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Darren Aronofsky

  • Black swan

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    Notre pote Nina Sayers (Natalie Portman) a la danse dans la peau et elle n’a jamais ménagé ses efforts dans l’espoir de décrocher un jour le rôle de sa vie. Pour ouvrir la saison, le chorégraphe Thomas Leroy (Vincent Cassel) a pour projet de proposer sa version du Lac des cygnes et pour marquer le coup, il doit choisir une nouvelle danseuse étoile. Son choix se porte sur Nina mais ce qui devait être un aboutissement n’est qu’un début pour la jeune femme qui va devoir travailler son rôle. Si elle incarne parfaitement la pureté du cygne blanc du ballet, elle doit découvrir la part sombre qui sommeille en elle pour devenir le cygne noir.

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    Après s’être plongé dans l’univers du catch américain, Darren Aronofsky effectue le grand écart en se plongeant dans la danse classique. Pour personnifier l’élégance et la grâce, le réalisateur a trouvé en Natalie Portman l’interprète idéale elle qui décroche par la même occasion un rôle de premier ordre dans sa carrière. Le reste c’est simplement un grand moment de cinéma, Black swan est envoutant jusqu’à cette dernière demi-heure magistrale faisant étalage de tout le génie d’Aronofsky à son apogée. Impossible de rester insensible face à ce nouveau chef d’œuvre qui obtient bien entendu le Coup de cœur Ciné2909 !

     

    Il faut le voir pour : Demander à vos enfants de choisir une autre activité sportive que la danse.

  • The wrestler

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    Randy The Ram Robinson (Mickey Rourke). Ce nom ne vous dit peut-être rien mais il y a encore une vingtaine d’années, il fut l’une des plus grandes gloires du catch. Les choses ont bien changé, aujourd’hui il doit se produire dans de petits galas pour arrondir ses fins de mois. Il ne ménage pas ses efforts et tient le coup grâce à tous les produits qu’il s’injecte mais son corps ne tient plus. Son cœur le lâche et Randy songe à raccrocher, l’occasion de tenter de renouer avec sa fille Stephanie (Evan Rachel Wood). Il sait qu’il n’a jamais été un bon père ni même un père tout court mais sentant la fin proche, il souhaiterait avoir une dernière chance.

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    Alors qu’actuellement en France nous sommes en plein revival du catch, ce sport spectacle est une vraie institution aux États-Unis. Darren Aronofski nous invite dans les coulisses et montre le sacrifice que certains de ces lutteurs sont capables d’accomplir dans le simple but d’assurer le show. C’est une plongée extraordinaire dans un monde dont on ne connait pas forcément la triste réalité et les images sont un vrai régal pour les amateurs de la WWE ou de la TNA. The wrestler signe surtout la renaissance de Mickey Rourke émouvant dans la peau de ce catcheur usé par la vie et surtout par la passion qui l’anime.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de dire que les catcheurs font semblant de se donner des coups !

  • The Fountain

     

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    Tom & Izzi Creo (Hugh Jackman & Rachel Weisz) avaient tout pour vivre heureux mais ce bonheur est terni lorsqu’ils apprennent qu’Izzi est gravement malade victime d’un cancer et dont les jours sont comptés. Bien décidé à la sauver, il ne cesse de s’acharner dans son travail pour tenter de découvrir un remède qui lui permettrait de la sauver. Pendant ce temps, Izzi achève d’écrire un ouvrage sur l’Espagne du XVIème siècle où le conquistador Tomas est à la recherche de l’arbre de vie destiné à offrir l’immortalité.

     

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    Quand on connait un tant soit peu le réalisateur Darren Aronofsky, on sait immédiatement qu’on ne va pas avoir un film ordinaire. Là encore, The fountain risque d’en déconcerter plus d’un et moi d'abord puisque c’est le premier film de ce réalisateur que je vois (en étant sobre) et il est vrai qu’on ne ressort pas indifférent de la salle. Maintenant, j’avoue m’être un peu perdu dans les méandres de l’imagination fertile d’Aronofsky en dépit des effets visuels de toute beauté et il me faudrait certainement le revoir pour mieux l’apprécier.

    Il faut le voir pour : L’univers magique de Darren Aronofsky