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Cinéma - Page 156

  • Cornouaille

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    Direction le Finistère et plus précisément Quimper pour Odile (Vanessa Paradis) qui vient d’hériter d’une maison au bord de la mer qui appartenait à sa tante. Elle n’était pas revenu sur les lieux depuis l’âge de 12 ans mais ne compte pas s’éterniser et aimerait vendre le plus vite possible. Elle s’empresse donc de vider la maison, de vendre les meubles mais au fil du temps des souvenirs remontent à la surface. Et puis ce retour lui donne aussi l’occasion de revoir Loïc (Samuel Le Bihan), un pote d’enfance avec qui elle a partagé tant de si bons moments du moins c’est ce qu’elle s’imagine. Odile a en effet cette particularité de voir les fantômes de son passé, un passé dont la page est difficile à tourner.

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    Drôle de film que la dernière réalisation d’Anne Le Ny car le spectateur pénètre sans trop s’en douter dans une étrange atmosphère. Tout commence avec la succession d’une belle maison qui va alors faire remonter les souvenirs à notre pote Vanessa Paradis et très vite c’est une ambiance mystique qui s’empare de Cornouaille. Cela est également renforcé par le folklore de la région qui vient embrumer un peu plus nos esprits avec comme résultat qu’on finit par s’y perdre. Au final, on se retrouve avec un drame fantastique assez morne peuplé par des personnages pas plus frétillants que des fantômes. Si ça peut en consoler certains, il y a quand même de beaux paysages à voir !

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de porter la cravate, on va vous prendre pour un notaire.

  • Blonde ambition

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    En ce jour de la Saint-Valentin, Billy (Drew Fuller) n’aura jamais paru aussi loin, lui qui est parti à New-York pour lancer sa carrière de mannequin. Devant la tristesse de sa petite-fille, Papy (Willie Nelson) lui offre un super cadeau : un billet pour se rendre à la Grosse pomme et réserver ainsi une surprise à son fiancé. A l’arrivée, c’est en fait notre pote Katie (Jessica Simpson) qui va avoir la désagréable surprise de trouver Billy au lit avec une autre femme. Le cœur brisé, la jeune blonde est consolée par sa cousine Haley (Rachael Leigh Cook) qui la convainc de rester à New-York d’autant plus qu’un super job va lui être proposé. Katie est ainsi engagée chez Connelly & Connelly mais ignore que sa présence est en fait un subterfuge pour faire tomber Ronald (Larry Miller), l’actuel PDG.

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    Comme toute comédie, ce film a pour ambition de nous faire rire, si si il est quand même essentiel de le rappeler surtout ici ! Jessica Simpson campe ainsi une jeune ingénue débarquée de sa campagne où on rote pour signifier qu’on a bien mangé et où il existe plein de dictons. Le décalage entre sa vie dans la petite ville de Minden et celle de New-York n’a que peu inspiré un scénario qui préfère s’en remettre à une simple rivalité entre de méchants patrons et cette employée modèle. On ne peut par la suite que constater la pauvreté de Blonde ambition dont mon seul souvenir restera ce karaoké des prêtres danois qui m’aura arraché un sourire de dépit. Si vous avez l’ambition de passer un bon moment, vous savez ce qu’il vous reste à faire ou du moins à ne pas faire …

  • Total Recall Mémoires programmées

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    La fin du 21ème siècle aura été marquée par une grave crise chimique qui a rendu la vie sur Terre impossible. Si vous avez de la chance, vous vivez dans l’Union Fédérale Britannique ou alors vous êtes comme notre pote Douglas Quaid (Colin Farrell) et vous habitez dans la Colonie. C’est sur que ce n’est pas la vie dont il rêvait même s’il peut au moins se consoler d’avoir une femme aussi merveilleuse que Lorie (Kate Beckinsale). Il a envie de vivre autre chose et pourquoi pas devenir un agent secret ; c’est dans cette optique qu’il se rend chez Rekall. D’après leur publicité, ils sont capables d’implémenter dans le cerveau des souvenirs aussi vrais que nature mais cela va réveiller chez Doug des choses inattendues.

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    Avant d’évoquer un quelconque lien avec l’œuvre de Paul Verhoeven et de s’adonner au jeu des comparaisons, considérons le film de Len Wiseman pour ce qu’il est à savoir une adaptation de la nouvelle de Philip K. Dick. Le réalisateur a déployé les grands moyens pour un film de science-fiction assez réussi et pas avare en action mais dans le même temps sans véritable âme. S’il réussit à tromper notre ennui, ce Total Recall Mémoires programmées n’est pas calibré pour marquer les esprits. Difficile de dire si les réminiscences du film des années 1990 n’y sont pas pour quelque chose toujours est-il que cette version est moins exotique et que s’il fallait choisir, cette version ne ferait pas le poids.

     

    Il faut le voir pour : Penser à investir dans l’immobilier britannique au cas où ...


    En savoir plus sur Total Recall ?

  • Sammy 2

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    C’est un grand jour pour nos 2 potes Sammy & Ray qui assistent avec beaucoup d’émotions à l’éclosion de leurs petits-enfants. Un bonheur qui va être gâché par la visite d’humains venus capturer les tortues prises dans les filets tout comme les nouveau-nés Ella & Ricky. Transportés à bord d’un bateau, ils finissent par apprendre leur destination : le plus grand aquarium géant au monde ! Alors que Sammy & Ray découvrent leur nouvel environnement ainsi que leurs compagnons d’infortune, Ella & Ricky ont pu eux se cacher et sont relâchés en pleine mer. Ils veulent évidemment retrouver leurs grands-pères respectifs et vont pouvoir compter sur l’aide d’Annabel et sa maman qui vont les conduire jusqu’à l’aquarium.

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    C’était en 2007 que sortait Le voyage extraordinaire de Samy (Info super utile : le titre français à l’époque avait délaissé le 2ème "m" de Sammy) où l’on suivait les premières aventures de notre tortue accompagnée de Ray pour un film d’animation simpliste mais bon enfant et au succès suffisant pour lancer cette suite. Nos 2 héros sont toujours de la partie mais les années font leurs effets et ils sont désormais épaulés par leurs petits-enfants et toute une galerie de nouveaux potes d’enfance qui faisaient défaut à l’épisode précédent. Entre Lulu le homard, Toots le cousin de Nemo ou encore Jimbo le poisson qui n’arrête pas de mourir ; il y a bien de quoi faire le bonheur des enfants qui ne s’ennuieront pas dans cette nouvelle plongée dans les océans. Plus fun que le premier, plus coloré ; Sammy 2 est une bonne récréation sous-marine assortie d’une version 3D réussie.

     

    Il faut le voir pour : Découvrir qu’un Blobfish c’est immortel !


    En savoir plus sur Le voyage extraordinaire de Samy ?

  • Killer Shark

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    Dans cette ville située près de Cypress Lake en Louisiane, on adore les alligators et d’ailleurs commence bientôt le 10ème Gator Fest ; un évènement que beaucoup attendent pourtant c’est un autre prédateur qui va avoir droit aux feux des projecteurs. On ignore comment, un requin a atterri dans le marais et provoque un vrai massacre s’attaquant même aux êtres humains. Pour sauver son restaurant familial, notre pote Rachel (Kristy Swanson) et ses compagnons vont tout mettre en œuvre pour neutraliser ce requin qui semble plus résistant que d’ordinaire. Ils vont en effet découvrir que l’animal a développé une carapace naturelle qui le rend insensible aux armes à feu et il sera donc difficile de l’éliminer.

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    Déjà Killer Shark échappe à la catégorie Nanar, ne vous attendez pas à trouver un super requin géant mutant, de super combats avec les alligators ou une histoire rocambolesque. On a devant nous un film qui se prend au sérieux ou du moins il essaie car son scénario est d’une profonde banalité et les personnages sont à peine plus expressifs que des appâts vivants. Entre les jeunes qui se la jouent rebelles ou le shérif ripoux, l’excitation est loin d’être au rendez-vous et il n’y a encore que les apparitions du squale qui maintiennent un semblant d’intérêt. Inutile de vous dire que ça manque carrément de mordant et il est difficile de lui trouver de bons arguments pour vous convaincre de vous jeter à l’eau en même temps c’est normal ; il n’y en n’a pas !

  • Terri

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    Notre pote Terri Thompson (Jacob Wysocki) n’a pas une vie facile ; Cet adolescent ignore où sont ses parents et vit avec son oncle James (Creed Bratton), un homme qui n’a plus toute sa tête et qui subit un traitement médicamenteux assez lourd. A l’école, Terri est le sujet de nombreuses moqueries d’abord en raison de son physique ingrat mais aussi parce qu’il assiste aux cours en pyjama. C’est un garçon très marginal auquel va s’intéresser le proviseur M. FItzgerald (John C. Reilly) qui va essayer de l’aider. Au même moment, un évènement pour le moins insolite va venir bouleverser le quotidien de la classe et provoquer le renvoi d’un élève.

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    Un ado enrobé, rejeté par ses potes d’enfance, qui porte continuellement son pyjama et qui vit avec son oncle malade ; tout semble fait pour provoquer un sentiment d’empathie chez le spectateur. C’est vrai qu’il y a un certain attachement à voir évoluer ce garçon (avec une prestation très juste de Jacob Wysocki) mais au fil que les minutes s’égrainent, on a du mal à percevoir le message que veut faire passer le cinéaste Azazel Jacobs. On ne sait pas vraiment par quel bout prendre Terri qui reste un grand mystère puisque peu d’éléments de sa vie passée nous sont dévoilés et on a donc beaucoup de mal à partager sa solitude. Un portrait qui est resté à l’état d’esquisses.

     

    Il faut le voir pour : Penser à racheter du fromage !

  • Voie rapide

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    En couple avec Rachel (Christa Theret) avec qui il a donné naissance à Jennyfer (Kataryna Fernandes), Alex (Yohan Libéreau) est loin d’avoir pris ses responsabilités en tant que chef de famille. Il faut dire qu’il a une passion démesurée pour les voitures et bien évidemment la sienne dont il prend grand soin ce qui exaspère parfois sa compagne. Dès qu’il le peut, il passe son temps avec son pote d’enfance Max (Guillaume Saurrel) avec qui il partage la même passion alors que Rachel aimerait bien qu’il s’occupe davantage d’elle et de leur fille. Un  soir, alors qu’il rentre chez lui il percute quelqu’un et devant la panique s’enfuit sans lui porter secours. C’est un drame qui va totalement le transformer, la culpabilité le ronge au pont qu’il va chercher à rencontrer la mère de la victime.

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    Si vous n’êtes pas le genre de personne à rester sur le bord de la route alors vous connaissez forcément le phénomène du Tuning. Passion ou folie, chacun se fera son opinion à ce sujet mais l’un des risques que prenait Voie rapide était de tomber dans des clichés or derrière la belle carrosserie se dissimule une mécanique bien plus sophistiquée. Il faut réellement considérer la voiture non pas comme un objet sans âme mais comme un prolongement du personnage d’Alex, les dégâts physiques du véhicule témoignant des blessures qu’il subit. Rien à redire sur un casting impeccable avec les talents conjugués de Yohan Libéreau & Christa Theret pour un film qui fait bien plus que tenir la route !

     

    Il faut le voir pour : Penser à retaper votre voiture !

  • How she move

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    Pour quitter son quartier, il n’y avait pas 36 solutions ; il fallait travailler et avoir de bons résultats scolaires. Hélas, tous les efforts de Raya (Rutina Wesley) tombent à néant lorsque sa grande sœur meurt d’une overdose. Une tragédie qui l’oblige à revenir vivre auprès de ses parents et de retrouver ses potes d’enfance du quartier pourtant, elle ne perd pas tout espoir car un concours approche et si elle veut intégrer les grandes écoles il faut absolument le réussir. Hélas, à la sortie de l’examen, elle est convaincue d’avoir raté et commence à perdre tout espoir mais une dernière chance s’offre à elle ; la compétition de step !

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    Ce n’est pas pour jouer les rabat-joies mais une fois encore le scénario de How she move manque cruellement d’originalité ! Pour vous résumer le tout, prenez un(e) jeune danseur(se) à la vie pas très facile et qui va voir son destin chambouler grâce à ses nombreux talents. Au programme donc du step avec bien entendu quelques battles pour s’échauffer avant le grand show de clôture et entre tout ça on tisse une pseudo histoire avec quelques amourettes. Une formule qui a déjà été utilisé à maintes reprises mais qui continue d’être recyclée ; la seule chose qu’on retiendra de ce film c’est la participation de Rutina Wesley qui s’est fait un nom avec le rôle de Tara dans la série True blood.

  • Les sorties du 22 Aout

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    J’espère que vous n’avez pas trop souffert de la vague de chaleur de ces derniers jours ? Moi j’ai trouvé un moyen efficace : squatter les salles obscures ! Cette semaine, le cinéma a de la suite dans les idées avec d’abord le retour du duo Prudence & Bélisaire soit les héros d’Agatha Christie dans Associés contre le crime. Nous sommes ainsi invités à une nouvelle enquête toujours mené par le réalisateur Pascal Thomas.

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  • Les Saphirs

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    1968 en Australie. Gail & Cynthia McCrae (Deborah Mailman & Miranda Tapsell) ont décidé d’aller tenter leur chance en ville. Un concours de chant est en effet organisé et elles seront rejointes par leur jeune sœur Julie (Jessica Mauboy). Ces aborigènes attirent tous les regards non par leur performance mais par la couleur de leur peau et le concours se solde par un échec cependant c’est l’occasion pour elles de faire la connaissance de Dave Lovelace (Chris O’Dowd). Il avait en charge l’animation de cet évènement et elles vont le solliciter pour participer à un casting qui pourrait les envoyer au Vietnam. Avant cela, il faut d’abord convaincre leur mère et retrouver la trace de leur cousine Kay (Shari Sebbens) qui avait été arrachée à sa famille pour être élevée avec les blancs.

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    Basé sur des faits réels, on assiste à l’incroyable parcours d’une famille aborigène australienne dont la passion musicale va les amener au cœur d’un Vietnam en pleine guerre. Il n’y a pas vraiment de surprises auxquelles s’attendre avec Les Saphirs ; on a droit à une belle histoire et quelques séquences musicales assez quelconques. Le destin de ce groupe est également lié à un fait historique plus intéressant mais à peine développé par le film à savoir le sort de certains aborigènes que l’on faisait passer pour des blancs. C’est un thème sur lequel le réalisateur Wayne Blair aurait pu s’appuyer davantage plutôt de nous infliger cette sempiternelle romance qui n’aide pas vraiment à susciter la passion chez le spectateur.

     

    Il faut le voir pour : Découvrir que la country n’est pas réservée qu’aux blancs !