Tel père, telle fille
Notre pote Bruno (Vincent Elbaz) est un rocker, un rebelle anticonformiste et ce depuis sa jeunesse. Aujourd’hui, la trentaine aidant, le message est toujours là mais l’énergie n’y est plus vraiment ; Bruno ressemble plus à un looser qu’autre chose toujours en train de squatter à gauche et à droite. Quand il reçoit un coup de fil d’Alice (Léa Drucker), une ex qu’il n’a pas revu depuis au moins 14 ans et quand celle-ci lui annonce qu’il a une fille, c’est le grand choc. Au début très méfiant, il finit par accepter de rencontrer Nancy (Daisy Broom) mais les difficultés ne font que commencer car elle s’apprête à traverser la période tant redoutée de l’adolescence.
On aurait pu croire que ce film serait davantage destiné aux plus jeunes et notamment aux adolescents mais Tel Père, telle fille drague un public plus large. On assiste ainsi à la prise de maturité de ce rocker has-been, se rendant enfin compte qu’il a des responsabilités à tenir. Une comédie française plutôt sympathique servie par un très bon Vincent Elbaz totalement immergé dans le rôle de Bruno. Ce dernier devient rapidement attachant par sa nonchalance. Si vous avez envie de vous détendre entre 2 jours pluvieux, vous pouvez donner une chance à ce film qui est par ailleurs l’adaptation d’un roman de Virginie Despentes.
Il faut le voir pour : Découvrir le café basket.