Le temps qui reste
Notre pote Romain (Melvil Poupaud) a une vie plutôt agréable : il est photographe de mode. A défaut d’apprécier les top models qui défilent devant son appareil, il peut quand même profiter de nombreux avantages comme de voyager aux 4 coins du monde. Une vie qui s’apprête à être brisée après à peine 30 ans d’existence. En effet, Romain vient d’apprendre qu’il est atteint d’une tumeur maligne, un cancer qui le condamne. Il ne lui reste tout au plus que 3 mois à vivre !
L’histoire en elle-même est déjà terrible mais le réalisateur François Ozon apporte une autre dimension à ce film en nous proposant un personnage principal loin d’être sympathique. Loin des conventions, Romain est quelqu’un d’égoïste, d’assez froid et bien entendu, sa vision des choses va changer quand il apprendra l’annonce de sa disparition. Melvil Poupaud est excellent dans ce rôle et il a même droit à une grand-mère de choc interprété par la grande Jeanne Moreau. Un bon film bien qu’on l’oublie vite.