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  • Alarme fatale

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    Depuis qu’elle a disparu, notre pote Jack Colt (Emilio Estevez) vit dans la plus grande détresse. Ses caresses lui manquent, il regrette le temps où elle venait lui lécher les orteils ou quand elle faisait ses besoins dans ses chaussures ; c’est sur sa chienne était unique au monde ! Il va devoir surmonter cette profonde tristesse car on l’a affecté à une mission d’une grande importance avec un nouveau partenaire Wes Luger (Samuel L. Jackson). Ils vont enquêter sur un énorme trafic de drogue qui utiliserait comme moyen d’écoulement des biscuits vendus par de jeunes écolières !

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    Parodie ouverte de la saga L’arme fatale, on retrouve également des références à des films comme Basic instinct ou Le silence des agneaux. C’est une comédie qui a pris un peu d’âge mais qui reste toujours aussi drôle grâce entre autres aux détails qui fourmillent en arrière plan, à vous d’ouvrir l’œil ! D’ailleurs, pas mal de guests-stars se sont faufilés dans le film avec entre autres Whoopi Goldberg, Bruce WillisCharlie Sheen ou encore Jon & Ponch de la série Chips. Il faut toutefois être sensible à l’humour très particulier d’Alarme fatale qui fait plus souvent appel à votre sens de l’absurde que du raffinement mais je pense que cela ne sera pas un problème pour nombre d’entre vous.

  • Ultimate game

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    Dans un futur pas si lointain. On n’arrête plus le progrès, les technologies deviennent de plus en plus sophistiquées et la frontière entre fiction et réalité s’amenuise. Ken Castle (Michael C. Hall) a construit son empire à travers 2 créations révolutionnaires : Society & Slayers. Ces programmes permettent aux joueurs du monde entier de contrôler non pas des êtres imaginaires mais de véritables personnes. Les audiences battent tous les records grâce notamment à Slayers où des condamnés à mort se voient offrir une chance de libération. Au bout de 30 victoires, c’est la liberté mais une seule erreur suffit pour mourir et Kable (Gérard Butler) le sait parfaitement !

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    L’histoire n’a vraiment rien d’original, un mix entre Course à la mort et Running Man remis au gout du jour. Au niveau de l’action, Gérard Butler s’éclate et éclate aussi tout ce qui bouge et nous rappelle qu’il est aussi à l’aise en explosant des têtes qu’en faisant la cour à de belles donzelles. Si le film veut rendre hommage à la culture geek, il finit également par tomber dans la caricature la plus simple car non tous les geeks ne sont pas des obèses à poil qui bouffent comme des porcs. Sans relever de l’exceptionnel, Ultimate game est un film qui a su se créer son propre univers et plutôt agréable bref de quoi passer le temps avec un paquet de pop-corn.


    Il faut le voir pour : Jeter votre Playstation 3, elle est dépassée !

  • 36 vues du Pic St-Loup

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    Vittorio (Sergio Castellitto) faisait route pour Barcelone lorsqu’il est venu en aide à Kate (Jane Birkin) dont la voiture est tombée en panne. Ils se retrouvent dans le village non loin de là et c’est en discutant que Vittorio apprend que Kate fait partie d’un cirque itinérant qui effectue sa dernière tournée. Après avoir assisté au spectacle, il fait connaissance avec le reste de la troupe et découvre qu’il s’agit d’un cirque familial qui appartenait au père de Kate récemment décédé. Elle n’est revenue que depuis 3 mois car il y a 15 ans, un drame a eu lieu en pleine représentation provoquant son départ de la troupe.

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    Jacques Rivette a la passion du théâtre et ça se ressent de façon indéniable à travers ce dernier film qui reste d’en déconcerter plus d’un. Etonné par les premiers instants, on finit par se faire à cette mise en scène particulière et les monologues mais l’histoire n’est pas vraiment faite pour nous passionner. Plus proche du téléfilm que d’un long métrage digne du grand écran, 36 vues du Pic St-Loup est pour le moins très ennuyeux et on ne peut même pas se consoler avec les numéros d’un cirque bien tristounet !

     

    Il faut le voir pour : Découvrir le numéro de l’assiette.

  • M. Woodwock

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    Lorsqu’il n’était encore qu’un adolescent, notre pote John Farley (Seann William Scott) vivait chaque cours de sport comme un véritable supplice. Ce n’était pas tant du aux efforts à fournir pour ce jeune bedonnant mais plutôt pour les méthodes employées par son tortionnaire de prof M. Woodcock (Billy Bob Northon). 13 ans plus tard, John a fini par oublier ce traumatisme et est devenu un écrivain de renom grâce à son ouvrage de remis en confiance en soi. Quand il revient chez sa mère Beverly (Susan Sarandon) pour partager son succès, celle-ci lui présente son nouveau compagnon ; un certain M. Woodcock !

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    Comédie légère qui repose essentiellement sur l’aspect sadique de Billy Bob Northon car face à lui Seann William Scott fait bien pale figure. Celui qui fut et restera le Stifler de la saga American Pie prouve une fois encore que la reconversion d’un comédien est bien difficile après avoir été confiné au rôle d’idiot et pervers de service. Après un début prometteur, l’intérêt de M. Woodwock s’évapore au fur et à mesure que les minutes s’égrainent au point qu’on se demande parfois si on est vraiment devant une comédie. Loin d’être indispensable, vous l’oublierez vite si vous prenez le temps d'y jeter un œil.

  • A propos d’Elly

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    Potes d’enfance depuis la fac, ils avaient décidé de passer un week-end ensemble d’autant plus que leur ami Ahmad (Shahab Hosseyni), qui vit normalement en Allemagne, est de retour parmi eux. Une fois de plus, c’est Sepideh (Golshifteh Farahani) qui a tout organisé et elle a même réservé une petite surprise au groupe en invitant Elly (Taraneh Alidousti) qui est l’institutrice de sa fille. Cette invitation n’est évidemment pas innocente puisque Ahmad est un cœur à prendre depuis son divorce et Elly pourrait bien le séduire. La jeune femme est d’abord en retrait parmi ces personnes qu’elle connait à peine et le lendemain, le séjour tourne au cauchemar.

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    Dans la première demi-heure, on ne sait pas trop où ce film souhaite nous conduire. On se laisse donc entrainer dans la bonne ambiance de cette bande d’amis, on partage leur bonne humeur puis c’est un tournant dramatique inattendu et à double tranchant qui nous plonge véritablement dans l’histoire de A propos d’Elly. A partir de ce moment on se retrouve alors noyé par le suspense, les secrets qui se révèlent au fur et à mesure et tout comme les personnages on cherche à connaitre la vérité. Un excellent film à découvrir qui montre que le cinéma peut encore nous réserver de très bonnes surprises pour le plus grand plaisir des spectateurs !

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de vouloir jouer les entremetteuses

  • Le coach

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    On dit de lui qu’il est le meilleur, qu’il est capable de faire de n’importe qui une machine à gagner. Maximilien Chêne (Richard Berry) est coach et il est très demandé mais malgré toutes ces sollicitations, il a d’énormes dettes de jeu contractées par sa passion du poker. Coup de chance, il est sur un gros coup : la société ILB Constructions a fait appel à lui pour coacher Patrick Marmignon (Jean-Paul Rouve), un employé aux méthodes de travail très discutables mais qui a la chance d’être le neveu du PDG. Cette filiation bienheureuse lui a d’ailleurs permis d’obtenir la gestion d’un énorme dossier avec les chinois, un projet d’une telle envergure qu’elle met en péril l’avenir de la société toute entière.

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    Apparu de manière récente dans notre société, le coaching est devenu un métier à part entière jusqu’à devenir le thème central du film d’Olivier Doran. Il ne suffit pas d’une bribe d’idée et de réunir duo improbable et bien que sympathique pour nous pondre une comédie digne de ce nom. un soi-disant winner, un looser totalement laxiste et une Anne Marivin en atout charme, c’est tout ce qu’on nous propose ; ah d’accord…. Le coach se contente donc du minimum syndical et reste un film plutôt agréable mais ce n’est pas une raison pour le réalisateur de se priver d’un coach pour nous éviter autant de banalités.

    Il faut le voir pour : Draguer plus facilement les femmes qui lisent.

  • Tu n’aimeras point

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    A Jérusalem. Aaron (Zohar Strauss) possède une boucherie léguée par son père dont il s’occupe seul. Un jour, alors que la pluie s’abattait au-dessus de la ville, un jeune homme du nom d’Ezri (Ran Danker) s’arrête quelques instants pour s’abriter dans son magasin. Venu rejoindre un ami, il est arrivé à Jérusalem sans ressources et sans toit pour dormir. Aaron lui propose alors de s’installer au-dessus de la boucherie et par la même occasion de lui donner un coup de main dans son travail. Avec le temps Aaron, homme marié et père de famille, ressent de l’attirance envers ce garçon ; un sentiment qu’il tente de réfréner.

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    Malgré le succès de films comme Le secret de Brokeback Mountain ou Harvey Milk, évoquer de manière sérieuse l’homosexualité au cinéma semble toujours être tabou. Ici le réalisateur Haim Tabakman prend un certain risque en mettant en scène cette relation amoureuse entre 2 hommes dans un contexte religieux, en l’occurrence le judaïsme orthodoxe, totalement rigide. Si l’on peut reconnaitre que Tu n’aimeras point traite ce sujet avec délicatesse et sans excès, tout ça reste assez bien froid principalement à cause du manque de proximité avec les personnages. Bref, le titre résume assez bien mon état d’esprit à la sortie de la salle !

    Il faut le voir pour : Penser à prendre un steak ce soir chez le boucher !

  • Les regrets

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    C’était il y a 3 mois, sa mère avait été admise à l’hôpital et il apprenait qu’elle était condamnée. Matthieu (Yvan Attal) est alors revenu dans cette maison où il a grandit et qui regorge de souvenirs et le destin a voulu qu’il retrouve Maya (Valeria Bruni Tedeschi). Tous deux s’étaient aimés 15 ans auparavant et sans trop savoir pourquoi,  ils ont pris des trajectoires différentes se perdant progressivement de vue. Maya a tout d’abord fui ces retrouvailles mais leur passion a été plus forte que tout. La flamme s’est rallumée immédiatement et dès qu’ils en ont l’occasion ils se retrouvent à la discrétion de leurs partenaires respectifs.

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    Oui Valeria Bruni Tedeschi & Yvan Attal forme un couple attachant consumé d’une passion qui déborde même de l’écran mais on reste sur notre faim quant à leur histoire, leur passé commun. Alors que le temps file ; le duo s’enlace, se voit en cachette et s’échange des baisers goulus mais au-delà de ça, on a la désagréable impression qu’on fait du sur place. Les regrets ne manquent donc pas envers le film de Cédric Kahn, la relation entre Matthieu & Maya reste finalement très superficielle à nos yeux et ce sentiment de Je t’aime moi non plus finit également par avoir raison de notre patience.

     

    Il faut le voir pour : Eviter d’être en retard, on pourrait vous plaquer pour ça !

  • Les aventures de Sharkboy & Lavagirl

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    Notre pote Max (Cayden Boyd) devrait arrêter de prendre ses rêves pour la réalité car il est devenu la risée de toute l’école. Il faut dire qu’il a raconté une drôle d’histoire ; celle de sa rencontre avec Sharkboy (Taylor Lautner), un garçon élevé par les requins et Lavagirl (Taylor Dooley), une jeune fille qui carbonise tout ce qu’elle touche. Evidemment personne ne croit son récit pourtant alors qu’un terrible ouragan approche, les deux héros font leur apparition et demandent à Max de les accompagner. Ils partent en direction de la planète Drool d’où est originaire Lavagirl et qui correspond en fait au monde que Max avait imaginé dans ses rêves mais tout ne se déroule pas comme prévu.

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    Et oui Robert Rodriguez, le réalisateur de Sin City et de Planète terreur est derrière ce film destiné aux enfants. En fait, ce n’est pas si étonnant quand on sait qu’il s’est déjà essayé au genre avec la saga Spy Kids dont le dernier volet a directement inspiré ce nouveau film plongeant le spectateur dans un univers tridimensionnel. S’adressant avant tout au jeune public, on retrouve ainsi un scénario très simpliste camouflé par un univers haut en couleurs et pas mal d’action. Un petit divertissement sans grand intérêt que les enfants apprécieront mais si vous avez plus de 12 ans alors vous allez vite zapper Les aventures de Sharkboy & Lavagirl.

  • Bienvenue à Cadavres-les-bains

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    Ancien flic, Brenner (Josef Hader) s’est reconverti dans le métier guère plus apprécié de recouvreur de dettes. Employé au noir, on le charge de récupérer les voitures des personnes qui n’ont pas pu payer leurs dettes et sa nouvelle victime est un certain M. Horvath. Cette affaire le conduit en rase-campagne au sein d’une auberge tenue par une famille peu ordinaire. Le fils Pauli (Christoph Luser) cherche par tous les moyens de récupérer l’auberge à son compte car il ne supporte plus la façon dont son père le traite. Brenner convaincu qu’Horvath se dissimule quelque part vient sans le savoir de mettre les pieds dans une drôle d’histoire.

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    Simon Brenner, un nom que l’on découvre mais qui est en fait le héros d’une série de romans policiers écrits par Wolf Haas et qui a déjà eu droit à 2 adaptations au cinéma. Nouvelle enquête donc pour ce personnage dans un film à l’humour noir mais il ne faut pas s’y tromper, ça reste bel et bien un film policier. Il est bien dommage que ce coté décalé de Bienvenue à Cadavres-les-bains n’ait pas été un peu mieux exploité ce qui explique pas mal de longueurs et donc une histoire qui finit de perdre de sa saveur. Un film atypique qui éveillera peut-être votre curiosité qui rappelle dans le même style Les bouchers verts.

     

    Il faut le voir pour : Trouver une bonne raison pour devenir végétarien.