impitoyable

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    Au cabinet d’avocat de Nicolas Bervesier (Thierry Lhermitte), l’heure est aux changements à la suite de la mort d’un des associés. Après une difficile période de deuil, il faut maintenant songer à la pérennité du cabinet et il vite lui trouver un remplaçant. Cette opportunité intéresse au plus haut point Margot & Victor (Alice Taglioni & Jocelyn Quivrin), une rivalité apparait donc entre ces deux avocats de talent qui forment également un couple à la vie. Comment serait la vie si Margot décrochait ce poste, une femme dans un monde d’hommes qui devra batailler ferme pour s’imposer. Quant à Victor, un tel travail ne risque t-il pas de le couper de sa vie de famille ?

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    Notre univers impitoyable aurait pu se contenter d’une réalisation tout ce qu’il y a de plus ordinaire et c’est à ce niveau-là qu’il gagne tout son intérêt. A partir d’une situation donnée, Léa Fazer alterne les scénarios et l’on découvre ainsi deux histoires différentes où les deux personnages décrochent le job. Cette originalité rend le film assez sympathique souffrant toutefois de quelques clichés ironiquement soulignés et le rendant finalement quelconque. Comédie française qui brasse des thèmes contemporains telles que la réussite professionnelle ou la difficile reconnaissance des femmes dans certains corps de métiers, c’est pas le choix qui s’impose dans l’univers impitoyable du cinéma.

     

    Il faut le voir pour : Eviter d’avoir le même job que sa femme ou son mari