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  • Adoration

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    Son histoire fait froid dans le dos, en dévoilant son passé Simon (Devon Bostick) a crée un choc dans sa classe et son entourage. Cela remonte au temps où sa mère était enceinte de lui, on a découvert lors d’un voyage une bombe dissimulée avec précaution dans ses bagages. La jeune femme n’en savait rien et c’est en fait son propre mari et donc le père de Simon qui avait projeté de faire exploser un avion en sacrifiant sa famille. Ce témoignage ne tarde pas à se diffuser et notamment sur Internet où les réactions des plus incongrues aux plus virulentes ne tardent pas à se faire entendre. Néanmoins, cette histoire n’a pas encore livré tous ses secrets !

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    Après un premier quart d’heure qui laisse le spectateur dans un drôle de brouillard, le film se met doucement en place en dévoilant la grande astuce de l’histoire. Une idée vraiment intéressante mais on se dit alors que cette révélation est peut-être intervenue trop tôt dans l’intrigue ne nous laissant pas le temps de mijoter. De nombreux flashbacks interviennent pour lever le voile sur les derniers éléments de mystères mais le tout est souvent confus. Partant d’un principe intelligent, Adoration risque de vous larguer par sa construction scénaristique mais révèle en fin de compte un film plutôt passionnant.

     

    Il faut le voir pour : Ne jamais offrir un sandwich à un chauffeur de taxi, il serait capable de vous le rendre !

  • OSS 117 Rio ne répond plus

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    Après un voyage à Gstaad rempli de succès, notre pote Hubert Bonisseur De La Bath dit OSS 117 (Jean Dujardin) doit repartir en mission à Rio De Janeiro. Il doit mettre la main sur Von Zimmel (Rüdiger Vogler), un nazi qui détient la liste des collaborateurs français qui a demandé à ce que ce soit OSS 117 en personne qui se présente. Alors qu’un échange devait avoir lieu, OSS 117 échappe d’extrême justesse mais toujours avec beaucoup de classe à une fusillade aidé par 2 hommes en voiture. Il s’agit en fait d’agents du Mossad qui en ont également après Von Zimmel et qui souhaitent s’allier à OSS 117.

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    On reprend (presque) les mêmes et on recommence ! Après le succès d’OSS 117, Le Caire nid d’espions, il n’est pas vraiment étonnant de voir débarquer sur le grand écran de nouvelles aventures de cet agent secret si particulier. Hubert Bonisseur De La Bath reste fidèle à lui-même c’est-à-dire rustre, ignorant et donc toujours aussi attachant ; on reste parfois effaré par certains de ses propos et c’est ça qui est vraiment drôle. Si OSS 117 Rio ne répond plus ne bénéficie plus de l’effet de surprise, on reste dans le même ton ;  il y a suffisamment de matière pour se marrer et donc passer un bon moment.

     

    Il faut le voir pour : Remarquer que les chinois sont très revanchards … et très nombreux !

  • Ponyo sur la falaise

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    C’est en jouant près de la mer qu’il l’a trouvé, un petit poisson rouge qui avait été pris au piège par un bocal. Sôsuke, un garçon de 5 ans l’a vite sauvé pour aussitôt l’adopter et lui donner le nom de Ponyo devenant ainsi son nouveau pote d’enfance. Hélas, Fujimoto le père de Ponyo entend ramener son enfant auprès de lui et la tenir éloignée de l’influence néfaste du monde extérieur. Le poisson retourne dans son monde mais ne tarde pas à s’en échapper non sans provoquer une véritable tempête. A l’issue de celle-ci, Ponyo se métamorphose en une petite fille et retrouve avec bonheur Sôsuke.

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    Rendez-vous incontournable pour tous les amateurs d’animation, le nouveau Miyazaki tient une fois de plus toutes ses promesses pour nous transporter dans un monde magique. Cette fois c’est l’univers sous-marin qui tient lieu de théâtre d’une partie des évènements avec une faune aussi majestueuse qu’elle est colorée. Les 2 héros sont absolument craquants et nous entrainent dans une aventure imprévisible sans manquer de nous faire rire. Sur le thème de l’acceptation de l’autre, Ponyo sur la falaise est une fable qui va enchanter petits et grands ; encore un grand film de maitre Hayao Miyazaki qui mérite bien sur le Coup de cœur Ciné2909 !

     

    Il faut le voir pour : Acheter du jambon pour vos poissons rouges.

  • Wendy & Lucy

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    Wendy (Michelle Williams) ne rêve que d’une chose : aller dans l’Alaska. Là-bas, elle aura une bien meilleure vie que celle qu’elle a actuellement. Son seul foyer, c’est sa vieille voiture et elle ne peut compter que sur sa seule pote d’enfance Lucy, une chienne ! Pour se rendre à destination, Wendy n’a hélas pas beaucoup d‘argent à disposition et c’est pourquoi elle en vient à chaparder quelques bricoles dans un petit supermarché local. Un délit aussi banal soit-il n’est jamais impuni et la voilà arrêté par la police et contrainte d’abandonner la chienne qui était resté attachée devant le magasin. A son retour, Lucy a disparu et Wendy va remuer ciel et terre pour la retrouver.

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    Jean-Paul Belmondo avait signé son come-back avec le somnolent Un homme et son chien voici ce qu’on pourrait considérer comme son pendant américain un poil plus inspiré. Encore peu habituée aux premiers rôles, Michelle Williams (oui, la Jennifer de Dawson) se voit offrir une belle opportunité avec Wendy & Lucy. Loin des normes hollywoodiennes, le film ne s’épuise pas en dialogues superflus donnant ainsi plus de richesse à l’interprétation de l’actrice bien que le personnage de Wendy ne se dévoile qu’à de rares occasions. Très épuré au point de se priver de véritable histoire, on peut y voir soit du génie soit un profond ennui et je ne vous cache pas avoir trouvé quelquefois le temps long !

     

    Il faut le voir pour : Ne pas dormir seul dans les bois, y’a des gens louches !

     

  • Détour mortel 2

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    L’Apocalypse a décimé toute vie sur Terre ; les seuls survivants se nomment Kimberly, Elena, Nina, Amber, Jonesy & Jake (Kimberly Caldwell, Crystal Lowe, Erica Leerhsen, Daniella Alonso, Steve Brown & Texas Battle). Rassurez-vous, ce scénario catastrophe n’est que la trame d’un nouveau jeu de télé-réalité qui va faire exploser l’audimat. Le principe est on ne peut plus simple, les candidats sont lâchés au milieu d’une foret et vont devoir apprendre à utiliser leur environnement pour survivre. Ce lieu est immense et manque de bol pour la production, ils se sont installés non loin d’une famille de monstres défigurés par des substances radioactives. Le jeu sera en fait pour ces monstres qui ont soif de chair humaine !

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    C’est reparti pour un massacre bien sanglant. On ne change pas une formule qui permet de se remplir les poches et pour que cela ne soit pas trop flagrant, il convient de proposer un semblant de scénario : des participants d’une sorte de Koh Lanta se retrouvent piégés face à de méchants monstres. Corps découpés en deux, boyaux arrachés et tête décapitée servis avec supplément d’hémoglobine vont égayer votre écran. Hormis ces macabres réjouissances, rien de bien nouveau à l’horizon et c’est bien là le problème ! Détour mortel 2 est une suite sans convictions et qui n’apporte strictement rien, si vous avez de l’argent à jeter...

  • Nous resterons sur Terre

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    On ne cesse de nous le répéter, les ressources naturelles de notre planète s’épuisent inexorablement au fur et à mesure des besoins des populations. L’eau, le bois ou encore le pétrole deviennent des richesses qui disparaitront prochainement. La question environnementale est devenu un enjeu majeur dans la politique mondiale mais plus que la préservation de nos richesses, n’est-il pas nécessaire pour l’homme de remettre en cause son mode de vie ? Une dizaine de civilisations s’est succédé avant la notre et si rien ne change, elle court à sa perte. Plus que jamais l’avenir est incertain et l’on doit absolument agir pour ne pas laisser une planète dévastée aux générations suivantes.

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    Personne n’y échappera, la Terre est en danger et c’est loin d’être du cinéma. Le message est clair : l’homme doit changer ! Un objectif auquel s’accordent les 4 intervenants entrecoupés par des images d’illustration. Et c’est là qu’on est dérouté car s’il y a bien des séquences qui sont réellement parlantes, d’autres paraissent bien plus superficielles et entravent la qualité du documentaire. Nous resterons sur Terre aurait gagné à être plus concentré et puis économiser de la bande, ça aurait été bénéfique à l’environnement. Une bonne intention et quelques images qui vont vous marquer mais un ensemble trop inégal.

     

    Il faut le voir pour : Penser un de ces jours en vous levant à changer le monde !

  • Villa Amalia

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    Elle se doutait de quelque chose mais quand elle a vu son mari Thomas (Xavier Beauvois) dans les bras d’une autre femme, le monde s’écroule. Maigre consolation, Ann (Isabelle Huppert) retrouve un pote d’enfance Georges (Jean Hugues Anglade) durant cette même nuit. De retour chez elle, pas de temps à perdre Ann annonce à Thomas qu’elle le quitte après une relation de 15 ans. D’autres changements interviennent, cette pianiste renommée stoppe du jour au lendemain toutes les représentations qu’elle avait prévu et laisse en plan l’album qu’elle s’apprêtait à sortir. Elle veut disparaitre, ne laisser aucune trace d’elle si ce n’est à Georges qui sera son seul lien avec son ancienne vie. Elle part, loin de tout et pour la première fois elle se sent heureuse.

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    Tout plaquer pour recommencer une autre vie, voilà en quelques mots l’histoire de Villa Amalia et il ne se passe pas grand-chose d’autre à vrai dire ! Avant de présider le 62ème festival de Cannes, Isabelle Huppert pique sa crise existentielle où elle abandonne tout derrière elle et même nous les spectateurs ! Le film étonne à comme ce passage dépourvu de dialogues suivant l’actrice dans sa fuite jusqu’à arriver à une maison en bord de mer dont elle tombe amoureuse. C’est donc assez monotone dans l’ensemble et il est bien difficile de ne pas se laisser envahir par une grande vague de sommeil.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de vous excuser quand il y a un décès car vous n’y êtes pour rien (sauf cas exceptionnels !)

  • Chéri

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    Il n’y a encore pas si longtemps, avoir à son bras une dame de compagnie était monnaie courante ; ce fut ce qu’on appela la Belle époque. Léa de Lonval (Michelle Pfeiffer) a ainsi vu de nombreux partenaires défiler dans sa vie mais aucun d’entre eux ne l’aura autant bouleversé que Fred Peloux (Rupert Friend), fils d’une de ses potes d’enfance Charlotte (Kathy Bates). Léa l’a vu grandir et a assisté à sa vie pleine d’excès en tous genres, elle va ainsi le reprendre en main pendant quelques temps. Jamais elle n’aurait imaginé que cela durerait 6 ans jusqu’au jour où celui qu’elle surnomme Chéri va prochainement se marier.

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    En adaptant le roman homonyme de Colette, Stephen Frears nous convie à une époque où le libertinage avait encore de beaux restes. Un peu à l’image de Michelle Pfeiffer qui, si elle n’a plus sa fraicheur d’antan (oui je sais, on ne dit pas ça d’une femme !), a suffisamment de charmes pour en séduire plus d’un. La surprise vient surtout de Rupert Friend en amoureux transi qui nous régale avec son "Nounoune" et qui forme avec Pfeiffer un couple inattendu et convaincant. Film d’époque traité avec une certaine nonchalance, Chéri se remarque d’abord par l’alchimie de son duo vedette et le reste fait son œuvre.

     

    Il faut le voir pour : Regretter que Maxim’s ne soit plus aussi bien fréquenté !

  • Le monde merveilleux de Impy

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    Joyeux anniversaire ! Cela fait exactement 1 an qu’Impy a vu le jour et a débarqué sur l’ile de Tikiwou où il s’est fait un max de potes d’enfance. A évènement exceptionnel, cadeau exceptionnel puisque notre petit dinosaure découvre qu’il a désormais une petite sœur du nom de Babu, un petit panda. Pendant ce temps, dans un autre lieu Barnaby angoisse a l’idée de recevoir la visite des cheiks qui viennent superviser leur parc d’attractions. Il leur avait promis des choses prodigieuses mais on est encore loin du compte et Barnaby a encore besoin d‘argent. Ce financement il l’obtiendra à la seule et unique condition qu’il ramène un vrai dinosaure pour en faire une attraction.

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    Suite des aventures de notre pote Impy, le petit dinosaure avec quelques nouveautés. On quitte cette fois l’ile déserte pour un autre lieu que les enfants vont forcément adorer : un parc d’attractions. Et puis la famille s’agrandit puisque le dinosaure a droit à une petite sœur en guise de cadeau d’anniversaire (beau cadeau soit dit en passant) qui n’est autre qu’un joli panda. Si cette dernière n’est pas adepte de kung-fu, elle est suffisamment facétieuse pour énerver son frère et faire rire les enfants. Le monde merveilleux de Impy est dans la même veine que le 1er épisode c'est-à-dire surtout réservé aux moins de 7 ans et je commence à me poser des questions sur mon âge mental !

     

    Il faut le voir pour : Ne jamais suivre un inconnu qui veut vous emmener dans un parc d’attractions !

     

    En savoir plus sur Les aventures de Impy le petit dinosaure ?


    Découvrez le film Dans la peau du héros !

  • Embrassez qui vous voudrez

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    Les vacances approchent mais c’est un véritable calvaire pour Véro & Jérôme (Karin Viard & Denis Podalydès) qui doivent faire face à des problèmes d’argent. Pour sauver les apparences, Véro tient absolument à réserver dans le même hôtel que leurs amis Elizabeth & Bertrand (Charlotte Rampling & Jacques Dutronc). A l’arrivée, Jérôme a accepté de partir au Touquet mais pour le bien de sa famille il a du réserver dans un camping ce qui ne va pas manquer d’énerver sa femme. Pendant ce temps à l’hôtel d’Elizabeth, un autre couple entre en crise ; Lulu (Carole Bouquet) ne supporte plus la jalousie maladive de Jean-Pierre (Michel Blanc).

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    L’amour et ses petites contrariétés, voilà le thème abordé par ce film choral au casting prestigieux. Michel Blanc y présente différents couples aux situations vivotantes. Entre les époux pour qui apparemment tout va bien, ceux qui doivent affronter des difficultés financières ou encore le couple où le mari jaloux rend la vie de sa femme insupportable ; la notion d’amour en prend un coup ! Malgré la multitude de personnages, Embrassez qui vous voudrez réussit à toujours garder l’attention du spectateur bien que cela passe par des rôles secondaires plus ou moins importants. Une comédie parfaitement maitrisée.