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comédie - Page 80

  • Rien à déclarer

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    La construction de L’Europe ne fait pas que des heureux, la preuve avec Ruben Vandevoorde (Benoit Poelvoorde), fervent défenseur de sa magnifique Belgique. Ce douanier n’en revient toujours pas que les frontières vont prochainement disparaitre, ça va être la porte ouverte aux voleurs, aux trafiquants en tous genres bref aux français ! D’ailleurs, ses relations avec ses collègues français sont pour le moins tendues et ce n’est pas notre pote Mathias Ducatel (Dany Boon) qui vous dira le contraire. Ce dernier est dans une situation embarrassante ; il est fou amoureux de Louise (Julie Bernard) qui n’est autre que la sœur de Ruben.

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    Contre toute attente, Bienvenue chez les Ch’tis avait battu tous les records détenant désormais le plus grand nombre d’entrées pour un film français. A priori, Dany Boon ne rééditera pas l’exploit ; Rien à déclarer est une comédie proche de sa dernière réalisation, un film à l’humour assez potache n’hésitant pas à s’appuyer sur les préjugés touchant aussi bien les français que les belges. Quant à l’inspiration de son scénario, il n’est pas allé la chercher bien loin ; l’antagonisme Nord / Sud est transposé à l’Europe avec bien évidemment ce cher message de fraternité en guise de conclusion. Tout le monde ne sera pas sensible à cette comédie populaire mais la présence de Benoit Poelvoorde est un bel argument pour vous laisser tenter.

     

    Il faut le voir pour : Sortir votre 4L du garage et lui faire un bon lifting !  

  • Poupoupidou

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    Qui aurait cru que notre pote David Rousseau (Jean-Paul Rouve) trouverait son inspiration à Mouthe, bourgade de 921 habitants. Il s’y était rendu à la suite du décès de son oncle qui lui a légué un objet inestimable et puis cet écrivain atteint du syndrome de la page blanche a trouvé l’idée de son prochain livre ! C’est dans les médias qu’il apprend la mort de Candice Lecoeur (Sophie Quinton), la star locale qui fut notamment l’égérie du fromage La belle du Jura. Sa disparition intrigue puisqu’on a retrouvé son corps abandonné en pleine nature entre les frontières françaises et suisses et tout laisse à penser qu’il s’agit d’un suicide. Mais quand David commence son enquête ; il relève certaines incohérences et découvre des mimétismes troublants entre cette jeune femme et … Marilyn Monroe.

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    L’action nous conduit dans un village reculé envahi par la neige d’où émerge la blondeur de la délicieuse Sophie Quinton, une héroïne aux allures de victime. Poupoupidou doit énormément à son couple d’acteurs bien qu’ils ne soient jamais réellement en duo ; Jean-Paul Rouve incarne avec le flegme son personnage tandis que Sophie Quinton nous rappelle pourquoi elle avait été nominée au César du Meilleur espoir féminin 2004. Surtout on retiendra la réalisation de Gérald Hustache-Mathieu puisant son inspiration aussi bien dans les romans de James Ellroy que dans des œuvres comme Twin Peaks ou encore le cinéma des frère Cohen. Ambiance particulière pour un film tout aussi particulier, on ne voit pas le temps passer et ceux qui tenteront leur chance feront une belle découverte !

     

    Il faut le voir pour : Découvrir la réincarnation de Marilyn Monroe !

  • Le fils à Jo

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    Chez les Canavaro, le rugby ce n’est pas qu’un sport c’est une institution et cela depuis plus de 100 ans ! D’ailleurs, Jo (Gérard Lanvin) et son fils Tom (Jérémie Duvall) vivent au sein du stade de Doumiac en compagnie de leur pote d’enfance Pompon (Vincent Moscato). Seulement, ils viennent d’apprendre qu’ils allaient devoir s’installer ailleurs car la municipalité a cédé ce terrain à des investisseurs britanniques. Par ailleurs, Jo se désespère de voir son fils perdre toute confiance lorsqu’il se met à jouer au rugby mais un Canavaro doit s’accrocher et toujours donner le meilleur de lui-même. Il se lance alors dans un projet fou ; monter une équipe de rugby autour de Tom en espérant que celui-ci retrouve la passion de ce sport.

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    Ce sera certainement le rendez-vous cinématographique incontournable pour les amoureux du ballon ovale. Le rugby est donc à l’honneur dans Le fils à Jo, ce qui n’est pas une surprise lorsqu’on sait qu’il s’agit du premier film de Philippe Guillard, ex journaliste sportif et rugbyman français. Une petite comédie très sympathique qui doit beaucoup à la bonne humeur communicative insufflée par cette bande de potes d’enfance ; en cela c’est un sans-faute coté casting. On retrouve les valeurs que l’on reconnait à ce sport ; la solidarité, la camaraderie mais aussi les soirées arrosées s’achevant par une bonne bagarre. Ce film pêche seulement au niveau de son scénario trop ordinaire mais nous fait passer du vrai bon temps !

     

    Il faut le voir pour : Laissez tomber les jeux vidéos et pratiquer le Chat gifle et Qui mon cul avec vos enfants.

  • La chance de ma vie

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    On fait appel à Julien Monnier (François-Xavier Demaison) quand le couple est aux bords de la rupture ; il a le don de désamorcer les tensions et de faire renaitre le feu de la passion. Si seulement il était aussi doué pour ses amours ! De façon étrange, chaque fille avec laquelle il s’est mis en relation a, par la suite, été victime d’une malchance incroyable. Que ce soit une fête d’anniversaire qui tourne au désastre ou la manifestation soudaine d’une allergie, Julien porte la poisse à toutes les femmes qu’il a aimées. Sa prochaine victime s’appelle Joanna (Virgine Efira) et elle est loin de se douter de ce qu’il l’attend.

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    Ça part d’une idée assez drôle ; un mec qui porterait la poisse à toutes ses conquêtes mais le tout est exploité de façon trop timide. Pour jouer à fond la carte de l’humour, il aurait fallu placer Virginie Efira dans des situations plus incongrues au lieu de quoi on a seulement droit à quelques passages nous faisant doucement sourire et d’autres tirés par les cheveux (L’incendie de la maison des parents de Julien). Le couple Efira / Demaison est sympathique mais leur complicité est loin d’être évidente, une petite comédie dont on peut facilement se dispenser et loin d’être La chance de ma vie.

     

    Il faut le voir pour : Comprendre pourquoi les femmes s’intéressent de plus en plus à l’automobile.

  • Une nuit au Roxbury

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    Dès qu’ils en ont l’occasion, Doug & Steve Butabi (Chris Kattan & Will Ferrell) ; 2 frangins un peu barrés se mettent sur leur 31 et font la tournée des clubs. Evidemment, les soirées seraient plus agréables s’ils ne se faisaient pas continuellement refouler à l’entrée car le duo est du genre "spécial" mais ils ne perdent pas espoir. D’ailleurs, leur rêve est un jour de créer leur propre boite de nuit mais le chemin sera long et pour l’instant ils vont devoir se contenter de la boutique de fleurs de leur père. Un soir, le hasard les met sur le chemin du célèbre Richard Grieco et celui-ci va leur rendre un grand service en les faisant entrer au Roxbury ; c’est une nuit qu’ils n’oublieront jamais !

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    Il existe aux Etats-Unis une émission appelée le Saturday Night Live qui est devenue une véritable institution et où fut diffusé un célèbre sketch hilarant réunissant Chris Kattan, Will Ferrel & Jim Carrey. Ce dernier ne fait malheureusement pas partie de l’aventure cinématographique ce qui apporte déjà une pointe de déception. Pour le reste, cette comédie joue la carte de la facilité après une reprise du sketch en guise d’introduction l’humour reste assez plat. Sur la durée, on finit par se lasser par les âneries souvent trop poussives de ce duo d’énergumènes, ça se laisse voir mais mieux vaut se contenter du fameux sketch dont Une nuit au Roxbury s’inspire.

  • Rendez-vous l’été prochain

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    Jack & Clyde (Philip Seymour Hoffman & John Ortiz) sont 2 potes d’enfance qui travaillent ensemble comme chauffeurs de limousine, un boulot qu’ils aimeraient bien quitter. Jack veut tenter sa chance pour travailler dans le métro new-yorkais tandis que Clyde s’applique à prendre des cours du soir pour donner un nouvel élan à sa vie professionnelle. En attendant leur éventuelle reconversion, Clyde et sa femme Lucy (Daphne Rubin-Vega) ont décidé d’organiser un diner afin que Jack fasse la connaissance de Connie (Amy Ryan). C’est la nouvelle collègue de Lucy et un couple commence à naitre, Jack veut que tout soit parfait et s’efforce d’apprendre à nager et à cuisiner.

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    L’appel de la caméra a eu raison de Philip Seymour Hoffman qui tient ici la double casquette de réalisateur et d’acteur. Rendez-vous l’été prochain s’intéresse donc à la vie de 2 célibataires réunis par des potes d’enfance communs et puis c’est à peu près tout à vrai dire ! La seule chose à retenir en fait c’est que pendant qu’un couple se forme, un autre se déchire ce qui donne au film un ressentiment assez mitigé à l’image de ce diner pour le moins mouvementé. Hoffman signe donc une première réalisation convenable qui manque de véritables attraits. Un essai dont on attend la transformation pour l’avenir.

     

    Il faut le voir pour : Visualiser les choses

  • Sound of noise

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    Amadeus Warnebring (Bengt Nilsson). Avec un tel prénom, il était prédestiné à faire de la musique et d’ailleurs dans la famille tout le monde se passionne pour cet art mais pas lui ! Pour tout vous dire, il est même allergique à la musique pourtant il va devoir faire abstraction de cela car ce policier enquête sur une série de crimes assez curieux. On vient en effet de signaler qu’un patient de l’hôpital aurait été séquestré par un groupe d’individus mais lorsqu’Amadeus jette un œil aux caméras de surveillance, il s’aperçoit qu’ils se sont servis de cet homme pour … faire de la musique ! Il n’est pas au bout de ses peines puisqu’il sait désormais que 3 autres "méfaits" vont être commis.

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    C’est l’ovni de ce début d’année et ils avaient secoué la croisette en Mai dernier, Sound of noise va faire du bruit, un tintamarre qui ravira les amateurs de musique. L’idée est particulière et se décline en 4 étapes et les premières représentations sont mêlées de curiosité et d’enthousiasme, mais l’intérêt que l’on porte va décroissant. Le film finit par se reposer sur ces spectacles de sons et d’images avec une scène finale belle d’un point de vue visuel mais assez décevante pour les oreilles. Le pari est osé et on salue avec plaisir l’originalité, une expérience inédite pour ceux qui veulent découvrir un cinéma pas comme les autres.

     

    Il faut le voir pour : Découvrir ce qu’on fait vraiment de vous lorsqu’on vous endort pour une opération.

  • Libre échange

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    Le soir du 15ème anniversaire de son mariage, Jocelyne (Julie Depardieu) s’est vue mettre à la porte de la maison par son mari. Même si ce dernier la trompe ouvertement, elle est convaincue que leur couple peut retrouver sa passion d’antan mais pour ce soir elle va devoir se trouver un toit pour dormir. C’est ainsi qu’elle rencontre Marthe (Carole Bouquet), une prostituée qui aimerait bien tourner la page et pourquoi pas en empochant un joli pactole. C’est son frère Carl (Serge Gisquière) qui lui a soufflé une idée folle ; piéger Ménar (Philippe Magnan), Directeur du Conseil Européen. Leur plan est simple ; il faut mettre la main sur une femme capable de le charmer et de récupérer les preuves afin de le faire chanter. Cette femme ils l’on trouvé ce sera Jocelyne !

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    Même si j’apprécie énormément notre chère Carole Bouquet, il faut bien se rendre à l’évidence que ce Libre échange a tout le potentiel nécessaire pour concourir au titre de navet de l’année. Déjà le scénario a de quoi nous laisser quelque peu circonspect et malheureusement, les premiers ressentis s’avèrent exacts sur la durée, c’est bel et bien une comédie loupée ! L’interprétation est dans l’ensemble assez pauvre avec une mention toute particulière à Serge Gisquière (à l'image de sa réalisation); à partir de là, on ne peut plus que subir ce navet. Si vous êtes vraiment adepte de l’échange, commencez déjà par choisir un autre film si vous ne voulez pas gâcher votre journée.

     

    Il faut le voir pour : Inviter de jolies femmes dans votre chambre pour … qu’elles passent l’aspirateur !

  • Mon beau-père et nous

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    Les tensions se sont apaisées entre John Byrnes (Robert De Niro) et son gendre Greg Furniker (Ben Stiller) au point qu’il lui fait aujourd’hui une proposition qu’il ne peut pas refuser. Le cœur fragile, John a conscience qu’il ne pourra pas être éternellement présent pour sa famille aussi est-il temps de confier les rênes à Greg. Mais ce dernier est-il vraiment à la hauteur ? Pas si sur quand on voit cette splendide Andi Garcia (Jessica Alba) lui tourner autour et puis il n’est pas trop tard pour que Pam (Teri Polo) trouve un mari digne de ce nom. Le Don Furniker va devoir batailler dur pour prouver qu’il est l’homme de la situation.

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    Le duo Ben Stiller / Robert De Niro continue de faire des émules jusqu’à prolonger la saga des Beau-père en une trilogie. L’ombre du Parrain règne sur ce 3ème volet puisqu’il y est question de succession, de protection de la famille et c’est ainsi que le Don Furniker est né ! A défaut d’être une excellente comédie, Mon beau-père et nous parvient à honorer la promesse qu’il s’était fixé ; nous faire partager un bon moment en retrouvant une famille que l’on connait que trop bien. La bonne humeur sera donc une fois au rendez-vous si vous vous étiez déjà régalé avec les deux premiers épisodes.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de forcer vos enfants à manger ce qu’ils ne veulent pas, ça pourrait vous retomber dessus.

  • Holiday

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    Un week-end en amoureux dans un magnifique château, voilà un beau programme pour notre pote Michel Trémois (Jean-Pierre Darroussin) et sa femme Nadine (Judith Godrèche) mais il était loin de s’imaginer que ce séjour serait aussi animé. Tout d’abord, il doit se coltiner sa belle-mère Christiane (Josiane Balasko) pas vraiment dans son assiette et puis cet hôtel est en plein travaux ce qui cause quelques désagréments. Le pire reste à venir ; après une soirée particulièrement arrosée, Michel est réveillé en trombe par un policier. Une femme a été retrouvée pendue au lustre de sa chambre et tout porte à croire que Michel aurait été la dernière personne à l’avoir vu.

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    La bande-annonce nous donnait à croire qu’il s’agissait d’un petit thriller policier façon enquête à la Agatha Christie. Un meurtre se dévoile, une dizaine de suspects se révèle et la vérité finit par éclater. En théorie, voilà ce qu’aurait du être Holiday au lieu de quoi Guillaume Nicloux en a fait une bouillie indigeste. Il faut déjà avoir l’esprit ouvert pour ne pas s’offusquer devant une galerie de personnages complètement hors-norme ; ça aurait pu être un bon délire mais à aucun moment on entre dans l’ambiance du film. Une comédie qui patauge pendant plus d’1H30 et le seul moment qu’on apprécie c’est au moment où le générique de fin apparait !

     

    Il faut le voir pour : Se convaincre de l’importance de se brosser les dents quotidiennement.