Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

cinéma - Page 287

  • Nelly et Mr. Arnaud

    aff1.jpg

    Depuis maintenant plus d’un an Nelly (Emmanuelle Béart) fait du mieux qu’elle peut mais voir son mari Jérôme (Charles Berling) dépressif et inactif est au-delà de ses forces. La séparation semblait donc inéluctable et la jeune femme prend ainsi un nouveau départ facilité par le fait que les dettes qu’elle trainait sont aujourd’hui de l’histoire ancienne. Quelques jours plus tôt elle faisait la connaissance, par l’intermédiaire de sa pote d’enfance Jacqueline (Claire Nadeau), de Pierre Arnaud (Michel Serrault) un ancien homme d’affaires. Celui-ci a ainsi proposé de régler les dettes de Nelly mais a également demandé de l’aider à l’écriture d’un livre.

    02.jpg

    Pas très convaincante en tant que dactylo, Emmanuelle Béart l’est beaucoup plus lorsqu’il s’agit de donner la réplique à Michel Serrault, une relation qui joue avec délectation sur l’ambigüité. Tout l’intérêt du film réside donc sur les rapports entretenus entre les deux personnages où l’on perçoit parfaitement des sentiments refoulés. C’est donc sur un succès que Claude Sautet terminera sa carrière puisque Nelly et Mr. Arnaud se verra récompensé à 2 reprises en obtenant les Césars du meilleur réalisateur et du meilleur acteur pour Serrault en 1996. Un film devenu un classique dans l’histoire du cinéma français.

  • L’an I Des débuts difficiles

    aff.jpg

    Parce qu’il a osé gouter au fruit défendu qui était justement défendu, Zed (Jack Black) a été banni de sa tribu. Accompagné par son pote d’enfance Oh (Michael Cera), il décide de créer son propre clan car en mangeant cette pomme, il est convaincu d’avoir acquis des connaissances incroyables. Alors que tout le monde pensait qu’au-delà des montagnes régnait le vide, Zed & Oh découvrent toute l’immensité du monde qui s’ouvre à eux. Sur leur chemin, ils vont croiser la route de Caïn & Isaac (David Cross & Christopher Mintz-Plasse) marquant le début d’une longue aventure qui va les conduire jusqu’aux portes de Sodome.

    01.jpg

    Jack Black en homme des cavernes complètement abruti, ça le fait plutôt bien. Pour le seconder, il y a la valeur montante de la comédie US Michael Cera qui a encore bien du mal à s’imposer vraiment à l’écran surtout face au show de son compère. Il y a beaucoup de bonnes idées pour L’an I Des débuts difficiles et si vous connaissez bien les 2 zigotos qui servent de héros, vous savez d’ores et déjà que le niveau ne vole pas forcément très haut. Une comédie agréable mais loin d’être exceptionnel, on sourit plus que l’on ne rit mais au moins on ne s’ennuie pas et c’est bien là le principal !

     

    Il faut le voir pour : Monter sur une charrette et vivre des sensations fortes !!

  • Lili la petite sorcière, le dragon et le livre magique

    aff.jpg

    Le maléfique Hieronymus (Ingo Naujoks) a une fois de plus utiliser ses vils subterfuges pour tenter de s’emparer du Livre magique et il s’en est fallu de peu pour qu’il parvienne à ses fins. Sorcière depuis plus de 4 siècles, Elvière (Pilar Bardem) sent qu’il est temps pour elle de songer à trouver quelqu’un pour la remplacer. Elle va donc charger Hektor son dragon de rechercher la personne qui sera capable de lui succéder et pour cela il n’aura qu’à suivre le chemin que lui indiquera le Livre magique. C’est ainsi qu’il se retrouve dans notre monde et plus précisément dans la maison de la jeune Lili (Alina Feund) qui semble toute désignée pour être la prochaine grande sorcière.

    01.jpg

    Il faut vous mettre en garde dès maintenant, si vous avez plus de 5 ans alors il y a de grandes chances que vous vous sentiez votre intellect fondre à vue d’œil. Passe encore le scénario enfantin d’une petite fille qui découvre qu’elle a des pouvoirs de sorcière mais la réalisation catastrophique et le jeu affligeant font rendre l’1h30 que dure le film insupportable. Lili la petite sorcière, le dragon et le livre magique mérite davantage le titre de téléfilm et amusera peut-être les tout-petits qui se laisseront divertir par le petit dragon. Maintenant si c’est pour faire plaisir à vos enfants, prévoyez un oreiller pour faire un léger somme !

     

    Il faut le voir pour : Bricoler votre Nintendo DS pour déjouer les plans machiavéliques des méchants.

  • Jusqu'à la mort

    58dba52363415db8571475d7139cb399.jpg

    Anthony Stowe (Jean Claude Van Damme) est un flic peu respectable. Il n’a qu’une idée en tête en ce moment ; mettre la main surCallahan (Stephen Rae) son ancien partenaire et désormais grand parrain du crime de la Nouvelle-Orléans. Stowe, c’est donc un mec détestable et méprisant ce qui a naturellement conduit sa femme Valérie (Selina Giles) à prendre ses distances. Prenant toujours plus de risques, il va se faire piéger et est laissé pour mort après avoir reçu une balle dans la tête. Sauvé miraculeusement, il garde d’importantes séquelles mais semble paradoxalement être un homme totalement différent.

    428da5df186abc8d20a7d3e803df1bcd.jpg

    Il est loin le temps où les caméras s’attardaient sur la musculature de Jean Claude Van Damme, aujourd’hui il semble découvrir la plénitude du métier. Si la performance de notre belge préféré devient presque convaincante, la réalisation de Simon Fellows est d’une époque révolue. On se croirait revenir dans les plus mauvais films d’action des années 80 avec des scènes d’action qui font assez pitié seulement mis en valeur 2-3 ralentissements dignes d’un document animalier. Je vous épargne la fin cousue de fil blanc et on ne s’étonne donc pas que ce film n’ait jamais connu l’honneur de sortir dans nos salles obscures.

  • Soie

    aff.jpg

    Dans la commune de Lavilledieu dans les années 1860. Poussé par son père, Hervé Joncour (Michael Pitt) s’est engagé dans l’armée mais il ne pense qu’à une chose ; retrouver sa promise Hélène (Kieira Knigthley). C’est au moment où un entrepreneur du nom de Baldabiou (Alfred Molina) qui a décidé de relancer la production de soie que la vie d’Hervé va changer. Il devient ainsi l’homme de confiance de Baldabiou, chargé en outre de partir à la recherche de vers à soie tout d’abord en Afrique puis au fin fond du monde dans les montagnes du Japon. Un voyage qui n’est pas sans risques et alors qu’il découvre une toute autre civilisation, il fait également la rencontre d’une autre femme qui restera gravée dans sa mémoire.

    01.jpg

    On dit de la soie qu’elle est une matière noble, délicate et le réalisateur François Girard semblait bien décidé à nous retranscrire cette sensualité à l’écran. On se retrouve donc devant de longues scènes très lentes qui nous bercent tellement bien qu’elles finissent par nous endormir. Adaptation du roman d’Alessandro Baricco, Soie n’arrive jamais à nous passionner la faute également à un Michael Pitt pas très convaincant en amoureux indécis reste alors quelques belles images pour faire passer le temps. Franchement ennuyeux, c’est un film que vous pouvez d’ores et déjà oublié !

     

    Il faut le voir pour : Se réjouir de voyager plus facilement au Japon aujourd’hui !

  • Marching band

    aff.jpg

    Toute l’Amérique retient son souffle car l’histoire est en marche. Dans quelques mois, Barack Obama pourrait devenir le 44ème président des États-Unis et surtout le premier afro-américain à briguer cette fonction. Cet évènement, nous allons le vivre au travers de 2 groupes, 2 marching bands. Il s’agit de fanfares composées d’étudiants qui assurent un spectacle musical en relation avec toutes les activités extrascolaires de leur école. Direction le sud des USA et plus précisément en Virginie où nous allons suivre les élections américaines au cœurs de l’University of Virginia et la Virginia State University.

    01.jpg

    L’arrivée de Barack Obama au pouvoir a été précédée d’une immense vague d’espoir qui a eu une résonnance toute particulière auprès du peuple afro-américain. Cet engouement on la redécouvre par le biais de témoignages de différents étudiants qui ont tous pour point commun de faire parti d’un Marching band. C’est une première pour Claude Miller qui s’essaye au documentaire, un projet intéressant mais qui manque clairement de caractère pour s’affirmer. On y évoque un peu trop légèrement l’aspect Marching Band pour se concentrer surtout sur l’arrivée d’Obama au pouvoir et son retentissement auprès des étudiants afro-américains. Pas mal mais pas vraiment le documentaire auquel on s’attendait vu son titre.

    Il faut le voir pour : Demander un autocollant la prochaine fois que vous irez voter !

  • Une arnaque presque parfaite

    aff.jpg

    Stephen & Bloom (Mark Ruffalo & Adrien Brody) sont 2 frères inséparables, ils ont été accueillis au sein de nombreuses familles mais n’ont jamais pu trouver leur bonheur. Adolescents, ils ont trouvé leur vocation : monter des arnaques comme vous n’en avez encore jamais vu. Suivant scrupuleusement un plan défini à l’avance et pensé dans les moindres détails, ils obtiennent toujours ce qu’ils veulent. Les années passent et Bloom commence à se lasser de cette vie, marre d’être perpétuellement dans la peau d’un personnage et souhaiterait avoir une vraie existence. Il décide de raccrocher mais 3 mois plus tard, son frère le convainc sans trop de difficultés à faire une ultime arnaque. Ils ont déjà trouvé leur proie : Pénélope Stamp (Rachel Weisz), une jeune femme richissime.

    01.jpg

    S’il y a bien de l’arnaque dans l’air, c’est peut-être en allant voir ce film et espérer passer un bon moment. Tantôt surprenant avec le personnage de Bang Bang ou bien encore avec les talents cachés de Pénélope, tantôt ennuyeux ; au final on ne sait pas trop sur quel pied danser. En tant que spectateur on est censé se retrouver impliqué dans l’ultime arnaque des frères Bloom mais on n’a jamais l’impression de faire parti du jeu, d’être manipulé par le scénario. Potentiellement intéressant, Une arnaque presque parfaite est franchement décevant car pas du tout passionnant, bref passez votre tour !

    Il faut le voir pour : Faire comme Pénélope et collectionner les hobbies.

  • Bratz : Le film

    aff.jpg

    C’est la grande rentrée au lycée pour Sasha, Cloe, Yasmin & Jade (Logan Browning, Skyler Shaye, Nathalia Ramos & Janel Parrish), 4 potes d’enfance qui se sont jurés de ne jamais se séparer. Hélas les choses changent rapidement puisqu’au lycée, chacune d’entre elle a des centres intérêts différents et elles finissent par rejoindre des clans qui leur correspondent. Deux ans plus tard, l’amitié indéfectible qui semblait les lier n’est plus qu’un lointain souvenir à tel point qu’elles ne s’adressent même plus la parole. Il faut que les choses changent et pour cela il faut mettre fin à cette politique de groupes qui régit le lycée ; leur cible se nomme Meredith (Chelsea Staub) autrement dit la fille du proviseur.

    01.jpg

    Les Bratz je les connais surtout de nom, ce sont des poupées entrées en concurrence avec la blonde Barbie et voilà que le marketing les ont dirigées sur le terrain du cinéma après avoir pénétré le monde de la télévision. Réputées pour leur superficialité, on pourrait en dire autant de cette adaptation live qui n’a d’intérêt que pour les fans les plus extrêmes. Comme tout film destinées aux ados ; on retrouve des thèmes qui leur sont chers à savoir la mode, les amours, l’amitié et la fête. Bref Bratz : Le film est interdit aux plus de 12 ans et aux mecs !

  • Joueuse

    aff.jpg

    C’est l’été sur l’ile de beauté et comme chaque matin, Hélène (Sandrine Bonnaire) se lève pour aller travailler. Elle est femme de ménage dans un hôtel et alors qu’elle nettoyait une chambre, elle s’est laissé subjuguer par ce couple qui disputait une partie d’échecs. Jamais elle n’oubliera cette étrange sensualité qui se dégageait de cette femme et depuis Hélène s’est mis en tête d’apprendre les échecs. Au départ, elle jouait seule puis elle a finit par trouver un professeur et surtout un compagnon de jeu, le Dr Kröger (Kevin Kline) chez qui elle était employé pour faire le ménage. Passant de plus en plus de temps en sa compagnie, les rumeurs ne tardent pas à animer les discussions du village.

    01.jpg

    La réalisatrice Caroline Bottaro n’aura pas eu à chercher bien loin son inspiration pour son premier film puisqu’il s’agit de l’adaptation du roman La joueuse d’échecs dont l’auteure Bertina Heinrichs n’est nulle autre que sa voisine. L’histoire est on ne peut plus simple ; une mère au foyer sans rêves se découvre une passion inopinée pour les échecs et avec toute sa volonté devient une joueuse confirmée. Evidemment, il y a au départ pas mal de moqueries considérant les échecs réservés à une certaine élite. Plutôt captivant au départ Joueuse devient plus convenu par la suite et sur l’échiquier du cinéma, ça restera un pion qu’on pourra toujours sacrifier.

     

    Il faut le voir pour : Proposer à votre femme de ménage de la rétribuer contre des parties d’échecs.

  • Little New-York

    aff.jpg

    Parmie Tarzo (Vincent D’Onofrio), ce seul nom suffit à vous faire trembler car si vous l’ignorez encore, il s’agit d’un des plus grands -si ce n’est le plus grand- parrains de la mafia de Staten Island. Evidemment, son empire ne s’est pas construit sans faire couler le sang et en la matière, il s’est construit une solide réputation. Déjà très puissant, il veut que son nom entre dans la légende du crime organisé et sa dernière ambition est de conquérir entièrement Staten Island. Comment alors Sully (Ethan Hawke), un  vidangeur de fosses sceptiques et Jasper (Seymour Cassel), un boucher sourd et muet vont se retrouver impliqué dans son histoire ?

    19129762.jpg

    Plutôt que de nous pondre un énième film de gangsters pour sa première réalisation, James De Monaco a eu la bonne idée d’y intégrer le concept du film choral. C’est ainsi à travers 3 personnages complètement différents mais qui interagissent dans les histoires de chacun que se construit le scénario de Little New-York. Pour le spectateur venu voir une nouvelle version du parrain, c’est la douche froide car le mafieux se mue transforme en militant écolo et ce sont ensuite un nettoyeur de fosses sceptiques et un boucher qui squattent l’écran. Détailler le fonctionnement de la mafia de Staten Island n’aurait pas été du luxe mais ça reste toutefois un film plutôt sympa.

     

    Il faut le voir pour : Ne jamais toucher à la maman d’un mafieux, la famille c’est sacré !