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Tim Roth

  • Les 8 salopards

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    Une diligence se fraie un chemin dans les paysages enneigés du Wyoming. Conduite par O.B. (James Parks), il y a à son bord un chasseur de primes et pas n’importe lequel le fameux John Ruth dit Le bourreau (Kurt Russel) accompagné de sa prisonnière Daisy Domergue (Jennifer Jason Leigh) dont la tête est mise à prix à 10 000 $. Sur leur route, ils vont accueillir le Commandant Warren (Samuel L. Jackson) et un peu plus tard c’est le futur shérif de Red Rock, Chris Mannix (Walton Goggins), qui complète le tableau. Tout ce beau monde se dirige vers la mercerie de Minnie (Dana Gourrier) afin d’échapper au terrible blizzard. C’est là que les choses sérieuses vont commencer !

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    Pour sa 8ème réalisation, Quentin Tarantino a tout simplement réuni Les 8 salopards pour un western sanglant. Il retrouve quelques potes d’enfance qu’il a déjà côtoyé au cours de sa carrière avec d’abord l’incontournable Samuel L. Jackson, Tim Roth ou encore Michael Madsen. Avec une durée de 2H48, le film démarre doucement même si on se régale des échanges verbaux toujours aussi cinglants. Quand l’action pointe enfin le bout de son nez, autant vous dire que la mercerie a droit à une nouvelle décoration avec une prédominance de rouge écarlate option cervelle sur les murs. Le réalisateur déjanté continue de nous régaler et ça vaut bien un Coup de cœur Ciné2909 !

     

    Il faut le voir pour : Apprendre que le goût d’un ragout est unique !

     

  • Grace de Monaco

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    Par amour, notre pote Grace Kelly (Nicole Kidman) a décidé d’abandonner sa carrière d’actrice et quitte ainsi Hollywood pour s’installer dans la Principauté de Monaco. Elle rejoint ainsi le Prince Rainier (Tim Roth). Quelques années plus tard, on la retrouve mère de 2 enfants mais surtout Princesse qui a cependant bien du mal à trouver sa place. C’est d’autant plus flagrant lorsque le grand Alfred Hitchcock (Roger Ashton-Griffiths) vient lui proposer un rôle dans son prochain film Pas de printemps pour Marnie. Au fond d’elle-même, Grace a envie de retourner au cinéma mais dans son entourage proche, ce n’est pas acceptable notamment pour son mari pris dans un conflit avec la France.

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    A croire que notre pote Olivier Dahan aime les femmes et les biopics. Après nous avoir présenté le portrait de La môme Edith Piaf, c’est désormais au tour de Grace de Monaco de se dévoiler sur le grand écran. On y découvre surtout une période spécifique de sa vie puisque la carrière d’actrice de Grace Kelly est vite zappée pour se focaliser sur sa vie de souveraine dans la principauté. Les regards se focalisent évidemment sur Nicole Kidman qui livre une prestation pas loin d’être insignifiante et ceux qui l’entourent ne brillent pas beaucoup plus. C’est donc un portrait amputé d’une part essentielle de sa vie et on n’a pas forcément choisi la partie la plus passionnante pour rendre un hommage digne de ce nom à cette grande dame.

     

    Il faut le voir pour : Ecouter davantage les femmes !

  • Grace de Monaco

    Elle a fait la fierté de la principauté, non je ne parle pas de Stéphanie avec son tube Comme un ouragan mais de Grace de Monaco. C'est évidemment un biopic dans lequel on retrouvera Nicole Kidman dans la peau de la princesse et tout ça devant les caméras d'Olivier Dahan !

    Date de sortie : 14 Mai 2014.


  • Möbius

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    Notre pote Alice (Cécile de France) avait besoin de se détendre et elle pensait pouvoir trouver la paix au hammam mais quelqu’un est venu l’aborder de façon étrange. Sandra (Emilie Dequenne) vient en effet solliciter son aide afin de récupérer de précieuses informations sur Rostovski (Tim Roth) qui n’est autre que l’employeur d’Alice.  Cette dernière pense alors collaborer avec les services secrets français mais ignore que ce sont en réalité les Russes qui sont derrière tout ça. Le chef des opérations se nomme Grégory Liubov (Jean Dujardin) et il va commettre une erreur en se rapprochant de près, même de trop près de la belle Alice.

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    Eric Rochant à la caméra accompagné d’une belle brochette d’acteurs dont la star américaine Tim Roth, Möbius était donc plutôt alléchant sur le papier. A l’écran, c’est moins probant parce qu’on est dans un pur thriller et qu’on aurait apprécié quelques phases d’action pour donner un peu plus de tonicité. Et puis surtout l’histoire se tire une balle dans le pied dès le début en nous révélant la véritable identité du personnage de Cécile de France ce qui ôte toute la surprise au dénouement. Pour le reste rien à dire, c’est bien fichu on passe un bon moment mais on regrette que ce soit aussi plat et qu’il n’y ait pas eu un peu plus de surprises.

     

    Il faut le voir pour : Montrer à votre femme ce qu’il faut faire si elle ne veut plus vous voir fumer dans la voiture !

  • Arbitrage

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    Tout semble sourire à notre pote Robert Miller (Richard Gere) ; à 60 ans il est à la tête d’un empire financier et est entouré d’une grande et magnifique famille. Pourtant, derrière ce beau portrait se cache une autre vérité ; l’homme d’affaires entretient une relation extraconjugale avec Julie (Laetitia Casta), une artiste française qu’il finance grâce aux fonds de sa compagnie. Un soir, alors qu’il était en voiture avec elle il s’assoupit au volant provoquant un terrible accident qui tue sur le coup la jeune femme. Robert s’en tire avec quelques hématomes mais il n’a pas prévenu les secours craignant que cette affaire n’éclabousse sa vie privée et professionnelle.

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    On ne cessera de vous le répéter ; l’argent ne fait pas le bonheur mais il peut permettre de régler certains problèmes comme ceux de notre pote Richard Gere. On ne peut pas dire qu’on soit vraiment emballé par les déboires de ce golden boy manipulateur qui se retrouve embarqué dans un dangereux engrenage. Il y a bien Tim Roth qui tente de secouer un peu le tout mais ça ne réussit pas non plus à provoquer la moindre passion sans compter une Susan Sarandon oubliée. On retiendra d'Arbitrage simplement cette ultime scène qui nous montre tout le cynisme qui accompagne la reconnaissance du personnage.

     

    Il faut le voir pour : Eviter de travailler en famille.

  • Reservoir dogs - Stealers Wheel / Stuck in the middle with you

    En 1992, Reservoir dogs lançait la carrière d’un réalisateur qui n’allait pas tarder à devenir culte pour des millions de spectateurs. Quentin Tarantino bouscule le monde du cinéma avec ce polar sanglant et au casting ahurissant mais il fait également du bien à nos oreilles avec le célèbre Stuck In the middle with you magnifiquement chorégraphié par Michael Madsen. On n’aura jamais vu une découpe d’oreille aussi funky !


     

    En savoir plus sur Reservoir dogs ?

  • Reservoir dogs

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    Le coup avait été préparé minutieusement à l’initiative de Joe Cabot (Lawrence Tierney) et de son fils Eddie (Chris Penn). Ils n’avaient qu’à braquer un diamantaire, se retrouver au point de rendez-vous et refourguer la marchandise mais c’est un désastre total. Ce sont d’abord Mr. White & Mr. Orange (Harvey Keitel & Tim Roth) qui atteignent la planque mais ils sont loin d’être indemnes. Orange est salement touché, une balle au ventre et il se vide de son sang, s’il n’est pas rapidement soigné il risque de crever. Ils sont vite rejoints par M. Pink (Steve Buscemi) qui a réussi à s’échapper aux flics et qui est convaincu qu’il y a une balance au sein de leur bande, reste à découvrir de qui il s’agit !

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    Harvey Keitel, Steve Buscemi, Michael Madsen, Tim Roth & Chris Penn ; un casting qui laisse rêveur d’autant plus lorsqu’on sait qu’il s’agit là de la 1ère réalisation de Quentin Tarantino. L’enfant terrible d’Hollywood va marquer le cinéma de son empreinte avec Reservoir dogs, un huis-clos totalement déjanté avec des personnages non moins déments. On entrevoit déjà tout le talent de Tarantino que ce soit à travers son prologue improbable posant un débat sur les œuvres de Madonna, ses répliques mémorables et cette célèbre scène de l’oreille sur fonds de "Stuck in the middle with you" dont on ne se lasse pas de revoir. C’est ce qu’on appelle un classique !

     

    La scène à ne pas louper : Le face à face entre Mr. Pink & Mr. White.

  • L’incroyable Hulk

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    Quelque part au cœur des favelas brésiliens, un homme se cache. Il s’appelle Bruce Banner (Edward Norton) et est l’un des plus grands scientifiques au monde mais une de ses expériences a mal tourné bouleversant sa vie. Aujourd’hui, il est recherché par l’armée américaine avec à sa tête le Général Thunderbolt Ross (William Hurt) qui souhaite le capturer vivant car il renferme une arme surpuissante. Quand Bruce perd le contrôle de lui-même, il se transforme en une créature verte monstrueuse incontrôlable et à la force incommensurable ; il est Hulk !

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    C’est le retour du géant vert sur le grand écran ; un come-back qui devrait satisfaire les fans de la première heure qui avaient été pour le moins décontenancés par l’œuvre lyrique d’Ang Lee. A la caméra, c’est le frenchie Louis Leterrier qui explose tout avec un duo Edward Norton / Tim Roth qui ferait bien des envieux. L’incroyable Hulk ne perd pas de temps, les malheurs de Bruce sont condensés dans le générique d’ouverture pour laisser ensuite place à 2 heures de baston exposés aux fortes doses de radiations Gamma. Blockbuster efficace, notre pote Hulk reprend des couleurs et signe un retour fracassant.

     

    Il faut le voir pour : Jeter tous vos pantalons violets.

  • Funny games U.S.

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    George (Tim Roth) avait prévu de passer un petit séjour dans sa résidence secondaire avec sa petite famille : sa femme Anna (Naomi Watts) et leur fils Georgie (Devon Gearhart). Lorsqu’ils sont arrivés, ils ont croisé leurs amis et voisins qui étaient en compagnie de 2 jeunes inconnus. Ils ne leur ont pas prêté attention et quelques instants, voilà qu’un des deux Peter (Brady Corbet) vient réclamer des œufs. L’histoire aurait pu s’arrêter là mais il est alors rejoint par son pote d’enfance Paul (Michael Pitt) et c’est à partir de ce moment que les choses dégénèrent. George est frappé violemment et reste immobilisé laissant le champ libre à l’esprit pervers de ces 2 têtes blondes.

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    Fait rare, le réalisateur Michael Haneke s’offre le luxe de faire le remake du même film qu’il avait tourné 10 ans plus tôt en l’adaptant au public américain. Funny Games U.S. frappe les esprits par la soudaineté des évènements mais surtout par cette déferlante de violence gratuite contrastant avec le visage angélique de ces 2 tortionnaires. Complètement déconnectés de la réalité ; ils ont perdu tout repère et n’ont même plus conscience de leurs actes rendant ainsi le film imprévisible et lui insufflant une tension extrême. Un bon film dont le sujet a malheureusement encore plus d’impact de nos jours.



    Il faut le voir pour : Ne plus donner d’œufs à vos voisins.
  • L’homme sans âge

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    A 70 ans, Dominic Matei (Tim Roth) est convaincu d’une chose ; il a tout raté dans sa vie à commencer par sa séparation avec Laura (Alexandra Maria Lara). Le reste n’est qu’une suite d’évènements qui l’ont conduit à sa déchéance actuelle et qui a fini par le convaincre de mettre fin à ses jours. Pour cela, il s’était rendu à Bucarest mais il est soudainement foudroyé par un éclair qui aurait tué n’importe qui mais c’est un véritable miracle qui l’a sauvé. Plus étonnant encore, il semblerait que Dominic rajeunit à vue d’œil suite à cet incident, un phénomène qui n’est pas sans intéresser les nazis.

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    Mini évènement dans le monde du cinéma avec le retour à la réalisation du grand Francis Ford Coppola avec L’homme sans âge adapté d’un roman de Mircea Eliade. Si je ne mets pas en doute le talent du réalisateur du Parrain ou d’Apocalypse Now, je dois quand même dire que son dernier film est on ne peut plus déconcertant. La première partie reste intéressante et l’on entre ensuite dans un univers mystique qui m’a laissé pantois et me fait dire qu’il s’agit là d’un film trop ambitieux pour le pauvre spectateur que je suis.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de perdre votre argent en produits antirides.