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  • 7 jours à la Havane

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    La semaine commence à La Havane. Teddy Atkins (Josh Hutcherson) vient tout juste d’arriver, il profite de cette journée pour découvrir la ville et ses soirées festives mais attention à certaines rencontres ! Dans les rues, vous pourriez également avoir l’opportunité de croiser la route d’Emir Kusturica, le célèbre réalisateur serbe doit en effet se faire remettre un prix pour sa carrière. Avant cela, il faudra le garder à l’œil car il a une fâcheuse tendance à s’envoler. Il y a d’autres histoires comme celle de Cecila (Melvis Estévez), chanteuse talentueuse qui pourrait commencer une autre vie ou encore cette femme témoin de l’apparition de la vierge et qui va mobiliser tout son voisinage pour construire une fontaine dans son appartement !

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    A l’instar d’un Paris, je t’aime ; 7 jours à la Havane vient rendre hommage à la capitale cubaine à travers ce projet partagé par 7 réalisateurs différents. Comme toujours dans ce genre d’exercice, c’est assez périlleux avec des résultats diversifiés et inégaux dont on retiendra surtout l’exercice de style d’Elia Suleyman, le trip d’un Gaspar Noé toujours aussi mystique et le triangle amoureux de Julio Medem. Le reste ne nous laissera pas de grands souvenirs pas même la 1ère réalisation de Benicio Del Toro ; l’ensemble est donc fragile et si vous n’êtes pas du genre à faire preuve d’ouverture d’esprit et d’indulgence vous risquez de vite vous enfuir de la salle

     

    Il faut le voir pour : Apprendre les origines plus ou moins officielles du mot "Yuma" !

  • Les femmes du bus 678

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    Egypte, Le Caire. Chaque jour elle part travailler avec la peur au ventre ; celle de se faire agresser sexuellement dans le bus. C’est devenu une telle hantise pour notre pote Fayza (Bushra Rozza) qu’elle est obligée de prendre le taxi pour faire le trajet mais cela lui coute cher et la priorité reste tout de même ses enfants. Elle entend parler à la télévision des services proposés par Seba (Nelly Karim) pour que chaque femme apprenne à se défendre. Seba a elle aussi vécue une expérience traumatisante ; à la suite d’un match de football elle a été emportée par la foule où elle a subi de nombreux attouchements. Un évènement qui va totalement bouleverser sa vie et elle entend bien faire son possible pour aider les autres femmes à ne plus se laisser faire et c’est ainsi qu’elle rencontrera Nelly (Nahed El Sebaï).

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    Ce n’est un secret pour personne l’égalité entre l’homme et la femme est encore une belle utopie et cela est d’autant plus frappant dans certains pays où la gente féminine est considérée comme rien d’autre que le sexe faible. Inspiré d’un réel fait-divers qui aura fait jurisprudence en Egypte et qui considérera enfin l’agression sexuelle comme un délit ; Les femmes du bus 678 est un constat édifiant sur un malaise sociétal sur lequel certains préfèrent fermer les yeux. Pour cela, ce sont les destins de 3 femmes qui vont se croiser dans une mise en scène parfois mal amenée mais qui se rattrape par la conviction de ses comédiennes. La mission était de dévoiler la vérité aux yeux du monde, cela est réussit.

     

    Il faut le voir pour : Fouiller les poches de votre mec pour voir s’il n’a pas de citron !

  • La revanche d’une blonde

    cinéma, film, comédie, la revanche d'une blonde, Reese Witherspoon, Luke Wilson, Selma Blair, Matthew Davis, Victor Garber, Raquel Welch, Ali Larter, Jennifer Coolidge, Robert Luketic

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    Si on s’arrête aux apparences, on pourrait facilement croire qu’Elle Woods (Reese Whiterspoon) n’est qu’une jeune femme superficielle mais ce serait faire une grande erreur ! Déterminée à récupérer son petit-ami Warner (Matthew Davis), elle travaille d’arrache-pied pour réussir le test du LSAT et pouvoir ainsi intégrer la prestigieuse école de droit d’Harvard. Cet objectif atteint, elle pensait que Warner retomberait dans ses bras mais il se trouve qu’entre-temps il s’est fiancé avec Vivian (Selma Blair). Le monde s’écroule pour notre pauvre pote Elle d’autant plus qu’elle est sujet à moqueries depuis son arrivée mais une blonde ne s’avoue jamais vaincue, surtout une Delta Nu !

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    Les blagues et les clichés ne manquent pas quand il s’agit d’évoquer les blondes et Reese Whiterspoon vient donc défendre ses couleurs à travers cette comédie dont l’humour déteint vite. Elle Woods est le personnage solaire par excellence ; elle a tout l’attirail de la belle sans cervelle mais se révèle pleine de surprises pour son entourage. Comment séduire par la technique lu plié / levé ou encore embellir son CV avec du papier rose et une petite senteur de lilas, voici un aperçu de ce qui vous attend. Si l’humour artificiel et le scénario très convenu ne vous dérangent pas alors éventuellement vous trouverez en La revanche d’une blonde un léger divertissement.

  • Woody Allen : a documentary

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    C’est dans les rues de Brooklyn qu’a grandit notre pote Allen Stewart Königsberg celui que le monde entier apprendra à connaitre sous le nom de Woody Allen ! Alors que ses camarades de classe s’engagent dans des carrières de médecin ou d’avocat, lui va construire sa réputation en écrivant des blagues. Il débute ainsi par être publié et très vite son potentiel comique séduit et le propulse sur le devant de la scène où ses premiers pas sont hésitants mais sa carrière est lancée. Après avoir participé à l’écriture du film Quoi de neuf, Pussycat ?, il devient ensuite réalisateur et en 1969 sort son tout premier long-métrage : Prends l’oseille et tire-toi.  40 ans plus tard, Woody Allen continue de séduire les spectateurs comme en témoigne le succès rencontré par son dernier film Minuit à Paris.

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    Que l’on connaisse ou non le réalisateur, Woody Allen : a documentary est justement là pour nous présenter une incroyable carrière jalonnée de succès mais aussi de déroutes. Biographie tout ce qu’il y a de plus chronologique, c’est l’occasion également de revoir quelques extraits de ses plus grands films de quoi vous donner envie de (re-)découvrir les œuvres comme Bananas, Manhattan ou Annie Hall. Un hommage qui se complète avec tous les artistes qui ont eu l’opportunité de travailler avec lui et qui ne manquent pas de louanges à son égard sans oublier les muses que sont Diane Keaton ou Mia Farrow. Un documentaire qui traine parfois en longueur mais incontournable pour les fans et instructif pour ceux qui connaissent peu ou pas l’homme et sa riche filmographie.

     

    Il faut le voir pour : Ressortir votre vieille machine à écrire, elle peut encore servir !

  • Almanya

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    Notre pote Hüseyin (Fahri Ogün Yardim / Vedat Erincin) faisait partie de la vague d’immigrés turcs qui sont arrivés en Allemagne qui à l’époque manquait de main d’œuvre. Une arrivée qui n’est pas passée inaperçue puisqu’il est le un millionième immigré à poser le pied dans le pays ! Cela fait déjà 45 ans qu’il s’est installé avec toute sa famille et ce jour est à marquer d’une pierre blanche puisqu’il a obtenu ainsi que sa femme Fatma (Demet Gül / Lilay Huser) la nationalité allemande. Il profite du repas familial pour annoncer une autre grande nouvelle : il a acheté une maison en Turquie qui aurait bien besoin de quelques travaux et ça tombe bien puisqu’il invite tout le monde pour les prochaines vacances.

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    Almanya, c’est le portrait d’une famille turque issue de la vague d’immigration de la seconde moitié du XXème siècle qui a décidé de s’installer en Allemagne. A travers les yeux du petit Cenk, on découvre avec beaucoup d’humour l’histoire de son grand-père, un homme qui a quitté temporairement femme et enfants pour trouver du travail. Un récit qui est entrecoupé par le retour aux sources de cette même famille qui évite à la comédie de trop s’installer dans la monotonie. On peut toutefois reprocher au film une certaine facilité à utiliser les clichés du choc culturel ou encore de survoler des thèmes plus sérieux ; il n’en reste pas moins qu’on passe vraiment du bon temps en compagnie de cette attachante famille. Une belle surprise que je salue par un Coup de cœur Ciné2909 !

     

    Il faut le voir pour : Penser à racheter du coca pour la maison !