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  • Rise

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    La journaliste Sadie Blake (Lucy Liu) était fière d’elle, son article faisait la une du journal mais ce fut une joie de courte durée. Elle a en effet appris qu’une des personnes qu’elle a rencontré au cours de ses recherches vient d’être retrouvée morte et dans des circonstances pour le moins étranges. Une affaire à laquelle elle n’aurait pas du se mêler puisqu’elle va se retrouver aux mains de Bishop (James d’Arcy) et sa bande, des vampires ! La police finira par retrouver son corps sans vie mais à sa grande surprise, elle ressuscite à la morgue. Elle a faim, Sadie a désormais besoin de sang pour survivre et pour cela elle doit tuer, une situation qu’elle n’accepte pas et qu’elle a bien l’intention de faire payer à Bishop.

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    Parce que le mythe des vampires est intemporel, le cinéma n’aura de cesse de nous proposer des histoires impliquant ces créatures extraordinaires. Dans le cas présent avec Rise, on ne peut pas dire qu’ils aient été bien inspirés avec cette histoire de vengeance menée par la charmante Lucy Liu. Sortie au cinéma dans une grande indifférence, on se concentre davantage sur la malédiction vécue par Sadie et délaisse l’action ce qui donne des scènes assez somnolentes. Je ne vous le cache pas, ce n’est pas un film très convaincant ; juste l’occasion pour Lucy Liu & Michael Chiklis de surnager dans leur carrière cinématographique. Avant de rejoindre les profondeurs de l’oubli ?

  • Inglorious Basterds

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    1941. Shosanna Dreyfus (Mélanie Laurent) a miraculeusement survécu à une fusillade mais qui a vu périr toute sa famille. Le responsable de ce massacre est le Colonel Hans Landa (Chris Waltz), celui que l’on surnomme le chasseur de juifs. Quelques années plus tard, on la retrouve sous le nom d’Emmanuelle Mimieux et elle s’occupe d’un cinéma légué par sa tante. C’est alors que Fredrick Zoller (Daniel Brühl), un officier allemand et futur vedette tombe éperdument amoureux d’elle et use de toute son influence pour organiser l’avant-première de son film dans le cinéma de Shosanna. Pendant ce temps, une troupe de mercenaires menée par le Lieutenant Aldo Raine (Brad Pitt) débarque en Europe pour massacrer du nazi !

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    Désormais devenu un des réalisateurs les plus incontournables d’Hollywood, Quentin Tarantino a bien conscience que chacun de ses films est attendu de pied ferme par une cohorte de fans excités. Le Prix de la meilleure interprétation masculine attribué à Chris Waltz lors du dernier festival de Cannes nous mettait encore plus l’eau à la bouche. S’inspirant du film Une poignée de salopards, le réalisateur de Pulp Fiction s’empare ainsi d’une page de l’histoire pour la réécrire à sa sauce. Violent (vous serez tentés de fermer les yeux devant les scènes de scalps et de tabassages à la batte) et complètement fêlé, Inglorious Basterds est un bon Tarantino. Ce n’est pas son meilleur film mais de quoi passer un super moment !

     

    Il faut le voir pour : Constater qu’il est bien facile de faire croire que vous parlez italien !

  • Les copains des neiges

    Bonjour, je m’appelle Shasta !

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    7893.gifJe suis un Husky d’Alaska et j’habite à Ferntiuktuk avec mon maitre Adam (Dominic Scott May) dont le plus grand rêve serait de participer à la fameuse course annuelle de chiens de traineaux. Malheureusement son père ne veut pas qu’il participe cette course.


    Il faut dire qu’il y a quelques années, il a eu un accident durant il a perdu tous ses chiens parmi lesquels se trouvaient mes parents. C’est donc pour le protéger qu’il lui interdit de faire cette course mais Adam est plus têtu qu’un chien …pardon qu’une mule !

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    Le destin va lui donner un coup de patte, il y a 5 chiens qui sont tombés du ciel ; ils s’appellent Rosabelle, Bouboue, Bouddha, Bandit & Patapouf et viennent de Washington. Avec eux, c’est certain nous allons pouvoir monter un attelage et réaliser le rêve de mon maitre !

     

     

    En savoir plus sur Les copains des neiges ?

  • Les derniers jours du monde

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    Alors que le monde vit certainement ses derniers instants, Robinson (Mathieu Amalric) est resté à Biarritz dans l’appartement de ses parents. Chaque année, il venait y passer les vacances d’été en compagnie de sa femme Chloé (Karin Viard) et de sa fille Mélanie (Manon Beaucoin) mais l’année dernière quelque chose s’est produit. Il a rencontré une autre femme, elle s’appelle Laëtitia (Omahyra Mota) et très vite, tous deux ont eu une liaison mais leur histoire se termine aussi brusquement qu’elle a commencé. Lae a disparu sans laisser de traces mais pour Robinson, cette aventure a causé son divorce et depuis il vit seul à l’écart de tous dans l’espoir de la retrouver tandis qu’autour de lui le monde s’écroule.

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    Adapté du roman de Dominique Noguez, Les derniers jours du monde est un film pour le moins atypique. Ce qui est déjà particulièrement réussi, c’est la description d’un monde à l’orée de son anéantissement sans aucun recours à des effets spéciaux donnant un réalisme saisissant à tout cela. Par la suite, c’est un road movie mené par Mathieu Amalric où se mêlent à la fois souvenirs du passé et désirs du présent amplifiés par ce contexte d’apocalypse. Un film vraiment surprenant auquel on peut reprocher quelques longueurs mais qui mérite votre attention ne serait-ce que pour cette vision pessimiste de l’avenir.

     

    Il faut le voir pour : Savoir que si vous voyez des gens nus dans Paris, la fin du monde est proche !

  • Funny Games

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    Comme chaque année Anna, Georg (Susanne Lothar, Ulrich Mühe) et leur fils passent leurs vacances dans leur maison de campagne, un bon moyen de se ressourcer. A leur arrivée, ils croisent leurs amis ainsi que 2 jeunes auxquels ils ne prêtent pas beaucoup d’attention. Quelques instants plus tard, alors que la famille s’affaire à l’installation ; un des 2 garçons vient frapper à la porte pour demander des œufs. Il est ensuite rejoint par son pote d’enfance ; ils se nomment Paul & Peter (Arno Frisch & Frank Giering) et vont doucement transformer leur agréable séjour en un horrible cauchemar.

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    Les premières minutes résument bien Funny Games, au départ une musique classique vous installe dans un délicieux confort avant de vous réveiller brusquement sous des décibels déchirant vos oreilles. C’est un film coup de poing que nous livre Michael Haneke qui a fait polémique durant le Festival de Cannes 1997. 10 ans plus tard, le réalisateur prendra les rênes du remake intitulé tout simplement Funny games U.S. Il s’agit tout simplement d’un copier/coller mais avec un casting enrichi qui donnera plus de visibilité dans le monde à ce film mais hormis cela on retrouve tous les éléments d’un film sur l’autre.

     

    En savoir plus sur Funny Games U.S. ?

  • Sri Lanka National Handball Team

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    C’est une énorme déception pour nos 2 potes d’enfance Stanley & Manoj (Dharmapriya Dias & Gihan De Chickera) qui se sont vus une nouvelle fois refuser leur visa pour l’Allemagne. Cela fait des lustres qu’ils tentent par tous les moyens d’obtenir ce précieux sésame qui leur permettrait de quitter le Sri Lanka et ainsi aider leurs familles respectives. Alors qu’ils commençaient à perdre espoir, une folle idée leur vient à l’esprit ; ils ont eu vent d’un tournoi amical de handball organisé en Bavière. L’Allemagne leur tend maintenant les bras et pour cela il suffit juste de monter une équipe mais une autre question se pose alors : qu’est ce que le handball ?

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    A la manière d’un Rasta Rocket, voilà de nouveau un film dont l’histoire est aussi invraisemblable qu’elle est basée sur des faits réels. Motivés par la perspective de quitter un pays où les perspectives d’avenir s’avèrent peu réjouissantes, des sri-lankais ont donc crée de toutes pièces une équipe de handball pour migrer en Allemagne. Derrière cette histoire légère, c’est l’occasion de souligner les problèmes rencontrées par ce pays (absence de travail, promiscuité et conditions de vie difficile…). Sri Lanka National Handball Team est une petite comédie pas exempte de faiblesses mais qui mérite qu’on lui donne sa chance.

     

    Il faut le voir pour : Célébrer comme il se doit un but !

  • L’investigateur

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    La solitude ne le dérange pas, bien au contraire notre pote Tibor Malkav (Zsolt Anger) aime sa vie telle qu’elle est. Personnage atypique, il l’est aussi dans la vie professionnelle puisqu’il est chargé d’autopsier les cadavres pour déterminer les causes réelles de leur mort. Alors qu’il recherche de l’argent pour placer sa mère dans un institut spécialisé, un homme du nom de Cyclope (Zsolt Zagoni) se présente et lui propose la bagatelle de 40 000 € en échange d’un service bien particulier : tuer un homme. Pour Tibor qui voit des morts à longueur de journée, ça ne devrait être qu’une formalité mais le meurtre qu’il s’apprête à commettre cache en fait des ramifications beaucoup plus complexes.

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    L’investigateur doit beaucoup à son héros peu ordinaire ; un personnage glacial, asocial et d’ailleurs la réalisation prend également des tournures parfois surréalistes donnant un peu plus de folie au film. Bien sur ce coté décalé donne toute son identité au film et on se dit même que le réalisateur Attila Gigor aurait pu accentuer un peu plus cet aspect. Voilà un thriller au scénario passionnant qui réussit à maintenir le suspense jusqu’aux derniers instants bien qu’il y ait parfois des moments de flottement. Si vous faites parti de ceux qui aiment découvrir un cinéma autre que celui formaté par les poncifs hollywoodiens, alors ça devrait pouvoir vous satisfaire.

     

    Il faut le voir pour : Expérimenter le coca à la tomate !

  • Deux semaines

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    Emily, Keith & Barry Bergman (Julia Nicholson, Ben Chaplin & Thomas Cavanagh) sont frères et sœurs; ils ne se réunissent pas souvent et c’est pour leur mère Anita (Sally Field) qu’ils sont revenus dans la maison familiale. Elle est gravement malade, atteinte d’un cancer ; les médecins ne lui prédisent plus que quelques jours à vivre. Son agonie est difficile à supporter, alors que son état se dégrade de jour en jour ; ses enfants doivent commencer à accepter l’inéluctable. Il ne reste que peu de temps pour partager l’amour de leur mère, de se remémorer les instants de bonheur avant sa prochaine disparition.

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    Les âmes sensibles peuvent d’ores et déjà préparer leurs mouchoirs. Si Deux semaines n’a pas la prétention d’être la nouvelle merveille du cinéma, sa sobriété joue en sa faveur. Le film tire sur une corde sensible qui va émouvoir tout le monde, la perte d’un parent est une douleur pour tous d’autant quand cette disparition se fait dans des conditions aussi difficiles. Steve Stockman, le réalisateur signe ici son premier film, un projet très personnel qui s’inspire directement de sa vie puisqu’il a perdu sa mère dans des circonstances identiques. Belle interprétation dans l’ensemble avec évidemment un grand rôle de la part de Sally Field qui s’était fait rare au cinéma dommage que le film n’ait pas eu droit à une sortie sur nos grands écrans.

  • Memory of love

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    Médecin dans un hôpital de Hongzhu, notre pote Li Xun (Naiwen Li) s’apprêtait à vivre une journée bien banale jusqu’au moment où un couple est arrivé aux urgences à la suite d’un accident de la route. Alors qu’il se prépare à opérer, Li Xun apprend alors qu’une des victimes n’est autre que sa femme. Ce drame fait éclater une triste vérité, He Sizhu (Yan Bingyan) a une liaison avec l’homme qui se trouvait avec elle dans cette voiture. Un autre évènement inattendu se produit ; le choc lui a fait perdre une partie de sa mémoire et tous les souvenirs concernant ces 3 dernières années ont été oubliés. Or c’est à cette même période qu’elle est tombée amoureuse de Li Xun.

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    Partant du principe que les histoires d’amour finissent toujours mal cela n’empêche pas qu’elles puissent renaitre par la force du destin. Bien que l’histoire présente un triangle amoureux, c’est évidemment le couple Yan Bingyan / Naiwen Li qui est au centre de l’attention ; la distance qui les séparait dans les premiers instants du film disparait pour laisser place à la renaissance d’un amour qu’on croyait disparu. Aucun doute, Memory of love est un beau film rempli d’émotions mais dont la conclusion traine un peu en longueur et finit par assommer un peu.

    Il faut le voir pour : Eviter d’annoncer des grandes nouvelles à quelqu’un quand il est au volant.