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Cinéma - Page 240

  • Machete

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    Repéré dans la rue, notre pote Machete (Danny Trejo) a été engagé par un certain Michael Benz (Jeff Fahey) pour exécuter le sénateur McLaughlin (Robert De Niro) en pleine campagne pour sa réélection. Son programme repose essentiellement sur son féroce combat contre l’immigration, un fléau selon lui qui gangrène l’état du Texas mais surtout les États-Unis. La main légèrement forcée, Machete accepte le contrat mais s’aperçoit que trop tard qu’il s’agissait d’un piège. Un autre tireur a blessé McLaughlin et on veut faire porter le chapeau à Machete mais ils vont vite comprendre qu’ils s’en sont pris au mauvais homme !

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    La bande-annonce que l’on avait dégusté en prologue de Planète Terreur avait donné l’eau à la bouche de nombreux fans et finalement Robert Rodriguez l’a fait ! Evidemment, il est interdit de prendre Machete au 1er degré car ce film déjà culte a été conçu comme un énorme délire où les têtes volent, le sang gicle, les nanas sont aussi sexy que dangereuses. Même avec tout ça, le scénario est solidement construit faisant intervenir pas mal de personnages secondaires et on rendra bien sur un grand hommage à Danny Trejo qui a enfin droit à la tête d’affiche. Du fun à l’état pur, on ne s’ennuie jamais et c’est bien sur le Coup de cœur de Ciné2909 et on croise les doigts pour voir débarquer les suites aux titres déjà tout trouvés.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre que votre intestin mesure 7 fois la taille d’un homme, ça pourrait vous sortir de situations inconfortables !


    En savoir plus sur Machete Kills ?

  • Monsters

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    Il y a 6 ans, on a découvert des traces de vie extraterrestre au cœur du système solaire et rapidement on y a envoyé une sonde pour corroborer les faits. Hélas, lorsqu’elle revient sur Terre, l’appareil s’écrase au beau milieu des États-Unis & du Mexique devenant ainsi la zone infectée. De gigantesques créatures apparaissent et détruisent tout ce qui se présente sur leur passage ; il ne reste que chaos et désolation. Andrew Kaulder (Scoot McNairy) est photographe et il se trouve actuellement au Mexique où il est chargé d’une mission bien particulière ; il doit raccompagner Samantha Wynden (Whitney Able) qui n’est autre que la fille de son patron sur la cote américaine. Au départ, cela se présentait plutôt bien mais la jeune femme va manquer son ferry et se retrouve obligée de traverser la zone infectée pour rejoindre les États-Unis.

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    A première vue, c’est vrai qu’il peut nous faire penser à District 9, un film de science-fiction au scénario d’ailleurs pas très éloigné et puis il s’agit également d’une "petite" production sans stars. Cependant, là où le film de Neill Blomkamp nous proposait de l’action mêlé à une bonne dose de fun, Monsters prend lui la forme d’un road-movie étrange dans des décors ravagés. Curieux d’abord parce qu’on a du mal à prendre au sérieux ces pieuvres géantes comme étant des créatures extraterrestres. Le reste du voyage est assimilable à un long calvaire, il ne se passe strictement rien si ce n’est de voir les héros boire une Tequila et tripoter un arbre muté façon Avatar. Oui, il y avait de l’idée mais elle était mauvaise !

     

    Il faut le voir pour : Préparer du calmar au diner !

  • A bout portant

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    Alors qu’il était de garde à l’hôpital, notre pote Samuel (Gilles Lellouche) a sauvé la vie d’un patient qu’on a tenté d’assassiner. Après avoir été interrogé par la police, il retrouve sa femme Nadia (Elena Anaya) qui va bientôt donner naissance à leur premier enfant mais leur vie de couple va se retrouver soudainement bouleversée. Un inconnu s’introduit dans leur domicile avant d’enlever la jeune femme et de laisser Samuel inconscient. Lorsque celui-ci reprend connaissance, il doit faire sortir le patient qu’il a justement sauvé la nuit dernière s’il veut revoir Nadia. Cet homme s’appelle Hugo Sartet (Roshdy Zem) ; un grand criminel recherché et qu’on soupçonne d’être impliqué dans l’assassinat d’un riche homme d’affaires.

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    L’amour d’une femme peut vous métamorphoser un homme ; Fred Cavayé nous avait déjà fait le coup avec Pour elle (dont le remake américain Les 3 prochains jours sort également en salles) mais cette fois c’est dans un pur film d’action qu’il nous entraine. C’est certain qu’on n’a pas trop le temps de s’ennuyer devant A bout portant mais cela ne nous empêche pas de relever quelques détails scénaristiques tirés par les cheveux. Coté casting, Lellouche est un ton en-dessous par rapport à Roschdy Zem & Gérard Lanvin qui ont plus la gueule de l’emploi. Un film au déroulement un peu trop classique et à la conclusion assez irréaliste mais qui réussit à nous offrir un vrai divertissement ce qui est déjà pas mal.

     

    Il faut le voir pour : Changer les serrures de votre maison !

  • Pandorum

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    Dans un lointain avenir. Ce que le monde redoutait est arrivé ; l’Homme a épuisé toutes les ressources naturelles de la Terre laissant la planète à l’état de déchet. Pour assurer la survie de l’espèce humaine, il a donc fallu s’atteler à chercher une autre planète et c’est ainsi que l’on a découvert Tanis. Après des années de sommeil, Bower (Ben Foster) vient de se réveiller à bord du vaisseau spatial. C’est un soldat qui a été envoyé faire les repérages sur cette nouvelle planète mais il y a quelque chose d’anormal. Personne n’était présent pour le briefer à son réveil et il va vite se rendre compte qu’il n’est pas tout seul sur ce vaisseau.

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    Ça a un scénario similaire à Alien, ça ressemble à Alien mais ça s’appelle Pandorum et puis Ben Foster est moins sexy que Sigourney Weaver. Pas de quoi pavoiser donc avec cet énième film de science-fiction où des humains se retrouvent cloisonnés dans un vaisseau spatial avec des créatures très vilaines qui ne pensent qu’à les écharper. Attention, c’est loin d’être un mauvais film hélas l’histoire n’a vraiment rien de transcendant ce qui ne risque pas de marquer les esprits des spectateurs. Pour une bonne petite soirée de science-fiction dans votre canapé, ça reste un petit divertissement tout à fait convenable.

  • Mon pote

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    Patron d’un grand magazine d’automobile, Victor (Edouard Baer) a un planning chargé c’est pourquoi il se serait bien passé de cette visite à la maison d’arrêt de Gragny-la-ville. Une promesse étant une promesse, il part à la rencontre de ces prisonniers et notamment de Bruno (Benoit Magimel), un passionné de bagnoles. Profitant de l’occasion, celui-ci glisse un message dans la poche de Victor demandant à travailler au journal ce qui donnerait un coup d’accélérateur pour sa libération. Après maintes hésitations, il accepte de prendre  Bruno d’abord à l’essai persuadé que cette main tendue pourra lui être bénéfique pour son avenir.

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    A croire que l’amitié entre hommes obsède notre pote Marc Esposito puisqu’il a déjà traité le sujet avec Le cœur des hommes et sa suite moins inspirée. C’est à partir d’une histoire vraie qu’il a construit le scénario de Mon pote traitant ainsi de la réinsertion sociale des ex-détenus. Quand il s’agit de faire un film sur les rapports humains, le réalisateur s’en sort plutôt bien mais lorsqu’il s’agit de mettre en scène de l’action, attention les dégâts ! Et puis c’est le genre de films où il y a de la parlotte pendant des plombes et même si Edouard Baer & Benoit Magimel s’entendent plutôt bien et nous font décrocher quelques sourires, on finit souvent par trouver le temps long. Il trouve plus sa place dans la programmation télévisuelle qu’au cinéma.

     

    Il faut le voir pour : Jouer au Quinté, ça peut rapporter gros !

  • Raiponce

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    Enfermée dans sa tour, notre pote Raiponce ignore qu’elle fut enlevée à ses véritables parents, le Roi et la Reine. Une vieille sorcière qui se fait aujourd’hui passée pour sa mère l’a en effet enlevée car en Raiponce réside un formidable pouvoir qui lui permet de rajeunir. Pour ne pas risquer de perdre un tel trésor, elle est parvenue à l’enfermer dans cette tour depuis sa plus tendre enfance. Le seul lien qu’a Raiponce avec l’extérieur est ce formidable festival de lumières qui a lieu chaque année et qui coïncide avec son anniversaire. Curieuse d’en savoir plus, elle veut absolument quitter sa tour et l’arrivée de Flynn Rider, un voleur, est une providence !

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    C’est le traditionnel Disney de fin d’année et après La princesse et la grenouille, on revient au bon film d’animation en images de synthèse avec Raiponce. Vous aurez bien entendu reconnu le célèbre conte des frères Grimm et comme de coutume la magie Disney opère de nouveau pour séduire les petits et grands. Graphiquement, c’est évidemment du grand niveau et cela se voit aussi bien dans les détails apportés à la chevelure de l’héroïne qu’à cette magnifique scène où les lumières s’envolent. Une belle aventure avec des personnages attachants et sa dose d’humour, sans aucun doute un futur classique. Avec de tels arguments en sa faveur, il faudrait être allergique aux histoires de princesse pour ne pas apprécier ce nouveau succès des studios aux grandes oreilles.

     

    Il faut le voir pour : Acheter une poêle pour vous défendre, c’est une arme redoutable !

  • Outrage

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    Lorsque le Grand patron du clan Sanno parle, tout le monde écoute. Il y a certaines valeurs à respecter dans son clan et il ne veut pas entendre parler de trafic de stupéfiants dans son organisation. Il voit donc d’un mauvais œil l’alliance qu’a formé un de ses hommes Ikemoto (Jun Kunimura) avec Murase (Renji Ishibashi) dont le clan s’adonne sans vergogne au commerce de drogues. Pour Ikemoto, il s’agit donc de se débarrasser discrètement de Murase malgré le pacte qu’ils avaient conclu en prison et pour cela il compte sur son pote d’enfance Ôtomo (Takeshi Kitano). Commence alors une terrible guerre entre yakuzas où les comptes se règlent à coups d’armes à feu et sans négociation possible.

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    De même que la mafia italienne, les yakuzas de nos potes japonais ont toujours fascinés les spectateurs et quand c’est Takeshi Kitano qui se lance, le résultat est toujours attendu. Capable de nous pondre des films parfois atypiques, c’est cette fois un polar tout ce qu’il y a de plus classique qui nous est servi. Exécution sommaire, doigts tranchés et guerre de territoires et d’influence qui n’épargnent personne ; Outrage est un concentré de films de yakuzas. S’il n’enrichit à aucun moment le genre, Kitano fait son job et le fait bien et le résultat est un film plus que correct à voir de préférence en version originale.

     

    Il faut le voir pour : Annuler votre rendez-vous chez le dentiste !

  • Harry Potter et les reliques de la mort Partie 1

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    La mort de Dumbledore (Michael Gambon) a été un choc dans le monde de la sorcellerie mais Harry Potter (Daniel Radcliffe) n’a pas le temps de pleurer son ancien mentor. Il est au centre de toutes les attentions, Voldemort (Ralph Fiennes) veut le faire disparaitre et avec l’aide de ses camarades, le jeune sorcier doit se réfugier chez les Weasley. Déterminé à vaincre son ennemi, Harry entreprend alors de continuer la destruction des horcruxes en compagnie de ses potes d’enfance Hermione & Ron (Emma Watson & Rupert Grint). Leur objectif est un médaillon qui se trouve autour du cou de Dolores Ombrage (Imelda Staunton) et donc pour l’atteindre le trio de sorciers va devoir se faufiler au cœur du ministère de la magie.

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    Ça sent la fin pour Harry Potter et ses potes d’enfance et pour satisfaire les fans de la première heure (et peut-être aussi pour engranger un peu plus de sous), c’est en 2 volets qu’on découvrira le final du jeune sorcier. On peut dire qu’Harry Potter et les reliques de la mort Partie 1 était pour le moins attendu ce qui rend la déception d’autant plus grande. En dehors des 20 premières et dernières minutes, l’action ne se bouscule pas au portillon ; les jeunes sorciers se contentant de faire du camping dans les bois et si on n’était pas si attaché aux personnages, on pourrait même trouver le temps long. Rendez-vous est d’ores et déjà pris pour Juillet 2011 pour découvrir une conclusion qu’on espère réellement magique !

     

    Il faut le voir pour : Voyager dans vos toilettes, ça vous évitera les problèmes de transport.

     

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  • Quartier lointain

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    C’est un curieux hasard qui a conduit notre pote Thomas (Pascal Greggory/Léo Legrand) à se retrouver dans le village de son enfance ; un lieu qu’il n’avait pas revu depuis la mort de sa mère. Celle-ci a énormément souffert de l’absence de son mari Bruno (Jonathan Zaccaï) abandonnant sa famille sans crier gare. Thomas lui aussi se pose des questions mais alors qu’il se recueillait sur la tombe de sa mère, il est victime d’un malaise. A son réveil il se croit dans un rêve ; il a fait un bon dans le passé, là où il n’était encore qu’un adolescent à quelques jours du départ de son père. Cette fois, il va tout faire pour empêcher ce tragique évènement d’arriver mais peut-on réellement changer son destin ?

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    Quartier lointain est un manga de Jiro Taniguchi qui a connu la consécration en France en recevant le Prix du Meilleur scénario à Angoulême en 2003. Si l’œuvre papier a su conquérir le public, il risque de ne pas en être de même avec cette adaptation cinématographique beaucoup trop scolaire. Le film de Sam Garbarski n’arrive pas à nous plonger dans cette atmosphère nostalgique qu’il vise, la faute avant tout à un manque de fluidité entre chaque scène. Et puis on n’a pas vraiment le temps de s’imprégner de cet univers, peut-être aurait-il fallu développer davantage cette phase afin que l’on s’attache davantage aux personnages. Une adaptation qu’on qualifiera de correct mais qui est loin de  marquer les mémoires.

     

    Il faut le voir pour : Ne pas oublier d’acheter le pain !

  • Takers

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    Avec un plan parfaitement pensé dans ses moindres détails et un timing précis, Gordon Jennings (Idris Elba) et ses potes d’enfance sont capables de braquer n’importe quoi. Ils l’ont de nouveau prouvé après leur coup d’éclat où ils ont raflé 2 millions de dollars, une de leur meilleure performance. Cependant, ils ne vont pas en rester là et se voit proposer un coup énorme par leur ancien associé Ghost (T.I.) fraichement sorti de prison. Alors qu’ils s’empressent de mettre au point un plan qui pourrait les enrichir de 20 millions de dollars, l’inspecteur Jack Welles (Matt Dillon) est sur leurs talons bien décidé à les mettre sous les verrous.

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    Depuis Ocean’s eleven, le film de braquage a pris un nouveau souffle en prenant notamment soin d’offrir un casting alléchant. Si on est loin du prestige apporté par les George Clooney, Brad Pitt et consorts ; Takers rassemble Matt Dillon, Hayden Christensen, Chris Brown ou encore Paul Walker pour un film d’action convenable.  Difficile de passer sous silence certaines scènes faisant presque penser à de la parodie et déclenchant involontairement les sourires. Le carnage de la chambre d’hôtel qui se veut orchestré à la John Woo avec comme point d’exclamation le sacrifice d’un des personnages est en ce sens un bel exemple. Un film qui se laisse voir pour un bon moment de détente mais de là à le revoir …

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de foutre le bordel lorsque vous prenez une chambre d’hôtel !