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Melvil Poupaud

  • Une jeunesse dorée

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    A 17 ans, Rose (Galatea Bellugi) a été autorisée à vivre avec Michel (Lukas Ionesco) à condition de suivre des cours dans une école de pâtisserie. Une fois installée dans la capitale, la jeune femme passe plutôt son temps à boire et faire la fête et, avec ses potes d’enfance, vous pouvez être à peu près sûr de les retrouver dans les folles soirées du Palace. C’est durant une de ces nuits que Lucille (Isabelle Huppert) s’entiche de Michel, elle veut aider ce peintre à s’affirmer à travers son art, chose qu’apprécie modérément Rose. Hubert (Melvil Poupaud), le compagnon de Lucille va lui aussi se mêler l’histoire et ce quatuor va alors passer pas mal de temps ensemble.

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    Voilà un film qui ne vous laissera pas indifférent à plus d’un titre ! D’abord, parce qu’il se dégage du film une atmosphère libertine (ce qui n’est pas déplaire à certains, oui je parle de toi là !), on est par contre moins à l’aise devant le mauvais jeu d’acteur pour certains personnages. Malheureusement, dès les premiers instants du film, on sent que Galatea Bellugi peine à trouver ses marques et c’est loin de s’arranger par la suite. On n’est pas davantage convaincu par Lukas Ionesco si bien que le tandem Isabelle Huppert / Melvil Poupaud essaye tant bien que mal de sauver les meubles. Si on peut accorder à Une jeunesse dorée d’avoir su plus ou moins bien retranscrire l’atmosphère d’une époque insouciante, cela ne nous empêche pas d'être assommé par la médiocrité des premiers rôles.

     


    Il faut le voir pour : Vous justifier que si vous ne faites pas la vaisselle, c’est parce que vous êtes un artiste !

  • Laurence anyways

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    Prof et écrivain à ses heures perdues, notre pote Laurence (Melvil poupaud) vient de souffler ses 35 bougies et s’apprête à commencer une nouvelle étape de sa vie. Pour être tout à fait honnête, il va même commencer à vivre en révélant à sa compagne Fred (Suzanne Clément) et à sa famille qu’il ne s’est jamais bien senti dans sa peau. Depuis toujours, il sait au plus profond de lui qu’il aurait du naitre femme et cette souffrance, il l’a toujours réprimé mais aujourd’hui il ne veut plus se cacher. Fred est évidemment sidérée lorsqu’elle apprend cela mais leur couple s’en trouve encore plus renforcé reste toutefois à affronter le regard souvent réprobateur des autres.

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    Possible que vous ne connaissiez pas encore Xavier Dolan, réalisateur québécois qui signe ici son 3ème long-métrage ce qui est sur c’est qu’il ne nous laisse jamais indifférent. Le thème abordé est comme toujours très singulier ; ici un homme décide de révéler son intention et surtout son besoin viscéral de devenir femme. Dans sa première partie, Laurence anyways se maintient essentiellement grâce à son excellent duo vedette Suzanne Clément / Melvil Poupaud mais aussi bons soient-ils, ça n’empêche pas le film de s’éterniser. Il faut vraiment s’accrocher pour supporter la dernière heure et on ressort donc de la salle avec un sentiment de gâchis malgré son sujet fort.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de dire aux gens que ce qu’ils font "C’est spécial" !

  • L'autre monde

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    Alors qu'ils s'étaient abrités de tous regards pour échanger leur premier baiser, Marion & Gaspard (Pauline Etienne & Grégoire Leprince-Ringuet) ont été surpris par la sonnerie d'un portable oublié. Celui-ci appartient à une dénommée Sam (Louise Bourgoin) et le jeune couple intercepte par la suite un SMS dans lequel un rendez-vous est donné. Pris de curiosité, ils décident de s'y rendre incognito et de suivre Sam jusqu'à arriver dans une clairière isolée où ils vont faire une macabre découverte. Ils découvrent Sam et son ami enfermés dans la voiture et tentant de se suicider mais heureusement l'intervention de Marion & Gaspard permettra de sauver la vie de la jeune femme.

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    Une fois encore, ce n'est pas avec L'autre monde que la réputation des jeux vidéo sera redorée puisque le réalisateur Gilles Marchand nous invite à pénétrer dans un monde virtuel et du danger qu'il peut représenter. Le film joue donc sur cette confusion entre  monde réel et virtuel mais l'univers de Black Hole n'est pas très chatoyant, c'est à l'image du film c'est-à-dire fade dans son ensemble. Dommage car cette nouvelle génération de comédiens comme Grégoire Leprince-Ringuet, Pauline Etienne ou encore Pierre Niney méritent qu'on braque un peu plus (et un peu mieux) les projecteurs sur eux.

     

    Il faut le voir pour : Ne jamais fouiller dans les portables qui ne vous appartiennent pas !

  • Le refuge

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    Certains couples vivent d'amour et d'eau fraiche ; Mousse & Louis (Isabelle Carré & Melvil Poupaud) tournent eux plutôt à l'alcool et la drogue. Et puis un jour c'est le drame, de la cocaïne mal coupée provoque une overdose chez le couple et seule la jeune femme parvient miraculeusement à échapper à la mort. A l'hôpital, elle apprend alors qu'elle est enceinte de 8 semaines. Au départ, elle ne sait pas vraiment si elle a l'intention de garder ce bébé ; quant à la famille de Louis, elle a fait savoir qu'un avortement serait préférable. Quelques mois plus tard, Paul (Louis-Ronan Choisy) le frère de Louis va rendre visite à Mousse qui s'est retirée dans une maison à la campagne. Son ventre est arrondi, elle a gardé l'enfant.

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    Après avoir donné naissance à un ange dans Ricky, François Ozon continue d'explorer la maternité passant à un tout autre registre. Isabelle Carré campe une junkie qui doit faire face d'une part à la disparition de son compagnon et d'autre part à une grossesse inattendue. Le refuge est un film simple, sans artifices décrivant le terrible combat d'une femme contre ses propres démons. Minimaliste, le réalisateur dresse un portrait émouvant en grande partie grâce à son actrice principale Isabelle Carré resplendissante. En revanche, son déroulement assez lent pourrait rester en travers de la gorge de certains d'entre vous.

     

    Il faut le voir pour : Faire attention aux mecs qui fantasment sur les femmes enceintes.

  • Lucky Luke

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    C’est sur la tombe de ses parents assassinés par le Gang des tricheurs qu’il avait juré de ne jamais tué personne. Une promesse qu’il a rompu aujourd’hui en laissant pour mort Pat Poker (Daniel Prévost) et depuis ce drame, Lucky Luke (Jean Dujardin) n’est plus le même cow-boy. Celui que l’on considérait comme la meilleure gâchette de tout le Far-West, l’homme qui tire plus vite que son ombre a pris la décision de raccrocher son colt. Il a repris la ferme de ses parents en compagnie de Belle (Alexandra Lamy) pour mener une vie paisible ; loin des malfrats. Mais le Far-West sans Lucky Luke c’est comme un saloon sans bagarres et il va se rendre compte que sa retraite était un peu anticipée.

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    Si l’on excepte la version légère de Terence Hill et son apparition anecdotique chez Les Dalton de Philippe Haim ; Lucky Luke connait ici sa première véritable adaptation au cinéma. Après Brice de Nice, James Huth célèbre ses retrouvailles avec Jean Dujardin impeccable dans ses bottes et incarnant à la perfection le célèbre cow-boy. Après une première partie très riche aussi bien en action qu’en détails se référant à l’œuvre de Morris & Goscinny, le film perd un peu de sa vigueur. Ce ne sont pas les apparitions de Calamity Jane (étonnante Sylvie Testud), Billy the kid ou Jesse James qui parviendront à relancer la machine. Et puis il y aura de la déception également à ne pas voir à l’écran Ran Tan Plan ou Les Dalton.

     

    Il faut le voir pour : Foutre une baffe à tous ceux qui vous disent merci car faut jamais dire merci !

  • The broken

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    Après son accident de voiture, tout le monde s’accorde à dire que Gina (Lena Headey) a eu de la chance d’être toujours vivante. La jeune femme est encore marquée par cet évènement car le choc lui a fait perdre une partie de sa mémoire et bientôt d’autres troubles se révèlent. Elle a beaucoup de mal à reconnaitre son petit ami Stefan (Melvil Poupaud) ; physiquement il lui ressemble mais elle en est certaine ce n’est pas lui. De plus, elle se souvient d’une chose qui l’avait interpellé avant son accident, elle avait croisé et suivi une femme qui était son sosie parfait. En pénétrant chez elle, Gina est alors tombée sur une photo où apparait son père.

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    Objet du quotidien devenu complètement banal, le miroir continue pourtant d’intriguer les réalisateurs qui y voient la frontière vers un monde parallèle. Si le remake d’Alexandre Aja Mirrors lorgnait beaucoup plus vers le film d’épouvante, Sean Ellis (Cashback) préfère lui jouer la carte du mystère avec ce thriller fantastique. Pourquoi pas sauf qu’au final en tant que spectateur on se sent abandonné et on se contente de se tourner les doigts en attendant que The broken se finisse au plus vite. Aussi excitant que de se voir pendant 1h30 dans le miroir (enfin peut-être que vous vous y prendrez du plaisir) !

  • Broken english

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    Plus le temps passe, plus Nora Wilder (Parker Posey) se pose des questions sur son avenir sentimental. Comment se fait-il que depuis tout ce temps elle n’ait pas encore pu trouver l’homme de sa vie mais surtout pourquoi n’est-elle jamais tombé amoureuse ? Ces interrogations sont d’autant plus fortes que sa pote d’enfance Audrey (Drea de Matteo) vient de célébrer son 5ème anniversaire de mariage. Tout le monde autour d’elle semble heureux et épanouis en couple rendant Nora un peu plus désespérée chaque jour jusqu’à sa rencontre avec Julien (Melvil Poupaud).

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    L’amour est une quête de toute une vie ; à croire que c’est le déterminant essentiel de votre bonheur. On a envie d’y croire à ce petit conte de fée qu’est Broken English qui n’est pas dénué de charme avec en première ligne Parker Posey aussi élégante qu’adorable. De la passion, des rires, des désillusions et des larmes voilà ce qui rythme ce film qui aura évidemment la préférence des jeunes femmes férues de sentimentalisme. Une petite comédie romantique qui évite les clichés du genre et qui maintiendra une petite lueur d’espoir pour de nombreux célibataires.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de prendre la tête aux célibataires.

  • L'heure zéro

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    Le séjour risque d’être animé à la Pointe-aux-mouettes ! Guillaume Neuville (Melvil Poupaud) a en effet accepté de venir voir sa tante Camilla Tressilian (Danielle Darrieux) malgré les réticences de sa nouvelle femme Caroline (Laura Smet). Il faut dire qu’elle ne tient pas à rencontrer Aude (Chiara Mastroianni), l’ancienne compagne de Guillaume tant appréciée par tous et dont on n’arrête pas de lui rabattre les oreilles. Cette réunion tourne vite en un horrible cauchemar lorsque l’on retrouve Camilla assassinée dans son lit, le crane fracassé. Dès lors, toutes les personnes présentes dans la demeure sont des suspects potentiels et c’est le commissaire Martin Bataille (François Morel) qui va devoir élucider cette sombre affaire !

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    Adaptation d’un roman d’Agatha Christie, L’heure zéro ne paie pas de mine au premier abord mais se révèle finalement assez sympathique. La recette est on ne peut plus simple ; un crime et plusieurs suspects chacun ayant évidemment une motivation à commettre le crime, reste ensuite au spectateur de faire le tri. La distribution des rôles apporte également un bel atout à ce film avec l’extravagante Laura Smet, le charme mystérieux de Chiara Mastroiani & Alessandra Martines et le discret Melvil Poupaud. Loin d’être indispensable, ça reste quand même un bon moment de cinéma pêchant par son manque d’idées.

     

    Il faut le voir pour : Se faire un Cluedo sur grand écran.

  • Le temps qui reste

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    Notre pote Romain (Melvil Poupaud) a une vie plutôt agréable : il est photographe de mode. A défaut d’apprécier les top models qui défilent devant son appareil, il peut quand même profiter de nombreux avantages comme de voyager aux 4 coins du monde. Une vie qui s’apprête à être brisée après à peine 30 ans d’existence. En effet, Romain vient d’apprendre qu’il est atteint d’une tumeur maligne, un cancer qui le condamne. Il ne lui reste tout au plus que 3 mois à vivre !

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    L’histoire en elle-même est déjà terrible mais le réalisateur François Ozon apporte une autre dimension à ce film en nous proposant un personnage principal loin d’être sympathique. Loin des conventions, Romain est quelqu’un d’égoïste, d’assez froid et bien entendu, sa vision des choses va changer quand il apprendra l’annonce de sa disparition. Melvil Poupaud est excellent dans ce rôle et il a même droit à une grand-mère de choc interprété par la grande Jeanne Moreau. Un bon film bien qu’on l’oublie vite.