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  • L’amour est un crime parfait

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    Ce n’est pas vraiment une surprise, notre pote Marc (Mathieu Almaric) termine sa soirée en charmante compagnie. Ce professeur de littérature est un vrai séducteur et nombre de ses étudiantes ont atterri dans son lit au grand désarroi de sa sœur Marianne (Karin Viard) avec qui il partage un chalet. Sa dernière conquête se nomme … ah oui Barbara (Marion Duval) et il se trouve qu’après leur nuit de folie, elle a mystérieusement disparue. Interrogé à ce sujet par un officier de police, Marc s’est bien gardé de mentionner qu’il avait passé la nuit avec elle. Cette affaire devient de plus en plus inquiétante d’autant plus qu’il va également recevoir la visite de Anna (Maïwenn), la belle-mère de l’étudiante.

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    Les frères Larrieu nous plonge en plein polar avec L’amour est un crime parfait, adaptation du roman Incidences écrit par Philippe Djian. C’est avec une délectation non dissimulée qu’on suit les mésaventures de ce pauvre Mathieu Almaric poursuivie par une étudiante nymphomaniaque et des relations plus qu’ambigües avec sa sœur Karin Viard. C’est sur on ne s’ennuie pas même si l’intrigue est finalement assez légère et c’est finalement les paysages en plein cœur des montagnes tout comme l’édifice atypique qu’est cette université qui viennent compenser un peu tout ça en conférant une atmosphère particulière. Bien que plutôt plaisant dans l’ensemble, le film ne laissera au final pas de grands souvenirs.

     

    Il faut le voir pour : Faire attention à ceux qui dorment à côté de vous !

  • Dragon Ball Z : Le combat fratricide

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    C’est un véritable désastre ! Yamcha vient de perdre son vaisseau qu’il venait tout juste d’acheter et pour lequel il a contracté un long crédit. C’est chez Chichi, Sangoku & Sangohan ainsi que tous leurs potes d’enfance qu’il vient trouver un peu de réconfort jusqu’au moment où Maitre Kaio  leur annonce une mauvaise nouvelle. L’arbre de puissance est mystérieusement apparue sur Terre et draine toutes ses forces vitales et c’est la planète entière qui se meurt à petit feu. Nos compagnons vont tenter de le détruire mais trouveront sur leur chemin un Saiyajin du nom de Thalès et ce n’est pas n’importe qui puisqu’il s’agit tout simplement du frère de Sangoku !

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    Et si Sangoku n’avait pas reçu son coup sur la tête en atterrissant sur Terre ? Et bien il serait devenu comme son frère Thalès. Après l’apparition de Raditz, la famille s’agrandit de nouveau pour ce film qui n’a pas grand intérêt et qui, une fois n’est pas coutume, ne respecte pas la continuité de la série animée. Difficile de trouver des points positifs ; Dragon Ball Z : Le combat fratricide propose non seulement un scénario paresseux, des personnages transparents (c’est moi ou les jumeaux Rezun & Rakasei ont des têtes de c... ?) et des combats inintéressants à l’image de l’ultime confrontation entre les 2 frères. On va vite le zapper.

     

    En savoir plus sur Dragon Ball Z : A la poursuite de Garlic ?

    En savoir plus sur Dragon Ball Z : Le robot des glaces ?

  • Mère et fils

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    Lorsqu’elle a appris que son fils unique avait eu un accident de la route, notre pote Cornelia Kerenes (Luminita Gheorghiu) a eu la frayeur de sa vie. Elle est rassurée lorsqu’on lui annonce que Barbu (Bogdan Dumitrache) s’en est tiré indemne cependant il y a bien eu une victime en cette triste soirée puisqu’un garçon de 14 ans est mort. Cornelia se précipite auprès de son fils qui est interrogé au poste de police. La déposition d’un témoin est accablante ; Barbu aurait roulé au-dessus de la limite autorisée si bien que la collision semblait inévitable. En attendant les conclusions de l’enquête en cours, cette mère prête à tout pour son fils va chercher à rencontrer ce témoin avec une idée précise en tête.

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    Portrait d’une mère déterminée à aider son fils, ce personnage ne vous laissera pas indifférent mais pas forcément comme on l’attendait. En effet Cornelia, incarnée par une fabuleuse Luminita Gheorghiu, n’a rien de très sympathique par son allure hautaine et son comportement souvent insolent. Pendant longtemps on est donc confronté à quelqu’un de froid jusqu’à une scène forte où pour la première fois son armure se brise pour laisser s’exprimer en elle la détresse d’une mère. L’histoire de Mère et fils met aussi en lumière le pouvoir apporté par l’argent dans une société roumaine et nous fait penser à Tel père, tel fils de Hirozaku Kore-Eda. Le film de Calin Peter Netzer est toutefois plus difficile à appréhender par une certaine lenteur mais n’en est pas moins riche en émotions.

     

    Il faut le voir pour : Veiller à ramener ce qu’on vous demande d’acheter et pas autre chose !

  • Divin enfant

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    Cela fait maintenant plus d’un an que nos potes Sarah & Jean (Emilie Dequenne & Sami Bouajila) essayent d’avoir un enfant mais l’heureux évènement tarde à venir. Peu étonnant quand on sait que Jean a subit une vasectomie et qu’il ne peut donc plus avoir d’enfants et c’est donc une sacré surprise quand sa femme lui annonce qu’elle est enceinte ! Cette soirée de Noel s’annonce donc animée surtout que parmi les invités se trouvent les 3 anciens compagnons de Sarah à savoir Eric, Xavier & Thomas (Guillaume De Tonquédec, Pascal Demolon & Marco Prince) ainsi que leurs femmes respectives et toute une ribambelle d’enfants. Jean va donc avoir l’occasion de démasquer celui qui couche (encore) avec sa femme !

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    Rien de mieux qu’une belle et grande réunion familiale à Noël pour voir les choses déraper et ce Divin enfant s’annonçait comme une belle foire. Déjà on peut saluer un casting assez riche et cette bande aurait pu nous proposer une comédie plutôt sympa si elle avait basculé davantage dans le second degré. Vu qu’on part d’emblée avec un scénario improbable à travers cette famille recomposée XXL, il aurait fallu assumer le délire jusqu’au bout et nous faire plonger dans une certaine folie. Au lieu de quoi, on devra juste se contenter d’une comédie sans véritables inspirations qui fera juste passer le temps et qui, pour l’anecdote, constitue en fait un remake de la comédie suédoise Happy Christmas !

     

    Il faut le voir pour : Choisir un Père Noël qui n’a pas d’accent !

  • Un vrai cinglé de cinéma

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    Surpris au lit en charmante compagnie, notre pote Steve Wiley (Dean Martin) a quelques dettes à régler. Pas vraiment un souci pour lui puisqu’il a trouvé un bon moyen d’effacer son ardoise ; une tombola est organisée avec un lot exceptionnel à savoir un superbe cabriolet. Grace à une combine, il est sur de remporter le grand prix sauf qu’un autre gagnant va se manifester et il se nomme Malcolm Smith (Jerry Lewis). Comme il n’y a qu’une voiture, elle devra donc être partagée ce qui ne fait pas les affaires de Steve qui va tenter de se débarrasser de ce gêneur qui se révèle être un vrai cinglé de cinéma mais aussi amoureux fou d’Anita Ekberg. Il lui fait ainsi miroiter une rencontre avec cette star et tous deux prennent la route pour Hollywood !

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    Si en guise de prologue, notre pote Jerry Lewis s’amuse à parodier quelques spectateurs à travers le monde, Un vrai cinglé de cinéma est avant tout un road-trip réunissant un duo improbable. Le film restera d’ailleurs dans les annales comme étant la dernière collaboration entre Jerry Lewis & Dean Martin. La route est parsemée d’un humour bon enfant et prend même parfois des chemins absurdes comme ces scènes où brille M. Bascom, le chien du héros. Parsemez le tout d’un peu de romantisme avec l’apparition de Pat Crowley et de quelques moments de comédie musicale et on a au bout de la route un divertissement agréable à découvrir ou à revoir mais pas non plus incontournable.

  • Piégé

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    Afghanistan. Un char français retourne à sa base ; dans 4 heures les soldats qui se trouvent à l’intérieur pourront se dégourdir les jambes. Ils n’arriveront jamais à destination car ils vont être victimes d’une embuscade et seuls nos potes Denis & Murat (Pascal Elbé & Laurent Lucas) parviendront à s’en tirer vivants. En inspectant les alentours, ils tombent alors sur un camion rempli d’héroïne, une aubaine qui devrait assurer leurs vieux jours mais Denis ne le voit pas de cet œil. Il décide de contacter la base cependant Murat n’a pas l’intention de le laisser faire, les 2 hommes sont proches d’en venir aux mains jusqu’au moment où Denis met le pied sur une mine. Désormais si le soldat bouge, il meurt !

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    Le scénario est aussi simpliste qu’il est accrocheur ; un soldat met le pied sur une mine et se retrouve Piégé privé de tout mouvement. Tout le problème est alors de faire vivre l’intrigue, une tache pas évidente et malheureusement on se rend vite compte qu’il s’agit là de la première réalisation de Yannick Saillet. Son film est en effet empreint d’une telle naïveté qu’il finit par en devenir risible pour les spectateurs malgré la bonne volonté de Pascal Elbé et comment ne pas évoquer le grand rôle de Caroline Bal (sigh !). Contrairement au héros, vous avez le droit de bouger et ça risque de faire fuir pas mal de monde car on n’y croit pas une seule seconde.

     

    Il faut le voir pour : Regarder où vous mettez les pieds.

  • Sandy Patterson - Arnaque à la carte

    Bonjour, je m’appelle Sandy Patterson (Jason Bateman).

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    01.jpgPardon ? Non, c’est un prénom unisexe, mon père m’a appelé comme cela en hommage au joueur de base-ball Sandy Koufax. Enfin bref, je vous explique la situation : je viens tout droit de Denver car je suis à la recherche de Sandy Patterson (Melissa McCarthy) ou du moins d’une femme qui m’a volé mon identité.

    Non seulement elle a vidé mon compte en banque mais en plus de ça j’ai été arrêté par la police et j’ai même été viré de mon bureau. Je ne peux pas me permettre de perdre mon boulot, j’ai une famille à faire vivre et ma femme Trish (Amanda Peet) est enceinte de notre 3ème enfant.

    02.jpgComme la police de Denver ne peut pas intervenir pour une infraction en dehors de leur juridiction, j’ai été obligé de me déplacer moi-même. J’ai bien l’intention de la trouver et de la ramener pour qu’elle puisse me disculper.

     

    En savoir plus sur Arnaque à la carte ?

  • Les sorcières de Zugarramurdi

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    Il y a foule aujourd’hui à Madrid et quelques passants vont être les témoins d’une scène plutôt insolite puisqu’une boutique d’or vient d’être braquée par Jésus Christ ! Bon sous le déguisement se cache en fait José (Hugo Silva) qui, avec l’aide d’autres complices, a planifié ce coup sans oublier de faire participer son fils Sergio (Gabriel Delgado) dont il avait la garde ce jour-là. Ça tourne rapidement au désastre mais José accompagné de son fils et d’Antonio (Mario Casas) parviennent à s’enfuir avec un joli butin à bord d’un taxi. Ils doivent désormais se faire discret et rejoindre la France (sans oublier de passer par Disneyland) mais sur leur route, ils vont traverser le village de Zugarramurdi réputé pour être l’antre de terrible sorcières.

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    Considéré comme un réalisateur plutôt décalé, Álex de la Iglesia ne semble pas prêt à se calmer comme en témoigne ce 12ème film. Ça commence sur les chapeaux de roue avec une équipe de braqueurs plutôt originale et ça se poursuit au milieu de dizaines de sorcières prêtes à remettre les hommes à leur place à savoir dans leur estomac ! Avec son scénario qui n’est pas sans rappeler le cultissime Une nuit en enfer, le délire et les rires sont bien au rendez-vous mais le plaisir est enrayé par la confusion qui règne parfois à l’écran. Les sorcières de Zugarramurdi (si cela peut attirer quelques curieux, il s’agit d’un véritable village espagnol) est donc un bon divertissement et avec un peu plus de maitrise aurait pu être incontournable.

     

    Il faut le voir pour : Eviter d’impliquer vos enfants dans vos braquages !

  • V/H/S

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    Gary (Calvin Reeder) et ses potes d’enfance ont une mission précise ce soir ; on leur a demandé de pénétrer dans cette maison et d’y récupérer une cassette vidéo. Ils ignorent quelles images se trouvent dessus mais au prix où ils sont payés, ça doit être quelque chose d’assez extraordinaire et ils ne sont pas au bout de leurs surprises. En effet, en cherchant cette cassette, ils tombent sur le cadavre d’un vieil homme assis devant plusieurs postes de télévision. Alors que les autres continuent de fouiller la maison, l’un d’entre eux doit rester dans la même pièce que le cadavre pour jeter un œil sur les nombreuses cassettes qui trainent là. Il n’est pas prêt d’oublier ce qu’il va voir.

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    Si vous vous attendiez à voir un film, vous faites fausse route car V/H/S rassemble en fait 5 courts-métrages. Un semblant de scénario se débrouille pour nous faire découvrir 5 vidéos façon found-footage et il se trouve que l’ensemble est plutôt homogène au niveau qualitatif puisque c’est bien pourri. On a ainsi droit à une histoire avec une sorte de vampire, une version très allégée de Paranormal activity ou encore un hommage à Vendredi 13 bref ce n’est pas du coté l’originalité qu’on trouvera quelque chose. Heureusement que les cassettes n’existent plus sans quoi on n’hésiterait pas à enregistrer autre chose par-dessus !

     

    En savoir plus sur V/H/S 2 ?

    En savoir plus sur V/H/S : Viral ?

  • Cadences obstinées

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    Une nouvelle année débute et elle s’annonce plutôt chargée pour Furio (Nuno Lopes) à qui l’on a confié la rénovation d’un hôtel. Carmine (Franco Nero) lui a accordé toute sa confiance si bien que de lourdes responsabilités pèsent sur lui et pour y faire face, il pourra compter sur l’aide de son pote Mattia (Ricardo Pereira). De son coté, Margo (Asia Argento) se réjouit beaucoup moins de ce travail car elle sent que le couple qu’elle forme avec Furio est en train de se briser. Qu’il est loin le temps où ils étaient enivrés par l’amour et la jeune femme avait même arrêté le violoncelle pour lui mais elle va avoir l’occasion de s’y remettre puisqu’elle a promis à Carmine qu’elle jouerait pour l’inauguration de l’hôtel.

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    Voici donc le 2nd long-métrage de Fanny Ardant en tant que réalisatrice et elle signe également le scénario de ce drame qui risque de tomber dans les oubliettes du cinéma français. La faute déjà à une histoire peu voire pas passionnante avec ce couple qui s’aime autant qu’il se déchire mais qui nous laisse indifférent. Coté réalisation dans l’ensemble c’est assez soigné mais il ne faut pas se le cacher c’est quand même soporifique et pire encore cette scène de l’inauguration de l’hôtel frôle l’amateurisme (ce qui a du rassurer Mika pour son rôle primordial). Reste enfin le choix d’Asia Argento en tant que personnage principal et qui, par moment, fait irrémédiablement penser à l’artiste française et c’est bien là tout ce qu’on pourra retenir de ces Cadences obstinées.

     

    Il faut le voir pour : Eviter de confier des enveloppes à des joueurs de poker !