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  • La copine de mon meilleur ami

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    Inutile d’y aller par quatre chemins, Tank Turner (Dane Cook) est un véritable connard ! Demandez donc à toutes les femmes avec qui il est sorti et vous aurez la confirmation que cette réputation n’est pas usurpée. La réalité est un peu plus compliquée ; on fait appel à Tank pour que les femmes passent une soirée si épouvantable qu’elles en viennent à renouer avec leur ex-petit-ami. C’est d’ailleurs ce que s’apprête à faire Dustin (Jason Biggs) fou amoureux d’Alexis (Kate Hudson) or celle-ci préfère ne pas s’engager pour le moment. C’est là que Tank entre en action mais il n’avait pas prévu une chose : tomber à son tour amoureux d’Alexis.

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    La surprise du film ça restera Dane Cook qui excelle dans son rôle de boyfriend exécrable même s’il n’arrivera pas à masquer un scénario archi rabâché avec évidemment le mea culpa de rigueur. Lorsqu’il devient cette machine à écœurer les femmes, c’est tout de même un grand moment de comédie ! Malgré les années, Jason Biggs traine toujours son image de célibataire obsédé depuis son rôle dans la saga American Pie tandis qu’Alec Baldwin vient faire un peu remplissage. Pas du tout indispensable, La copine de mon meilleur ami vous permettra de vous changer les idées.

     

    Il faut le voir pour : Convaincre votre copine qu’il faut savoir se contenter de ce qu’on a !

  • Viens voir papa

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    Chris Hugues (Brandon Davis) n’est pas un garçon très populaire dans son lycée et on pourrait même affirmer qu’il est le bouffon de service. Difficile dans ces conditions pour lui de séduire la belle Brittany (Marnette Patterson) et pendant ce temps le garçon ne s’aperçoit même pas que Kate (Christine Lakin) lui fait les yeux doux. C’est alors que Chris apprend la mort de ses parents, pas ceux avec qui l’ont adopté mais ses véritables parents et il s’avère qu’ils étaient à la tête d’un véritable empire. En effet, l’héritage s’élève à des centaines de millions de dollars et surtout la chose la plus importante ; Chris hérite de Heaven, le magazine de charme numéro 1.

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    Deux puceaux dont les hormones sont en pleine ébullition plongés dans une copie à peine voilée du manoir Playboy, voilà le scénario de Viens voir papa. Une nouvelle comédie à ranger avec les American Pie et autres teen movies du même genre à savoir un humour pas très raffiné et des demoiselles légèrement vêtues histoire de faire plaisir aux yeux des garçons. A coté de ça, l’histoire est écrite à l’avance avec le héros qui va prendre la grosse tête mais qui finira par retrouver ses esprits. Un concentré de déjà-vu donc mais qui permet de revoir Justin Berfield (Reese de Malcolm) ainsi que Christine Lakin (Alicia dans Notre belle famille).

  • Numéro 9

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    A son réveil régnait un grand silence. 9 est une petite créature mécanisée née de l’imagination d’un scientifique humain, une merveille de technologie. Lorsqu’il effectue ses premiers pas, il découvre le corps sans vie de son créateur ainsi qu’une espère d’amulette où sont dessinés d’étranges symboles. C’est en regardant dehors qu’il découvre une terre totalement dévastée jusqu’au moment où il aperçoit une autre créature qui lui ressemble. Il part alors à sa rencontre et apprend que la Terre fut le terrain d’une guerre opposant l’homme aux machines. Ne reste donc plus que des paysages ravagées mais une autre question se pose d’où vient-il et surtout qui est-il ?

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    Repéré par Tim Burton (excusez du peu !), Shane Acker a trouvé les moyens nécessaires pour adapter ce qui n’était au départ qu’un court métrage en un film d’animation spectaculaire. Dans Numéro 9, l’histoire s’inscrit dans un univers post-apocalyptique où la race humaine s’est éteinte face au soulèvement des machines crées de leurs propres mains. Pourvu d’un scénario très fouillé qui entretient à merveille le suspense jusqu’à la conclusion le film ne s’adresse cependant pas aux plus jeunes. Quelques images pourraient les effrayer et surtout ils seraient vite dépassés par l’histoire très sombre du film.

     

    Il faut le voir pour : Convaincre vos enfants de fabriquer eux-mêmes leurs poupées plutôt que de vous faire dépenser des fortunes !

  • Neuilly sa mère

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    Parce que sa mère doit s’absenter pour des raisons professionnelles, Sami (Samy Seghir) a été forcé de quitter sa cité de Chalons et ses potes d’enfance pour la banlieue parisienne. En fait, il atterrit chez sa tante Djamila (Rachida Brakni) qui vit à Neuilly-sur-Seine ; la ville de Sarkozy ! Sami  découvre alors un mode de vie complètement différent que celui dans lequel il a grandit et son adaptation n’est pas des plus aisés. Entre son cousin Charles (Jérémy Denisty) qui rêve de devenir Président de la république et les fils à papa de sa nouvelle école qui se prennent pour des caïds, il y a de quoi déprimer. Pour lui remonter un peu le moral, il y a heureusement la belle Marie (Joséphine Japy) même si face à elle il se sent comme Quasimodo devant Esméralda.

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    Tout en restant fidèle aux comédies populaires, Djamel Bensalah expérimente pas mal de choses à travers ses films. Il avait tenté l’aventure avec Le raid, le western version junior avec Big City (dont on retrouve d’ailleurs une partie du casting) et cette fois c’est l’opposition entre banlieue et beaux quartiers qui est né de son imagination confiant toutefois la réalisation à Gabriel Julien-Laferrière. On pourra reprocher à Neuilly sa mère de ne pas nous épargner en termes de clichés mais on lui pardonnerait presque cela car il y a de la bonne humeur pendant 1H30. Bensalah fait également jouer ses relations pour nous proposer une belle brochette de guest-stars. Il y a des scènes vraiment marrantes et c’est le genre de film qu’on appréciera de voir et revoir.

     

    Il faut le voir pour : Ne jamais dire du mal de Zinedine Zidane !

  • Demain dès l’aube

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    L’état de santé de sa mère décline au fur et à mesure que les jours passent et elle doit de nouveau être hospitalisée. Paul (Vincent Perez) profite de l’occasion pour s’installer temporairement dans la maison et garder un œil sur son petit frère Mathieu (Jérémie Renier). Ce dernier est un passionné d’histoire au point qu’il participe régulièrement à des jeux de rôles reconstituant la période des guerres napoléoniennes. Paul décide d’accompagner son frère à ces jeux afin de connaitre un peu plus la passion qui l’anime et il découvre un tout autre monde. Intrigué au départ, il va finir par se retrouver impliqué bien malgré lui dans une histoire qui va le poursuive jusque dans sa vie quotidienne.

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    En abordant le thème des jeux de rôles, Denis Dercourt apporte déjà une pointe d’originalité à son film ce qui n’est jamais négligeable dans le cinéma actuel. Demain dès l’aube tangue alors aussi bien vers le drame social contemporain que vers la reconstitution historique de l’époque napoléonienne, un véritable univers où le réalisme est poussé dans ses moindres détails. Le duo Vincent Perez / Jérémie Renier fonctionne à merveille et même si dans son déroulement le film reste plutôt sage il n’en est pas moins passionnant. Un film vraiment sans prétentions mais qui mérite qu’on lui accorde une chance.

    Il faut le voir pour : Arrêter de jouer avec votre frère !

  • Partir

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    Après son mariage avec Samuel (Yvan Attal), Suzanne (Kristin Scott-Thomas) avait décidé de laisser sa carrière de coté pour élever ses 2 enfants. 15 ans plus tard, elle éprouve le besoin de se remettre à travailler et pour cela son mari a accepté  d’effectuer des travaux dans leur maison afin qu’elle puisse ouvrir son propre cabinet. Pour réduire les couts, le couple a engagé un ouvrier du nom d’Ivan (Sergi Lopez) et cet homme va venir bouleverser la vie de cette famille. Incapable de vivre avec son secret, Suzanne finit rapidement par avouer à son mari qu’elle a une liaison avec Ivan mais surtout que cette histoire est bien plus qu’une simple aventure, elle est amoureuse.

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    Partir c’est l’histoire d’un couple en crise. Elle a une vie confortable et tout pour être heureuse mais finit par tomber de passion pour un ouvrier et évidemment son mari ne va pas laisser les choses se faire en douceur. On ne peut pas dire qu’au niveau du scénario le film soit une grande œuvre par contre le triangle amoureux formé par Kristin Scott-Thomas, Yvan Attal & Sergi Lopez est tout bonnement excellent et donne entièrement corps à ce drame sentimental. Prenant du début à la fin, voilà donc un film qui mérite largement le coup d’œil !

     

    Il faut le voir pour : Ne pas laisser les clés de la maison à votre femme si elle vous quitte !

  • Nelly et Mr. Arnaud

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    Depuis maintenant plus d’un an Nelly (Emmanuelle Béart) fait du mieux qu’elle peut mais voir son mari Jérôme (Charles Berling) dépressif et inactif est au-delà de ses forces. La séparation semblait donc inéluctable et la jeune femme prend ainsi un nouveau départ facilité par le fait que les dettes qu’elle trainait sont aujourd’hui de l’histoire ancienne. Quelques jours plus tôt elle faisait la connaissance, par l’intermédiaire de sa pote d’enfance Jacqueline (Claire Nadeau), de Pierre Arnaud (Michel Serrault) un ancien homme d’affaires. Celui-ci a ainsi proposé de régler les dettes de Nelly mais a également demandé de l’aider à l’écriture d’un livre.

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    Pas très convaincante en tant que dactylo, Emmanuelle Béart l’est beaucoup plus lorsqu’il s’agit de donner la réplique à Michel Serrault, une relation qui joue avec délectation sur l’ambigüité. Tout l’intérêt du film réside donc sur les rapports entretenus entre les deux personnages où l’on perçoit parfaitement des sentiments refoulés. C’est donc sur un succès que Claude Sautet terminera sa carrière puisque Nelly et Mr. Arnaud se verra récompensé à 2 reprises en obtenant les Césars du meilleur réalisateur et du meilleur acteur pour Serrault en 1996. Un film devenu un classique dans l’histoire du cinéma français.

  • L’an I Des débuts difficiles

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    Parce qu’il a osé gouter au fruit défendu qui était justement défendu, Zed (Jack Black) a été banni de sa tribu. Accompagné par son pote d’enfance Oh (Michael Cera), il décide de créer son propre clan car en mangeant cette pomme, il est convaincu d’avoir acquis des connaissances incroyables. Alors que tout le monde pensait qu’au-delà des montagnes régnait le vide, Zed & Oh découvrent toute l’immensité du monde qui s’ouvre à eux. Sur leur chemin, ils vont croiser la route de Caïn & Isaac (David Cross & Christopher Mintz-Plasse) marquant le début d’une longue aventure qui va les conduire jusqu’aux portes de Sodome.

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    Jack Black en homme des cavernes complètement abruti, ça le fait plutôt bien. Pour le seconder, il y a la valeur montante de la comédie US Michael Cera qui a encore bien du mal à s’imposer vraiment à l’écran surtout face au show de son compère. Il y a beaucoup de bonnes idées pour L’an I Des débuts difficiles et si vous connaissez bien les 2 zigotos qui servent de héros, vous savez d’ores et déjà que le niveau ne vole pas forcément très haut. Une comédie agréable mais loin d’être exceptionnel, on sourit plus que l’on ne rit mais au moins on ne s’ennuie pas et c’est bien là le principal !

     

    Il faut le voir pour : Monter sur une charrette et vivre des sensations fortes !!

  • Lili la petite sorcière, le dragon et le livre magique

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    Le maléfique Hieronymus (Ingo Naujoks) a une fois de plus utiliser ses vils subterfuges pour tenter de s’emparer du Livre magique et il s’en est fallu de peu pour qu’il parvienne à ses fins. Sorcière depuis plus de 4 siècles, Elvière (Pilar Bardem) sent qu’il est temps pour elle de songer à trouver quelqu’un pour la remplacer. Elle va donc charger Hektor son dragon de rechercher la personne qui sera capable de lui succéder et pour cela il n’aura qu’à suivre le chemin que lui indiquera le Livre magique. C’est ainsi qu’il se retrouve dans notre monde et plus précisément dans la maison de la jeune Lili (Alina Feund) qui semble toute désignée pour être la prochaine grande sorcière.

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    Il faut vous mettre en garde dès maintenant, si vous avez plus de 5 ans alors il y a de grandes chances que vous vous sentiez votre intellect fondre à vue d’œil. Passe encore le scénario enfantin d’une petite fille qui découvre qu’elle a des pouvoirs de sorcière mais la réalisation catastrophique et le jeu affligeant font rendre l’1h30 que dure le film insupportable. Lili la petite sorcière, le dragon et le livre magique mérite davantage le titre de téléfilm et amusera peut-être les tout-petits qui se laisseront divertir par le petit dragon. Maintenant si c’est pour faire plaisir à vos enfants, prévoyez un oreiller pour faire un léger somme !

     

    Il faut le voir pour : Bricoler votre Nintendo DS pour déjouer les plans machiavéliques des méchants.

  • Jusqu'à la mort

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    Anthony Stowe (Jean Claude Van Damme) est un flic peu respectable. Il n’a qu’une idée en tête en ce moment ; mettre la main surCallahan (Stephen Rae) son ancien partenaire et désormais grand parrain du crime de la Nouvelle-Orléans. Stowe, c’est donc un mec détestable et méprisant ce qui a naturellement conduit sa femme Valérie (Selina Giles) à prendre ses distances. Prenant toujours plus de risques, il va se faire piéger et est laissé pour mort après avoir reçu une balle dans la tête. Sauvé miraculeusement, il garde d’importantes séquelles mais semble paradoxalement être un homme totalement différent.

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    Il est loin le temps où les caméras s’attardaient sur la musculature de Jean Claude Van Damme, aujourd’hui il semble découvrir la plénitude du métier. Si la performance de notre belge préféré devient presque convaincante, la réalisation de Simon Fellows est d’une époque révolue. On se croirait revenir dans les plus mauvais films d’action des années 80 avec des scènes d’action qui font assez pitié seulement mis en valeur 2-3 ralentissements dignes d’un document animalier. Je vous épargne la fin cousue de fil blanc et on ne s’étonne donc pas que ce film n’ait jamais connu l’honneur de sortir dans nos salles obscures.