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  • Frontière(s)

     

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    Ils savaient que le coup qu’ils avaient préparé n’était pas sans risques mais là ça a tourné à la catastrophe. Alex (Aurélien Wiik) et sa bande ont bien embarqué la thune mais un des gars a reçu une balle et les voilà obligés de se réfugier pour échapper aux flics. Pour Yasmine (Karina testa) c’est d’autant plus dur que c’est son frère qui est en train de se vider de son sang sous son regard impuissant. Il n’y a plus 36 solutions, nos potes doivent fuir et se dirigent vers la Hollande mais font une halte dans une drôle d’auberge.

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    Premier film de Xavier Gens (Hitman) ; Frontière(s) est le slash-movie à la française qui s’accompagne évidemment de son hectolitre d’hémoglobine. Niveau scénario, on s’embringue dans du grand classique avec un groupe de jeunes qui vont faire les frais d’une famille nazie dont la barbarie est héréditaire. A vouloir rendre le film dynamique, on a parfois des scènes visuellement saturées ce qui gache un peu le plaisir. L’originalité n’est pas le point fort du film et s’il fallait en trouver un c’est qu’il redynamise un peu le cinéma français un peu à la manière de Kim Chapiron avec Sheitan et surtout qu’il popularise un peu plus le genre.

  • Last chance for love

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    Cela devait être un jour merveilleux, celui où notre pote Harvey Shine (Dustin Hoffman) assiste au mariage de sa fille Susan (Liane Balaban). Hélas, cette dernière lui annonce qu’elle a choisi son beau-père pour l’accompagner jusqu’à l’autel. Même s’il sait qu’il n’a pas été un bon père, cette nouvelle est dure à encaisser. Pendant ce temps, Kate Walker (Emma Thompson) désespère de l’homme de ses rêves ; une vie sentimentale dissolue qui distrait sa mère. Bien que les rencontres se succèdent, le cœur de Kate reste encore à prendre tandis que celui d’Harvey doit se reconstruire. Leur rencontre est dictée par le destin car il s’agit sans doute de leur dernière chance pour s’aimer.

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    Ils n’y croyaient plus et pourtant l’amour les a réunis ! Si vous êtes amateurs des comédies sentimentales où tout va mal au début et puis tout s’arrange grâce au miracle de l’amour alors vous avez trouvé le film idéal. On ne peut pas en vouloir au duo Emma Thompson / Dustin Hoffman mais le reste de Last chance for love est une énorme farce. L’histoire est mielleuse à souhaite et ça sent le déjà vu à plein nez, on essaie tout de même de lui insuffler une pointe d’humour british mais là aussi c’est peine perdue. A moins de vous doper aux comédies sentimentales sans âme, je vois mal ce qui pourrait vous amener à aller le voir !

     

    Il faut le voir pour : Vérifier qu’on vous a bien retiré l’antivol quand vous achetez des vêtements.

  • Las Vegas 21

    Bonjour, je m’appelle Ben Campbell (Jim Sturgess)

     

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    01.jpgJe suis étudiant au MIT (Massassuchets Institute of Technology) et depuis mon enfance, je ne rêve que d’une chose : intégrer Harvard. J’ai toujours donné le meilleur de moi-même et j’espérais vraiment décrocher cette bourse pour pouvoir financer l’ensemble de mes frais d’inscriptions.

     

    Malheureusement, il semble qu’il y ait des candidats potentiellement plus intéressant que moi et c’est dans ce contexte qu’on m’a fait une proposition incroyable. Un de mes profs, Micky Rosa (Kevin Spacey) m’a invité à rejoindre son groupe de joueurs de Blackjack.


    02.jpgEn fait, nous sommes tous des étudiants surdoués et nous comptons les cartes, notre objectif est simple : dévaliser Las Vegas !

     

     

    En savoir plus sur Las Vegas 21 ?

  • La vague

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    Qu’est ce qu’une autocratie ? Voici ce que vont découvrir les élèves de Rainer Wenger (Jürgen Vogel) durant cette semaine thématique, un cours qui va en passionner plus d’un ! Le jeune professeur avait quelques réticences au départ mais finalement au vu de l’enthousiasme débordant de sa classe pour le sujet, il va lui aussi vite se prendre au jeu. Ce qui ne devait être qu’un cours devient rapidement une expérimentation ; le groupe se baptise La vague et tous les membres jurent solidarité les uns envers les autres. Le phénomène connait un tel succès qu’il s’étend bien au-delà du cours jusqu’à dépasser les limites du raisonnable.

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    La naissance d’une dictature est-elle encore possible en Allemagne ? Voilà le sujet brulant auquel s’attaque La vague à travers un simple cours de lycée mais qui va prendre des proportions gigantesques. Si le film est vraiment passionnant, on peut néanmoins regretter une certaine crédulité dans le déroulement de l'histoire qui l’empêche d’être vraiment marquant. Le scénario pose dans les premières minutes les bases théoriques de l’autocratie avant de nous offrir une mise en situation à taille réelle. L’histoire était donc intéressante à plus d’un titre et le résultat aurait pu être bien plus passionnant mais ça n’enlève rien au fait qu’il s’agit d’un excellent film.

     

    Il faut le voir pour : Eviter de chercher des embrouilles aux gens habillés en jean et en chemise blanche.

  • Harvey Milk

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    Au soir de son 40ème anniversaire, Harvey Milk (Sean Penn) fait une heureuse rencontre, celle de Scott Smith (James Franco). Il n’est alors que simple employé dans une compagnie d’assurances à New York où il prend toutes les précautions nécessaires pour cacher son homosexualité. Pour vivre pleinement leur relation, le couple part alors s’installer à San Francisco où ils ouvrent une boutique spécialisée dans la photo mais l’accueil est plutôt glacial. A partir de ce moment-là, le quartier de Castro devient le rendez-vous des homosexuels considérés alors comme des pestiférés et Harvey va alors s’engager jusqu’à devenir conseiller municipal.

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    Personnage emblématique de la communauté gay ; Harvey Milk était jusqu’à maintenant une figure peu connue chez nous mais l’Oscar du meilleur acteur remis à Sean Penn a changé la donne. Il fut le premier homosexuel à occuper une fonction officielle à San Francisco mais surtout il a permis la reconnaissance des siens en défendant leurs droits. Gus Van Sant retrace avec talent la vie extraordinaire de Milk et s’entoure d’une belle brochette de comédiens avec évidemment Sean Penn mais aussi James Franco & Emile Hirsch. Un film indispensable pour enrichir sa culture personnelle.

     

    Il faut le voir pour : Comprendre pourquoi crottes de chien et politique sont indissociables.

  • Bellamy

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    Décidément, il n’y a pas de vacances qui tiennent pour l’inspecteur Paul Bellamy (Gérard Depardieu) qui va être sollicité dans un fait divers qui s’est déroulé dans la région de Nîmes. On a retrouvé l’épave d’une voiture qui s’est écrasée au bas d’une falaise et la victime semble être Emile Leullet (Jacques Gamblin), un agent d’assurances mais certains détails troublants viennent remettre en cause ces conclusions. Cela fait déjà quelques jours qu’un étrange individu vient roder aux alentours de la maison de Paul et il se trouve qu’il est justement impliqué dans cette affaire.

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    De l’action, un suspense haletant et une bonne dose d’adrénaline, ça vous branche ? Alors choisissez autre chose que Bellamy car le dernier film de Claude Chabrol ressemble plus à une adaptation grand écran de L’inspecteur Derrick qu’à L’inspecteur Harry. Evidemment tout est une affaire de gouts mais le rythme terriblement lent du film ainsi que le scénario légèrement alambiqué effacent vite les bonnes intentions des comédiens comme Clovis Cornillac ou Marie Brunel. Tout simplement pas le genre de films pour lequel le spectateur lambda ne paierait pas une place de cinéma.

     

    Il faut le voir pour : Constater que ce sont toujours les femmes qui sont à l’origine des complications !

  • The devil’s chair

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    C’était il y a 4 ans, Sammy  & Nick (Polly Brown & Andrew Howard) s’étaient aventurés dans un immeuble laissé à l’abandon, un ancien hôpital psychiatrique. Tout s’est passé si vite, Sammy s’est installé sur cette chaise et soudain elle fut sauvagement mutilée avant de la faire disparaitre. Retour au présent où le Professeur Willard (David Gant) de l’université de Cambridge souhaite prendre en charge la mise en liberté de  Nick et l’accompagner sur les lieux du crime en compagnie de son équipe. En réalité, le professeur veut profiter de cette occasion pour écrire un livre mais il ignore ce qu’il vient de faire !

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    Attention, voilà un film qu’il faut absolument voir jusqu’à la fin pour pouvoir réellement l’apprécier. Cela est d’autant plus à préciser que vous serez vite tentés de zapper The devil’s chair tant la première heure est ennuyeuse voire grotesque. Mais c’est là que l’histoire prend tout son intérêt, les dernières scènes vont provoquer un électrochoc ou du moins créer une certaine surprise. Quel dommage que cela n’ait pas été mieux amené car cela aurait permis d’en faire un grand film en attendant c’est une découverte que je vous conseille vivement.

  • Underworld 3 : Le soulèvement des lycans

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    Avant que n’éclate la grande guerre entre les Lycans et les Vampires ; ces derniers régnaient en maitre. Représentés par Viktor (Bill Nighy), les vampires étaient parvenus à réduire leurs féroces ennemis en de dociles esclaves et c’est avec une certaine délectation que ce pouvoir était exercé. Soumis à son maitre, Lucian (Michael Sheen) obéit sans broncher mais il ne fait que tromper les apparences car en réalité il entretient une relation avec Sonya (Rhona Mitra), une vampire et de surplus la fille de Viktor. Quand ce dernier découvre la vérité, il est fou de rage et répudie sa fille tandis que Lucian provoque une rébellion afin de s’échapper.

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    La saga Underworld ne m’a jamais vraiment emballé et ce malgré la présence de la belle Kate Beckinsale et de ses tenues moulantes à souhait. Ce n’est donc pas ce prequel qui va me faire changer d’avis car avec Underworld 3 : Le soulèvement des lycans, il n’y a pas grand-chose à se mettre sous les crocs. Une histoire d’amour à la Roméo & Juliette qui vient polluer les quelques scènes de combat ponctuées d’hémoglobine voilà à quoi on peut résumer cet épisode indispensable seulement pour les plus grands fans. Qu’ils se réjouissent par ailleurs car d’autres épisodes sont déjà en prévision.

     

    Il faut le voir pour : Laisser les Lycans et les Vampires s’aimer au grand jour (Enfin façon de parler) !


    En savoir plus sur Underworld 2 - Evolution ?

    En savoir plus sur Underworld : Nouvelle ère ?

  • Cyprien

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    Cyprien (Elie Semoun) a.k.a. Leader One, grand spécialiste de l’informatique pour qui l’ordinateur n’a aucuns secrets. C’est d’ailleurs grâce à ses compétences qu’il a atterri chez Dress Code, un magazine de mode hyper branché bref tout le contraire de son look. Du coté de sa vie professionnelle, ce n’est pas vraiment l’extase ; il est le sujet de toutes les moqueries et seule Helena (Léa Drucker) semble avoir un peu de sympathie envers lui. Or les choses changent lorsqu’il reçoit un drôle de déodorant qui va le rendre beau ! Cyprien disparait pour laisser place à Jack Price qui va rapidement séduire son entourage.

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    Qui a vu Les petites annonces d’Elie connait forcément ce personnage inoubliable qu’est Cyprien à la recherche d’une blonde à forte poitrine. Après s’être invité dans vos salons, c’est donc sur le grand écran qu’il revient dans une comédie hélas bien peu inspirée. Il ne suffit pas de nous coller ce pauvre Cyprien sous les yeux pour que la magie opère. Avec un scénario désastreusement rempli de bons sentiments et au dénouement prévisible ; on se dit qu’Elie Semoun aurait mieux fait de rester au stade des petites-annonces.

     

    Il faut le voir pour : Vous rappeler qu’il faut une puissance de 2.21 gigawatts pour faire fonctionner la DeLorean

  • D-War - La guerre des dragons

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    Selon une légende coréenne, tous les 500 ans nait une femme capable d’éveiller le dragon le plus majestueux du monde appelé Imoogi. Retour au présent avec notre pote Ethan Kendrick (Jason Behr), journaliste qui enquête actuellement sur un drôle d’évènement où il se retrouve nez à nez avec quelque chose qui lui semble familier. Il se souvient du jour où on lui a raconté cette vieille légende et confié cette amulette avec une mission : chercher la jeune fille à la marque de dragon, le Yah Yi Joo. Cette fille c’est Sarah Daniels (Amanda Brooks) et il va devoir absolument la retrouver car c’est le destin du monde qui en dépend.

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    Un film qui aurait mérité une sortie dans les salles obscures ne serait-ce que pour mieux profiter des effets spéciaux qui parsèment l’histoire. Justement, au niveau du scénario, on s’est un peu compliqué la tache avec ses vieilles légendes et un peu plus de clarté aurait permis à D-War – La guerre des dragons d’être plus abordable aux spectateurs. On se retrouve donc avec un film d’action avec des scènes de combats bien impressionnants mais à coté de ça, c’est un peu le vide au niveau de l’intrigue. Le cinéma sud-coréen est en pleine expansion et veut rattraper les blockbusters d’Hollywood mais une farandole d’effets spéciaux ne suffisent pas à faire le succès d’un film.