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  • La haine

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    La Cité des muguets est en pleine effervescence depuis l’accident. Arrêté par la police, Abdel (Abdel Ahmed Ghili) a été victime d’une bavure et se trouve actuellement plongé dans un profond coma. La tension entre les jeunes et les policiers n’a donc jamais été aussi forte et  c’est dans ce climat délétère que l’on retrouve nos 3 potes d’enfance Vince, Saïd & Hubert (Vincent Cassel, Saïd Taghmaoui & Hubert Koundé). La vague de violence qui déferle actuellement dans leur quartier est accueilli différemment ; Hubert est désespéré par cette situation tandis que Vince est prêt à mettre le feu aux poudres d’autant plus qu’il cache un secret. Un policier a en effet perdu son arme de service durant les émeutes et celle-ci a été retrouvée par Vince bien décidé à l’utiliser pour imposer sa justice.

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    Film coup de poing sorti en 1995 et véritable chef d’œuvre de Matthieu Kassovitz révélant Vincent Cassel, Saïd Taghmaoui et dans une moindre mesure Hubert Koundé. Sans parti pris, le réalisateur capte le malaise des cités stigmatisées par les violences et leurs oppositions avec les forces de l’ordre. Le plus étonnant c’est qu’en le revoyant aujourd’hui encore, on a l’impression que rien n’a véritablement changé dans notre société ; il pourrait bien ressortir dans les salles qu’il retrouverait le même écho auprès du public. La haine symbolise parfaitement le malaise qui existe avec les banlieues et qui n’a cessé de se dégrader au fil des années. A voir et à revoir avec toujours la même intensité !

     

    La scène à ne pas louper : La rencontre du belge dans les toilettes.


    Découvrir la Réplique culte !

  • Le moine

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    Beaucoup considèrent Frère Ambrosio (Vincent Cassel) comme un homme exceptionnel, tout le monde se déplace pour écouter son prêche mais est-il aussi vertueux qu’on voudrait bien le croire ? Son histoire est mouvementé puisqu’il a été abandonné alors qu’il n’était encore qu’un bébé, on le trouva ainsi devant les portes de l’église. L’enfant suscita d’abord la peur en raison de cette marque de naissance qu’il arbore sur son épaule, une marque empruntant la forme d’une main et les mauvaises langues vous diront qu’il s’agit là de la main du diable. Aujourd’hui pourtant, tout le monde l’écoute notamment lorsqu’il s’agit d’accueillir un homme défiguré par un incendie et obligé de porter un masque qui a décidé de se rapprocher de Dieu.

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    C’est vrai que j’avais déjà quelques à-priori à l’idée d’aller voir Le moine, la religion n’étant pas mais alors pas du tout mon dada. Au fonds, j’espérais peut-être un miracle à l’image de celui qu’on a eu avec Des hommes et des dieux au lieu de quoi on a droit à ce que l’on craignait le plus : un film hautement austère et n’ayons pas peur des mots ennuyeux. Avant la révélation finale, le réalisateur Dominik Moll n’est pas parvenu à donner de l’intensité à ce scénario adaptation du roman de Matthew G. Lewis, il n’y a encore que la présence du personnage de Déborah François qui vient redonner un peu de vigueur à l’ensemble. Pas accrocheur pour un sou, ce sera à réserver pour ceux qui ne manquent aucune messe du dimanche !

     

    Il faut le voir pour : Penser à aller vous confesser

  • Black swan

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    Notre pote Nina Sayers (Natalie Portman) a la danse dans la peau et elle n’a jamais ménagé ses efforts dans l’espoir de décrocher un jour le rôle de sa vie. Pour ouvrir la saison, le chorégraphe Thomas Leroy (Vincent Cassel) a pour projet de proposer sa version du Lac des cygnes et pour marquer le coup, il doit choisir une nouvelle danseuse étoile. Son choix se porte sur Nina mais ce qui devait être un aboutissement n’est qu’un début pour la jeune femme qui va devoir travailler son rôle. Si elle incarne parfaitement la pureté du cygne blanc du ballet, elle doit découvrir la part sombre qui sommeille en elle pour devenir le cygne noir.

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    Après s’être plongé dans l’univers du catch américain, Darren Aronofsky effectue le grand écart en se plongeant dans la danse classique. Pour personnifier l’élégance et la grâce, le réalisateur a trouvé en Natalie Portman l’interprète idéale elle qui décroche par la même occasion un rôle de premier ordre dans sa carrière. Le reste c’est simplement un grand moment de cinéma, Black swan est envoutant jusqu’à cette dernière demi-heure magistrale faisant étalage de tout le génie d’Aronofsky à son apogée. Impossible de rester insensible face à ce nouveau chef d’œuvre qui obtient bien entendu le Coup de cœur Ciné2909 !

     

    Il faut le voir pour : Demander à vos enfants de choisir une autre activité sportive que la danse.

  • Notre jour viendra

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    Parce qu'il était roux, notre pote Rémy (Olivier Barthélémy) n'a pas eu une enfance facile et aujourd'hui il porte encore les séquelles de cette époque traumatisante. Un soir, après une altercation violente avec sa mère et sa sœur ; il s'enfuit de chez lui et va rencontrer Patrick (Vincent Cassel), un psychiatre en pleine dépression. Hasard ou coïncidence, Patrick est également roux et il décide de tout faire pour pousser Rémy à se libérer, à laisser s'exprimer la rage qui s'est accumulé en lui depuis toutes ses années. Ces deux nouveaux potes prennent alors la route et de rencontre en rencontre, vont redorer comme il se doit le blason des roux !

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    Après Kim Chapiron, c'est au tour du 2nd créateur du collectif Kourtrajmé de faire ses débuts sur le grand écran avec Notre jour viendra. Romain Gavras n'avait cependant pas attendu le cinéma pour faire parler de lui, il avait déjà suscité la polémique avec le clip A cross the universe de Justice. A vouloir trop choquer le spectateur, il se disperse dans son road-movie qui part en totale roue libre dans sa seconde partie. Le duo Olivier Barthélémy / Vincent Cassel était plein de promesses mais on est vraiment loin du résultat escompté et on se demande souvent quand l'heure du générique de fin viendra.


    Il faut le voir pour : Arrêter d'embêter les roux !

  • A Deriva

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    Tout était fait pour que leurs enfants passent de merveilleuses vacances mais entre Clarice & Mathias (Debora Bloch & Vincent Cassel), ce bonheur n’est qu’une apparence. Leur fille ainée Filipa (Laura Neiva) a vite constaté que quelque chose n’allait pas entre eux et en fouillant les affaires de son père, elle tombe sur une photo de lui en compagnie d’une autre femme. Elle garde le secret pour elle mais se met à observer avec attention les faits et gestes de son père mais aussi de cette femme qu’elle juge à l’origine des disputes incessantes entre ses parents.

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    En voilà une bonne surprise avec ce film brésilien qui accueille notre Vincent Cassel national mais les projecteurs sont surtout braqués sur la révélation Laura Neiva qui joue sa fille. Adolescente encore protégée par le cocon familial, c’est à travers son regard qu’on découvre cette famille qui se décompose bien malgré elle. Evènement particulièrement douloureux pour Filipa dont les hormones sont en pleine ébullition et qui découvre dans le même temps l’amour et ses petites contrariétés. Pour ceux qui ont envie de prolonger un peu plus leurs vacances, ils peuvent toujours aller jeter un œil sur A Deriva où plane un doux parfum d’été.

     

    Il faut le voir pour : Prendre plus de photos !

  • Lascars

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    L’été arrive et les vacances s’annoncent chanmé pour nos 2 potes d’enfance Tony Merguez & José Frelate. Alors qu’ils pensaient s’envoler vers les magnifiques plages de Santo Rico, il semble que Tony ait un peu merdé si bien qu’ils vont devoir rester glander à la cité de Condé-sur-Ginette. Tony s’en veut à mort et décide de prendre les choses en main ; il va trouver Zoran pour dealer son herbe et se refaire de la thune en un rien de temps mais il va y avoir quelques complications. Pendant ce temps, José se fait engager par le Juge Santiepi afin d’effectuer quelques travaux mais il semble beaucoup plus intéressé par la sublime Clémence que par ce qu’il doit faire.

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    Au départ, il y avait une série animée diffusée autrefois par Canal + ; des petites histoires prenant pour cadre la banlieue. Véritable vent frais dans le paysage audiovisuel il en est de même avec ce long métrage qui ne manque pas de pep’s et c’est un vrai plaisir de voir débarquer les Lascars sur le grand écran. On a bien entendu conservé son graphisme originel ce qui n’empêche pas le film d’avoir recours à des décors en 3D de toute beauté où évoluent certains des personnages issus de la série. Passé l’enthousiasme des retrouvailles, la dernière demi-heure est un peu moins rythmée mais on ne regrette en aucun cas d’avoir payé une place de ciné !

     

    Il faut le voir pour : Ne jamais acheter vos billets d’avion chez les chinois !

  • Mesrine : L'ennemi public N°1

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    Après un bref exil au Canada, Jacques Mesrine (Vincent Cassel) est de retour en France. Ce voyage n’a pas calmé ses ardeurs ; il s’associe avec Michel Ardouin (Samuel Le Bihan) pour braquer des banques mais il manque de prudence. Le commissaire Brossart (Olivier Gourmet) est à ses trousses et parvient à le prendre au piège dans son propre appartement. L’arrestation de l’ennemi public N°1 fait les choux gras des médias et Mesrine ne se prive pas pour transformer ses procès en véritables spectacles. Mais au fond de lui, il sait que les choses se termineront de façon tragique, qu’il a de fortes chances de finir sous les coups de feu des policiers.

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    L’affiche est des plus alléchantes et Jean-François Richet ne déçoit évidemment pas dans la seconde partie de la vie de Jacques Mesrine. On retrouve un Mesrine plus affirmé, obnubilé par son desir de vengeance et de renversement de l’ordre établi. Le casting s’enrichit encore avec les seconds rôles tenus par Samuel Le Bihan, Mathieu Almaric & Gérard Lanvin ; Mesrine : l’ennemi public N°1 est plus que jamais un film de mecs. C’est donc l’apothéose d’une superbe saga qui espérons-le va dynamiser le cinéma français en la matière, si vous aviez apprécié la première partie ; la question ne se pose même pas.

     

    Il faut le voir pour : Se demander s’il y a oui ou non eu des sommations ?

  • Mesrine : L’instinct de mort

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    Après son retour d’Algérie, Jacques Mesrine (Vincent Cassel) avait 2 choix : accepter le boulot que son père lui avait trouvé ou se lancer dans des missions au black. C’est avec le soutien de son pote d’enfance Paul (Gilles Lellouche) qu’il commet ses premiers délits ; les hold-up et cambriolage lui permettent de remplir ses poches en un temps record. Très vite, il est présenté à Guido (Gérard Depardieu) et les affaires s’enchainent, un grand criminel est né et rien ne semble pouvoir l’arrêter. Eternel séducteur, Jacques rencontre Sofia (Elena Anaya) avec qui il va avoir un enfant ; une situation qui le convainc de se ranger mais combien de temps pourra t-il tenir ainsi ?

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    Sans conteste l’un des grands évènements du cinéma français de l’année avec cette adaptation de Jean-François Richet de la vie tumultueuse de celui qui fut surnommé L’ennemi public N°1. Pour incarner Mesrine, Cassel ne s’est pas contenté de prendre quelques kilos, il habite le personnage et porte naturellement Mesrine : L’instinct de mort. A la hauteur de ce que l’on attendait et bénéficiant d’un casting des plus prestigieux, on reste un peu sur notre faim ; la seconde partie devrait pouvoir dissiper rapidement cette légère déception. Cela n’empêche pas le fait que ce film fera date dans l’histoire du cinéma français.



    Il faut le voir pour : Arrêter de dire "Messerine"

  • Les promesses de l'ombre

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    Tristes fêtes de fin d’année pour notre pote Anna (Naomi Watts). Sage femme dans un hôpital de Londres ; elle vient de mettre au monde un bébé sans pouvoir sauver la jeune mère, une adolescente d’à peine 14 ans. Dans ses affaires, elle récupère un carnet, une sorte de journal intime rédigé en russe qui va la mener au restaurant d’un certain Semyon (Armin Mueller-Stahl). Au départ, ce dernier lui propose de l’aide mais elle comprend bien vite qu’il est en fait un grand criminel et qu’il est intimement lié dans la mort de cette jeune fille. C’est son oncle qui va traduire les écrits et révéler la terrible histoire mais la recherche de cette vérité pourrait bien lui couter cher.

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    Si History of violence m’avait laissé de marbre, je dois dire qu’avec Les promesses de l’ombre ; David Cronenberg m’a vite séduit. Le réalisateur approfondit son étude sur la violence en s’intéressant à une famille mafieuse russe bercée par la violence. On apprécie l’ambiance qui se dégage de ce film et surtout la prestation du grand Viggo Mortensen dont les femmes pourront apprécier la plastique dans une scène aussi dénudée que sanglante. Pour l’accompagner on retrouve notre frenchie Vincent Cassel dans un rôle extravagant qui lui va comme un gant mais finalement peu surprenant. Voilà un excellent film que vous pouvez aller voir les yeux fermés !

     

    Il faut le voir pour : Ne pas faire de Hammam si vous avez des tatouages.

  • Sa majesté Minor

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    Notre histoire se déroule en des temps anciens, bien avant Homère sur une ile quelque part en pleine mer Egée. C’est là qu’un bébé a échoué, il s’appelle Minor (José Garcia) et tétait encore le sein de sa mère disparue mais sa sauvagerie l’a conduit à être élevé parmi les cochons. Depuis, il a adopté leur comportement et n’a jamais su prononcer un mot tant et si bien qu’il fut rejeté par tout le village jusqu’au jour où un miracle se produisit. Laissé pour mort, Minor se réveille doté de la parole et se révèlera même être le tant adoré Roi Colombe ce qui n’est pas sans laisser insensible la belle Clytia (Mélanie Bernier).

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    Incontestablement la sortie ovni du mois, Jean Jacques Annaud divise la critique avec Sa majesté Minor car il est vrai que le film est complètement décalé vis-à-vis des productions françaises ordinaires. Le plaisir de la chair y est évoqué sans tabous, la sexualité traité sous toutes ses formes mais je dois dire que le film n’est pas aussi irrévérencieux qu’on a voulu nous faire croire. A défaut d’être détonnant, le réalisateur étonne à certains moments bien que l’on aurait aimé qu’il pousse plus loin son audace.  On ira quand même le voir pour certains dialogues mais il faut apprécier l’humour un peu cru !

     

    Il faut le voir pour : Assister à la meilleure plaidoirie d’un avocat.