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Elodie Bouchez

  • Hibou

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    Si vous le croisiez dans la rue, vous ne le remarqueriez certainement pas ; notre pote Rocky (Ramzy Bedia) n'est pas invisible mais c'est tout comme. Que ce soit ses collègues de travail ou juste pour prendre un bus, tout le monde l'ignore mais un curieux visiteur va venir changer sa vie. Rocky s'aperçoit en effet qu'un hibou a élu domicile sur son canapé ! Il décide alors d'aller demander conseil à l'animalerie près de chez lui qui lui apprend qu'il s'agit d'un Grand Duc. Quant à la raison de son apparition ; cela reste un mystère et en attendant de trouver une réponse, il décide de le garder (faute d'avoir réussi à le faire partir) et d'en prendre soin.

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    Jusqu'ici cantonné à son rôle de comédien, notre pote Ramzy Bedia effectue donc le grand saut et rejoint la cour des réalisateurs. A son image, il a donc façonné Hibou pour en faire une comédie bien décalée où un Panda géant peut se faire maquiller et où Philippe Katerine vous donne la banane (mais pas trop fort). Est-ce parce qu'ils avaient collaboré ensemble sur Steak, toujours est-il qu'on ressent une certaine influence apportée par le cinéma particulier de Quentin Dupieux. On essaie de s'accrocher à l'histoire fantaisiste proposée ici malheureusement il faut bien admettre qu'on est surtout emporté par l'ennui.

     

    Il faut le voir pour : Manger plus de thon, il y a tellement de variétés différentes !

  • Réalité

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    Alors que son père vidait les entrailles du sanglier qu'il venait de chasser, la petite Reality (Kyla Kenedy) est persuadée d'y avoir vu une cassette vidéo intacte. La curiosité est plus forte et bien que ses parents lui assurent qu'elle a eu une vision, la fillette va tenter de retrouver cette cassette. Pendant ce temps, Jason Tantra (Alain Chabat), caméraman dans une émission de télé ambitionne de réaliser son premier film. "Waves" ; c'est le titre de son œuvre où les télévisions du monde entier vont précipiter la fin de l'humanité. Un projet auquel adhère Bob Marshal (Jonathan Lambert) à condition de trouver le meilleur gémissement de l'histoire du cinéma !

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    Notre pote Quentin Dupieux continue de semer ses drôles de réalisations sur le grand écran et il nous prouve qu'il n'a rien perdu de son esprit tortueux après son Wrong cops qui avait un aspect plus grand public. On est plongé dans un film choral qui vire rapidement à un capharnaüm réjouissant où les rêves de certains personnages viennent s'imbriquer dans la Réalité des autres. Alain Chabat ou encore Jonathan Lambert adhèrent totalement à la folie ambiante de ce metteur en scène toujours aussi atypique. Une nouvelle fois ce film va diviser les opinions, il ne faut pas avoir peur de plonger dans un univers totalement barré pour tenter cette expérience cinématographique !



    Il faut le voir pour : Attendre la sortie de Waves !!

  • Juliette

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    Juliette (Astrid Berges-Frisbey) a bientôt 25 ans, elle vit à Paris et elle a terminé ses études depuis l’année dernière mais n’a pas encore de travail. Elle se contente pour le moment de profiter de son temps libre pour sortir et s’éclater avec ses potes d’enfance mais elle ne pourra pas continuer à vivre ainsi éternellement. Son père (Féodor Atkine) a été admis à l’hôpital il y a quelques jours à cause d’une fièvre persistante mais son état ne semble pas s’améliorer. Louise (Elodie Bouchez) aimerait bien que sa jeune sœur commence à prendre réellement sa vie en mains mais Juliette semble encore hantée par les souvenirs d’une mère absente et d’une relation amoureuse compliquée.

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    Portrait d’une jeune parisienne confrontée à un moment difficile de sa vie où elle voit son père s’éteindre et où elle doit trouver un sens à sa vie. Adorable, mélancolique, vivante, agaçante ; Juliette c’est tout ça à la fois et Astrid Berges-Frisbey a son personnage dans la peau. Coté réalisation, Pierre Godeau signe un film qui prend parfois des aspects décalés comme ce camion qu’on dirait tout droit sorti de l’univers de Michel Gondry. Le film ne trouvera pas d’écho auprès de tout le monde mais c’est la petite découverte du moment grâce en grande partie à son interprète principale qui rayonne et apporte une vraie fraicheur.

     

    Il faut le voir pour : Ne pas croire que vous êtes en couple même si vous avez le double des clés de l’appartement !

  • La grande boucle

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    Passionné de vélo depuis toujours, notre pote Francçois Nouel (Clovis Cornillac) se voit proposer une offre qu’il ne peut pas refuser : conduire la voiture de Sport 2000 durant le Tour de France. Le seul problème c’est qu’il avait prévu des vacances avec sa femme Sylvie (Elodie Bouchez) et son fils Thomas (Paul Granier) ce qui va provoquer une violente dispute. Non seulement il est viré de Sport 2000 mais Sylvie & Paul n’ont pas l’intention de sacrifier leurs vacances et décident de partir sans lui. Totalement désorienté, François noie son chagrin jusqu’à ce qu’une idée folle germe dans son esprit : faire le Tour de France avec un jour d’avance sur la véritable compétition.

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    Sachant que le Tour de France déchaine toujours autant les passions, une petite comédie autour du cyclisme paraissait être un bon moyen pour se détendre mais attention la pente descendante est très raide ! Personnages sans saveur, humour grotesque (le dopage à ce niveau aurait été apprécie) ; La grande boucle accumule les handicaps (et accessoirement aussi les placements de produits) surtout si, comme moi, vous n’êtes pas du tout client de ce sport. Une maigre consolation sera de voir la présence de quelques guests comme Nelson Montfort ou les champions français que sont Laurent Jalabert & Bernard Hinault sinon, c’est un film que vous risquez de voir à l’insu de votre plein gré !

     

    Il faut le voir pour : Profiter d’un Tour de France sans dopage !

  • Happy Few

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    Rachel et Vincent (Marina Foïs & Nicolas Duvauchelle) se sont rencontrés dans le cadre de leur travail et comme le courant passait bien entre eux ; ils sont rapidement devenus potes d’enfance. Ils décident alors de faire une rencontre avec leurs conjoints respectifs Teri (Elodie Bouchez), la femme de Vincent et Franck (Roschdy Zem), le mari de Rachel Là encore, les affinités sont immédiates mais l’histoire de ces couples prend une tout autre tournure lorsque Franck embrasse Teri. N’ayant pas l’intention de garder un tel secret, il se confie immédiatement et la réaction est pour le moins étonnante. Rachel & Vincent forment à leur tour un couple et ces 4 adultes décident sans complexes d’échanger leurs partenaires lorsque l’envie se fait sentir.

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    Du désir à l’amour il n’y a parfois qu’un pas ! Le film d’Antony Cordier dévoile sans retenue aucune la vie sexuelle débridée de 2 couples à la recherche d’une nouvelle passion et qui va se muer en une véritable relation. Coté casting c’est un sans faute ; Marina Foïs, Elodie Bouchez, Roschdy Zem & Nicolas Duvauchelle se livrent corps et âme dans leur rôle sans que cela ne tombe une seule seconde dans la vulgarité. Le petit détail qui intervient à la fin de l’histoire ravive un peu l’intérêt que l’on porte à Happy Few malgré tout ça reste un film où il ne se passe strictement rien. C’est un peu comme le désir sexuel, une fois qu’on a eu ce qu’on voulait on s’en lasse très vite.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre à donner une gifle.

  • Tel père, telle fille

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    Notre pote Bruno (Vincent Elbaz) est un rocker, un rebelle anticonformiste et ce depuis sa jeunesse. Aujourd’hui, la trentaine aidant, le message est toujours là mais l’énergie n’y est plus vraiment ; Bruno ressemble plus à un looser qu’autre chose toujours en train de squatter à gauche et à droite. Quand il reçoit un coup de fil d’Alice (Léa Drucker), une ex qu’il n’a pas revu depuis au moins 14 ans et quand celle-ci lui annonce qu’il a une fille, c’est le grand choc. Au début très méfiant, il finit par accepter de rencontrer Nancy (Daisy Broom) mais les difficultés ne font que commencer car elle s’apprête à traverser la période tant redoutée de l’adolescence.

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    On aurait pu croire que ce film serait davantage destiné aux plus jeunes et notamment aux adolescents mais Tel Père, telle fille drague un public plus large. On assiste ainsi à la prise de maturité de ce rocker has-been, se rendant enfin compte qu’il a des responsabilités à tenir. Une comédie française plutôt sympathique servie par un très bon Vincent Elbaz totalement immergé dans le rôle de Bruno. Ce dernier devient rapidement attachant par sa nonchalance. Si vous avez envie de vous détendre entre 2 jours pluvieux, vous pouvez donner une chance à ce film qui est par ailleurs l’adaptation d’un roman de Virginie Despentes.

     

    Il faut le voir pour : Découvrir le café basket.

  • Je déteste les enfants des autres

     

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    Ah les vacances, on n’a jamais rien inventé de mieux mais encore faut-il avoir la force de supporter les enfants ! Nos potes Cécile, Pénélope, Louise & Fred (Elodie Bouchez, Axelle Laffont, Valérie Benguigui & Lionel Abelanski) se sont réunis dans cette petite maison de campagne pour s’offrir de beaux jours de détente. Si le beau temps est effectivement au rendez-vous, la maison est loin d’être ce qu’ils espéraient mais ils ne vont pas se laisser abattre pour autant. Hélas, il faut aussi tenir compte de la compagnie des enfants qui n’est pas de tout repos surtout quand ceux-ci n’arrivent même pas à s’entendre entre eux !

     

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    C’est une tradition au cinéma, quand vient l’été on a droit à tout un tas de films insignifiants projetés pour quelques spectateurs en vagabondage. Je déteste les enfants des autres respire à pleins poumons les vacances mais ce sont des vacances durant lesquelles vous risquez de vous ennuyer profond avec ce film brillamment amorphe. D’ailleurs, on a même du mal à le situer tantôt destiné aux enfants avec des gags potaches (pas toujours drôles) tantôt dramatique avec des adultes au bord de la crise de nerfs. Au final, un film dont vous pourrez tout à fait vous passer surtout que les beaux jours reviennent.

     

    Il faut le voir pour : Eviter de partir en vacances avec les enfants des autres.