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cinema - Page 305

  • Coq de combat

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    Reconnu coupable du meurtre atroce de ses parents, Ryo Narushima (Shwan Yue) qui est encore à l’époque mineur a été logiquement condamné à la prison. Il laisse derrière lui sa sœur Natsumi (Weiying Pei) qui n’a aucuns souvenirs du drame et qui doit désormais vendre son corps pour survivre. Hagard et ayant perdu tout espoir ; Ryo se laisse martyriser par les autres détenus et n’attend plus que la mort vienne le chercher. L’arrivée de Kenji Kurokawa (Francis Ng) va tout changer ; ce prisonnier est venu donner des cours de Karaté et va déceler une grande force en la personne de Ryo. Après un entrainement rigoureux et intensif, il devient un terrible combattant.

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    Que ceux qui réclament un peu de brutalité dans ce monde de douceur lèvent la main ! Coq de combat devrait vous réjouir par l’intensité des scènes de baston mais ce serait une erreur de réduire ce film à ça. Ce qui nous intéresse le plus c’est bien le personnage principal qui n’est pas vraiment le héros ordinaire victime d’une injustice cherchant à se venger. Ryo est impulsif, une fois qu’il a découvert sa force, il n’hésite pas à s’en servir pour se faire respecter même s’il faut frapper les femmes. Cette adaptation d’un manga à la morale plus que mitigée devrait ravir les amateurs de combats.

  • Le déjeuner du 15 aout

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    Les temps sont durs pour notre pote Gianni (Gianni Di Gregorio) et sa Mère (Valeria De Franciscis). C’est d’ailleurs en raison de cette situation ô combien délicate qu’il a accepté de rendre un service très particulier à son syndic Alfonso (Alfonso Santagata). Ce dernier lui confie sa mère et sa tante afin de pouvoir partir se changer les idées. Gianni devait déjà s’occuper de sa mère et le voilà désormais avec 3 femmes âgées sur les bras. Comme si cela ne suffisait pas, c’est ensuite son médecin Marcello (Marcello Ottolenghi) qui lui demande de bien vouloir veiller sur sa mère le temps d’une nuit. Voilà une journée qui risque d’être longue pour Gianni !

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    Il n’y a pas vraiment d’histoire à proprement parler dans Le déjeuner du 15 aout si ce n’est la journée d’un homme qui doit s’occuper de 3 femmes âgées sans oublier sa mère. Entre la cuisine, les distractions et les exigences de chacune ; notre pote Gianni n’a pas le temps de s’ennuyer et nous non plus. Une comédie tendre et sympathique qui rappelle qu’il n’est pas toujours facile de vieillir dans une société qui marginalise les personnes âgées. Le feel-good movie est un genre tout récent et en voilà un parfait exemple !

     

    Il faut le voir pour : Organiser un déjeuner le 15 Aout prochain !

  • Unborn

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    C’est un rêve récurrent que fait notre pote Casey (Odette Yustman), elle croise d’abord un chien dont la tête est celle d’un enfant puis elle finit par se retrouver nez à nez avec un fœtus écarquillant soudainement les yeux. Quelle est la véritable signification, ça elle l’ignore mais elle ne va pas tarder à le découvrir. Alors qu’elle faisait du baby-sitting, le jeune garçon dont elle s’occupait la blesse avec un miroir. Plus de peur que de mal, Casey va tout de même faire examiner son œil et c’est à cette occasion qu’elle apprend qu’à l’origine, elle devait avoir un frère jumeau. Est cela mort prématurée de cet enfant qui a conduit sa mère sur le chemin de la folie et au bout duquel elle s’est suicidée ? Bien des questions se posent et les réponses vont bouleverser sa vie.

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    En première lecture, il y avait un bon potentiel avec le script de départ mais l’essai n’a pas su être transformé avec cette mauvaise imitation de L’exorciste. Les 20 premières minutes sont riches peut-être même trop puisque le secret qui hante l’existence de Casey est dévoilée et qu’ensuite le scénario part à vau l’eau. On se retrouve embarqué dans un délire mystique laborieux et totalement inconsistant durant lequel il vous faudra lutter pour ne pas roupiller dans la salle. A vouloir trop en faire, le réalisateur a réussi à plomber Unborn au point qu’on en vient à souhaiter à ce qu’il n’ait jamais vu le jour !

     

    Il faut le voir pour : Passer chez l’ophtalmo pour être sur que vous n’avez pas un jumeau qui traine dans la nature.

  • L’enquête-The international

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    Le parquet de New York et Interpol travaillent en collaboration sur une enquête visant les opérations de l’International Bank of Business & Credit, une banque luxembourgeoise. On suppose en effet que cet établissement est impliqué dans des transactions douteuses et une source interne confirme ces suppositions. A Berlin, Louis Salinger (Clive Owen) et son équipier Thomas Schumer (Ian Burfield) étaient chargés de rencontrer ce contact mais les choses dégénèrent et Schumer meurt dans d’étranges circonstances. Cette enquête semble déranger des gens hauts-placés qui sont prêts à tout pour cacher la vérité.

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    De Berlin à New-York en passant par Lyon ; Clive Owen nous convie à un mini tour du monde avec ce thriller assez solide. Déjà qu’avec cette période de crise, on est de plus en plus méfiants envers les instituions bancaires ; L’enquête-The international assène le coup final. Une bonne histoire avec ce qu’il faut de complexité et surtout une scène de fusillade hallucinante que vous n’oublierez pas de sitôt. Hormis peut-être une baisse de régime dans les dernières minutes et un dénouement pour le moins décevant, ça devrait vous permettre de passer un bon moment.

     

    Il faut le voir pour : Eviter le musée Guggenheim à New-York, c’est trop bruyant !

  • Marley & moi

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    Fraichement mariés, Jenny & John (Jennifer Aniston & Owen Wilson) ont pris la décision de venir s’installer en Floride. Pour ces 2 journalistes, c’est une nouvelle vie qui commence même si notre pote John n’a pas le boulot dont il rêvait. Pendant ce temps à la maison, jenny commence à évoquer l’idée d’avoir un enfant ce qui n’est pas pour effrayer son mari qui ne se sent pas du tout prêt. Sur les conseils d’un de ses collègues, John va offrir en guise de cadeau d’anniversaire un petit chien du nom de Marley. Véritable tornade ambulante, son caractère ne va pas en s’améliorant au gré des années.

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    On ne cessera jamais de le répéter (et ce n’est pas mon pote Mickey Rourke qui me contredira), le chien est et restera le meilleur ami de l’homme. On pouvait craindre que Marley & moi ne se contente que d’être une énième comédie sur les extravagances d’un chien face à ses maitres impuissants. Si la première partie respecte avec plus ou moins de succès ce schéma, le reste du film s’intéresse plus à la vie de famille avec une conclusion qui pourrait bien faire couler quelques larmes ! Un film loin de déborder d’imagination mais qui fera plaisir aussi bien aux plus petits qu’aux plus grands.

     

    Il faut le voir pour : Organiser votre vie en étapes à atteindre.

  • Alien agent

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    Sans le savoir, des extraterrestres vivent parmi nous ; ils ont investi des corps humains pour mener à bien leur mission : créer un portail entre leur monde et la Terre qui deviendra leur nouveau foyer. S’ils parviennent à leurs fins, cela signifierait la disparition de l’espèce humaine mais heureusement notre pote Rykker (Mark Dacascos) a débarqué à son tour pour nous protéger. Originaire de la même planète que ces envahisseurs ; il est convaincu que leur race peut survivre sans pour autant éteindre l’humanité. Un grand combat s’annonce donc d’autant plus que le tyrannique Saylon (Billy Zane), le big boss de cette rébellion vient lui aussi d’arriver sur Terre.

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    Voilà un scénario véritablement palpitant et si élaboré qu’il ne peut être que l’œuvre de l’un des enfants des producteurs. Allez savoir comment ils ont réussi à obtenir des fonds pour mettre en chantier ce chef d’œuvre de médiocrité et à embarquer le pauvre Mark Dacascos qui n’est plus l’ombre de lui-même. L’ex Crying Freeman tente bien de sauver les apparences notamment durant les scènes d’action où il peut se mettre en valeur mais c’est malheureusement peine perdue. Alien Agent figure parmi les plus grands navets du cinéma sauf que là c’est tellement mauvais qu’on a même pas envie d’en rire.

  • Watchmen-Les gardiens

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    Le comédien (Jeffrey Dean Morgan) est mort ! On l’a retrouvé gisant dans une mare de sang au bas de son immeuble. Sa disparition est un choc notamment pour ses anciens coéquipiers ; Le spectre soyeux, Docteur Manhattan, Rorschach, Ozymandias & Le Hibou (Malin Akerman, Billy Crudup, Jackie Earle Haley, Matthew Goode & Patrick Wilson) ceux qui étaient plus connus sous le nom de Watchmen. Très vite, on se demande s’il s’agit d’un hasard ou si ce meurtre n’est que le début d’une série visant les justiciers masqués. Alors que l’on cherche encore des réponses à ces questions, les États-Unis sont en pleine tourmente craignant une attaque imminente de l’URSS qui détient un impressionnant arsenal atomique.

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    Oubliez les films de super-héros traditionnels et laissez-vous tenter par ce Watchmen-Les gardiens, voilà une véritable œuvre ! Il s’agit à l’origine d’un comic crée par Alan Moore et illustré par Dave Gibbons qui s’est rapidement imposé comme une référence au milieu des années 1980. Après un 300 efficace mais finalement assez superficiel, Zack Snyder signe là tout le contraire privilégiant le fond sans pour autant délaisser la forme. Un scénario bien ficelé qui s’enrichit au fil des flashbacks, des scènes d’action qui dépotent et une conclusion inattendue font qu’il s’agit là d’un nouveau Coup de cœur Ciné2909 !!

     

    Il faut le voir pour : Apprendre qu’un héros n’a pas forcément besoin d‘un costume (surtout quand il est bleu).

  • Pour un fils

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    C’était il y a plus de 10 ans, Toni était parti se promener avec son père et alors qu’ils s’apprêtaient à rentrer chez eux ; le petit garçon a disparu. Depuis ce terrible évènement, Catherine & Paul (Miou-Miou & Josse de Pauw) n’ont eu aucunes nouvelles de leur fils. Retour au présent, Catherine vit désormais seule mais chaque jour qui passe, elle a une pensée pour Toni. Elle reste en contact avec Omer (Olivier Gourmet), l’inspecteur de police qui était chargé de l’enquête dans l’espoir que celui-ci découvre de nouveaux éléments pour cette enquête. A la surprise générale, un adolescent contacte la gendarmerie et prétend être le garçon disparu, un rebondissement inespéré.

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    En écho à toutes les affaires d’enlèvement, Pour un fils s’intéresse au désespoir d’une mère à la recherche de son enfant. Dans ce genre d’affaires, la douleur des parents est immense et elle l’est encore plus lorsqu’on ignore ce qui est véritablement arrivé. Inspirée par une histoire vraie, la réalisatrice Alix De Maistre a bien du mal à donner de l’ampleur à ce drame. Miou-Miou semble absente tandis qu’Olivier Gourmet joue les protecteurs et le tout donne un résultat final irrégulier et peu convaincant.

     

    Il faut le voir pour : Demander les papiers à vos enfants, on sait jamais ce sont peut-être des imposteurs !

  • Frontière(s)

     

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    Ils savaient que le coup qu’ils avaient préparé n’était pas sans risques mais là ça a tourné à la catastrophe. Alex (Aurélien Wiik) et sa bande ont bien embarqué la thune mais un des gars a reçu une balle et les voilà obligés de se réfugier pour échapper aux flics. Pour Yasmine (Karina testa) c’est d’autant plus dur que c’est son frère qui est en train de se vider de son sang sous son regard impuissant. Il n’y a plus 36 solutions, nos potes doivent fuir et se dirigent vers la Hollande mais font une halte dans une drôle d’auberge.

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    Premier film de Xavier Gens (Hitman) ; Frontière(s) est le slash-movie à la française qui s’accompagne évidemment de son hectolitre d’hémoglobine. Niveau scénario, on s’embringue dans du grand classique avec un groupe de jeunes qui vont faire les frais d’une famille nazie dont la barbarie est héréditaire. A vouloir rendre le film dynamique, on a parfois des scènes visuellement saturées ce qui gache un peu le plaisir. L’originalité n’est pas le point fort du film et s’il fallait en trouver un c’est qu’il redynamise un peu le cinéma français un peu à la manière de Kim Chapiron avec Sheitan et surtout qu’il popularise un peu plus le genre.

  • Last chance for love

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    Cela devait être un jour merveilleux, celui où notre pote Harvey Shine (Dustin Hoffman) assiste au mariage de sa fille Susan (Liane Balaban). Hélas, cette dernière lui annonce qu’elle a choisi son beau-père pour l’accompagner jusqu’à l’autel. Même s’il sait qu’il n’a pas été un bon père, cette nouvelle est dure à encaisser. Pendant ce temps, Kate Walker (Emma Thompson) désespère de l’homme de ses rêves ; une vie sentimentale dissolue qui distrait sa mère. Bien que les rencontres se succèdent, le cœur de Kate reste encore à prendre tandis que celui d’Harvey doit se reconstruire. Leur rencontre est dictée par le destin car il s’agit sans doute de leur dernière chance pour s’aimer.

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    Ils n’y croyaient plus et pourtant l’amour les a réunis ! Si vous êtes amateurs des comédies sentimentales où tout va mal au début et puis tout s’arrange grâce au miracle de l’amour alors vous avez trouvé le film idéal. On ne peut pas en vouloir au duo Emma Thompson / Dustin Hoffman mais le reste de Last chance for love est une énorme farce. L’histoire est mielleuse à souhaite et ça sent le déjà vu à plein nez, on essaie tout de même de lui insuffler une pointe d’humour british mais là aussi c’est peine perdue. A moins de vous doper aux comédies sentimentales sans âme, je vois mal ce qui pourrait vous amener à aller le voir !

     

    Il faut le voir pour : Vérifier qu’on vous a bien retiré l’antivol quand vous achetez des vêtements.