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comédie - Page 33

  • La vie rêvée de Walter Mitty

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    La semaine débute par une triste nouvelle, Life a été racheté et le célèbre magazine va prochainement laisser place à une version numérique. Un changement radical qui va affecter les employés parmi lesquels se trouve notre pote le doux rêveur Walter Mitty (Ben Stiller), responsable du service des négatifs. Pour l’ultime numéro qui paraitra en kiosque, la couverture est déjà choisie : ce sera la photo 25 envoyée par Sean O’Connell (Sean Penn) considéré comme la quintessence de la vie. Problème ; cette photo est introuvable et Sean se trouve on ne sait où dans le monde. Pour retrouver ce fameux cliché, Walter qui n’a jamais voyagé que dans sa tête va devoir débuter une longue aventure et ça commence par le Groenland !

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    Pour sa 5ème réalisation, Ben Stiller adapte une nouvelle de James Thurber (qui a déjà fait l’objet d’un film en 1947) et s’offre par la même occasion le rôle principal de ce héros au cœur tendre. L’idée de doter ce personnage de la capacité à vivre ses rêves éveillé donne lieu à quelques scènes plutôt amusantes comme cette parodie de Benjamin Button. Reste que ce qui caractérise d’abord La vie rêvée de Walter Mitty c’est cette aventure où il part à la conquête de lui-même. On passe assurément un bon moment mais on ne peut pas non plus s’empêcher de se dire qu’on reste sur notre faim. Cette ouverture au monde aurait pu donner naissance à une odyssée enivrante au lieu de quoi la magie tourne court d’autant qu’elle est entrecoupée de façon un peu abrupte.

     

    Il faut le voir pour : Préparer un gâteau à la mandarine pour votre prochain voyage !

  • Phat beach

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    Jamais il n’aurait imaginé qu’il passerait ses vacances à travailler dans un fast-food. Poussé par son père, Benny (Jermain Huggy Hopkins) n’a pas eu le courage de lui tenir tête alors qu’il voulait suivre des cours de poésie. C’est là que Durrel (Brian Hooks) va le convaincre de plaquer ce job pour partir en sa compagnie profiter de la plage et de toutes les jolies filles qui les attendent les bras ouverts. Voici donc nos 2 potes d’enfance partis en virée dans la décapotable du père de Benny avec en poche 300 $. Une somme qui va fondre comme neige au soleil en compagnie de toutes les jolies femmes qui ne manquent pas sur la cote mais Benny est complexé par son physique et se demande encore s’il trouvera un jour quelqu’un qui l’aime sincèrement.

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    Du soleil, la plage et de jolies demoiselles en bikini ; voilà ce que vous réserve Phat beach. Comédie peu inspirée qui nous convie au voyage qui se veut trépidant de Benny & Durrel. Le premier est un jeune homme naïf et complexé par sa bedaine, le second lui ne pense qu’à s’amuser et à draguer toutes les filles qu’il croise. Un air de déjà vu non ? Je vous rassure l’humour bien gras est aussi au rendez-vous et au milieu de tout ça il n’y a pas grand-chose d’autre à souligner si ce n’est la présence d’une ancienne gloire de la chanson dans un rôle totalement anecdotique. Quelques billets qui ont du faire du bien aux économies de Coolio mais pour le spectateur c’est un film à oublier très vite !

  • Jamais le premier soir

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    Julie (Alexandra Lamy) est en pleine dépression ! C’est le résultat d’une rupture à laquelle elle ne s’attendait pas et ses potes d’enfance Louise & Rose (Mélanie Doutey & Julie Ferrier) essayent maintenant de la consoler. Peine perdue mais la jeune femme va se mettre à dévorer les livres et notamment le best-seller de Viktor Bells (Michel Vuillermoz) : Le bonheur c’est facile. Progressivement, Julie commence à remonter la pente en prônant la zen attitude et puis surtout elle fait beaucoup de rencontres à commencer par Marc (Jean-Paul Rouve) le libraire qui la fournit en livres mais il y a surtout le bel Ange (Grégory Fitoussi). Une question se pose quand même, est-elle réellement prête à se lancer dans une nouvelle histoire d’amour ?

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    Voilà une comédie féminine au casting plutôt sympathique puisque le trio d’héroïnes se compose d’Alexandra Lamy, Mélanie Doutey & Julie Ferrier. On avait donc un potentiel comique intéressant mais ce qui est bien dommage c’est qu’on en voit à aucun moment la couleur. Il y a bien ce passage au restaurant italien et le pétage de plomb de Julien Boisselier qui me fera esquisser un sourire mais rien de plus. Il y a aussi ce moment émouvant où le personnage de Rose se livre qui arrive toutefois comme un cheveu sur la soupe. Pour le reste, c’est assez flagrant de voir que Mélissa Drigeard signe sa première réalisation sur grand écran quand se cumulent incohérences, dialogues totalement creux et manque de rythme. Nous sommes d’accord sur le principe du Jamais le premier soir mais ni les autres soirs non plus !

     

    Il faut le voir pour : Ne jamais donner les clés de votre appartement !

  • Sam - Last Vegas

    Bonjour !

     

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    01.jpgVous venez souvent ici ? Je m’appelle Sam (Kevin Kline). Est-ce que je peux me permettre de vous offrir un verre ? Je viens d’arriver à Las Vegas avec Billy, Archie & Paddy (Michael Douglas, Morgan Freeman & Robert De Niro), nous sommes des potes d’enfance depuis l’âge de 6 ans !

    Si nous sommes ici, c’est pour une raison particulière puisque ce veinard de Billy va se marier avec la petite Lisa (Bre Blair), une belle demoiselle de 31 ans. On a même réussi à faire venir Paddy et maintenant que le Quatuor de Brooklyn est reformé, on compte bien en profiter !

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    Quant à moi, je dois vous avouer que je suis marié à une femme merveilleuse. En fait avant de partir, Miriam (Joanna Gleason) m’a offert un joli cadeau et en résumé j’ai l’autorisation de la tromper ! Oui, je connais Madonna … pourquoi cette question ?

     

     

     

    En savoir plus sur Last Vegas ?

  • Ali G

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    Dans le quartier de Staines en Angleterre, une guerre sans pitié fait rage entre les gangs du Westside mené par Ali G (Sacha Baron Cohen) et les Eastside. Les blagues de "Ta mère" fusent et ils font régulièrement des courses-poursuites à 20 km/h dans les rues de la ville mais ce qui préoccupe actuellement notre pote Ali G, c’est la fermeture annoncée du Centre John Nike faute de subventions du gouvernement. C’est alors qu’il est contacté par David Carlton (Charles Dance), premier ministre adjoint qui lui propose de rejoindre le parti et ce faisant, il pourrait alors sauver son centre. Quant à David, il semble avoir trouvé le pantin idéal pour s’offrir le siège de premier ministre mais il va vite déchanter.

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    Personnage totalement allumé crée par Sacha Baron Cohen, Ali G a déjà eu droit à une série d’émissions (Da Ali G Show sur Channel 4 puis HBO) avant d’apparaitre dans les clips de Madonna ou Shaggy. A l’image de son héros, c’est donc une comédie bien barrée avec ce gansgta qui ne pense qu’au sexe et qui n’hésite pas à faire déguster un thé aux herbes particulières durant une conférence réunissant les chefs d’état du monde entier. Ça part donc dans tous les sens et on aime ça même si sur la durée, l’humour finit par devenir un peu trop répétitif mais en le revoyant de temps en temps on peut être sur qu’il y aura quelques éclats de rire. A noter également que l’on a même droit à une étonnante rencontre avec un certain représentant du Kazakhstan !

  • Don Jon

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    La vie de Jon Martello (Joseph Gordon-Levitt) tourne autour de son corps, son appart, sa voiture, sa famille, son église, ses potes d’enfance, ses baises et surtout son porno ! Ce jeune homme a beau aligné les conquêtes, il ne retrouve pas dans les rapports sexuels le plaisir qu’il peut avoir devant son ordinateur. Sa rencontre avec la belle Barbara Sugarman (Scarlett Johansson) pourrait peut-être combler ses attentes. Avant d’avoir une réponse à cela, il devra faire preuve de patience car la jeune femme va le faire languir avant leur première nuit ensemble. Il semblerait bien que le fameux "Don Jon" soit bien amoureux cette fois et qu’il va finir par oublier son porno … enfin pas tout à fait.

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    Préparez vos mouchoirs mais ce ne sera pas pour pleurer ! Première réalisation pour notre cher Joseph Gordon-Levitt qui s’empare d’un sujet qui reste tabou : la relation des hommes avec la pornographie. Il faut reconnaitre qu’il a parfaitement cerné cette démocratisation du sexe via Internet et surtout le semblant d’éducation sexuelle que beaucoup pense retirer de ces vidéos. Pour le reste, Don Jon est assez insignifiant à commencer par les potes d’enfance caricaturés et misogynes au possible ainsi que bon nombre d’autres personnages et un humour peu jouissif effaçant une mise en scène dynamique seulement par intermittence.

     

    Il faut le voir pour : Toujours effacer votre historique Internet !

  • Supercondriaque

    Attention on dirait bien que Supercondriaque a tous les symptômes de la bonne comédie ! Dany Boon, à la fois à la réalisation et devant les caméras, incarnera un malade comulsif et il sera associé à Kad Merad pour nous faire marrer.

    Date de sortie : 26 Février 2014.


  • 16 ans ou presque

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    Avec un baccalauréat obtenu avec 3 ans d’avance, il était écrit que notre pote Arnaud Mustier (Laurent Lafitte) aurait un brillant avenir. On ne n’y est pas trompé puisqu’à 34 ans, c’est un homme accompli à la fois avocat pénaliste mais également philosophe et écrivain à ses heures perdues. Pour beaucoup c’est un modèle à suivre mais certainement pas au gout de son petit frère Jules (Victor George), un adolescent plus intéressé par les filles et les jeux vidéos que par la perspective de structurer son point de vue. Deux frères qui n’ont donc rien en commun cependant quand Arnaud apprend qu’il est atteint de LTCD et qu’il va vivre l’adolescence qu’il n’a pas vécue ça change tout !

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    Le retour à l’adolescence n’est pas un thème nouveau au cinéma si bien que Tristan Séguéla pour son premier n’a pas forcément choisi la facilité. Pas la peine d’aller plus loin pour révéler que le succès de 16 ans ou presque repose totalement sur les épaules de l’éclaboussant Laurent Lafitte. Que ce soit en philosophe tiré à 4 épingles ou en ado dévorant un Radical au grec, il est juste irrésistible. Beaucoup de rythme (et aussi de clichés) avec quelques barres de rire (oui moi aussi je suis resté jeune) notamment avec le ménage supervisé par Mouni. Voilà une bonne petite comédie convenue à souhait mais qui fait quand même du bien aux zygomatiques !

     

    Il faut le voir pour : Surveiller les femmes qui portent des doudounes !!

  • Bad grandpa

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    Parce que sa mère doit de nouveau retourner en prison, notre pote Billy (Jackson Nicoll) a été confié à son grand-père Irving (Johnny Knoxville). Ce dernier vient de perdre sa femme et c’est un soulagement, il est enfin libre du moins jusqu’à ce qu’il se voit confier la responsabilité de ce petit-fils qu’il connait peu. En fait, il a été convenu qu’Irving le conduirait auprès de son père Chuck (Greg Harris) qui vit à Raleigh en Caroline du Nord et qui a accepté de prendre la garde de Billy, surtout que cela lui rapportera 600 $ d’allocations ! Voici donc le début d’un road-trip au cours duquel il va se passer beaucoup de choses car partout où il passe, ce grand-père ne laisse pas indifférent.

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    Disons-le tout de suite, malgré son semblant de scénario, Bad grandpa n’a rien d’un film. En fait si vous connaissez un peu la bande de Jackass, vous savez certainement qu’ils se sont fait connaitre à travers de défis aussi improbables que stupides. La seule différence ici c’est que Knoxville s’est déguisé en grand-père et s’amuse à piéger toux ceux qu’il croise à la manière d’une caméra cachée. Bien entendu, connaissant le personnage, parfois ça ne vole pas très haut mais ce serait aussi mentir que de dire qu’on ne se marre pas avec certaines situations incongrues ou en voyant les visages souvent effarés notamment dans ce concours de mini-miss.

     

    Il faut le voir pour : Eviter de trainer avec votre grand-père !

  • Je fais le mort

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    Acteur de grand talent - il a quand même eu un César - notre pote Jean Renault (François Damiens) galère pourtant à trouver du travail. Bon il faut dire ce qui est : il est chiant et dans le milieu ça ne pardonne pas toujours est-il qu’il a absolument besoin d’argent. C’est ainsi qu’il va accepter un boulot plutôt atypique puisqu’il va jouer le mort ! Pour être plus précis ; il va se rendre à Megève où un terrible fait-divers a eu lieu il y a un an et participer à une reconstitution présidée par le juge Noémie Desfontaines (Géraldine Nakache). Ce n’est pas pour autant que Jean va changer ; il est toujours attentif au moindre détail et même pour ce rôle anodin, il va se préparer comme il se doit.

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    Avec cette comédie sur fond de thriller, Je fais le mort fait un peu penser aux films adaptés des romans d’Agatha Christie. Derrière les quelques sourires que provoquera cette nouvelle réalisation de Jean-Paul Salomé (Le caméléon) se cache en effet un crime qui va trouver un soudain rebondissement. Si François Damiens est, comme à son habitude, plutôt sympathique on ne peut pas en dire autant du duo qu’il forme avec Géraldine Nakache qui manque de connivences. La seule chose un peu marrante ce sont les multiples références de Jean sur les différents plateaux de tournage. Oui c’est léger et on comprendra que beaucoup de spectateurs se fassent effectivement passer pour mort pour y échapper.

     

    Il faut le voir pour : Se relaxer enfin se rilaxer !