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film - Page 256

  • Summer Wars

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    Notre pote Kenji est sur un petit nuage ; il a été invité par la belle Natsuki dont il est secrètement amoureux à passer quelques jours dans sa famille. C'est dans la province  d'Ueda que se rendent les deux jeunes étudiants afin de célébrer le 90ème anniversaire de l'arrière grand-mère de Natsuki. Alors que Kenji doit s'appliquer à se faire passer pour le fiancé modèle, un évènement secoue le monde : Oz un univers virtuel extrêmement populaire a été piraté et il semblerait que Kenji y soit pour quelque chose. Les comptes de millions d'utilisateurs ont été infiltrés et le plus inquiétant c'est que cela a des répercussions au-delà du monde virtuel.

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    Encore méconnu, les studios Madhouse ne vont certainement pas tarder à être aussi populaire que Ghibli. Après La traversée du temps, c'est cette fois dans un univers virtuel que nous sommes transportés aux bons soins de Mamoru Hosoda. L'occasion de voir défiler des milliers d'avatars hauts en couleur dans un univers très familier aux otakus et autres geeks mais Summer Wars a l'intelligence de ne pas se borner à ce monde si particulier. En toile de fonds donc on assiste à une touchante réunion familiale qui vient rappeler l'importance des liens que l'on tisse quotidiennement. Un film d'animation d'une beauté renversante mais qui aura plus de résonnance auprès des adolescents et jeunes adultes qu'auprès des enfants.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre à jouer au Hanafuda.

  • Nannerl, la soeur de Mozart

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    Afin de faire admirer le talent musical de ses enfants Wolfgang & Nannerl (David Moreau & Marie Féret) ; Léopold Mozart (Marc Barbé) s'est lancé dans une tournée à travers tout le pays. Au cours d'un de leurs voyages, ils sont forcés de trouver refuge dans une abbaye pour réparer leur véhicule. Au sein de ce refuge se trouve Louise de France (Lisa Féret), cadette des enfants du roi Louis XV et très vite, elle se lie d'amitié avec Nannerl. Apprenant que cette dernière s'apprête à donner un concert à la cour de Versailles, Louise lui confie une lettre à remettre à sa majesté Hugues Le Tourneur (Arthur Tos). A cette occasion, Nannerl va faire la connaissance du frère de Louise dont elle tombe amoureuse.

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    Mozart était un compositeur de génie et le monte entier connaît son œuvre mais on sait beaucoup moins qu'il avait une sœur tout aussi talentueuse. C'est donc son histoire que propose de nous faire découvrir René Féret ; comment parce qu'elle est née femme, Nannerl a du vivre dans l'ombre du succès de son frère. Comme d'habitude dans ce genre de films français, l'atmosphère y est assez monotone mais surtout l'interprétation de certains est douteuse. Le fait que le réalisateur ait imposé la présence de ses filles au casting de Nannerl, la soeur de Mozart n'y est pas pour rien ; passe encore Marie Féret assez convaincante mais celle de Lisa en tant que fille du roi est catastrophique !

     

    Il faut le voir pour : Être bien heureux d'être né homme et pas femme !

  • The crazies

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    Ogden Marsh, 1260 habitants. C'est une journée totalement ordinaire, un match de baseball se déroulait et puis Rory (Mike Hickman) est apparu une carabine à la main. Le shérif David Dutton (Timothy Olyphant) va rapidement au devant de lui et craint que ce fermier ne soit retombé dans l'enfer de l'alcool. Après plusieurs sommations, il est forcé de l'abattre lorsqu'il pressent que celui-ci va utiliser son arme. Cet incident émeut tous les habitants mais un autre drame surgit quelques instants plus tard ; une mère et son fils meurent lors d'un incendie qui aurait été provoqué par le mari. Une vague de folie semble contaminée la ville et personne n'est à l'abri.

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    Un vent de folie souffle dans The crazies et il est bien dommage que ce ne soit pas également le cas au niveau de la réalisation. Enième film du genre où de gentils citoyens se retrouvent soudainement métamorphosés en créatures malfaisantes et évidemment la survie s'impose. Un scénario qui nous a donc déjà été servi à maintes reprises et proposé ici avec pas mal d'hémoglobine et un résultat final plutôt satisfaisant. Le manque d'originalité rend le film totalement dispensable pour une soirée cinéma mais devrait bien fonctionner quand il sortira en location.

     

    Il faut le voir pour : Ne plus boire l'eau du robinet.

  • Les mains en l'air

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    Ecoliers tout à fait ordinaires, le quotidien de Blaise (Jules Ritmanic) et de ses potes d'enfance est bouleversé lorsqu'ils apprennent que la famille de leur ami Youssef (Drama Sarambounou) a été expulsée faute de papiers. La petite Milana (Linda Doudaeva) a eu la chance d'échapper aux forces de l'ordre et pour s'assurer de sa sécurité, elle est confiée à la famille de Blaise. Il faut désormais agir avec prudence, les contrôles de police s'intensifiant chaque jour jusqu'au moment où les enfants décident de frapper un grand coup. Ils s'organisent pour se réfugier dans leur quartier général tandis qu'à l'extérieur c'est l'affolement général : on n'arrive pas à comprendre comment des enfants ont pu ainsi se volatiliser.

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    Les mains en l'air c'est un peu le Welcome mais vécu à travers le regard innocent des enfants. Le film de Romain Goupil confronte les enfants à l'expulsion du territoire français des sans-papiers et les conséquences que cela peut avoir sur les vies des familles. La narration choisie par le réalisateur est brillante faisant passer un fait de société actuel pour un lointain souvenir, comme le témoignage d'une époque traumatisante mais révolue. Néanmoins, pas sur que tout le monde soit sensible au message délivré par ce long-métrage intelligemment mené

     

    Il faut le voir pour : Laisser vos enfants jouer à la console, c'est très utile pour faire leurs devoirs !

  • Les meilleurs amis du monde

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    C'est le week-end pour Mathilde & Jean-Claude (Léa Drucker & Pierre-François Martin Laval) et ils sont sur le point de rejoindre leurs potes d'enfance Lucie & Max (Pascale Arbillot &Marc Lavoine) qui les ont invités dans leur maison. Alors qu'ils sont encore sur la route, ils reçoivent un coup de fil de Max qui voulait simplement savoir l'heure à laquelle ils allaient arriver. A la suite de cela, un second appel a lieu mais celui-ci  a semble t-il été provoqué par inadvertance et à cette occasion, Jean Claude et sa femme découvrent le vrai visage de leurs soi-disant amis. Les reproches et les critiques fusent et au lieu de rebrousser chemin, ils vont se rendre chez eux pour se venger comme il se doit.

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    La vérité blesse et encore plus lorsqu'elle vient de nos meilleurs potes d'enfance ! C'est sur cette base que débute Les meilleurs amis du monde de Julien Rambaldi et si la vengeance promise par le couple Léa Drucker / PEF offre quelques bons moments de rigolade, le niveau redescend bien vite. On aurait bien apprécié que ce règlement de comptes fasse preuve d'un peu plus d'imagination et surtout soit plus soutenu, jouissif dans la durée. Dommage car Marc Lavoine avec sa belle moustache et en roi du WC avait un bon potentiel comique malgré le trait trop caricatural du couple qu'il forme avec Pascale Arbillot.

     

    Il faut le voir pour : Envisager de prendre un lama pour protéger votre maison.

     

  • Hatchi

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    Parker Wilson (Richard Gere) était de retour d'un voyage et c'est sur le quai de la Bedridge Station qu'il est tombé nez à nez avec ce petit chiot. Il tente d'abord de le confier au chef de gare mais apprenant que personne ne pourrait s'en occuper, il décide de le ramener chez lui. Au départ, il ne voulait pas s'y attacher et fait tout pour retrouver son maître mais le temps passe et ce chien qu'il a nommé Hatchi prend une place de plus en plus importante dans la vie de la famille. Hatchi est d'autant plus un chien apprécié que chaque jour il se rend à la gare pour attendre le retour de Parker.

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    Ceux qui doutent encore que le chien est bien le meilleur ami de l'homme devrait jeter un œil à Hatchi dont le scénario s'inspire d'une histoire vraie. C'est dans les années 1920 que ce chien de la race des Akita s'est rendu célèbre au point d'avoir une statue immortalisant la fidélité qu'il vouait à son maître à la gare de Shibuya à Tokyo. Beaucoup de bons sentiments donc pour ce remake réalisé par Lasse Hallström mais l'histoire est si émouvante qu'on se laisse tout de même séduire. Un beau petit film qui s'adresse aux petits comme aux grands et qui fera même avoir la larme à l'œil pour les plus émotifs d'entre vous.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter d'aller au cinéma et passer plus de temps avec votre chien !

  • La fée de la dent

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    Dans l'équipe de hockey des Ice Wolves, on le surnomme La fée de la dent car à chacune de ses interventions les dents de ses adversaires s'envolent. Derek Thompson (Dwayne Jonhson) a toujours rêvé d'être un grand joueur mais une grave blessure a mis fin à ses ambitions et aujourd'hui, il se contente seulement de faire le spectacle. Dans la vie privée il n'a pas vraiment de réussite car il a un peu de mal à se faire accepter par les enfants de sa petite amie Carly (Ashley Judd). Le gros problème de Derek est qu'il ne croit plus en rien et n'hésite pas à briser les rêves de tous ceux qui l'entourent même ceux des enfants. C'est donc pour lui donner une leçon qu'il va se transformer en une véritable fée de la dent.

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    En 1994, Hulk Hogan devenait Monsieur Nounou et 15 ans plus tard, c'est Dwayne "The Rock" Johnson qui enfile à son tour un joli tutu rose pour devenir La fée de la dent. Pendant longtemps, l'ex-catcheur a tout fait pour se construire une intégrité d'acteur même s'il a eu des choix plus que discutable mais alors avec ce film on touche le fond. Evidemment, ce sont les enfants de moins de 7 ans qui seront ravis d'aller voir le film et s'il vous faut les accompagner ; pas sur que vous soyez capables de résister à ce flot de niaiseries. Sans aucun doute un nouveau prétendant pour le titre de Nanar de l'année !

     

    Il faut le voir pour : Convaincre vos enfants d'aller chez le dentiste.

  • Sweet valentine

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    Ivan (Vincent Elbaz) est un petit truand qui vit de kidnapping mais son dernier plan a mal tourné. Résultat le voilà en fuite en compagnie de Sonia (Vanessa David) ; une femme qu'il a rencontré quelques heures plus tôt et qui a participé sans le savoir à un enlèvement. Dans quelques jours, Ivan doit se rendre en Pologne pour régler une histoire mais avant cela, il doit trouver de l'argent. Quant à Sonia ; il aimerait bien s'en débarrasser mais comme il n'a pas de permis, il est obligé d'impliquer la jeune femme dans toutes ses combines.

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    On ne sait pas trop à quoi s'attendre quand on entre dans la salle et quand on n'en sort qu'on est toujours aussi dubitatif. Ça commence comme une légère comédie puis ça se transforme en une sorte de road-trip où Vincent Elbaz essaye de régler ses problèmes financiers. Les rencontres atypiques s'enchaînent et il y a souvent des moments de solitude, des errements que l'on mettra sur le compte de la première réalisation d'Emma Lucchini. Sweet valentine n'a pas assez de charmes pour réellement nous convaincre, copie à revoir !


    Il faut le voir pour : Ne plus répondre aux sondages dans la rue.

  • Rabia

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    Cela fait quelque temps déjà que Rosa (Martina García) sort avec José Maria (Gustavo Sanchez Parra) et jusqu'ici tout allait bien. Rosa travaille en tant que bonne pour la famille Torres et lorsque ceux-ci sont absents, elle profite de leur grande demeure pour faire venir son petit ami. Un jour l'inimaginable se produit, la police vient l'interroger à propos de José Maria recherché pour un meurtre commis sur le chantier où il travaillait il n'y a encore pas si longtemps. Depuis ce drame, la jeune femme n'a reçu aucunes nouvelles mais il se trouve que José Maria s'est réfugié dans la maison des Torres sans l'en informer.

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    Thriller espagnol qui a bénéficié du soutien de Guillermo Del Toro à la production, on s'attendait donc à quelque chose d'intéressant avec Rabia. Au final, notre attente n'est pas pleinement récompensée à cause essentiellement d'un rythme pas très soutenu. Ce criminel impulsif qui agit tapi dans l'ombre aurait pu et aurait du donner à plus de scènes angoissantes, on n'est vraiment déçu de ne pas avoir quelque chose de plus effrayant. On trouve donc parfois le temps long dans ce huis-clos même s'il est agréable de voir évoluer la charmante Martina García.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre que l'abus d'infusions est aussi dangereux pour la santé.

  • La tête en friche

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    Notre pote Germain (Gérard Depardieu) n'a pas eu une enfance facile : constamment humilié par sa mère qui n'hésitait pas à lui dire qu'elle n'avait jamais voulu de lui mais aussi moqué continuellement par ses camarades de classe, il a très vite manque de confiance en lui. Aujourd'hui encore sa naïveté fait souvent l'objet de railleries de la part de ses potes de bar mais il va faire une rencontre inoubliable. Elle s'appelle Margueritte (Gisèle Casadesus) et vient tous les jours dans ce parc pour lire au calme ; très vite une belle amitié nait entre eux car Germain se régale des lectures qu'elle lui offre lui faisant notamment découvrir les œuvres d'Albert Camus.

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    Jean Becker ne prend pas beaucoup de risques en signant l'adaptation du roman de Marie-Sabine Roger ; une belle histoire d'amitié entre un homme analphabète mais au cœur gros comme une citrouille et une dame âgée délaissée dans une maison de retraite. La tête en friche a tout du film conçu pour le grand public à commencer par son casting avec l'inévitable Depardieu et surtout Gisèle Casadesus à qui on s'attache instantanément. Sans surprise, c'est le genre de long-métrage à réserver aux ménagères de plus de 50 ans ; pour les autres spectateurs le tout paraitra assez naïf et donc sans grand intérêt du moins sur le grand écran.

     

    Il faut le voir pour : Chercher ce que signifie votre nom dans le dictionnaire.