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FIlm - Page 176

  • Target

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    Pour Lauren (Reese Whiterspoon), c’est un peu la loose coté vie sentimentale en ce moment mais heureusement elle peut compter sur le soutien de sa pote d’enfance Trish (Chelsea Handler). Celle-ci l’a en effet inscrit sur un site de rencontres et il n’aura pas fallu attendre longtemps pour trouver la perle rare. Il s’appelle Tuck (Tom Hardy) et les premières impressions sont bonnes mais à peine Lauren a-t-elle quitté ce jeune homme qu’elle fait la connaissance de FDR (Chris Pine). Entre ces 2 prétendants, son cœur balance mais ce qu’elle ignore c’est qu’ils se connaissent parfaitement et surtout qu’ils sont en réalité des agents secrets de la CIA !

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    Après les adaptations des Drôles de dames et du reboot plutôt réussi de la saga Terminator, le réalisateur McG s’attelle à une bonne vieille comédie romantique tout en nous offrant une bonne dose d’action. Un mariage qui aurait pu contenter aussi bien les spectateurs féminins que masculins pourtant Target penche clairement du coté de la comédie romantique. On aurait également  bien apprécié que le film apporte un peu plus d’imprévu, entre Whiterspoon  et ses 2 conquêtes ça reste assez tristounet. Une récréation qu’on ne rechigne pas du tout à voir mais à trop vouloir conquérir des cibles différentes, on finit forcément par les manquer !

     

    Il faut le voir pour : S’assurer que vos 2 mecs ne se connaissent pas et surtout qu’ils ne sont pas collègues !

  • Aloïs Nebel

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    Quelque part dans la campagne Tchécoslovaque, à Bílý Potok pour être plus précis ; c’est là que vous pourrez rencontrer notre pote Aloïs Nebel. Ce cheminot est le chef de la gare, un lieu qu’il connait bien pour y avoir grandi et il va recevoir la visite d’un homme particulièrement étrange qui va réveiller des souvenirs. Pour Aloïs commence alors une longue traversée du désert, il perd ses esprits et on le retrouve notamment enfermé dans les toilettes en répétant sans cesse les horaires du train. Interné, il a l’occasion de côtoyer l’homme qui est arrivé à Bílý Potok, un individu qui attire les attentions mais qui semble totalement muet. L’identité de ce dernier reste un grand mystère, la seule chose dont on soit sur c’est qu’il a un lien avec le passé d’Aloïs.

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    Bon les enfants, on se pousse car voici un film d’animation assez sombre et qui vise clairement à un public plus adulte. Visuellement on est déjà séduit par Aloïs Nebel, le noir et blanc assure une atmosphère mystérieuse et puis surtout c’est vivant ce qui n’est pas étonnant puisqu’on a fait appel à la rotoscopie c’est-à-dire au recours à de vrais acteurs (tout comme dans A scanner darkly). On est tenu en haleine par le scénario du moins jusqu’à cette parenthèse où le personnage se retrouve à Prague dès lors le film perd en intensité. Au-delà de la beauté des images, si l’histoire avait été plus précise on aurait eu devant nos yeux une oeuvre de grande qualité.

     

    Il faut le voir pour : Comprendre l'expression "Etre dans le brouillard" !

  • Terraferma

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    Bien que la pêche ne soit pas aussi prolifique qu’auparavant, Ernesto (Mimmo Cuticchio) reste attaché son bateau car il s’agit du dernier lien avec son fils Pietro disparu en mer il y a maintenant 3 ans. Il vit sur l’ile de Lampedusa et avec l’été viennent les touristes, l’occasion pour Giuletta (Donatella Finocchiaro), veuve de Pietro et de son fils Filippo (Filippo Pucillo) pour renflouer un peu leurs économies. Lors d’une sortie en pêche avec son grand-père, Filippo croise un radeau débordant d’immigrés africains et certains d’entre eux se lancent à la mer à la vue du bateau. Ne pouvant rester les bras croisés, ils sauvent notamment une femme enceinte et son fils ; un acte de solidarité qui pourrait leur couter cher.

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    Derrière son ambiance estivale, Terraferma s’intéresse à un tout autre phénomène à savoir le sort des immigrés prêts à risquer leur vie pour s’offrir un avenir. Ce décalage est d’ailleurs mis très justement en image lorsque l’on découvre des corps échoués sur une plage pleine de touristes. Malgré ce thème grave et fort, on ressent une certaine légèreté qui ressort de ce film ; l’ile de Lampedusa étant pourtant bel et bien une plaque tournante de l’immigration. En dehors de Filippo, il est dommage que l’histoire n’ait pas creusé davantage le personnage d’Ernesto et surtout celui de Giuletta qui apparait plutôt fade en comparaison avec les autres. Si on ne peut nier l’engagement du réalisateur Emanuele Crialese qui connait bien l’ile en question, il manque juste quelque chose pour marquer le spectateur.

     

    Il faut le voir pour : Apprécier la chance d’avoir une "Terre ferme" où vivre !

  • 30° couleur

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    Historien de génie, Patrick (Lucien Jean-Baptiste) déborde de projets et n’a pas une minute à lui pourtant il va devoir faire une parenthèse car sa mère vit ses derniers instants. Il tente bien de convaincre sa famille de la faire rapatrier en France mais il va devoir se résoudre à rejoindre la Martinique avec sa fille Alice (Loreyna Colombo). Cela faisait 30 ans qu’il n’était pas retourné auprès des siens et d’ailleurs c’est à peine s’il reconnait son pote d’enfance Zamba (Edouard Montoute). Patrick va avoir l’occasion de parler une dernière fois à sa mère avant qu’elle ne s’éteigne dont le corps va mystérieusement disparaitre.

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    Retour aux sources pour Lucien Jean-Baptiste et son personnage Patrick qui a grandi en France et dont les liens familiaux se sont distendus sous le poids des années. 30° couleur aurait alors pu tout simplement se transformer en une énième comédie tournant autour du mec éloigné de ses racines mais on s’est surtout échiné ici à nous offrir une véritable identité culturelle. Quelle meilleure preuve que cette plongée dans une atmosphère à la fois mystique et allègre à travers les célébrations du Mardi gras. On pourra reconnaitre au film le mérite de nous surprendre, de nous déboussoler mais l’histoire qui relève davantage du drame que de la comédie n’arrive jamais à nous emballer.

     

    Il faut le voir pour : Préparer comme il se doit le prochain Mardi gras !

  • Young adult

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    Ecrivain de romans pour jeunes adultes, notre pote Mavis Gary (Charlize Theron) vit en célibataire à Minneapolis. Lorsqu’elle reçoit un faire-part de naissance de son ex Buddy Slade (Patrick Wilson), elle commence à cogiter et c’est sur un coup de tête qu’elle décide de retourner dans la ville de Mercury où elle a grandit. Elle s’y rend avec la volonté de récupérer Buddy et le fait que celui-ci soit heureux en ménage ou qu’il soit récemment devenu père n’y changera rien. Sur place, elle croise également un ancien "camarade" de classe ; Matt Freehauf (Patton Oswalt) qui était le souffre-douleur de l’époque et qui fut d’ailleurs victime d’un dramatique évènement.

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    Diablo Cody au scénario et Jason Reitman à la réalisation, le duo avait déjà séduit les critiques avec Juno où une ado faisait preuve d’une grande maturité et ici c’est une femme qui se prend encore pour une étudiante. Charlize Theron endosse ainsi son T-shirt d’Hello Kitty biberonnée à l’alcool et part à la chasse de son ex, un personnage désinvolte qui cache en réalité une profonde blessure qui n’a pas encore cicatrisé. Young adult aura peut-être un impact tout particulier pour les trentenaires qui feront le maigre bilan de leur existence mais en dehors de ça, le film a du mal à séduire malgré la belle prestation de Theron. On suit les mésaventures de Mavis avec une certaine indifférence au point qu’on pourrait sortir de la salle au bout de 20 minutes et revenir 10 minutes avant la fin que ça ne changerait rien.

     

    Il faut le voir pour : Eviter de revoir vos ex !

  • Zack & Miri font un porno

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    Potes d’enfance depuis de nombreuses années, Miri & Zack (Elizabeth Banks & Seth Rogen) partagent le même appartement mais ont bien du mal à régler leurs nombreuses factures. A force de repousser les paiements, ce qui devait arriver arriva et voilà qu’ils n’ont plus ni eau courante ni électricité à la veille de Thanksgiving. Cette situation ne peut plus durer ; ils doivent trouver de l’argent et vite. C’est après une soirée avec leurs anciens camarades de fac qu’ils ont une idée de génie : faire un film pornographique ! Avec un tel projet, ils sont sur de ramasser plein de thunes mais avant cela, il va falloir trouver un financement et surtout un casting digne de ce nom en commençant par eux-mêmes.

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    On doit cette comédie au réalisateur Kevin Smith et on reconnait sa patte de geek quand il s’agit de lancer une version porno de la célèbre sage Star Wars. Cette séquence est par ailleurs l’une des rares  satisfactions d’un film qui s’avère sur la longueur juste divertissant sans jamais réussir à prendre le spectateur par surprise. Pour compenser cela, Elizabeth Banks & Seth Rogen se trouvent ainsi entourés d’une belle bande de bras cassés lancé dans un tournage clandestin dans un café. Des personnages secondaires pour le moins anecdotiques qui tentent de compenser une relation entre les 2 héros qui est cousue de fil blanc. Zack & Miri font un porno manque cruellement d’extravagance et vous promet tout au plus quelques sourires.

  • Projet X

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    17 ans, c’est un évènement qu’il faut fêter dignement et ce qui est sur c’est que Thomas (Thomas Mann) s’en souviendra longtemps. Alors que ses parents lui avaient confié la maison le temps d’un week-end, ce lycéen va commettre une terrible erreur : faire confiance à ses potes d’enfance Costa & JB (Oliver Cooper & Jonathan Daniel Brown) pour organiser la fiesta. Considérés comme des losers, cette soirée pourrait bien changer leurs vies mais Costa a les yeux plus gros que le ventre ; il lance les invitations à tour de bras de peur que personne ne se pointe. Thomas voulait accueillir tout au plus 50 invités mais ce sont en fait 1000 à 2000 personnes qui vont venir ravager sa maison !

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    C’est sur que nos potes américains savent faire la fête et surtout ils voient toujours les choses en grand ! Nous sommes invités à une fête d’anniversaire qui est vouée d’avance à dégénérer et c’est vrai que le final met véritablement le feu à l’écran. Reste ensuite cette particularité de Projet X ;  c’est un found footage et cela nous laisse plutôt perplexe. On s’interroge encore sur son intérêt notamment dans une comédie de la sorte, un choix qui ne se justifie pas si ce n’est de se démarquer très légèrement du reste des nombreux films du même genre. La curiosité vous poussera peut-être à y jeter un œil mais devant cet habituel déballage de sexe, drogue et rock’n’roll, on sent la lassitude pointer rapidement le bout de son nez.

     

    Il faut le voir pour : Placer des pancartes explicites aux abords de votre piscine !

  • Godefroy de Montmirail - Les visiteurs

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    Godefroy de Montmirail : Que trépasse si je faiblis !

  • La dame en noir

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    La naissance de son fils Joseph (Misha Handley) fut à la fois un bonheur et un malheur car son épouse Stella (Sophie Stickey) perdit dans le même temps la vie plongeant notre pote Arthur Kipps (Daniel Radcliffe) dans une profonde détresse. Ce notaire n’est pas au bout de ses peines car le cabinet dans lequel il travaille est prêt à se passer de ses services, sa dernière chance repose sur un dossier à régler à Crythin Gifford. Arthur doit donc s’absenter pour quelques jours et lorsqu’il arrive au village, l’accueil est plutôt froid pour ne pas dire déplaisant. La maison dans le marais dont il doit s’occuper alimente de nombreuses histoires morbides et il va se rendre compte qu’il s’y passe effectivement de drôles de phénomènes.

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    Si La dame en noir ne comptait pas dans sa distribution le désormais célèbre Daniel Radcliffe pour son premier grand rôle au cinéma après la longue saga Harry Potter, ce film passerait bien inaperçu. D’ailleurs même avec sa présence, on est loin d’être convaincu par ce film d’horreur qui vous réserve tout juste quelques sursauts si vous avez eu la chance de garder les yeux ouverts. Bardé d’un scénario sans éclat et d’une réalisation qui confine à un ennui aussi profond qu’interminable, Radcliffe fait son maximum pour nous ensorceler sans succès. Ça ne fera ni le bonheur du spectateur ni une belle référence pour l’acteur qu’on attendra désormais à chaque fois au tournant !

     

    Il faut le voir pour : Arrêter d’offrir des vêtements noirs à votre femme !

     

    En savoir plus sur La dame en noir 2 : L'ange de la mort ?

  • Le paradis des bêtes

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    Cathy, Dominique (Géraldine Pailhas, Stefano Cassetti) et leurs 2 enfants Clarisse & Ferdinand (Valentine Klingberg & Léon Brachet) ont tout de la famille idéale mais ce ne sont là que des apparences. Dominique est un coureur de jupons invétéré et ne se gêne pas pour tromper sa femme sous ses propres yeux mais le plus grave reste qu’il peut très vite devenir violent. Excédée d’être traitée de la sorte, Cathy a pris une importante décision et est partie vivre à Grenoble avec ses enfants néanmoins son mari va de nouveau se manifester. Il tente de la raisonner mais devant son refus, il s’emporte et l’abandonne dans un état grave ; il part alors récupérer Clarisse & Ferdinand pour s’enfuir en Suisse.

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    Portrait d’une famille en pleine décomposition, Le paradis des bêtes nous fait avant tout découvrir la relation nocive qui s’est installée dans le couple Pailhas / Cassetti avec comme point d’orgue une scène particulièrement violente. En périphérie de cette souffrance, émerge le sort des enfants qui sont pris entre deux feux et qui ne sont parfois que les otages de ce déchirement. Après avoir joué les actrices, Estelle Larrivaz met en scène un sujet difficile pour son premier film dont elle signe également le scénario. Animé par un casting sans fautes - Muriel Robin ne vous laissera pas indifférente - il y a une vraie authenticité qui se dégage de cette histoire qui pourrait malgré cela ne pas passionner tout le monde.

     

    Il faut le voir pour : Faire comme les suisses ; tremper votre saucisse dans le chocolat !