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  • Polisse

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    Chaque jour en France, plus de 260 enfants sont victimes de violences et nos potes de la Brigade de la Protection des Mineurs (BPM) de Paris en ont vu de toutes les couleurs. Chaque nouvelle journée apporte son lot de surprises, d’incompréhension, de honte mais aussi de révolter et c’est ce quotidien peu ordinaire que Melissa (Maïwenn) a décidé d’étudier. Grace à ses relations, cette photographe a en effet l’autorisation de suivre ces policiers d’un genre bien particulier dans leur travail. Récupérer des enfants dans un camp, trouver un toit pour héberger une mère et son fils ou rechercher un bébé kidnappé sont autant d’épreuves qu’elle va découvrir au cours de son reportage.

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    Les années passent et plus que jamais, la réalisatrice Maïwenn s’impose comme une figure à part entière du cinéma français et Polisse est là pour nous rappeler combien il faut compter sur elle ! Tranche de vie dans la BPM de Paris où les affaires sordides succèdent à des faits-divers plus légers, il y a des scènes de Polisse qui sont parfois édifiantes. Impossible de se retenir de rire devant les répliques de ces policiers confrontés à des situations incroyables, une façon d’extérioriser leurs véritables sentiments. Soutenu par un casting impeccable qui a su recréer une authentique ambiance de groupe, l’objectif était de faire passer ce film pour un documentaire et le moins que l’on puisse dire c’est que c’est réussi !

     

    Il faut le voir pour : Ne pas faire n’importe quoi lorsqu’on vous pique votre portable !

  • Les yeux de sa mère

     

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    C’est la mort de son père qui a tout déclenché, soudain Maria Canalès (Géraldine Pailhas) a réalisé qu’elle devait revoir son fils qu’elle n’a jamais connu. Elle avait 16 ans à l’époque et ne pouvait pas s’occuper de lui car elle ambitionnait de devenir danseuse étoile, un objectif qu’elle a aujourd’hui réalisé. Cette grossesse, elle ne l’a jamais avoué à ses parents et encore moins à sa mère Lena Weber (Catherine Deneuve), célèbre présentatrice du journal télévisé depuis 15 ans maintenant. Entre les deux femmes, les relations se sont distanciées progressivement ; des secrets familiaux qui intéressent Mathieu Roussel (Nicolas Duvauchelle), journaliste qui a réussit à s’immiscer dans leurs vies sans qu’elles suspectent quoi que ce soit.

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    Portrait d’une famille sur 3 générations incarnée respectivement par Catherine Deneuve, Géraldine Pailhas & Jean-Baptiste Lafarge Les yeux de sa mère est un joli mélo signé Thierry Klifa. Le cinéma de l’ancien critique de Studio magazine repose énormément sur la richesse de ses personnages (entendez vous attendez pas à de l’action) et il nous en donne encore la preuve en l’occurrence. Si l’impressionnant casting démontre la volonté du réalisateur de nous offrir un film d’une grande densité, il y a des aspects qui interpellent comme cette starification trop superficielle de Catherine Deneuve ou encore les relations ambigües de Nicolas Duvauchelle. Un film plutôt plaisant.

     

     

     Il faut le voir pour : Ne plus étonner de voir des personnes s’évanouir soudainement.

  • L’homme qui voulait vivre sa vie

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    Paul Exben (Romain Duris) est un homme heureux ; il a une superbe famille qui vient de s’installer dans une belle maison qui fait le bonheur de ses enfants. Son boulot d’avocat lui permet d’avoir une belle situation permettant ainsi à sa femme Sarah (Marina Foïs) de se consacrer à l’écriture. Les apparences n’ont jamais été aussi trompeuses ; Paul apprend que Sarah a une liaison avec Grégoire Kremer (Eric Ruf), un photographe qui habite dans le voisinage. Après une violente altercation avec ce dernier, Paul le tue accidentellement et désemparé par ce geste, il décide de camoufler sa mort. Il va encore plus loin en lui volant son identité et commencer une toute autre existence.

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    Le roman est signé Douglas Kennedy adapté à l’écran par Eric Lartigau qui nous avait agréablement surpris avec Prête-moi ta main. L’homme qui voulait vivre sa vie est un drame qui repose (une fois encore) sur une grande performance de Romain Duris ce qui n’empêche pas un certain déséquilibre du film. Si au départ on s’attache assez rapidement à ce père de famille lambda qui va s’apercevoir que sa vision du bonheur est obstruée, sa fuite en quête de sa véritable identité me laisse un peu plus perplexe. Cela ne change rien au fait qu’il s’agit d’un film réussi qui saura facilement trouver son public.

     

    Il faut le voir pour : Vivre votre vie !

  • Happy Few

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    Rachel et Vincent (Marina Foïs & Nicolas Duvauchelle) se sont rencontrés dans le cadre de leur travail et comme le courant passait bien entre eux ; ils sont rapidement devenus potes d’enfance. Ils décident alors de faire une rencontre avec leurs conjoints respectifs Teri (Elodie Bouchez), la femme de Vincent et Franck (Roschdy Zem), le mari de Rachel Là encore, les affinités sont immédiates mais l’histoire de ces couples prend une tout autre tournure lorsque Franck embrasse Teri. N’ayant pas l’intention de garder un tel secret, il se confie immédiatement et la réaction est pour le moins étonnante. Rachel & Vincent forment à leur tour un couple et ces 4 adultes décident sans complexes d’échanger leurs partenaires lorsque l’envie se fait sentir.

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    Du désir à l’amour il n’y a parfois qu’un pas ! Le film d’Antony Cordier dévoile sans retenue aucune la vie sexuelle débridée de 2 couples à la recherche d’une nouvelle passion et qui va se muer en une véritable relation. Coté casting c’est un sans faute ; Marina Foïs, Elodie Bouchez, Roschdy Zem & Nicolas Duvauchelle se livrent corps et âme dans leur rôle sans que cela ne tombe une seule seconde dans la vulgarité. Le petit détail qui intervient à la fin de l’histoire ravive un peu l’intérêt que l’on porte à Happy Few malgré tout ça reste un film où il ne se passe strictement rien. C’est un peu comme le désir sexuel, une fois qu’on a eu ce qu’on voulait on s’en lasse très vite.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre à donner une gifle.

  • La personne aux deux personnes

    Ecoutez, écoutez !!

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    01.jpgC’est moi qui passe à la radio, là ! C’est la 2ème fois en moins d’un mois, c’est pas incroyable ça ? Un véritable revival je vous le dis ! Qui je suis ? Mais si Gilles Gabriel (Alain Chabat) voyons, mais si vous connaissez forcément mon tube Flou de toi.


    Bref, j’étais sur le point de faire un retour triomphal quand j’ai eu ce stupide accident de voiture. A partir de là, je ne sais plus trop ce qui s’est passé mais je crois que je suis mort car je vois mon corps de l’extérieur.02.jpg

     

    Et voilà comment j’ai atteri chez vous, enfin dans votre corps. Au fait, vous vous appelez comment ? Ok, alors j’ai une grande nouvelle à vous annoncer ; Gilles Gabriel fait son come-back et je vais le faire à travers votre corps !


    En savoir plus sur La personne aux deux personnes ?

  • Non ma fille, tu n’iras pas danser

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    Léna (Chiara Mastroianni) est venue rendre visite à sa famille accompagnée de ses 2 enfants. Ses parents vont prochainement partir en voyage à Rome et sa mère Annie (Marie-Christien Barrault) lui a réservé une surprise qui est loin de la ravir ! Elle a convié son ex-mari Nigel (Jean-Marc Barr) à venir passer du temps avec ses enfants car celui-ci ne les a pas vus depuis leur brusque séparation. Cette réunion de famille tourne donc au cauchemar pour Léna d’autant que sa sœur Frédérique (Marina Fois) traverse elle aussi une période difficile dans son couple.

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    Les portraits de famille empruntent généralement la forme de comédies mais Christophe Honoré qui ne fait rien comme les autres prend ici le parfait contrepied. Il y a des choses curieuses comme cette parenthèse bretonne d’une dizaine de minutes qui nous déconnecte totalement du reste du film. Pour le reste, il faut bien reconnaitre qu’on n’accroche pas à l’histoire et qu’on ne parvient jamais réellement à partager la détresse de Léna. Si le coté dramatique n’est pas pour me déplaire, impossible de ne pas trouver le temps long durant ce naufrage émotionnel. Non ma fille, tu n’iras pas danser et je crois bien également que tu n’iras pas voir ce film !

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de faire du gratin d'endives, personne n'aime ça !

  • Le code a changé

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    21 Juin. Tout le monde sort pour célébrer la Fête de la musique mais le couple Marie-Laurence & Piotr (Karin Viard & Dany Boon) a décidé d’organiser un diner chez eux. C’est aussi l’occasion pour Piotr de voir du monde, lui qui sort d’une grande dépression et il profite de l’évènement pour leur préparer sa grande spécialité : le Bigos ! Parmi les invités on compte Mélanie & Alain (Marina Foïs & Patrick Bruel), un couple de médecins ; Sarah& Lucas (Emmanuelle Seignier & Christopher Thompson) ou encore Juliette (Marina Hands), la sœur de Marie-Laurence accompagnée d’Erwann (Patrick Chesnais). D’autres invités se joindront à eux pour un diner mémorable.

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    De manière générale, le diner entre potes d’enfance est l’occasion de passer du bon temps mais celui organisé par Danièle Thompson laisse un gout amer. Après Fauteuils d’orchestre, la réalisatrice continue d’explorer le film choral en prenant cette fois comme thème centrale les relations amoureuses. On découvre ainsi que derrière les sourires de façade, les bonnes manières imposées par le diner se cachent en fait de nombreuses histoires de coucheries ou tout simplement d’amour ! Le code a changé est plutôt agréable à voir mais pas sur qu’après ce film vous ayez envie d’organiser une bouffe chez vous.

     

    Il faut le voir pour : Prendre une leçon de danse avec Pierre Arditi & Patrick Chesnais.

  • Le plaisir de chanter

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    Si vous les croisez dans la rue, vous auriez beaucoup de mal à croire que Muriel & Philippe (Marina Foïs & Lorànt Deutsch) sont des agents secrets. Pour leur dernière mission, ils doivent mettre la main sur une clé USB contenant de précieuses informations et pour cela ils vont devoir s’inscrire à un cours de chant lyrique. En effet, c’est là que se trouve leur cible : Constance (Jeanne Balbar), la veuve d’un trafiquant d’uranium. En intégrant ce cours, ils espèrent donc mettre rapidement la main sur ces précieux documents mais ils ne sont pas les seuls à vouloir s’en emparer.

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    Ce qui est sur c’est que ce film ne ressemble à rien de ce que l’on a pu voir jusqu’à présent et par conséquent il ne va pas plaire à tout le monde. Difficile de définir Le plaisir de chanter tant il joue sur différents tableaux et c’est d’ailleurs le coté espionnage complètement décalé qui donne au film tout son potentiel comique. Pour l’apprécier comme il se doit, il faut entrer dans l’univers un peu loufoque de Ilan Duran Cohen et savoir le considérer au second degré.

     

    Il faut le voir pour : Vous inscrire à des cours de chants.

  • La personne aux deux personnes

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    2 fois dans le même mois, ce n’est plus un hasard, c’est un véritable plébiscite ! C’est la seconde fois que Gilles Gabriel (Alain Chabat), ancienne gloire des années 1980, entend son tube à la radio, preuve indéniable que le public réclame son retour. Ça tombe bien puisque celui-ci prépare son come-back ; un nouvel élan à une carrière très riche mais le destin en a décidé autrement. Un accident de voiture et voilà ses rêves qui volent en éclat mais le plus incroyable c’est que son esprit a atterrit dans le corps de l’homme qu’il a renversé Jean-Christian Ranu (Daniel Auteuil) ; un employé de bureau tout ce qu’il y a de plus banal.

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    Gros buzz autour du personnage de Gilles Gabriel ces derniers mois avec le clip de Flou de toi préparant le terrain à un film bien déjanté. Un scénario aussi simple qu’efficace couplé à l’excellent Daniel Auteuil qui campe merveilleusement cet employé de bureau coincé & le personnage has been de Gilles Gabriel. Dans l’ensemble, on se marre bien devant La personne aux deux personnes, il y a des bonnes idées qui en font la comédie du moment. Il faut évidemment apprécier l’humour très second degré de la part des réalisateurs Bruno & Nicolas qui officiaient autrefois sur la chaine cryptée Canal +.

     

    Il faut le voir pour : Toujours regarder des 2 cotés avant de traverser.
     
     
    Découvrez le film Dans la peau du héros !
  • Darling

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    Elle ne rêvait que d’une chose ; épouser un routier pour pouvoir quitter la ferme familiale. Oui, il faut dire que la vie n’a pas vraiment gâtée notre pote Catherine (Océane Decaudain & Marina Foïs), fille de paysans loin d’être étouffée par l’amour de ses parents. Avec le temps, elle avait fini par s’y faire même face au comportement violent de son père, elle se réfugiait auprès de Mme Clément (Sissi Duparc) qui lui apprenait tous les secrets de la pâtisserie. Puis c’est en découvrant la communication par CB qu’elle va rencontrer celui qu’elle croyait être l’homme de sa vie Roméo (Guillaume Canet). Même s’il n’est pas parfait, elle se dit qu’elle finira bien par trouver le bonheur.

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    Inspiré d’une histoire vraie, Darling c’est le témoignage poignant d’une femme qui a été confrontée à la violence sous toutes ses formes dès son plus jeune age. Le sujet est délicat et traité avec une pointe d’humour pour faire oublier un peu la gravité de la chose et le spectateur partage avec joie et tristesse les mésaventures de Catherine. Marina Fois nous fait oublier ses frasques d’ex-Robin des bois pour nous convaincre de tout son talent de comédienne sans oublier la performance tout aussi remarquable de la jeune Océane Decaudain. Un film qui mérite le coup d’œil grâce à cette belle interprétation.

     

    Il faut le voir pour : Ne pas faire de rencontres par CB