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  • Mademoiselle Chambon

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    Pour notre pote Jean (Vincent Lindon), la vie est devenue routinière. Lorsque ce maçon n’est pas sur le chantier d’une maison, il retrouve sa femme Anne-Marie (Aure Atika) et leur fils et cela suffit à son bonheur du moins le croit-il. Parce que sa femme a eu quelques soucis avec son dos, il a du se rendre à l’école pour récupérer Jérémy (Arthur Le Houérou) et c’est à ce moment là qu’il a fait la connaissance de sa maitresse Véronique Chambon (Sandrine Kiberlain). De fil en aiguille, Jean se retrouve par la suite dans l’appartement de celle-ci afin de réparer une fenêtre défectueuse avant de tomber amoureux de cette femme.

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    Si vous faites parti de ceux qui considèrent le cinéma français souvent lent et ennuyeux, vous pourriez bien trouver du grain à moudre avec Mademoiselle Chambon. Une histoire d’amour interdit entre un père de famille et une institutrice vagabonde portée par le duo Sandrine Kiberlain / Vincent Lindon. Là où le film est remarquable c’est par ses dialogues minimalistes ; tout se joue dans les gestes, les regards, le non-dit et évidemment si on n’est pas sensibles à cela, le temps pourrait paraitre bien plus long. Une histoire assez ordinaire adaptée d’un récit d’Eric Holder et transcendée par l’excellente interprétation des comédiens.

     

    Il faut le voir pour : Réviser le Complément d’objet direct.

  • The broken

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    Après son accident de voiture, tout le monde s’accorde à dire que Gina (Lena Headey) a eu de la chance d’être toujours vivante. La jeune femme est encore marquée par cet évènement car le choc lui a fait perdre une partie de sa mémoire et bientôt d’autres troubles se révèlent. Elle a beaucoup de mal à reconnaitre son petit ami Stefan (Melvil Poupaud) ; physiquement il lui ressemble mais elle en est certaine ce n’est pas lui. De plus, elle se souvient d’une chose qui l’avait interpellé avant son accident, elle avait croisé et suivi une femme qui était son sosie parfait. En pénétrant chez elle, Gina est alors tombée sur une photo où apparait son père.

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    Objet du quotidien devenu complètement banal, le miroir continue pourtant d’intriguer les réalisateurs qui y voient la frontière vers un monde parallèle. Si le remake d’Alexandre Aja Mirrors lorgnait beaucoup plus vers le film d’épouvante, Sean Ellis (Cashback) préfère lui jouer la carte du mystère avec ce thriller fantastique. Pourquoi pas sauf qu’au final en tant que spectateur on se sent abandonné et on se contente de se tourner les doigts en attendant que The broken se finisse au plus vite. Aussi excitant que de se voir pendant 1h30 dans le miroir (enfin peut-être que vous vous y prendrez du plaisir) !

  • Rose & Noir

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    Si vous êtes à la recherche de la mode tendance XVIème siècle, un seul nom vous viendra à l’esprit : Pic Saint Loup (Gérard Jugnot). Couturier de génie, il a enchanté les yeux du roi Henri III (Arthur Jugnot) qui lui a confié une mission de la plus haute importance : fabriquer une robe pour le mariage de Margarita & Frédéric (Aixa Villagran & Raphaël Boshart). Direction Séville mais avant tout, le créateur doit convaincre Flocon (Assaad Bouab) de l’accompagner car ce que tout le monde ignore c’est que c’est lui qui dessinait les robes Saint Loup durant ces dernières années.

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    Oubliez les Karl Lagerfeld & Paco Rabane ; faites plutôt place à Pic Saint-Loup ! Un personnage excentrique du 16ème siècle habillé de la tête au pied de rose bonbon incarné par Gérard Jugnot qui signe également la réalisation. Vexé de n’avoir pu adapter les aventures du petit gaulois (comprenez Astérix bien sur), il s’est lancé dans un film historique très fantaisiste un peu façon Marie-Antoinette. Hélas pour le spectateur, le résultat est beaucoup moins probant pour cette comédie qui patine et au ressort comique hasardeux. Rose & Noir déçoit par la platitude de son scénario et ne parvient à aucun moment à nous plonger dans l’univers baroque de son héros.

     

    Il faut le voir pour : Mettre un peu de rose dans votre garde-robe.

  • Panda petit panda

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    C’est avec quelques remords que sa grand-mère a pris le train mais Mimiko est bien assez grande pour s’occuper d’elle-même ! Après avoir fait les courses, elle rentre à la maison où l’attend une drôle de surprise ; devant la porte se trouve un petit panda. Au départ, elle pensait qu’il s’agissait d’une simple peluche aussi était elle surprise de constater qu’il s’agissait d’un vrai panda qui s’appelle Pandy. A peine le temps de faire connaissance que Papa panda arrive à son tour et il est si immense qu’il en a même cassé la chaise. Mimiko, Pandy et son père vont vivre ensemble de belles aventures et vont même faire la rencontre de Tigry et des autres animaux du cirque !

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    Comme dit l’adage populaire, mieux vaut tard que jamais surtout quand il s’agit de voir un film du  grand duo Isao Takahata / Hayao Miyazaki. Si Panda petit panda arrive seulement aujourd’hui dans nos salles, cette œuvre date en fait du début des années 1970 avant même que ne soient crées les célèbres Studios Ghibli. Cela explique un dessin et une animation assez élémentaires par rapport à la production actuelle ce qui ne devrait toutefois pas gêner le jeune public. Ce sont 2 histoires qui s’offrent à nous avec plein d’animaux qui vont régaler les petits tandis que les plus grands s’amuseront à retrouver les esquisses des futures œuvres Mon voisin Totoro ou Ponyo sur la falaise.

     

    Il faut le voir pour : Faire le poirier quand vous êtes contents !

  • Les condamnés

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    Ian Breckel (Robert Mammone) est un milliardaire qui s’ennuie et qui a décidé de s’amuser un peu. A travers le monde, il est allé chercher 10 prisonniers condamnés à mort pour les faire participer à un jeu révolutionnaire qui sera retransmis en direct sur Internet. Le but est simple, largués sur une île ; ces 10 détenus vont devoir s’affronter jusqu’au dernier souffle car il n’y aura qu’un survivant qui obtiendra la liberté. Ils ont 30 heures avant que l’appareil qu’ils portent à la jambe n’explose et pour Ian, il s’agit de battre tous les records d’audience et pourquoi pas atteindre les chiffres du Superbowl.

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    What ? La WWE frappe de nouveau avec ce film d’action mêlé de télé-réalité avec à l’affiche Stone Cold Steve Austin. A l’instar de The Marine, l’ex catcheur campe un véritable héros made in USA et rien que pour ça on a déjà envie d’envoyer paître le film. Si l’on fait abstraction de cet excès de patriotisme ; le reste se résume en bastons, du sang qui coule et la construction d’un semblant d’histoire pour combler les 2 heures. Encore une fois, ce n’est pas aussi mauvais que l’on pouvait s’attendre mais il faudrait penser à écrire un vrai scénario un de ces jours.