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  • Le voyage extraordinaire de Samy

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    Dès sa naissance, la vie de Samy était promise à une grande aventure. A peine était-il sorti de sa coquille qu'il fut emporté par une mouette mais il a réussi malgré cela à regagner la mer sauvant par la même occasion la vie de Shelly. Leurs chemins se sont ensuite séparés, Samy partait voguer sur les mers à bord d'un radeau de fortune mais il n'allait pas tarder à faire la rencontre de Ray avec qui il allait vivre de nombreuses histoires. Hélas, une fois encore le sort s'acharne ; des pêcheurs prennent les tortues dans leurs filets et les 2 potes d'enfance se retrouvent soudainement séparés. Dans l'immensité des océans, il y a encore des milliers de choses à découvrir !

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    Ce sont bien évidemment les enfants qui vont se réjouir avec Le voyage extraordinaire de Samy. C'est une tortue malicieuse qui nous entraine à travers d'incroyables aventures où il va croiser une multitude de créatures aquatiques mais aussi un chat et des baba cools. L'animation en soi est assez correcte mais on ressent un certain manque de fluidité notamment lorsque le scénario fait intervenir des humains. Les spectateurs plus avertis risquent donc de s'ennuyer devant ce film d'animation qui manque cruellement de magie ; une faune aquatique terne, une 3D peu convaincante et une histoire sans vagues. On est donc bien loin de l'extraordinaire mais cela restera bien suffisant pour distraire les enfants qui ne seront pas aussi pointilleux.


    Il faut le voir pour : Laisser les tortues traverser la route !


    En savoir plus sur Sammy 2 ?

  • L'apprenti sorcier

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    En des temps immémoriaux, Merlin l'enchanteur (James A. Stevens) avait décidé de transmettre son savoir à 3 disciples : Veronica, Horvath & Balthazar (Monica Bellucci, Alfred Molina & Nicolas Cage). Il n'avait pas idée à l'époque qu'Horvath le trahirait pour s'allier avec l'ignoble Fée Morgane (Alice Krige) et c'est Veronica qui s'est sacrifiée pour enfermer la sorcière dans une gigogne. Retour au présent, Dave Stutler (Jake Cherry / Jay Baruchel) a vécu une enfance traumatisante à la suite d'une drôle de rencontre. Lors d'une sortie de classe, il s'est retrouvé dans un magasin d'antiquités où se trouvait Balthazar qui se rend compte que l'enfant n'est autre qu'un merlinien. Il est l'élu qui pourra vaincre Morgane et sauver l'humanité car Horvath est de retour sur Terre et il a bien l'intention de ressusciter sa maitresse.

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    Avant que la folie Harry Potter ne reprenne, Walt Disney tente sa chance avec L'apprenti sorcier, un film d'aventures où les pouvoirs pleuvent en pagaille. Si le personnage de J.K. Rowling a tout du héros idéal, notre pote Dave est l'exact opposé ; c'est un geek qui ne vit que pour ses expériences de Physique et qui n'a aucune confiance en lui. Heureusement, Nicolas Cage et ses cheveux s'en mêle (un jeu de mots fait totalement par inadvertance !) pour lui apprendre à balancer quelques boules lumineuses et à transformer de vieux tacots en bolides. Un film d'aventures avec l'habituel combat entre le bien et le mal habillé de nombreux effets spéciaux qui plaira aux moins de 12 ans mais sans intérêt pour les autres.

     

    Il faut le voir pour : S'apercevoir que même avec de la magie, le ménage reste une vraie corvée !

  • L'arbre

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    Dawn (Charlotte Gainsbourg) est anéantie depuis la disparition de son mari qui laisse derrière lui 4 enfants qui devront grandir sans la présence de leur père. Les premiers mois sont difficiles, la douleur est encore rémanente et les enfants font tout leur possible pour soutenir leur mère. Sabine (Morgana Davies) elle, s'est réfugiée dans l'immense arbre, un figuier, qui se trouve à proximité de leur maison seule place où elle trouve du réconfort. La jeune fille est en effet convaincue que cet arbre abrite en son sein l'esprit de son père disparu. Bien que majestueux, l'arbre pose de nombreux problèmes, les racines apparentes provoquent de nombreux dégâts et les voisins envisagent de l'abattre.

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    Malgré son sa teneur dramatique - l'acceptation du deuil familial- il se dégage du film de Julie Bertuccelli un certain sentiment de bien-être. Les projecteurs sont principalement braqués sur le personnage de Sabine qui cristallise l'esprit de son père au sein d'un immense arbre devenant un acteur à part entière dans ce merveilleux conte. La petite Morgana Davies est tout simplement prodigieuse dans son rôle et L'arbre devrait être le point de départ d'une belle carrière pour cette jeune actrice. Touchant et merveilleusement bien interprété, voilà une très bonne adaptation du roman L'arbre du père de Julie Pascoe.

     

    Il faut le voir pour : Vérifier vos WC avant de tirer la chasse d'eau !

  • Ce que je veux de plus

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    Anna & Alessio (Alba Rohrwacher & Giuseppe Battiston) vivent en couple depuis quelques temps déjà et tout allait dans le meilleur des mondes jusqu'à ce jour où la jeune femme a rencontré Domenico (Pierfrancesco Favino). Un regard échangé, un message envoyé puis un rendez-vous pour partager un café ; c'est ainsi qu'a débuté leur histoire. Tout cela serait merveilleux s'ils étaient tous deux encore célibataires car Domenico est marié et père de 2 enfants. Pour se voir, ils n'ont d'autres choix que de mentir à leurs proches mais cette situation inconfortable ne pourra pas durer éternellement.

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    Pour certains, le coup de foudre n'arrive qu'une fois au cours de la vie et pour d'autres il peut frapper à n'importe quel moment mais parfois un peu trop tard. C'est l'histoire de ce couple, Anna & Domenico; chacun étant déjà engagé dans une relation sérieuse et qui du jour au lendemain aimeraient effacer leur passé amoureux. De la passion à la déception, Ce que je veux de plus est donc une histoire d'amour impossible mise en valeur par les belles prestations d'Alba Rohrwacher & Pierfrancesco Favino.

     

    Il faut le voir pour : Se demander si votre petit(e)-ami(e) va véritablement à la piscine ...

  • Chatroom

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    C'est la curiosité qui a réuni nos potes Eva, Emily, Jim, Mo & William (Imogen Poots, Hannah Murray, Matthew Beard, Daniel Kaluuya & Aaron Jonhson) et c'est ce dernier qui a crée cette chatroom qu'il a baptisé Chelsea Teens ! et l'ambiance y est plutôt bon enfant. Chacun apprend à connaitre l'autre, à découvrir son style de vie et le portrait de Jim attire plus particulièrement l'attention de ses nouveaux camarades. Le jeune homme a eu une enfance traumatisante en voyant son père abandonner soudainement le domicile familial sans crier gare. William s'intéresse énormément à cette histoire car si au départ il parait être quelqu'un d'amical, il va s'avérer en réalité un garçon perturbé et éminent manipulateur !

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    Après nous avoir fait trembler avec The ring & Dark water, Hideo Nakata quitte le monde de l'horreur et s'intéresse cette fois à la grande toile qu'est Internet. Le réalisateur japonais donne ainsi corps à un monde virtuel en associant les forums de discussion à des chambres où se réunissent les membres. Non content de matérialiser l'irréel, il souligne surtout les dérives qui peuvent se manifester en mettant en scène ce serial killer virtuel d'un genre nouveau. Un thriller qui, une fois passé la curiosité de découvrir le monde du net mis en scène par le réalisateur, manque réellement de surprises. Chatroom est un film qu'on regarde une fois mais qu'on ne s'empressera pas de revoir !

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de tchatter dans les forums de discussions.

  • The killer inside me

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    Lou Ford (Casey Aflleck) est le shérif adjoint d’une petite ville de l’Oklahoma, un endroit plutôt calme en apparence. Pourtant, un soir on retrouve le corps sans vie d’un homme et à ses cotés se trouve une jeune prostituée du nom de Joyce (Jessica Alba) passée à tabac et dont les chances de survie sont minces. Pour Lou, ce serait une affaire délicate à traiter s’il n’en connaissait pas déjà les tenants et les aboutissants. Il n’a pas à chercher bien loin le coupable puisque c’est lui-même qui a orchestré tout cela. Derrière son uniforme de représentant de la loi, l’homme est en fait un véritable psychopathe qui n’en est pas à ses premiers méfaits.

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    C’est en 1952 que nait le roman de Jim Thompson qui a inspiré cette deuxième adaptation cinématographique. L’aspect thriller du film de Michael Winterbottom tourne court puisqu’on apprend rapidement que le personnage incarné par Casey Affleck n’est pas celui qu’il parait être. The killer inside me se transforme alors en un portrait psychologique du personnage dévoilant notamment une part de son enfance et l’origine du mal qui le ronge. Ponctué de scènes assez violentes (vous ne reconnaitrez pas Jessica Alba) et avec une misogynie ambiante, le film a tendance à se disperser et cela s’en ressent pour les humbles spectateurs que nous sommes.

     

    Il faut le voir pour : Ne pas oublier qu’il y a des fous qui se promènent dans la nature !

  • Cellule 211

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    Parce qu'il voulait donner une bonne impression, Juan (Alberto Amman) avait décidé de visiter la prison dans laquelle il allait devenir gardien. En plein repérage des lieux, un débris le touche à la tête le rendant complètement hagard et on le place alors dans la cellule 211 pour lui administrer les premiers soins. Manque de chance peu de temps après, les prisonniers emmenés par Malamadre (Luis Tosar) lancent une véritable révolution et prennent possession des lieux. Juan comprend vite qu'il est dans une situation extrêmement délicate et la seule chance pour lui de sortir de cet enfer vivant est de se faire passer pour un prisonnier.

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    L'univers carcéral a le vent en poupe dans le paysage cinématographique, après avoir inspiré Jacques Audiard et plus récemment Kim Chapiron ; c'est au tour du réalisateur espagnol Daniel Monzón de proposer sa vision des choses. Au bout de 5 minutes, on entre immédiatement dans le vif du sujet ; la révolte des prisonniers nous embarque pour 1H45 de tension sans oublier quelques scènes particulièrement violentes. Niveau reproches, on mettra un bémol à une histoire sans grandes surprises et le personnage de Malamadre manquant d'extravagance tout cela finissant par rendre Cellule 211 assez banal. Adapté du roman de Francisco Perez Gandul, le film a connu un joli succès en Espagne remportant notamment le Goya du Meilleur film 2010.


    Il faut le voir pour : Découvrir que même en prison, vous pourrez déguster des gambas.

  • Millénium 3 - La reine dans le palais des courants d'air

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    C'est aux portes de la mort que l'on a retrouvé Lisbeth Salander (Noomi Rapace) et son père Alexander Zalachenko (Georgi Staykov) après leur terrible confrontation. Tous deux sont conduits à l'hôpital pour y être soigné mais Zalachenko va être exécuté afin que certaines vérités ne soient pas révélées. On cherche également à faire taire Lisbeth mais cette dernière réussit à se réfugier avec l'aide son avocate Annika (Annika Hallin), introduite auprès d'elle par Mikael Blomkvist (Michael Nyqvist). Le journaliste travaille d'ailleurs d'arrache-pied pour sortir un numéro spécial de Millénium qui dévoilerait la véritable histoire de Lisbeth. Une initiative qui n'est pas du gout de tout le monde puisque des menaces ne tardent pas à faire leur apparition.

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    Dernier volet de l'œuvre de Stieg Larsson, on est dans l'exacte continuité de l'épisode précédent et on ressent un certain essoufflement dans l'histoire. Le fil rouge de Millénium 3 - La reine dans le palais des courants d'air, c'est le procès intenté vis-à-vis de Lisbeth sur fonds de complot de grande envergure. Pas beaucoup d'action donc et même beaucoup trop de parlottes pour un épisode loin d'être indispensable. Les assidus de la saga trouveront un peu plus d'intérêt sinon pour les autres, les 2 premiers volets suffiront ; ne reste plus qu'à découvrir les futurs remakes américains !


    Il faut le voir pour : Exiger de vous faire livrer une pizza la prochaine fois que vous vous faites hospitaliser !

     

    En savoir plus sur Millénium, Le film ?

    En savoir plus sur Millénium 2 - La fille qui rêvait d'un bidon d'essence et d'une allumette ?


    En savoir plus sur Millenium : Les hommes qui n'aimaient pas les femmes ?

  • Un poison violent

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    A 14 ans, notre pote Anna (Clara Augarde) est à un moment fatidique de sa vie où elle se pose beaucoup de questions. Alors que sa confirmation religieuse approche à grands pas, elle assiste impuissant au mal-être de sa mère Jeanne (Lio) dont le mari a quitté le domicile conjugale après avoir rencontré une autre femme. Entre le couple, les disputes se succédaient et c'est pour épargner leur fille qu'ils avaient décidé de la placer en internat. Troublée, Anna l'est également par les transformations de son corps et ses rapports avec les hommes. Elle devient une fille très séduisante qui ne laisse d'ailleurs pas indifférent le jeune Pierre (Youen Leboulanger Gourvil) qui manifeste son attirance avec maladresse.

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    Portrait d'une adolescente en pleine découverte spirituelle mais également physique, Un poison violent nous permettra surtout d'apprécier la prestation de la jeune Clara Augarde. Pour le reste, le film est plutôt monotone ; on regrette le manque de vitalité dans le portrait des personnages secondaires qu'on mettra sur le compte du manque d'expérience de la réalisatrice Katell Quillévéré. En dépit de quelques scènes particulièrement osées (la libido débordante du grand-père Michel Galabru devant sa petite-fille, le rapport ambigu entre Jeanne et le père François), c'est un film qui passera totalement inaperçu.

     

    Il faut le voir pour : Penser à trouver un texte sympa à lire pour votre enterrement.

  • Le café du pont

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    Le café du pont, tout le monde aime s'y retrouver pour boire un petit verre et se détendre entre potes d'enfance. Ce café appartient à Claudia & Maurice Perret (Cécile Rebboah & Bernard Campan) et tous deux ne lésinent pas sur les efforts pour que les affaires tournent ce qui n'est pas toujours évident avec leurs 2 garçons Pierrot & Jeannot (Thomas Durastel & Julien Demarty). L'occupation allemande a changé beaucoup de choses dans leur quotidien mais ce n'est qu'un mauvais moment à passer et toute la famille Perret retrouvera vite le sourire. Cependant, l'état de santé de Claudia décline de jour en jour, ses efforts répétés pourraient la condamner si elle ne s'octroie pas un peu de repos.

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    Si le roman de Pierre Perret a su susciter en vous le moindre sentiment, restez-en donc là car cette adaptation sur le grand écran est une véritable infamie. Réalisation mollassonne, histoire inexistante, des dialogues qui sonnent faux et un ingénieur du son à mettre à la porte ; il n'y a pas beaucoup de points positifs concernant Le café du pont. Ce n'est pas l'apparition de Sergi López en chasseur de taupes qui viendra rehausser le niveau de ce film faussement nostalgique. Seule la prestation de Cécile Rebboah vient nous apporter un peu de lumière dans cet abime de désespoir et il n'est pas étonnant qu'avec ce genre de films que des bars se remplissent !

     

    Il faut le voir pour : Appeler votre mère pour régler les problèmes avec les professeurs.