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Ciné2909 - Page 18

  • Je vous souhaite d’être follement aimée

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    Notre pote Elisa (Céline Sallette) vient de s'installer à Dunkerque avec son fils Noé (Elyes Aguis). Elle avait besoin de faire le point dans sa relation avec Alex (Louis-Do De Lencquesaing) mais si elle a choisi cette ville ce n'est pas non plus par hasard. Cette kinésithérapeute a en effet été adoptée et cherche maintenant à retrouver la trace de sa mère naturelle, une demande avait été faite en ce sens mais est restée sans suite. Du moins la femme que l'on a identifié comme étant sa mère a nié avoir eu un enfant. Elisa est donc venue à Dunkerque où elle a vu le jour en espérant que ses recherches porteront leurs fruits et qu'elle trouvera des réponses à ses questions.

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    Après avoir évoqué l'adoption dans l'excellent Une vie toute neuve, la réalisatrice Ounie Lecomte s'intéresse maintenant au parcours d'une femme née sous X pour retrouver sa mère naturelle. La quête de l'identité est au cœur de l'histoire d'abord vis-à-vis du personnage d'Elisa mais elle se prolonge aussi avec Noé cherchant à s'intégrer. Je vous souhaite d’être follement aimée, un titre juste magnifique mais le film peut aussi compter sur un duo d'actrices pleines de talent avec la réunion de Céline Sallette & Anne Benoit. Un film délicat où les émotions ne se dévoilent qu'à de rares occasions et qui pourrait tout de même en laisser certains indifférents.

     


    Il faut le voir pour : Éviter de laver la casquette de vos enfants si vous ne voulez pas qu'ils fassent une crise !

  • Phantom of the paradise

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    Lorsque notre pote Winslow Leach (William Finley) a appris que M. Swan (Paul Williams) en personne avait particulièrement apprécié sa cantate dédié à Faust, il en était tout bouleversé. Un mois plus tard ce n’est plus la même chanson puisque Winslow découvre que non seulement on lui a volé son œuvre mais celle-ci va faire l’ouverture du Paradise avec la participation de ces satanés Juicy fruit. Il tente bien de faire réparer cette injustice mais cela se retourne contre lui et il finira derrière les barreaux. Du temps passe avant qu’il ne parvienne à s’échapper de Sing Sing et en voulant se venger, c’est une nouvelle sentence qui s’abat sur lui puisqu’il aura le visage totalement défiguré.

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    Retour au milieu des années 1970 avec le réalisateur Brian De Palma et n’ayons pas peur de dire que son Phantom of the paradise est et reste toujours aussi psychédélique ! Comédie musicale, romance, drame, ou encore fantastique ; ce sont autant de genres embrassés par ce film porté également par une magnifique bande originale. Si le personnage du Fantôme est là pour apporter sa folie, le spectateur est aussi subjugué par la performance de Paul Williams (réputé surtout pour ses activités de compositeur). Un film qui restera indéniablement Pour l'éternité et qui aura également eu une certaine influence auprès d'un certain George Lucas qui planchait alors sur Star Wars.

     


    La scène à ne pas louper : Swan "fabriquant" la voix de Winslow !

  • La fille du patron

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    C’est une nouvelle victoire pour le RC Tricot et voilà que l’équipe se retrouve propulsée en demi-finale du tournoi inter-entreprises. En attendant cette rencontre, retour au travail pour Vital (Olivier Loustau) et tous ses potes d’enfance d’autant plus que leur patron, M. Baretti (Patrick Descamps) a une annonce à leur faire. Une étude sur l’ergonomie au travail va être réalisée au sein de l’entreprise et elle sera conduite par Alix (Christa Theret) et ce que tout le monde ignore encore c’est qu’il s’agit de la fille du patron. Lorsqu’elle doit choisir ses deux référents, Alix portera son choix sur Vital et le temps passé ensemble va faire naitre des sentiments chez l’un comme chez l’autre.

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    Mariage d’une comédie sentimentale avec les exploits d’une équipe amateur de rugby, La fille du patron pourrait bien s’imposer comme le compromis idéal pour de nombreux couples. Qui dit ballon ovale dit aussi esprit d’équipe irréprochable ce qui définit parfaitement cette bande de potes / collègues et il ne faudrait pas non plus oublier la sacro-sainte 3ème mi-temps ! Entre 2 plaquages, se dévoile la romance tant attendue (on pourrait même dire convenue) entre les charmants Christa Theret & Olivier Loustau qui réalise également son premier long-métrage. Loin d’être un film exceptionnel, on passe néanmoins un bon moment grâce à la bonne ambiance qui s’en dégage.

     

    Il faut le voir pour : Jeter un œil sur les ongles de votre femme avant qu'elle parte travailler !

     

  • Les 8 salopards

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    Une diligence se fraie un chemin dans les paysages enneigés du Wyoming. Conduite par O.B. (James Parks), il y a à son bord un chasseur de primes et pas n’importe lequel le fameux John Ruth dit Le bourreau (Kurt Russel) accompagné de sa prisonnière Daisy Domergue (Jennifer Jason Leigh) dont la tête est mise à prix à 10 000 $. Sur leur route, ils vont accueillir le Commandant Warren (Samuel L. Jackson) et un peu plus tard c’est le futur shérif de Red Rock, Chris Mannix (Walton Goggins), qui complète le tableau. Tout ce beau monde se dirige vers la mercerie de Minnie (Dana Gourrier) afin d’échapper au terrible blizzard. C’est là que les choses sérieuses vont commencer !

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    Pour sa 8ème réalisation, Quentin Tarantino a tout simplement réuni Les 8 salopards pour un western sanglant. Il retrouve quelques potes d’enfance qu’il a déjà côtoyé au cours de sa carrière avec d’abord l’incontournable Samuel L. Jackson, Tim Roth ou encore Michael Madsen. Avec une durée de 2H48, le film démarre doucement même si on se régale des échanges verbaux toujours aussi cinglants. Quand l’action pointe enfin le bout de son nez, autant vous dire que la mercerie a droit à une nouvelle décoration avec une prédominance de rouge écarlate option cervelle sur les murs. Le réalisateur déjanté continue de nous régaler et ça vaut bien un Coup de cœur Ciné2909 !

     

    Il faut le voir pour : Apprendre que le goût d’un ragout est unique !

     

  • Flashdance

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    Le jour elle travaille sur un chantier de Pittsburgh et il faut attendre la nuit tombée pour découvrir la véritable Alexandra Owens (Jennifer Beals) ! En effet, c'est au Mawby's bar qu'elle peut s'exprimer librement à travers sa seule et unique passion : la danse ! Du talent elle en a indéniablement, il n'y a qu'à voir tous ces regards scotchés durant chacune de ses prestations, la seule chose qui lui manque c'est de la confiance. Alexandra n'a jamais eu l'occasion de fréquenter les écoles de danse et a tout appris seule. Lorsqu'elle se présente dans des concours, elle se sent dévalorisé face aux autres mais grâce à son entourage, ses rêves pourraient un jour se réaliser.

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    Classique des années 1980, c'est toutefois en 2015 que je découvre pour la première fois ce film d'Adrian Lyne (et produit par Don Johnson & Jerry Bruckheimer !) ; une précision qui a son importance quand a défilé devant mes yeux les Sexy Dance ou Street Dance. Flashdance a été l'un des précurseurs du genre puisqu'on retrouve le schéma maintenant bien connu de la jeune femme sympa, pas avare d'efforts, qui va tomber amoureuse bref tout ce qu'il faut pour s'attirer la compassion des spectateurs. Le plus décevant reste toutefois que visuellement c'est pauvre, on a que peu l'occasion de voir Jennifer Beals - ou du moins sa doublure - en action. Cela ne compense pas ses faiblesses mais le film a tout de même eu droit à une belle bande originale.

  • Arrêtez-moi là

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    Cela fait 2 ans que notre pote Samson (Reda Kateb) travaille comme chauffeur de taxi et c’est un métier qui lui plait. Il a ainsi l’occasion de faire des rencontres, de réfléchir à d’autres projets à venir mais aussi de rester auprès de son chat Gershwin. C’est une journée ordinaire qui commence pour lui ; il prend notamment comme cliente Louise (Léa Drucker) à l’aéroport de Nice et va la déposer chez elle à Grasse. Samson aura d’autres petites courses par la suite et, en bon samaritain qu’il est, va même terminer sa journée en reconduisant gracieusement des étudiantes. Il est loin de s’imaginer que la police va venir sonner à sa porte et l’inculper pour l’enlèvement d’une petite fille !

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    C’est la vie d’un citoyen ordinaire qui va soudainement basculer ; un fait-divers qui se dévoile et une erreur judicaire qui se dessine. Le réalisateur Gilles Bannier signe son tout premier long-métrage inspiré par une histoire vraie; Arrêtez-moi là met notamment en lumière l'engrenage judicaire  dans lequel le malheureux Samson va tomber. Néanmoins en voulant dénoncer certaines aberrations, quelques personnages frisent ou carrément plongent dans la caricature. Ce qui n'est pas le cas de notre pote Reda Kateb qui nous prouve rôle après rôle qu'il est l’un des plus talentueux comédiens français et il représente sans aucun doute l'atout principal de ce film.

     

    Il faut le voir pour : Ne surtout pas toucher aux fenêtres quand vous êtes chez un étranger !

     

  • Mistress America

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    Depuis qu’elle est arrivée à New York pour poursuivre ses études, Tracy (Lola Kirke) ne s’est pas fait beaucoup de potes d’enfance. Sa passion pour la littérature va toutefois l’amener à faire la connaissance de Tony (Matthew Shear) mais peu de temps après, celui-ci se trouve une petite-amie en la personne de Nicolette (Jasmine Cephas Jones). Seule devant son diner, Tracy se résout à contacter Brooke (Greta Gerwig), une jeune femme qu’elle ne connait pas du tout mais qui va devenir prochainement sa demi-sœur. C’est une soirée que la jeune étudiante n’est pas prête d’oublier car Brooke déborde d’énergie et cela va même l’inspirer dans l’écriture d’une nouvelle.

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    Après Frances Ha, le réalisateur Noah Baumbach fait de nouveau appel à Greta Gerwig et mieux que ça il l'a même invité à écrire le scénario à deux mains (bon le fait qu'ils soient en couple doit aussi jouer). La pétillante actrice s’est ainsi offert un rôle où elle peut ainsi laisser libre court à sa douce folie et on se laisse volontiers entrainer dans son sillon. On appréciera également le reste du casting à commencer par Lola Kirke ou encore Nicolette, la jalouse compulsive interprété par Jasmine Cephas Jones. Mistress America offre ainsi une parenthèse pleine de jovialité, ce qui ne se refuse pas !

     

    Il faut le voir pour : Garder une fenetre ouverte chez vous, on ne sait jamais !

     

  • Ronaldo

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    Nous sommes le 24 Mai 2014 et c'est un jour historique pour le club de football du Real Madrid qui va affronter l'Atlético. La finale de la Ligue des champions se dispute à Lisbonne et les madrilènes sont en effervescence ; les regards seront notamment tournés vers un joueur exceptionnel : Cristiano Ronaldo ! La star du ballon rond ne vit que pour la victoire et il est déterminé à rapporter la fameuse Decima attendu par des milliers de supporters. Cette journée constitue l'un des points culminants de sa prolifique carrière construite par les succès et les records toutefois cela ne s'est pas fait sans sacrifices. Ronaldo est un joueur qu'on aime ou qu'on déteste mais qui ne laisse personne indifférent !

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    Tout amateur de football connaît son nom ; Cristiano Ronaldo est un joueur hors-norme sur le terrain et même en dehors. C'est donc avec un brin de mégalomanie que la star portugaise se dévoile devant les caméras d'Anthony Wonke. Le documentaire commence en 2014 mais reprend aussi quelques images d'archives retraçant succinctement le parcours du prodige de ses débuts sur l’île de Madère jusqu'à son sacre en Janvier 2015 où il décroche son 3ème Ballon d'or. Si on découvre quelques aspects intéressants de sa vie privée, Ronaldo fait plus penser à un reportage télé pas toujours passionnant surtout lorsqu'il s'attarde sur des futilités comme "Quelle voiture il manque dans le garage ?".

  • Joy

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    Enfant, notre pote Joy (Isabella Cramp / Jennifer Lawrence) avait un goût prononcé pour les inventions. Elle avait même mis au point un collier pour chiens qui aurait pu tout changer mais le divorce de ses parents a tout bouleversé. Restée auprès de sa mère Terry (Virginia Madsen) qui passe toutes ses journées devant la télévision à suivre ses soaps, elle donne aussi un coup de main à son Père (Robert De Niro). Coté vie privée, elle a connu un mariage éphémère avec Tony (Edgar Ramirez) ; union de laquelle ils ont donné naissance à 2 enfants. Aujourd'hui divorcés, ils sont restés proches au point de vivre sous le même toit mais Joy semble avoir perdu tous ses rêves jusqu'au jour où vient l'idée exceptionnelle !

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    Inspiré par le parcours de Joy Mangano, David O. Russel a ainsi voulu rendre hommage à une grande femme. A partir de là, un destin exceptionnel va se dévoiler devant nous avec l'invention d'un objet révolutionnaire (qui pourraient être une découverte pour certains!) mais c'est un peu à l'image du film c'est-à-dire pas très passionnant. Niveau casting, le réalisateur a convoqué ses anciens potes d'Hapiness Therapy avec le trio Jennifer Lawrence, Robert De Niro & Bradley Cooper mais là aussi tout reste assez quelconque. En dehors de cette famille dysfonctionnelle qui réussit à apporter un peu d'animation, il faut bien reconnaître que Joy est assez ennuyeux.

     


    Il faut le voir pour : Trouver le cadeau idéal pour la Saint-Valentin !

  • Hector

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    Cela fait une quinzaine d'années qu'Hector McAdam (Peter Mullan) est sans domicile fixe. Grâce à la petite pension qu'il touche, il réussit à vivoter mais tout ce qu'il possède se résume à sa valise et à une canne. Ses potes Hazel & Dougie (Natalie Gavin & Laurie Ventry) sont dans la même galère ; ils se débrouillent comme ils peuvent squattant les aires d'autoroute ou les stations-services. Alors que les fêtes de Noël approchent, Hazel & Dougie se rendent à Londres tandis qu'Hector doit d'abord se rendre à Glasgow. A la suite de cela, il les rejoindra mais va faire un crochet à Newcastle avec l'espoir de revoir sa sœur Lizzie (Gina McKee).

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    C'est une première réalisation qui ne manque pas de pertinence de la part de notre pote Jake Gavin qui signe un portrait atypique ; celui d'un sans-abri. Là où des réalisateurs seraient tentés de verser dans le misérabilisme pour emporter le spectateur, lui fait tout le contraire offrant ainsi à son récit une sincérité incontestable. On apprécie également l'humanité qui se dégage de ce film tout au long du parcours d'Hector à travers ses différentes rencontres. Comment ne pas évoquer le talent de son acteur principal ; Peter Mullan crève l'écran avec une nouvelle prestation irréprochable. Pour un coup d'essai c'est réussi, ce feel-good movie particulier mérite qu'on s'y attarde.

     

    Il faut le voir pour : Profiter de vos Noëls en famille !