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Cinéma - Page 275

  • Kinatay

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    Peping (Coco Martin) a tout pour être heureux. Il vient d'épouser Cecille (Mercedes Cabral) avec qui il a déjà un enfant et pour faire vivre sa famille, il s'adonne à quelques trafics pour gagner de l'argent. Ce soir, son pote d'enfance Abyong (Jhong Hilario) lui propose un coup énorme en accompagnant le chef dans une mission de grande importance. Hésitant au départ, il finit par accepter mais il est loin d'imaginer ce qui l'attend. Ils s'arrêtent tout d'abord dans une boite de strip-tease où ils font monter Madonna (Maria Isabel Lopez), une junkie mère de famille. La nuit bascule dans la folie lorsque cette femme est soudainement agressée avant d'être conduite dans une maison abandonnée pour y être séquestrée.

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    Prix de la mise en scène 2009 au Festival de Cannes, Kinatay soulève un sentiment de malaise avec des scènes très choquantes. Pendant la première demi-heure, le film a tendance à nous endormir avec des scènes de la vie ordinaire (le mariage et le restaurant) avant de nous amener vers une atmosphère nettement plus pesante (le trajet dans le van avec son silence assourdissant). C'est un sombre fait divers, une parenthèse morbide dans la vie de ce personnage qui marque le spectateur par ses images brutes et dérangeantes. Il est rare de voir un film avec une ambiance aussi chargée ; à découvrir donc mais les âmes sensibles devront détourner les yeux devant la violence de certaines séquences.

     

    Il faut le voir pour : Ne plus accepter le travail de nuit même si ça paie bien !

     

  • Trésor

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    A la recherche d'une idée de cadeau, Jean-Pierre (Alain Chabat) a atterrit un peu par hasard dans cette animalerie. Pour le 4ème anniversaire de mariage, il a l'intention d'offrir à Nathalie (Mathilde Seignier) un petit pitbull de quelques mois. Il n'y avait pas vraiment réfléchi mais avoir un chien n'est pas de tout repos et très vite Trésor, nom au nouvel arrivant, va devenir très envahissant allant jusqu'à menacer leur vie de couple. Nathalie le chouchoute et cède à tous ses caprices tandis que Jean-Pierre pique des crises de nerf quand il voit tous les dégâts que ce chien est capable de faire.

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    S'il faut retenir quelque chose de Trésor c'est surtout qu'il s'agit là du dernier film de Claude Berri car en ce qui concerne le reste, il vaut mieux tout oublier. L'histoire est simple ; un chien débarque chez un couple qui était parfaitement heureux et voilà que tout dégénère provoquant disputes sur disputes. Coté humour on reste largement sur notre faim, on retrouve toute la gamme de gags propres à nos petits animaux à quatre pattes cherchant en vain une once d'idées nouvelles. Pour garder un bon souvenir de Berri, mieux vaut piocher dans sa filmographie que de perdre votre temps devant cette pseudo-comédie.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre que les produits anti-ronflements ne sont pas destinés aux chiens.

  • Les vies privées de Pippa Lee

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    Quand on la voit aujourd'hui en épouse modèle et en mère attentionnée, on est loin de s'imaginer que Pippa Lee (Blake Lively / Robin Wright) a eu une vie aussi tumultueuse. Il est vrai que sa rencontre avec Herb (Alan Arkin) a été déterminante, elle qui a été délaissée par sa mère avant de vivre des moments encore plus difficiles. Herb lui a permis de retrouver un équilibre et lui a donné 2 enfants mais aujourd'hui Pippa arrive à un âge de sa vie où elle se pose des questions. Des souvenirs ressurgissent tandis que l'arrivée d'un beau jeune homme dans le voisinage ne la laisse pas totalement indifférente.

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    Pippa Lee, une femme épanouie aujourd'hui mais dont le passé a été mouvementé. C'est donc à coups de flashbacks disséminés ça et là au cours du film que l'on découvre une fille délaissée par une mère shootée aux médicaments, chassée ensuite par sa tante lesbienne qui l'a surprise en pleine séance photo sadomasochiste puis en tant que marginale tombée dans l'enfer de la drogue. Avec un tel résumé, on caresse alors l'espoir que cette comédie dramatique pourrait nous séduire mais au final rien de captivant et donc de l'ennui au rendez-vous ! Regrettable surtout à la vue d'un impressionnant casting réunissant Keanu Reeves, Julianne Moore, Winona Ryder, Maria Bello ou encore Monica Bellucci. Les vies privées de Pippa Lee est donc à oublier au plus vite.

     

    Il faut le voir pour : Poser des caméras à la maison pou vérifier que votre femme n'est pas somnambule.

     

  • Hyper Tension 2

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    Après sa chute vertigineuse d'un hélicoptère, tout le monde pensait que Chev Chelios (Jason Statham) était mort et pourtant il a survécu. Evidemment, il est dans un sale état d'autant plus qu'on lui a volé son cœur et mis à la place une pompe mécanique qui ne lui laisse que peu de temps à vivre. Il part donc illico à la recherche de son cœur et apprend qu'un certain Johnny Vang (Art Hsu) s'en est emparé mais aussi qu'un mafieux se faisant appelé Le Furet (Clifton Collins Jr) est impliqué dans l'histoire. Pour que Chev puisse tenir le coup, il a besoin d'avoir une décharge électrique pour relancer ce cœur artificiel et une fois encore il va avoir une journée chargée !

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    Excellente surprise de l'année 2005, c'est avec un plaisir non dissimulé qu'on voit débarquer une suite même si on a du mal à comprendre pourquoi on n'a pas eu l'occasion de le voir au cinéma. Hyper Tension 2 c'est deux fois barjot, deux fois plus d'adrénaline et toujours autant de fun à suivre les incroyables aventures de notre pote Chev Chelios. Réalisation nerveuse, scènes d'action aussi explosives que surréalistes ; on reste donc dans le même ton que le prédécesseur peut-être même trop ! Ceux qui ont aimé le premier épisode retomberont vite sous le charme quand aux autres, c'est l'occasion de découvrir un film complètement fou.

     

    En savoir plus sur Hyper Tension ?

  • L'imaginarium du Docteur Parnassus

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    Pour le Docteur Parnassus (Christopher Plummer) et sa troupe itinérante, le succès n'est pas vraiment au rendez-vous. Leur spectacle provoque plus moqueries que fascination et pourtant il y a un miroir magique qui permet à celui qui y pénètre d'entrer de plain-pied dans un merveilleux monde imaginaire. Au cours de leur route, ils viennent en aide à Tony (Heath Ledger) qu'ils ont trouvé sous un pont la corde au cou. Par miracle, celui-ci est sauvé mais semble avoir perdu la mémoire jusqu'à en oublier son propre nom. Alors que Tony est recueilli par la troupe, le Docteur Parnassus lui se montre inquiet car sa fille Valentina (Lily Cole) fêtera prochainement ses 16 ans rappelant une vieille promesse.

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    Aller voir un film de Terry Gilliam ; c'est vivre une expérience unique au cinéma, presque indescriptible et il faut avoir l'esprit bien ouvert pour se plonger dans L'imaginarium du Docteur Parnassus. Le spectateur est invité à se plonger dans l'imagination fertile des personnages qui nous conduisent au sein de mondes hauts en couleurs. Dommage que le film tarde autant à nous révéler sa folie rendant la première partie assez monotone. On retiendra donc essentiellement de ce film la dernière apparition à l'écran d'Heath Ledger décédé durant le tournage. Par un simple détour scénaristique, il est ainsi remplacé au pied levé par rien moins que Johnny Depp, Jude Law & Colin Farrell.

     

    Il faut le voir pour : Ne jamais parier avec le diable, il vous fera vivre l'enfer !

  • A l'origine

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    Philippe Miller (François Cluzet) vit de petites combines ; il vole tout ce qui peut se revendre faisant parfois preuve d'un aplomb extraordinaire. Evidemment avec toutes ces arnaques, il est obligé de se déplacer continuellement et c'est ainsi qu'il atterrit dans cette petite commune. Il se fait passer pour un représentant de la compagnie CGI qui gère la construction de routes et très vite il se rend compte qu'il est accueilli comme un messie. Il y a 2 ans, les travaux pour l'autoroute avait été abandonnés du jour au lendemain ce qui a porté un coup fatal à l'économie de la région où l'on compte plus de 25 % de chômage. La présence de Philippe est donc synonyme de reprise des travaux et chacun se met à reprendre espoir.

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    Inspiré d'un réel fait divers qui aurait fait les beaux jours de Sans aucun doute, A l'origine s'intéresse donc à l'histoire d'un homme qui finit par confondre les frontières du réel et de son imaginaire. Impossible de ne pas être admiratif devant l'audace du personnage mentant sans vergognes à qui veut bien l'entendre mais qui finit par se laisser toucher par la volonté de toute une commune de relancer son activité économique. A noter une belle distribution avec un François Cluzet stupéfiant et accompagné de 2 visages qu'on souhaiterait voir plus souvent : Stéphanie Sokolinski (Dans les cordes) & Vincent Rottiers (Je suis heureux que ma mère soit vivante). Entrainant voilà un excellent film.

     

    Il faut le voir pour : Construire un bout d'autoroute près de chez vous.

     

  • Soumission

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    Avec un cadavre planqué dans le coffre de leur voiture, Dale & Ron (Teresa Palmer & Travis Fimmel) sont en cavale et plus le temps passe, plus l’étau se resserre autour d’eux. Les poches vides, ils ont absolument besoin d’argent avant de continuer leur route et ils s’arrêtent donc dans la première maison qu’ils croisent, celle-ci appartenant à Andrew (Stephen Moyer). Cet homme vit seul depuis que sa petite-amie l’a quitté et il a la particularité de souffrir d’agoraphobie. Soumis aux menaces du couple, il leur propose 40 000 dollars australiens mais pour cela Dale va devoir se faire passer pour sa petite-amie.

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    Un jeune couple façon Bonnie & Clyde, un mec un peu louche et une belle somme d’argent ; voici lancée l’histoire de Soumission. Thriller psychologique reposant sur une relation des plus ambigües entre ses 3 personnages, le film n’est pas désagréable. On se laisse prendre par le scénario bien que l’on devine assez vite qu’Andrew ne sera pas une victime ordinaire et qu’il va nous réserver quelques surprises. Bref, il ne faut pas s’attendre à un grand film mais ça reste tout à fait raisonnable et puis ça vous permettra de découvrir un peu plus le cinéma australien.

  • 2012

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    C'est en 2009 que l'on a découvert les prémices de la catastrophe, le professeur Adrian Helmsley (Chiwetel Ejiofor) était revenu d'Inde avec d'inquiétantes analyses. Très vite, ces informations ont été communiquées au Président des Etats-Unis (Danny Glover) puis aux autres chefs d'Etat. Nous sommes en 2012, chez Jackson Curtis (John Cusack) qui s'apprête à partir camper avec ses enfants du coté du Parc de Yellowstone. Sur place, le lac qu'il avait connu dans le passé s'est asséché et plus étrange, il constate la présence de l'armée. Il l'ignore encore mais le monde est sur le pont d'être profondément bouleversé, la Terre telle que nous la connaissons vit ses dernières heures.

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    Les films catastrophes ont plutôt bonne cote sur le grand écran et pour cause, ce genre d'évènements s'encre plus que jamais dans notre réalité. Selon de nombreuses croyance mayas, 2012 devrait être la date fatidique, celle où toute vie cessera sur Terre et surtout où Ciné2909 disparaitra ! C'est notre ami Roland Emmerich qui vient une nouvelle fois ravager notre planète avec un film gigantesque au niveau visuel mais au contenu peu novateur (Comment ça c'est un pléonasme ?). On retrouve ainsi le héros, un homme ordinaire qui se transcende pour échapper aux catastrophes en chaine et sauvant par la même occasion sa famille et l'humanité égoïste qui va se repentir. Pop-corn movie à apprécier sur grand écran pour ses effets spéciaux mais pas forcément indispensable.

     

    Il faut le voir pour : Mettre 1 milliard d'euros de coté pour 2012, on sait jamais.

     

  • La grande vie

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    Grégoire (Laurent Capelluto) est un prof de philo à Saint-Etienne, un homme comme les autres qui s'engage toutefois dans une association venant en aide aux personnes expulsées de leurs foyers. Il est repéré lors d'un reportage et se voit invité à l'émission Le grand bazar présenté par le célèbre Patrick Lefrançois (Michel Boujenah). Plutôt que de défendre ses actions, il est ridiculisé en public mais le même soir il vient en aide à Patrick en le sauvant d'une agression et dès lors ils vont devenir des potes d'enfance. L'animateur télé trouve en Grégoire un conseiller précieux notamment pour sa vie amoureuse.

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    Un prof de philo de banlieue légèrement gauche qui va vivre La grande vie après une rencontre providentielle, voilà en quelques mots l'histoire de ce film pas comme les autres. La bonne surprise c'est de découvrir Laurent Capelluto dans le premier rôle dont le potentiel comique n'est hélas pas complètement exploité ici. C'est un film d'un autre âge où l'on sourit bien davantage que l'on ne rit et surtout le scénario semble faire du sur place ce qui tend à rendre le temps bien long dans la salle ! Heureusement les travaux de Maurice Bénichou étaient là pour rendre le premier long métrage d'Emmanuel Salinger plus solide sinon on se serait déjà écroulé d'ennui.

     

    Il faut le voir pour : Réviser vos cours de philo !

     

  • Les herbes folles

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    Tout a commencé un matin où Marguerite Muir (Sabine Azéma) était sortie pour s'acheter de nouvelles chaussures, en sortant du magasin, elle s'est fait voler son sac à main. Quelques temps après, Georges Palet (André Dussolier) trouve un portefeuille rouge à coté de sa voiture appartenant justement à Marguerite. Après avoir longuement tergiversé et tenter de joindre la propriétaire, il décide de remettre l'objet en question à la police mais l'histoire ne s'arrête pas là ! Lorsque Marguerite appelle Georges pour le remercier, celui-ci ressent comme de la déception et la traite avec un certain mépris. Tout de suite après, il s'en veut de s'être comporté ainsi et décide donc de lui écrire une lettre pour s'excuser.

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    Le dernier film d'Alain Resnais a de quoi nous décontenancer transformant un banal fait divers en un rocambolesque numéro de duettiste mené par les inséparables Sabine Azéma & André Dussolier. Au départ, on se laisse amuser par les tribulations de Georges tantôt en époux sage tantôt en psychopathe refoulé se retenant de tuer cette femme qui l'obsède. La suite est moins réjouissante, baisse de rythme accompagné d'un scénario plutôt obscur et Les herbes folles se transforment en mauvaises herbes. L'adaptation du roman de Christian Gailly ne restera pas dans les mémoires et à moins d'être un fan du réalisateur et du duo Azéma/Dussolier, c'est un film dont on peut facilement se dispenser !

     

    Il faut le voir pour : Ne surtout plus ramasser les portefeuilles trouvés par terre !