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Rachel Weisz

  • The lobster

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    Notre pote David (Colin Farrell) vient d'intégrer un hôtel où il résidera durant 45 jours si ce n'est plus ! Il s'agit d'un établissement particulier permettant aux personnes célibataires de se mettre en couple car la vie en solitaire est totalement inconcevable. Si au terme de son séjour, il ne trouve pas de partenaire, la sentence est implacable puisqu'il sera transformé en animal. Pour avoir toutes les chances de son coté, la chasse aux Solitaires est l'occasion de prolonger le séjour et d'atteindre peut-être l'épreuve fatidique du yacht. S'il ne veut pas subir le même sort que son frère, David va donc devoir trouver l'amour quitte à tricher un peu …

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    Découvrir The lobster en tant que célibataire pourrait vous plomber un peu le moral … ou pas parce que finalement tout le monde en prend pour son grade ! Il suffit de survoler le scénario pour rapidement comprendre qu'on a devant nous un ovni cinématographique décrivant avec beaucoup de cynisme notre société contemporaine où le bonheur doit passer par la vie en couple. Peu connu du grand public, Yorgos Lanthimos dévoile une mise en scène extrêmement soignée rendant la découverte de cet hôtel unique encore plus fascinante. Un film clairement décalé et qui bénéficie d'un excellent casting avec en tête un Colin Farrell qui n'aura pas hésité à prendre de l'embonpoint pour mieux se glisser dans son rôle.

     

    Il faut le voir pour : Réfléchir à deux fois avant de manger de la viande ou du poisson !

  • Jason Bourne : L’héritage

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    Un homme vient d’être abattu à la gare de Waterloo en Angleterre et c’est loin d’être un hasard car ce journaliste du Guardian s’apprêtait à dévoiler des informations secrètes liées à Jason Bourne. C’est le début d’une grande vague de nettoyage, on cherche à effacer toute trace du Programme et notre pote Aaron Cross (Jeremy Renner) va vite s’en rendre compte. Alors qu’on tente de l’éliminer, il parvient à faire croire à sa mort avant de réapparaitre dans le Maryland où une fusillade dans un laboratoire fait la une des journaux. A la recherche des médicaments dispensés par le Programme, Aaron se rend chez Marta Shearing (Rachel Weisz), la seule rescapée de ce massacre avec l’espoir qu’elle pourra l’aider.

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    Au revoir Jason Bourne et bonjour Aaron Cross ! La saga tente un nouveau départ en remplaçant Matt Damon par le non moins charismatique et actuellement très demandé Jeremy Renner avec l’espoir de convaincre les fans de la première heure. Bien entendu, Jason Bourne : L’héritage nous ramène à un univers que l’on connait que trop bien et justement ceci amène au constat implacable qu’on ne s’est pas beaucoup foulé pour cet énième film d’action. Ce nouvel agent secret assure à peine le spectacle avec une tonitruante poursuite dans les rues de Manille mais le personnage manque cruellement de caractère. Il en est de même pour Edward Norton tout simplement transparent dans son rôle et au final on se dit que cet héritage va vite se dilapider !

     

    Il faut le voir pour : Vous persuader de l’utilité d’une moto durant les heures de pointe.

  • 360

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    Après mure réflexion et convaincue qu’elle n’a d’autres alternatives, notre pote Mirka (Lucia Siposová) s’est résignée à vendre son corps avec l’espoir de rencontrer un riche client qu’elle pourra dépouiller. Son premier boulot arrive dans la foulée ; elle doit retrouver un certain Michael Daly (Jude Law) mais ce dernier s’est défilé à la dernière minute. En voyage d’affaires, ce mari & père de famille a manque dé discrétion et cela pourrait avoir d’autres conséquences. Pendant ce temps, à Londres un couple vient de se séparer ; Laura (Maria Flor) a appris que son petit-ami Rui (Juliano Cazarré) avait une liaison et c’est pourquoi elle a claqué la porte pour retourner vivre au Brésil. Au cours de ce voyage, elle va croiser Tyler (Ben Foster), délinquant sexuel tout juste libéré de prison.

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    Après les favelas brésiliens ou avoir plongé le monde dans le noir, Fernando Meirelles s’essaye maintenant au film choral en adaptant la pièce de théâtre La ronde d’Arthur Schnitzler. Ce sont donc une petite dizaine de personnages qui nous sont présenté seulement chacun ne va pas avoir droit au même traitement. Si 360 développe certaines histoires, il en délaisse aussi d’autres comme celles du couple Jude Law / Rachel Weisz ou encore l’aventure de notre cher Jamel Debbouze. Un déséquilibre plutôt étrange associé à des portraits peu captivants (le seul intéressant étant celui de Tyler) font qu’on a là un résultat décevant qui ne déchainera pas les passions dans les salles obscures.

     

    Il faut le voir pour : Eviter de donner votre vrai nom quand vous souhaitez tromper votre femme avec une prostituée !

  • The deep blue sea

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    Londres dans les années 1950. Notre pote Esther (Rachel Weisz) vient de tenter de se suicider et sans l’intervention de Madame Elton & Monsieur Miller (Ann Mitchell & Karl Johnson) elle ne serait peut-être plus de ce monde. Qu’est ce qui a bien pu pousser cette femme à commettre un tel acte, elle qui a une situation confortable puisque mariée à William (Simon Russell Beale), un juge respectable ? L’amour tout simplement. Esther a en effet découvert le véritable amour et il s’appelle Freddie (Tom Hiddleston), elle s’épanouit totalement en sa compagnie mais son époux va finir par découvrir la vérité. Ayant déjà perdu sa femme, William refuse toutefois de perdre son honneur et refuse de divorcer mais dans le même temps ne veut plus la voir.

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    A l’origine, il s’agit d’une pièce de théâtre qu’a entrepris d’adapter sur le grand écran notre pote Terence Davies. L’histoire tourne autour d’un triangle amoureux entre Weisz, Hiddleston & Beale mis en scène de façon assez sobre pour mieux privilégier de longs échanges verbaux où l’ennui risque de vous gagner tôt ou tard. Le temps semble figé - tout comme notre intérêt - à l’image de ses scènes qui s’attardent sur une Esther fumant sa cigarette et certains spectateurs risquent de se précipiter vers la sortie pour s’en griller une (voire le paquet). The deep blue sea a donc l’art de nous entrainer dans des profondeurs d’où on aura bien du mal à remonter.

     

    Il faut le voir pour : Ne surtout plus oublier l’anniversaire de votre femme !

  • Dream house

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    La décision n’était pas évidente mais notre pote Will Atenton (Daniel Craig) a franchi le pas et a démissionné pour se consacrer davantage à sa famille. Sa femme Libby (Rachel Weisz) et leurs 2 filles accueillent évidemment cette nouvelle avec plus d’enthousiasme et ils vont pouvoir profiter comme il se doit de cette maison qu’ils viennent d’acquérir dans la ville de New Ashford. Leur vie va cependant être perturbé par quelques incidents, ce sont d’abord les filles qui prétendent avoir aperçu un homme étrange rodé dans le jardin et puis par la suite Will surprend des jeunes dans sa cave. C’est là qu’il découvre la vérité ; cette maison fut le théâtre d’un horrible massacre dont le responsable serait un certain Peter Ward.

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    On pourrait facilement confondre ce film à un vulgaire film d’épouvante et d’ailleurs la première demi-heure conforte notre ressenti mais quand on se rend compte qu’à la distribution on a Daniel Craig, Rachel Weisz & Naomi Watts et que le réalisateur est Jim Sheridan (Brothers / Réussir ou mourir …) on se dit que Dream house cache certains secrets. Effectivement après une révélation tonitruante, ce qui s’apparentait à un film d’horreur devient soudainement un thriller plaisant mais qui ne propose rien de bien exceptionnel. Une fois le coup de théâtre révélé, l’intérêt du film va en décroissant et on en vient vite à attendre avec une certaine impatience que l’histoire trouve son dénouement.

     

    Il faut le voir pour : Vérifier le passé des anciens locataires de votre maison !

  • Agora

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    IVème après J.C. à Alexandrie, les Chrétiens occupent une place de plus en plus importante dans la société allant jusqu'à menacer l'existence même des Païens. Hypathie (Rachel Weisz), philosophe et astronome, enseigne son savoir mais assiste impuissante à la montée en puissance du Christianisme et ne peut empêcher la révolte des Païens. Celle-ci visait à chasser les Chrétiens mais aura l'effet inverse. Quelques années plus tard, beaucoup se sont convertis au Christianisme or désormais ce sont les Juifs qui deviennent les nouvelles cibles des attaques ; une autre guerre religieuse est sur le point d'être déclarée.

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    Les conflits religieux, on le sait, remontent à des temps ancestraux et ne risquent pas de s'éteindre malgré le poids des siècles. Agora vient donc nous amener un nouvel éclairage en revenant sur l'émergence du Christianisme et sa confrontation avec les autres religions. Une reconstitution historique de toute beauté signée par le cinéaste espagnol Alejandro Amenabar qui, dans son cadrage aérien, résume tous ces conflits religieux à une bataille de fourmis dans l'immensité de l'univers. Moins impressionnant que l'on ne l'aurait cru, ça reste tout de même un film passionnant bien que je trouve le personnage incarné par Max Minghella un peu passif.

     

    Il faut le voir pour : Relire la bible concernant la place de la femme ...

     

  • Une arnaque presque parfaite

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    Stephen & Bloom (Mark Ruffalo & Adrien Brody) sont 2 frères inséparables, ils ont été accueillis au sein de nombreuses familles mais n’ont jamais pu trouver leur bonheur. Adolescents, ils ont trouvé leur vocation : monter des arnaques comme vous n’en avez encore jamais vu. Suivant scrupuleusement un plan défini à l’avance et pensé dans les moindres détails, ils obtiennent toujours ce qu’ils veulent. Les années passent et Bloom commence à se lasser de cette vie, marre d’être perpétuellement dans la peau d’un personnage et souhaiterait avoir une vraie existence. Il décide de raccrocher mais 3 mois plus tard, son frère le convainc sans trop de difficultés à faire une ultime arnaque. Ils ont déjà trouvé leur proie : Pénélope Stamp (Rachel Weisz), une jeune femme richissime.

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    S’il y a bien de l’arnaque dans l’air, c’est peut-être en allant voir ce film et espérer passer un bon moment. Tantôt surprenant avec le personnage de Bang Bang ou bien encore avec les talents cachés de Pénélope, tantôt ennuyeux ; au final on ne sait pas trop sur quel pied danser. En tant que spectateur on est censé se retrouver impliqué dans l’ultime arnaque des frères Bloom mais on n’a jamais l’impression de faire parti du jeu, d’être manipulé par le scénario. Potentiellement intéressant, Une arnaque presque parfaite est franchement décevant car pas du tout passionnant, bref passez votre tour !

    Il faut le voir pour : Faire comme Pénélope et collectionner les hobbies.

  • The constant garderner

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    Tessa Quayle (Rachel Weisz) vient de mourir, c’est avec cette terrible nouvelle que Justin (Ralph Fiennes) va réellement découvrir la réalité qui l’entoure mais aussi comprendre dans quelles circonstances sa femme l’a quitté. Pour en savoir plus sur ce couple, il est nécessaire de revenir à quelques années en arrière. Diplomate du haut Commissariat Britannique, Justin tombe littéralement amoureux de Tessa qui s’était fait remarquée par ses prises de positions. Plus tard, ils s’installent au Kenya ; un enchantement pour la jeune femme qui s’apprête à devenir mère. Les choses se compliquent lorsqu’elle s’intéresse à un curieux médicament le Dypraxa !

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    Derrière la caméra, on retrouve un grand réalisateur en la personne de Fernando Meirelles qui nous avait gratifié du cultissime La cité de Dieu. Par une succession de flash-back et d’ellipses dans le temps, il parvient immédiatement à capter l’attention du spectateur sans jamais la relâcher. The constant gardener est l’adaptation d’un roman de John Le Carré publié en 2000 proposant un scénario d’une grande richesse nous mettant face à la situation de l’Afrique et de certaines réalités. Bref, Meirelles réussit une fois de plus à nous scotcher et voilà un film que je vous conseille de découvrir absolument !

  • My Blueberry nights

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    Derrière son comptoir, notre pote Jeremy (Jude Law) en a vu défiler des gens et aussi vu de nombreuses histoires de cœur se terminer (il n’y a qu’à voir sa collection de clés !). Quand Elizabeth (Norah Jones) vient chercher son petit ami, il se dit qu’il va encore être le témoin d’une nouvelle rupture mais ce sera aussi le commencement d’une belle histoire d’amour. Les soirées passent et Elizabeth vient chaque soir dévorer une part de tarte aux myrtilles, une habitude agréable s’installe entre eux mais tout bascule. Du jour au lendemain, elle décide de prendre la route et tout laisser derrière elle au plus grand désespoir de Jeremy tout en gardant le contact.

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    Le génie de Wong Kar Wai a traversé les frontières et a séduit notamment les américains lui permettant de nous offrir son premier film en terre américaine. Toujours aussi soigneux dans sa réalisation, l’histoire est davantage centrée sur le personnage d’Elizabeth que sur le couple qu’elle forme avec Jude Law. My Blueberry nights s’apparente plus à une sorte de road-movie aux accents romantiques qu’à une véritable romance entre les 2 protagonistes. Première participation sur le grand écran pour la chanteuse Norah Jones qui s’en tire avec les honneurs en nous offrant une scène de baiser des plus romantiques. Un bon petit film mais ce n’est pas non plus le chef d’œuvre que l’on nous avait promis.

     

    Il faut le voir pour : Prendre de la tarte aux myrtilles en dessert.

  • The Fountain

     

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    Tom & Izzi Creo (Hugh Jackman & Rachel Weisz) avaient tout pour vivre heureux mais ce bonheur est terni lorsqu’ils apprennent qu’Izzi est gravement malade victime d’un cancer et dont les jours sont comptés. Bien décidé à la sauver, il ne cesse de s’acharner dans son travail pour tenter de découvrir un remède qui lui permettrait de la sauver. Pendant ce temps, Izzi achève d’écrire un ouvrage sur l’Espagne du XVIème siècle où le conquistador Tomas est à la recherche de l’arbre de vie destiné à offrir l’immortalité.

     

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    Quand on connait un tant soit peu le réalisateur Darren Aronofsky, on sait immédiatement qu’on ne va pas avoir un film ordinaire. Là encore, The fountain risque d’en déconcerter plus d’un et moi d'abord puisque c’est le premier film de ce réalisateur que je vois (en étant sobre) et il est vrai qu’on ne ressort pas indifférent de la salle. Maintenant, j’avoue m’être un peu perdu dans les méandres de l’imagination fertile d’Aronofsky en dépit des effets visuels de toute beauté et il me faudrait certainement le revoir pour mieux l’apprécier.

    Il faut le voir pour : L’univers magique de Darren Aronofsky