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comédie - Page 81

  • We are 4 lions

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    Au nom du Djihad, nos potes Omar, Barry, Fessal & Waj (Riz Ahmed, Nigel Lindsay, Adeel Akhtar & Kayvan Novak) sont prêts à accomplir le sacrifice ultime ; provoquer une explosion qui montrera au monde leur combat. Après une formation dans un camp d’entrainement palestinien qui a tourné court ; ils réfléchissent longuement sur leur cible et ont encore du mal à se mettre d’accord. Des détails sont encore à peaufiner mais leur combat séduit un nouveau membre, Hassan (Arsher Ali) veut participer à leurs actions et ils débutent alors la fabrication de bombes. La prudence est de rigueur, ils savent qu’ils sont étroitement surveillés par les agents secrets du monde entier et doivent faire preuve de techniques ingénieuses pour garder leur couverture.

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    A priori, quand on évoque des actions terroristes, on ne s’attend pas du tout à voir débarquer une comédie devant nos yeux. Ce décalage fait dès lors de We are 4 lions un film vraiment atypique et aurait pu rester gravé dans nos mémoires s’il ne souffrait pas de quelques défauts. On a davantage l’impression d’assister à une succession de sketches qu’à à une véritable histoire ce qui donne une impression un peu brouillonne notamment dans les 20 premières minutes. Parce qu’il fallait vraiment oser nous faire rire avec un tel sujet, je vous invite vivement à découvrir cette très bonne comédie qui malgré son aspect un peu dépareillé déclenchera à coup sur quelques explosions … de rires !

     

    Il faut le voir pour : Eviter de traverser un troupeau de moutons quand vous transportez des bombes !

  • De vrais mensonges

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    Engagé dans un salon de beauté pour effectuer quelques travaux, notre pote Jean (Sami Bouajila) est tombé fou amoureux de l’un de ses employeuses. Chaque fois qu’il voit Emilie (Audrey Tautou), il est transporté de joie mais il n’ose pas avouer ses sentiments et préfère écrire une lettre sans avoir le courage de la signer. Flattée, la jeune femme oublie vite cette déclaration jusqu’à ce qu’elle ait l’idée de l’utiliser pour remonter le moral de sa mère Maddy (Nathalie Baye). Cela fait 4 ans que son mari l’a quitté mais elle espère toujours que son couple sera de nouveau réuni et vite depuis cloitrée chez elle. En lui faisant croire qu’elle a un prétendant mystérieux, Emilie veut simplement redonner un peu de joie de vivre à sa mère mais cette dernière est convaincue  que l’auteur de ces lettres n’est autre que … Jean !

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    Après Hors de prix, c’est dans une nouvelle comédie que Pierre Salvadori retrouve Audrey Tautou ; De vrais mensonges propose quelques bons moments sans parvenir à réellement se distinguer. Le scénario est astucieux et nous promettait des scènes burlesques mais on est assez loin des bonnes crises de rires. Il y a comme un parfum de légèreté qui se dégage de ce film, le trio d’acteurs attire immédiatement la sympathie mais dans l’ensemble on sourit plus que l’on ne rit. Rien de tel pour se changer les idées tout en gardant à l’esprit que cette petite comédie ne marquera pas l’histoire du cinéma français.

     

    Il faut le voir pour : Eviter de demander à quelqu’un de dire à quelqu’un ce qu’on veut lui dire… on finit par ne rien y comprendre !

  • Bébé mode d’emploi

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    Présentés par des amis communs, Holly Berenson & Eric Messer (Katherin Heigl & Josh Duhamel) ont tenté le rendez-vous arrangé mais l’expérience fut un échec complet. Malgré cela, ils continueront de se côtoyer assez régulièrement par l’intermédiaire de leurs potes d’enfance Alison & Peter (Christina Hendricks & Hayes MacArthur) qui viennent de donner naissance à une adorable petite fille. La vie de cette famille va être bouleversée à la suite d’un dramatique accident où les jeunes parents meurent laissant leur fille grandir en tant qu’orpheline. Cependant, ils avaient pris leurs dispositions dans leur testament ; il est notifié que ce sont Holly & Eric qui sont désignés comme les tuteurs légaux de la petite Sophie (Brynn, Alexis & Brooke Clagett).

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    Sa carrière cinématographique grandissant, notre pote Katherin Heigl semble se spécialiser dans les comédies. C’est cette fois dans les bras du beau Josh Duhamel qu’elle se jette pour jouer les apprentis parents. Bébé mode d’emploi est dans l’ensemble un divertissement agréable en dépit d’une conclusion courue d’avance (au départ tout les oppose puis c’est évidemment l’amour fou, super original quoi), on passe un bon moment devant ce duo avec quelques tranches de rigolade. Encore une comédie à ranger dans la famille des films sympas pour décompresser et oublier ses soucis mais certainement pas en passe de devenir une référence.

     

    Il faut le voir pour : Toujours avoir une casquette à disposition au cas où …

  • Le baltringue

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    Producteur de télévision reconnu par ses pairs, Guy (Vincent Lagaf’) a plus de mal à s’imposer comme animateur. Cela ne l’empêche pas d’être extrêmement populaire et il planche actuellement sur un nouveau concept d’émission. Le hasard le conduite auprès de Lola (Thaïs Kirby), une candidate à la voix d’ange. Elle pourrait bien devenir la star de demain et c’est pourquoi il colle aux basques de Sam (Philippe Cura), son parrain. Ce que Guy ignore c’est que cet homme est en réalité un agent secret en pleine mission ordonné par rien moins que le Président de la république.

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    Il y a des films qui vous font tomber amoureux du 7ème art, qui parviennent à vous faire voyager et rêver et puis il y a Le baltringue… Non content de jouer les agitateurs du dimanche, notre pote Vincent Lagaf’ signe également le scénario consternant de cette désastreuse comédie. Il réussit même l’exploit de nous agacer dès les 5 premières minutes avec son "One man show" et le reste du film ne vaut guère mieux. A moins d’être sous-influence, impossible de rire devant un tel film qui ne relève même pas de la médiocrité, on appelle ça tout simplement de la nullité.

  • Pieds nus sur les limaces

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    Lily (Ludivine Sagnier) est une jeune femme différente qui vivait jusqu’à présent avec sa mère dans une maison à la campagne. Malheureusement, sa mère meurt brusquement et Clara (Diane Kruger), la grande sœur de Lily doit désormais veiller sur elle. Au départ, les visites devaient se limiter aux week-ends et par la suite on a tenté de la faire vivre en ville mais dans les deux cas, cela ne lui convenait pas. Clara prend donc quelques jours de congés pour s’occuper de sa jeune sœur mais aussi pour faire un point sur sa vie. Elle s’est toujours comportée comme la fille modèle mais aujourd’hui, elle se rend compte que le bonheur lui échappe.

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    Adaptation de son propre livre, Fabienne Berthaud dresse le portrait de 2 sœurs diamétralement opposées. A Diane Kruger le rôle de la fille parfaite avec la belle vie en apparence et à Ludivine Sagnier une vision plus naïve de l’existence ce qui provoque évidemment quelques étincelles. Heureusement d’ailleurs c’est ce qui donne un peu de vie à Pieds nus sur les limaces même si le duo de comédiennes s’en tire plutôt bien. Sagnier, de par son rôle, tire peut-être légèrement vers l’excès mais le véritable souci c’est que l’histoire est assez plate. Pas grand-chose à signaler ce qui fait qu’on finit parfois par s’assoupir, un beau portrait qu’on n’a pas forcément envie de découvrir au cinéma.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de fourrer n’importe quoi dans votre frigo !

  • Nowhere boy

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    La mort de son oncle Georges (David Threlfall) a été un vrai choc pour notre pote John Lennon (Aaron Johnson) mais c’est aussi à cette occasion qu’il reprend contact avec sa mère Julia (Anne-Marie Duff). Depuis l’âge de 5 ans, ils vivaient avec son oncle et sa tante Mimi (Kristin Scott Thomas) mais John veut désormais gouter à l’amour d’une mère qu’il n’a jamais eu. En compagnie de Julia, il s’amuse comme un fou et découvre un artiste qui aura une grande influence sur sa vie ; le mythique Elvis Presley. Sa période Rock’n’roll ne s’arrête pas simplement à sa coupe de cheveux, il veut également monter un groupe. La musique devient alors une vraie passion, passion qu’il partage avec un certain Paul McCartney (Thomas Sangster).

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    Non il ne s’agit pas du tout d’un biopic sur les légendaires Beatles même si apparaissent Paul McCartney & Georges Harrison. C’est John Lennon qui est la star de Nowhere boy qui nous éclaire sur une période méconnue de l’artiste, une période précédant le succès qu’on lui sait aujourd’hui. Portrait très intimiste du chanteur, on découvre ainsi son enfance douloureuse privée de la présence de ses véritables parents et cette blessure profonde de n’avoir jamais pu réellement connaitre sa mère. Indispensable pour tout fan du quatuor anglais, ce sera également un vrai plaisir pour les amateurs de Rock’n’roll. Drôle (belle prestation d’Aaron Jonhson) et vraiment intéressant, le film manque néanmoins d’une touche de magie pour devenir une référence.

     

    Il faut le voir pour : Ne plus oublier de mettre vos lunettes !

  • Mon pote

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    Patron d’un grand magazine d’automobile, Victor (Edouard Baer) a un planning chargé c’est pourquoi il se serait bien passé de cette visite à la maison d’arrêt de Gragny-la-ville. Une promesse étant une promesse, il part à la rencontre de ces prisonniers et notamment de Bruno (Benoit Magimel), un passionné de bagnoles. Profitant de l’occasion, celui-ci glisse un message dans la poche de Victor demandant à travailler au journal ce qui donnerait un coup d’accélérateur pour sa libération. Après maintes hésitations, il accepte de prendre  Bruno d’abord à l’essai persuadé que cette main tendue pourra lui être bénéfique pour son avenir.

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    A croire que l’amitié entre hommes obsède notre pote Marc Esposito puisqu’il a déjà traité le sujet avec Le cœur des hommes et sa suite moins inspirée. C’est à partir d’une histoire vraie qu’il a construit le scénario de Mon pote traitant ainsi de la réinsertion sociale des ex-détenus. Quand il s’agit de faire un film sur les rapports humains, le réalisateur s’en sort plutôt bien mais lorsqu’il s’agit de mettre en scène de l’action, attention les dégâts ! Et puis c’est le genre de films où il y a de la parlotte pendant des plombes et même si Edouard Baer & Benoit Magimel s’entendent plutôt bien et nous font décrocher quelques sourires, on finit souvent par trouver le temps long. Il trouve plus sa place dans la programmation télévisuelle qu’au cinéma.

     

    Il faut le voir pour : Jouer au Quinté, ça peut rapporter gros !

  • Quartier lointain

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    C’est un curieux hasard qui a conduit notre pote Thomas (Pascal Greggory/Léo Legrand) à se retrouver dans le village de son enfance ; un lieu qu’il n’avait pas revu depuis la mort de sa mère. Celle-ci a énormément souffert de l’absence de son mari Bruno (Jonathan Zaccaï) abandonnant sa famille sans crier gare. Thomas lui aussi se pose des questions mais alors qu’il se recueillait sur la tombe de sa mère, il est victime d’un malaise. A son réveil il se croit dans un rêve ; il a fait un bon dans le passé, là où il n’était encore qu’un adolescent à quelques jours du départ de son père. Cette fois, il va tout faire pour empêcher ce tragique évènement d’arriver mais peut-on réellement changer son destin ?

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    Quartier lointain est un manga de Jiro Taniguchi qui a connu la consécration en France en recevant le Prix du Meilleur scénario à Angoulême en 2003. Si l’œuvre papier a su conquérir le public, il risque de ne pas en être de même avec cette adaptation cinématographique beaucoup trop scolaire. Le film de Sam Garbarski n’arrive pas à nous plonger dans cette atmosphère nostalgique qu’il vise, la faute avant tout à un manque de fluidité entre chaque scène. Et puis on n’a pas vraiment le temps de s’imprégner de cet univers, peut-être aurait-il fallu développer davantage cette phase afin que l’on s’attache davantage aux personnages. Une adaptation qu’on qualifiera de correct mais qui est loin de  marquer les mémoires.

     

    Il faut le voir pour : Ne pas oublier d’acheter le pain !

  • Benvenuti al sud

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    Milan, notre pote Alberto (Claudio Biso) rêve d’y travailler et pour le moment ça restera du domaine du rêve car un collègue handicapé vient de lui rafler la place qui lui était promise. Décidé à tout tenter pour obtenir cette mutation, il se fait passer pour un invalide mais lorsque la supercherie est découverte, la punition est sévère ; il est envoyé au Sud, près de Naples à Castellabate. Assigné pour 2 ans à ce poste, Alberto fait déjà des cauchemars ; le Sud est la région des criminels, le lieu de résidence de la Camorra et cela va être un véritable supplice ! Pourtant, il va découvrir qu’il était bien loin de la vérité ; les gens ont le cœur sur la main et il va être accueilli chaleureusement par tous ses nouveaux collègues.

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    20 millions d’entrées ça laisse rêveur et il n’en faut pas plus pour donner l’eau à la bouche des producteurs de tout horizon. Nos voisins transalpins s’emparent donc du désormais culte Bienvenue chez les Ch’tis (avant de voir naitre prochainement un remake américain) pour nous le servir à leur sauce. Quelques détails ont été adaptés pour l’occasion ; le Maroilles est remplacé par la Mozzarelle, le postier n’est plus carillonneur mais artificier etc. Sur le reste, Benvenuti al sud reste semblable à son ainé c'est-à-dire une comédie populaire qui plaira avant tout aux italiens et aux spectateurs habitués aux mœurs de ce pays. Le film de Dany Boon restera bien entendu la référence pour nous français.

     

    Il faut le voir pour : Trier vos ordures … et les balancer par la fenêtre !

  • Le nom des gens

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    En apparence, impossible de deviner que Bahia (Sara Forestier) est arabe ; enfant d’un algérien et d’une française ancienne baba-cool, cette femme est une vraie pile électrique. Son passe-temps favori : "niquer" les hommes de droite qu’elle considère hâtivement comme des fachos. Arthur Martin (Jacques Gamblin) lui est un Jospinite convaincu, ce nom franchouillard cache un drame ; ses grands parents furent victimes de la déportation orchestrée par les nazis ce qui a traumatisé sa mère. Rien donc ne semblait pouvoir réunir ces 2 personnes et pourtant le hasard fait vraiment bien les choses. L’arrivée de Baya dans la vie d’Arthur va apporter un vent de fraicheur dans un quotidien jusqu’ici plutôt morne.

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    Ne manquez surtout pas les premières minutes de ce film, elles donnent parfaitement le ton de la suite. Le nom des gens ne mâche pas ses mots et n’a pas peur d’aborder des sujets délicats ; le summum étant atteint avec la scène du diner en compagnie des parents. Politiquement parlant, certains verront peut-être de la propagande anti-droite avec même l’apparition d’une guest-star mais il faut surtout prendre le film pour ce qu’il est : une bonne comédie. Le duo Sara Forestier / Jacques Gamblin pouvait nous laissait perplexe mais finalement tous deux balaient l’ensemble de nos doutes en un revers de main. Mené avec un peu plus d’équilibre, nul doute que cela aurait pu être un film incontournable !

     

    Il faut le voir pour : Découvrir la toute première télécommande de l’histoire !