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Cinéma - Page 256

  • Millénium 2 - La fille qui rêvait d'un bidon d'essence et d'une allumette

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    Après un peu plus d'un an d'absence, Lisbeth Salander (Noomi Rapace) est de retour en Suède où elle a encore quelques comptes à régler avec son ancien tuteur Nils Bjurman (Peter Andersson). Pendant ce temps, Michael Blomkvist (Michael Nyqvist) et l'équipe du journal Millénium accueille un nouvel arrivant  qui enquête sur un vaste réseau de prostitution impliquant des personnes hauts-placées. Une affaire qui dérange puisque ce jeune journaliste est retrouvé assassiné en compagnie de sa petite-amie. L'arme du crime est un pistolet appartenant à Bjurman mais celui-ci porte également les empreintes de Lisbeth qui devient dès lors la suspecte Numéro 1.

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    Les aventures de Michael Blomkvist et Lisbeth Salander continuent de plus belle et c'est particulièrement cette dernière qui est mise en avant dans Millénium 2 - La fille qui rêvait d'un bidon d'essence et d'une allumette. Prise au piège d'une terrible machination, on en découvre un peu plus sur le passé tourmenté de Lisbeth et puis surtout on finit de se convaincre que Noomi Rapace est réellement l'actrice idéale pour incarner ce personnage aussi atypique. Si vous aviez apprécié Millénium le film, la première adaptation du roman de Stieg Larsson vous ne serez pas dépaysé par ce second volet et on attend avec impatience la conclusion !

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de répondre aux courriers qui vous font croire que vous avez gagné un portable

     

    En savoir plus sur Millénium - Le film ?

    En savoir plus sur Millénium 3 - La reine dans le palais des courants d'air ?


    En savoir plus sur Millenium : Les hommes qui n'aimaient pas les femmes ?

  • Shrek 4 - Il était une fin

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    Qu'il est loin le temps où Shrek était un ogre digne de ce nom, l'époque où il effrayait tous ceux qui croisaient sa route lui manque ! Bien entendu, ce père de 3 ogres et mari comblé a tout pour être heureux mais il a besoin d'un peu de répit et le machiavélique Tracassin va s'empresser de réaliser son vœu. Shrek ne le connait pas mais si dans le passé il n'avait pas libéré Fiona de la terrible malédiction dont elle était victime, Tracassin serait aujourd'hui le souverain du royaume de Fort Fort Lointain. Pour accomplir sa vengeance, il propose donc à Shrek un contrat lui permettant de redevenir un ogre pour une journée mais derrière cette proposition se cache un terrible piège.

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    L'ogre ver le plus célèbre à travers le monde fait son ultime come-back au cinéma et quand on voit Shrek 4 - Il était une fin, on se dit que ce n'est pas un mal. Oui ça reste beau et on a toujours plaisir à retrouver les personnages qui nous ont tant fait rire mais coté histoire ça s'essouffle énormément. Le principal regret c'est que ce nouveau monde dans lequel est propulsé Shrek soit aussi proche de celui que l'on connait si bien. C'était l'occasion de terminer la saga en proposant quelque chose de surprenant afin de conclure ses aventures en éclat mais ce n'est malheureusement pas le cas ! A réserver aux fans purs et durs.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de demander aux ogres de faire leur grrr !

  • La disparition d'Alice Creed

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    Tout a été préparé minutieusement et surtout toutes les précautions ont été prises, Victor & Danny (Eddie Marsan & Martin Compston) peuvent désormais passer à la suite de leur plan. Dans leur fourgon, ils attendant qu'elle sorte puis se ruent vers elle et la kidnappe sans laisser de témoin. Confinée dans une chambre, Alice Creed (Gemma Arterton) est prise de panique, ne comprenant pas ce qui vient de lui arriver. Très vite les kidnappeurs lui font savoir qu'ils vont demander une forte rançon à son père et celui-ci a tout intérêt à la payer s'il veut la revoir vivante mais un secret plane au-dessus de cet enlèvement.

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    Un départ en fanfare, un kidnapping orchestré de main de maitre puis pas mal de questions surviennent. Pendant plus d'une heure, c'est un huis-clos nerveux puis le voile se lève soudain et s'en suit alors un jeu de chaises musicales où chaque personnage devient tour à tour manipulateur et manipulé. Si La disparition d'Alice Creed parvient à nous captiver au départ, une fois qu'on a toutes les cartes en main ; le film ne nous réserve plus beaucoup de surprises. Le dénouement est pour le moins décevant pour ne pas dire bâclé ; chose qu'on peut pardonner pour une première réalisation et au vu d'un budget peu onéreux.

     

    Il faut le voir pour : Ne pas jeter n'importe quoi dans les WC, vous pourriez avoir du mal à l'avaler.

  • A 5 heures de Paris

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    Chauffeur de taxi à Tel-Aviv, notre pote Yigal (Dror Keren) rêve un jour de pouvoir aller à Paris mais avant cela, il devra surmonter sa phobie de l'avion. Ce père divorcé n'a pas encore refait sa vie et il n'y a jamais réellement songé jusqu'au jour où il fait la connaissance de Lina (Helena Yaralova). Elle est professeur de musique à l'école de son fils et Yigal apprend par la suite qu'elle vit actuellement seule ; son mari étant parti passer des concours au Canada. Nos 2 potes deviennent de plus en plus complices mais lorsque le mari est de retour les choses deviennent un peu plus compliquées pour eux. Ce n'est qu'une question avant que ce couple ne fasse ses valises pour s'installer définitivement au Canada.

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    C'est l'histoire d'une rencontre, une de celles qui aurait pu être merveilleuse si elle avait eu lieue en un autre temps et dans d'autres circonstances. Ce qui nous séduit immédiatement dans A 5 heures de Paris, c'est la simplicité et le naturel qui se dégage des personnages de Lina & Yigal. La jeune femme doit faire face à un mariage précipité et à la frustration de ne pas pu avoir d'enfants tandis que l'autre manque cruellement de confiance en lui. Une comédie dramatique sympathique rythmée par quelques chansons de notre Joe Dassin national mais qui perd un peu en intensité dans son ultime partie malgré une dernière scène émouvante.

     

    Il faut le voir pour : Etre un gentleman et ne jamais demander l'âge d'une femme.

  • Le caméléon

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    Il y a 4 ans, Nicholas Mark Randall (Marc-André Grondin ?) disparaissait en Louisiane laissant derrière lui une famille profondément meurtrie par ce drame. Lorsqu'il réapparait miraculeusement en Espagne, sa sœur Kathy (Emilie de Ravin) se précipite pour le faire revenir mais tout le monde ne partage pas la même excitation. La mère de Nicholas, Kimberly (Ellen Barkin) se montre très distante et puis surtout ce fait divers interpelle l'agent du FBI Jennifer Johnson (Famke Janssen). Cette dernière est convaincue que le garçon qui est réapparu est un imposteur et va tout faire pour le démasquer.

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    Inspiré d'un véritable fait divers où un français avait usurpé l'identité d'un adolescent américain, le mensonge de ce garçon va surtout provoquer la résurgence d'une vérité familiale que l'on pensait enterrée. C'est donc le mystère autour de cette famille que tente en vain d'entretenir Jean-Paul Salomé usant parfois de procédés artificiels (la projection de l'histoire en 2006 est plutôt perturbante). Le caméléon c'est donc un projet mort né, un thriller qui perd toute son essence dès les premières minutes et qui n'arrive à aucun moment à remettre les machines en marche.

     

    Il faut le voir pour : Demander à votre petit frère de faire un test ADN.

  • Dog pound

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    Butch, Davis & Angel (Adam Butcher, Shane Kippel & Mateo Morales) sont les nouveaux pensionnaires d'Elona Vale. Bien que ce centre rassemble de nombreux jeunes, il ne s'agit en aucun cas d'une école mais d'une prison pour adolescents. Ils ont été condamnés pour agression, possession de stupéfiants ou encore vol avec violence et vont devoir affronter l'enfer de leur incarcération. A peine sont-ils arrivés qu'ils sont pris pour cibles par le caïd des lieux ; un dénommé Banks (Taylor Poulin) bien décidé à leur montrer qui commande cette prison.

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    Il aura fallu 4 ans pour que Kim Chapiron nous revienne sur le grand écran après l'explosif Sheitan. Pour l'occasion, il est allé poser ses caméras de l'autre coté de l'atlantique avec un projet aussi ambitieux que risqué. Immergé dans le quotidien infernal des prisons pour jeunes, Dog pound possède une grande énergie insufflé par un casting composé de véritables délinquants. On retrouve également la fouge du co-créateur du collectif Kourtrajmé à travers certaines scènes d'une violence inouïe et surtout une séquence finale magistrale qui restera dans les mémoires. Chapiron reste encore un chien fou dans le cinéma français et cela ne peut que nous ravir !

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de fantasmer sur la mère de votre copine !

  • Top Cops

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    9 ans ! Cela fait 9 ans que Jimmy & Paul (Tracy Morgan & Bruce Willis) bossent ensemble à la police de New-York, un anniversaire qui tourne au désastre. En voulant démanteler un trafic de portables, ils provoquent une fusillade et sèment la panique dans la ville. Nos 2 potes sont alors suspendus pour un mois sans solde ce qui n'est pas vraiment pour arranger les affaires de Jim qui doit payer le mariage de sa fille unique. Il n'a donc d'autres choix que de vendre une précieuse carte de baseball léguée par son père mais manque de bol, il est alors victime d'un braquage. Pour le bonheur de sa fille, il va donc devoir récupérer cette carte mais va se frotter au caïd du coin, un certain Poh Boy (Guillermo Diaz).

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    L'arme fatale vue par Kevin Smith, ça donne un film dont on se serait bien passé. Il est loin le temps où il suffisait de mettre un duo de flics et de les laisser réciter leur numéro et puis surtout on attendait beaucoup plus du réalisateur de Clerks. Il ne parvient à aucun moment à remettre au gout du jour cette recette tant usitée et pire encore Tracy Morgan provoque davantage l'agacement que les rires. Reste quelques dialogues qui auraient pu relever un peu le niveau du film mais là encore c'est souvent très poussif. Il faut oublier au plus vite Top Cops qui ne laisse présager rien de bon pour Bruce Willis dont la carrière commence à sentir la naphtaline !

     

    Il faut le voir pour : Vérifier vos toilettes, un voleur est peut-être passé par là !

  • Les petits ruisseaux

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    Pour nos amis Emile & Edmond (Daniel Prévost & Philippe Nahon) rien ne vaut une bonne partie de pêche. Ces deux-là se connaissent depuis maintenant 7 ans mais Edmond est un homme à secrets. Tout d'abord il est bien décidé à ne pas finir ses vieux jours seul et après quelques aventures, il semble avoir trouvé la femme de sa vie, une certaine Lucie (Bulle Ogier). Et puis Emile va également découvrir que son pote d'enfance est un artiste d'un genre bien particulier et lorsque Edmond meurt, c'est le choc ! Tout d'abord Emile est révolté de voir comment le mépris avec lequel est traité Edmond par sa propre famille et par la suite, il se rapproche de Lucie.

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    Pour adapter au mieux sa BD, Pascal Rabaté n'a pas eu à réfléchir trop longtemps puisqu'il s'est lui-même qui s'est installé derrière les caméras. Les petits ruisseaux c'est la tranche de vie d'un veuf installé confortablement dans sa campagne et qui perd soudainement son pote d'enfance. A l'image d'un ruisseau, c'est une comédie plutôt calme où déambule un personnage naïvement sympathique et incarné avec justesse par Daniel Prévost. L'ensemble est un peu trop paisible, on aurait bien aimé quelques chutes d'eau histoire de nous sortir un peu de la torpeur.

     

    Il faut le voir pour : Vous mettre à la peinture.

  • Kiss & kill

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    Ils se sont rencontrés il y a 3 ans à Nice, Jen (Katherine Heigl) venait de se faire plaquer et Spencer (Ashton Kutcher) lui était en mission pour la CIA. Ce fut immédiatement le coup de foudre mais bien sur la jeune femme ignorait tout de la double vie que menait l'homme qui allait devenir son mari. Spencer avait de toute façon décidé de raccrocher, il voulait à tout prix reprendre une vie normale sans plus entendre parler d'espionnage mais après tout ce temps, son ancienne existence remonte brusquement à la surface. Il devient en effet la cible numéro 1 car il y a une récompense de 20 millions de dollars sur sa tête et la vie qu'il pensait s'être construite se désagrège en un rien de temps.

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    Un film alliant espionnage et comédie sentimental qui n'est pas sans rappeler M. & Mrs Smith bien que le couple Katherine Heigl / Ashton Kutcher ait beaucoup moins de sex-appeal que leurs ainés. L'action est donc bien au rendez-vous et même si l'escapade à Nice est rafraîchissante, on reste clairement sur notre faim. Sans être désagréable à voir, Kiss & kill ne fait que reprendre des choses que l'on nous a déjà servi évitant toute tentative d'introduire un tant soit peu d'originalité. A la limite si un soir vous mourrez d'ennui vous pouvez toujours jeter un coup d'œil à ce film mais ne soyez pas pressé, attendez la sortie en location !

     

    Il faut le voir pour : Vous laisser pousser la moustache (mais pas pour vous les filles !).

  • Eyes of war

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    Nous sommes en 1988, Mark & David (Colin Farrell &Jamie Sives) sont deux potes d’enfance qui travaillent ensemble en tant que photographes de guerre. Cela fait déjà un mois qu’ils couvrent le conflit entre le Kurdistan et l’Irak et pour David, l’heure du retour à la maison a sonné. En effet, il n’en peut plus de rester éloigné de sa femme Diane (Kelly Reilly) d’autant plus que celle-ci est enceinte et devrait très bientôt accoucher. Les évènements font que les deux photographes se retrouvent séparés et après avoir échappé de peu à la mort, Mark retourne lui aussi en Angleterre. A son retour il est étonné de ne pas voir David et commence à se poser des questions.

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    Beaucoup de films ont souligné l’impact psychologique que pouvait revêtir une guerre sur les soldats mais on se rend moins compte des dommages collatéraux que cela peut provoquer sur des acteurs plus secondaires. Eyes of war s’intéresse ainsi aux reporters de guerre, spectateurs privilégiés mais néanmoins témoins directs des atrocités qui définissent ces conflits. Thème intéressant mais l’intrigue du film ne tient pas très longtemps, on devine rapidement de quoi sera fait le film et ce qui hante le personnage de Mark. Reconnaissons tout de même au film le mérite de nous faire découvrir le point de vue de ces photographes de l’extrême.

     

    Il faut le voir pour : Se contenter de prendre des photos de la nature.