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  • No et moi

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    Dans le cadre d’un exposé pour ses cours, Lou (Nina Rodriguez) a décidé de s’intéresser au parcours d’une jeune SDF qu’elle a rencontré à la gare d’Austerlitz. Elle s’appelle No (Julie-Marie Parmentier) et se balade de foyer en foyer, écume les soupes populaires pour survivre et va devenir la nouvelle pote d’enfance de Lou. Cette dernière décide alors de demander à ses parents de l’héberger ; une arrivée qui au premier abord redonne un peu de vie à cette famille marquée par un drame récent. No va pouvoir repartir sur de nouvelles bases, elle trouve rapidement un job dans un hôtel mais les vieux démons ressurgissent.

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    S’il y a bien quelque chose à retenir de No et moi ; c’est avant tout la belle prestation de Julie-Marie Parmentier et dans une moindre mesure celle d’Antonin Chalon (fils de Zabou Breitman) dans le rôle de Lucas. A eux deux, ils incarnent 2 personnages pleins de vie qui donnent le rythme dans la première partie effaçant même parfois la petite Lou mais curieusement leur association fait ensuite baisser le rythme d’un ton. Zabou Breitman n’a pas envie de donner des leçons de moral à chacun de nous mais à vouloir trop se préserver, elle finit par rendre le film presque anodin. Aucun message à proprement parler ne ressort, film plutôt sympathique mais qu’on oublie beaucoup trop vite !

     

    Il faut le voir pour : Faire connaissance avec la fille de Louis Bertignac !

  • Red

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    Ancien membre de la CIA, Frank Moses (Bruce Willis) est ce qu’on appelle un RED, Retraité Extrêmement Dangereux. Sans qu’il sache pourquoi, sa maison a été réduite en cendres par un groupe de mercenaires mais il s’extirpe de ce piège sans trop de difficultés. Avant d’enquêter un peu plus sur cette affaire, il part rejoindre Sarah (Mary-Louise Parker) ; une femme qu’il n’a jamais rencontré mais dont il est tombé amoureux au fil de leurs conversations téléphoniques. Ce détail réglé, il cherche de l’aide auprès de ses anciens potes d’enfance Victoria, Marvin & Joe (Helen Mirren, John Malkovich & Morgan Freeman). Ils découvrent un secret ; lors d’une mission qu’ils avaient mené au Guatemala en 1981, un membre haut placé du gouvernement américain aurait pris par à l’opération.

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    Nouvelle adaptation d’un comic book, c’est cette fois l’œuvre de Warren Ellis & Cully Hamner qui se voit offrir les honneurs du grand écran. Red attire avant tout par son casting alléchant mais hormis 2-3 scènes d’action de belle facture - la sortie de Willis de la voiture en pleine course-poursuite, grande classe ! - on se retrouve ensuite avec un film certes de bonne qualité mais sans grand éclat. Pas de surprise au programme pour ce divertissement tout à fait raisonnable, un film qui prouve également que les "vieux" ont encore de l’énergie à revendre et que leur retraite est encore loin.

     

    Il faut le voir pour : Se méfier des cochons roses en peluche !

  • Ensemble c'est trop

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    Toute la famille s'était réunie pour célébrer l'anniversaire de grand-mère et soudain le drame arriva. En voulant sortir un mouchoir, notre pote Henri (Pierre Arditi) retire involontairement de sa poche une culotte. Ni une ni deux, sa femme Marie-France (Nathalie Baye) pique une crise et pour la calmer, sa belle-fille Clémentine (Aissa Maïga) l'invite à passer quelques temps à la maison en compagnie de son fils Sébastien (Jocelyn Quivrin) et de leurs enfants. Ils pensaient que cette crise ne serait que passagère mais quand ils apprennent qu'Henri sort avec une ancienne camarade de classe de son fils et que celle-ci attend un enfant, ils savent qu'ils ne sont pas prêts de voir Marie-France les quitter.

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    Fallait pas l'inviter ! Ensemble c'est trop est une petite comédie française qui tourne sur la crise de la soixantaine de notre chère Nathalie Baye provoquée par les coucheries de son mari. Il y avait là matière à nous proposer quelque chose de drôle et surtout de plus rythmé ; dommage que Nathalie Baye ne se soit pas lâchée davantage. Il y a quand même quelques bonnes répliques et un casting riche mais inexploitée avec Aissa Maïga, Laurent Lafitte, Jacques Weber ou encore Eric Cantona. On retiendra évidemment la dernière apparition du comédien Jocelyn Quivrin tragiquement décédé avant la sortie de ce film en salles.

  • Rubber

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    Quelque part dans le désert de Californie. A moitié enfoui sous le sable, un pneu (ba un pneu) s’éveille ; les premiers mètres sont chancelants mais il trouve ensuite rapidement son rythme de croisière. Non seulement ce pneu est doté d’une conscience mais il possède également des pouvoirs télé kinésiques qui lui permettent de faire sauter tout obstacle qui se dresserait devant lui. C’est d’abord un petit lapin qui en fait les frais mais ce super pneu va rencontrer des humains et notamment Sheila (Roxanne Mesquida) à qui il n’hésitera pas à appliquer la même sentence ; en quelques secondes il fera éclater sa caboche. La liste des victimes s’allonge et les forces de police vont prendre la situation en main.

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    Quentin Dupieux, le nom ne vous dit pas forcément grand-chose mais il est probable que vous le connaissiez à travers le personnage Mr. Oizo ou alors connaissez-vous déjà son univers cinématographique déjanté via Steak. Toujours aussi unique en son genre, le français n’est pas fini de faire parler de lui et il fallait être vraiment gonflé pour projeter un simple pneu en tête d’affiche de son film. Décalé et surprenant, Rubber est bien évidemment un ovni et c’est le genre de film qui devient culte avant même de le voir. Avec les moyens du bord, on ne peut que saluer ce scénario complètement improbable mais on ressort tout de même avec une certaine déception ; comme cette excellente idée n’avait pas été totalement exploité.

     

     Il faut le voir pour : "No reason"

  • Welcome to the Rileys

     

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    Depuis la mort de leur fille, la vie de Doug & Lois Riley (Melissa Leo & James Gandolfini) n’est plus du tout la même. Lois n’ose plus quitter sa maison pas même pour aller récupérer son courrier, son mari lui s’abandonne dans les bras d’une serveuse qu’il fréquente régulièrement. Dans le cadre de son travail, Doug doit se rendre à la Nouvelle-Orléans pour quelques jours mais finalement, il va décider de prolonger son séjour. Il a en effet fait la rencontre de Mallory (Kristen Stewart), une adolescente amenée à travailler dans un club de strip-tease pour survivre. Ce père de famille va s’attacher à cette jeune fille et décide de rester afin d’améliorer sa vie.

     

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    Welcome to the Rileys dresse le portrait de 3 personnages déchirés par les aléas de la vie après avoir été confronté à la disparition d’un être proche. A l’image des décors ravagés de la Nouvelle-Orléans, le deuil reste une plaie béante, le couple Rileys finissant par considérer Mallory comme leur fille et cette dernière qui semble avoir perdu tout espoir d’une vie meilleure. La performance du trio d’acteurs Melissa Leo / Kristen Stewart / James Gandolfini est de grande qualité et c’est bien ce qui constitue la force de ce drame. Sans réelles intentions de vouloir à tout prix nous tirer les larmes des yeux, Jake Scott réalise un film émouvant sur des vies brisées qui reprennent peu à peu leur cours.

     

    Il faut le voir pour : Savoir que les femmes ont beaucoup d’endroits pour cacher de l’argent !

  • Saw 3D

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    Piégé par Jill Tuck (Betsy Russell), l’inspecteur Mark Hoffman (Costas Mandylor) le bras droit de Jigsaw (Tobin Bell) est parvenu à s’extraire non sans avoir arraché une partie de son visage. En quête de vengeance, il veut la peau de Jill qui s’est réfugiée auprès de la police et notamment de Gibson (Chad Donella) qui assure désormais sa protection. Pendant ce temps, un autre jeu débute et la victime se nomme Bobby Dagen (Sean Patrick Flanery). Celui-ci s’est rendu célèbre en proclamant qu’il était parvenu à échapper aux pièges du tueur au puzzle et son témoignage a fait l’objet d’un livre qui se vend comme des petits pains. Seulement Bobby le sait, tout ceci n’est qu’un tissu de mensonges et ce genre de choses ne plaisent vraiment pas à Jigsaw.

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    Depuis le 1er épisode lancé en 2004, les producteurs se sont frottés les mains avec Saw ; saga qui voyait apparaitre un nouvel épisode chaque année. On arrive donc à la conclusion avec ce 7ème épisode sobrement intitulé Saw 3D (une 3D pourrie soit dit en passant) et sans grandes surprises on reste dans la même veine. Seules choses à noter, un piège qui se déroule sous les yeux du grand public et une fin toujours ouverte pour faire revivre la saga en cas de besoins d’argent. Le scénario est toujours aussi limité, on aurait pu rassembler les 3 voire 4 derniers épisodes en un seul film mais évidemment, ça rapporte moins ! Saw est enterré (pour combien de temps ?) et ça faisait longtemps que ça aurait du s’arrêter.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de chialer quand on vous fait une piqure !


    En savoir plus sur Saw ?

    En savoir plus sur Saw II ?

    En savoir plus sur Saw III ?

    En savoir plus sur Saw IV ?

    En savoir plus sur Saw V ?

    En savoir plus sur Saw VI ?

  • Scott Pilgrim

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    Scott Pilgrim (Michael Cera) en est convaincu, cette fille est faite pour lui ! Elle s’appelle Ramona Flowers (Mary Elizabeth Winstead) et il a déjà eu l’occasion de la voir dans ses rêves, un signe qui ne trompe pas. Si entre les deux, le courant a l’air de bien passé, sortir avec elle ne sera pas une sinécure. Après avoir plaqué une copine légèrement collante, Scott apprend en effet qu’il va devoir faire face aux anciens petits-amis de Ramona connus également sous le nom de la Ligue des 7 ex sadiques ! Notre pote va devoir se retrousser les manches pour se débarrasser de mecs comme la star Lucas Lee (Chris Evans) ou encore les frères Katayanagi.

     

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    Au départ, il y a le comic de Bryan Lee O’Malley adapté pour le grand écran par Edward Wright à qui l’on doit déjà les délirants Shaun of the dead & Hot fuzz. Pour sa 3ème réalisation, il signe sans nul doute son film le plus abouti avec une mise en scène démente et originale arrosée de rock, une histoire aussi hallucinante qu’elle est imprévisible et un délicieux Michael Cera. Scott Pilgrim est tout simplement un petit bonheur pour les geeks ; un mélange détonnant entre jeux vidéo, bande dessinée & cinéma si bien qu’il n’y a aucunes limites c’est donc normal qu’il devienne un Coup de cœur Ciné2909 !

     

    Il faut le voir pour : Devenir végétalien, vous deviendrez plus fort !

  • Le secret de Charlie

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    Tout souriait à Charlie St. Cloud (Zac Efron) ; le capitaine du club voile venait de remporter une victoire importante et allait bientôt entrer à la fac. Ses exploits sportifs lui ont d’ailleurs permis d’obtenir une bourse et la prestigieuse école de Stanford  lui fait les yeux doux. Ce 12 Juin 2005 sera une date tragique pour Charlie ; il est victime d’un terrible accident de voiture en compagnie de son petit frère Sam (Charlie Tahan) qui perd la vie. Traumatisé et endossant toute la responsabilité de ce drame, Charlie a décidé d’honorer la promesse faite à son frère en restant auprès de lui. On le retrouve aujourd’hui en tant que gardien du cimetière où repose Sam ; un frère qu’il retrouve chaque soir au coucher du soleil pour joueur au base-ball.

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    Lancé par Walt Disney et la saga High School Musical, Zac Efron a encore bien du chemin à faire avant de pouvoir s’imposer comme un comédien. Une occasion se présente avec Le secret de Charlie, un drame adapté du roman de Ben Sherwood mais l’idole des jeunes convainc par intermittence. Efron en gardien de cimetière, c’est aussi convaincant que de voir Paris Hilton animer une émission littéraire et puis il y a des séquences qui agacent. La scène où Charlie fait de la luge avec des couvercles de poubelle dans la boue (sigh), le trio de midinettes dans le magasin de jouets ou encore le cache-cache dans la brume sont autant d’éléments qui décrédibilisent le film. Bref, pour les yeux du beau gosse, ça attirera peut-être quelques spectatrices.

     

    Il faut le voir pour : Se méfier des oies, elles sont redoutables.

  • Date limite

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    Après un bref séjour à Atlanta, notre pote Peter Highman (Robert Downey Jr.) s’apprête à regagner Los Angeles où l’attend un heureux évènement. En effet, sa femme Christine (Michelle Monaghan) accouche de leur premier enfant dans quelques jours. Alors qu’il était installé dans l’avion qui devait le ramener chez lui, un énergumène croisé plus tôt du nom d’Ethan Tremblay (Zach Galifianakis) va bouleverser son voyage. Suspectés d’être des terroristes, ils sont aussitôt arrêtés et surtout placés sur la liste de non-vol ; Peter se retrouve dans une belle galère puisque dans la confusion, il a perdu son portefeuille. C’est alors qu’Ethan se présente devant lui proposant de partager sa voiture pour se rendre en Californie.

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    Todd Phillips s’est fait un nom en un seul film avec l’inoubliable Very bad trip, le top délire de l’année 2009 qui l’a sacré nouveau roi de la comédie. Il est de retour avec dans ses bagages l’unique Zach Galifianakis qui va venir faire des misères à l’homme de fer qu’est Robert Downey Jr. Embarqués dans un road-movie bien allumé, Date limite tient ses promesses avec quelques bonnes crises de rire d’autant que l’humour va assez loin et n’épargne ni enfants, ni animaux. S’il n’atteint pas le génie d’un Very bad trip, cette comédie a largement de quoi faire pour vous changer les idées et vous donner le sourire à la sortie de la salle.

     

    Il faut le voir pour : Vérifier si votre café est vraiment du café !

  • La machine à démonter le temps

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    Parce que leur pote d’enfance Lou (Rob Corddry) s’est retrouvé à l’hôpital après ce qui parait être une tentative de suicide, Adam & Nick (John Cusack & Craig Robinson) ont décidé de s’offrir un séjour à Kodiak Valley. Un voyage qui leur rappelle de merveilleux souvenirs et qu’ils vont tenter de partager avec Jacob (Clark Duke), le neveu d’Adam mais les temps ont changé ! Ce n’est plus le paradis qu’ils avaient connu auparavant et ils ne peuvent que se consoler dans le spa qui, en raison d’un court-circuit, se transforme en une machine à voyager dans le temps. Ainsi lorsqu’ils se réveillent, ils sont de retour en 1986 et doivent prendre leurs précautions pour ne pas modifier le futur, leur présent !

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    Voyager dans le temps reste certainement le fantasme ultime de l’homme et pour notre quatuor de potes d’enfance, c’est l’occasion de revivre l’un des plus grands moments de leur vie. La machine à démonter le temps est une comédie tout à fait convenable avec quelques vannes bien inspirées (excellent le coup de la couleur de la peau de Michael Jackson comme repère temporel) mais qui va passer inaperçu chez nous en l’absence de grandes stars (hormis John Cusak). Un mélange de Retour vers le futur et d’American Pie qui ne s’impose pas pour une soirée au cinéma mais qui fera bien l’affaire pour se détendre lors d’une soirée DVD.

     

    Il faut le voir pour : Avoir un brin de nostalgie !