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Premières Impressions 2016 - Page 9

  • Janis

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    C'est dans la ville de Port Arthur au Texas que notre pote Janis Joplin voit le jour. Les années passées au lycée ne lui laissent pas de souvenirs impérissables ; il n'était pas facile de s'intégrer aux autres et de surcroît elle se sentait complexée par son physique. Sa voie, elle le trouvera dans la Musique et son entourage va ainsi découvrir le grand potentiel de cette chanteuse attirée par la folk et le blues. Son talent va lui permettre d'intégrer le groupe Big Brother and the Holding Company livrant notamment une prestation mémorable lors du festival de Monterey. Malheureusement son succès s'est aussi accompagné de moments plus difficiles où Janis s'est perdue dans les drogues et l'alcool.

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    Au risque de passer pour un inculte, je ne connaissais pas vraiment l’œuvre de Janis Joplin et c'est une lacune en partie comblée grâce à ce documentaire. La réalisatrice Amy Berg a ainsi réuni images d'archives, lettres personnelles et témoignages des proches de l'artiste pour nous dresser un portrait certes classique mais néanmoins captivant. Sa voix extraordinaire tout comme l'énergie déployée sur scène ont fait le tour du monde, on découvre aussi une femme de caractère qui dans le même temps souffrait d'une grande fragilité. Un bel hommage à une artiste considérée par beaucoup comme une icône de la Musique qui a malheureusement rejoint le fameux Club des 27.

     


    Il faut le voir pour : Vivre les concerts et ne pas rester assis !

  • Beijing Stories

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    A Pékin, de nombreuses habitations sont voués à la destruction et c'est au milieu de ces ruines que se trouve notre pote Yong Le (Luo Wenjie). Pour gagner sa vie, il récupère des meubles abandonnés afin de les revendre mais il souhaiterait trouver un travail stable. Un jour, il est victime d'un accident et perd temporairement la vue ce qui est loin d’être évident lorsqu'on vit dans des sous-sols. Il pourra toutefois compter sur l'aide que va lui apporter Xiao Yun (Ying Ze), une jeune femme qui vient de s'installer. Elle aussi aspire à une autre vie ; plus que tout elle souhaiterait quitter son travail de danseuse dans un bar mais pour quel avenir ?

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    D'histoires il n'en est pas vraiment question enfin si il y a une amorce de relation entre Xiao Yun & Yong Le mais tout l’intérêt du premier long-métrage de Pengfei Song réside en fait ailleurs. Beijing Stories c'est surtout l'observation d'une Chine étranglée par sa surpopulation avec notamment la découverte de ces logements aménagés dans les sous-sols. Entrent aussi en compte les enjeux économiques qu'engendrent cette urbanisation à outrance à travers l'expérience de Jin et de sa femme. Un film contemplatif où on s'intéresse moins aux personnages qu'à l'environnement où ils évoluent et ça risque de ne pas plaire à tout le monde.

     

    Il faut le voir pour : Constater qu'il n'est vraiment pas facile de se débarrasser d'un hibou !

  • Je vous souhaite d’être follement aimée

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    Notre pote Elisa (Céline Sallette) vient de s'installer à Dunkerque avec son fils Noé (Elyes Aguis). Elle avait besoin de faire le point dans sa relation avec Alex (Louis-Do De Lencquesaing) mais si elle a choisi cette ville ce n'est pas non plus par hasard. Cette kinésithérapeute a en effet été adoptée et cherche maintenant à retrouver la trace de sa mère naturelle, une demande avait été faite en ce sens mais est restée sans suite. Du moins la femme que l'on a identifié comme étant sa mère a nié avoir eu un enfant. Elisa est donc venue à Dunkerque où elle a vu le jour en espérant que ses recherches porteront leurs fruits et qu'elle trouvera des réponses à ses questions.

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    Après avoir évoqué l'adoption dans l'excellent Une vie toute neuve, la réalisatrice Ounie Lecomte s'intéresse maintenant au parcours d'une femme née sous X pour retrouver sa mère naturelle. La quête de l'identité est au cœur de l'histoire d'abord vis-à-vis du personnage d'Elisa mais elle se prolonge aussi avec Noé cherchant à s'intégrer. Je vous souhaite d’être follement aimée, un titre juste magnifique mais le film peut aussi compter sur un duo d'actrices pleines de talent avec la réunion de Céline Sallette & Anne Benoit. Un film délicat où les émotions ne se dévoilent qu'à de rares occasions et qui pourrait tout de même en laisser certains indifférents.

     


    Il faut le voir pour : Éviter de laver la casquette de vos enfants si vous ne voulez pas qu'ils fassent une crise !

  • La fille du patron

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    C’est une nouvelle victoire pour le RC Tricot et voilà que l’équipe se retrouve propulsée en demi-finale du tournoi inter-entreprises. En attendant cette rencontre, retour au travail pour Vital (Olivier Loustau) et tous ses potes d’enfance d’autant plus que leur patron, M. Baretti (Patrick Descamps) a une annonce à leur faire. Une étude sur l’ergonomie au travail va être réalisée au sein de l’entreprise et elle sera conduite par Alix (Christa Theret) et ce que tout le monde ignore encore c’est qu’il s’agit de la fille du patron. Lorsqu’elle doit choisir ses deux référents, Alix portera son choix sur Vital et le temps passé ensemble va faire naitre des sentiments chez l’un comme chez l’autre.

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    Mariage d’une comédie sentimentale avec les exploits d’une équipe amateur de rugby, La fille du patron pourrait bien s’imposer comme le compromis idéal pour de nombreux couples. Qui dit ballon ovale dit aussi esprit d’équipe irréprochable ce qui définit parfaitement cette bande de potes / collègues et il ne faudrait pas non plus oublier la sacro-sainte 3ème mi-temps ! Entre 2 plaquages, se dévoile la romance tant attendue (on pourrait même dire convenue) entre les charmants Christa Theret & Olivier Loustau qui réalise également son premier long-métrage. Loin d’être un film exceptionnel, on passe néanmoins un bon moment grâce à la bonne ambiance qui s’en dégage.

     

    Il faut le voir pour : Jeter un œil sur les ongles de votre femme avant qu'elle parte travailler !

     

  • Les 8 salopards

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    Une diligence se fraie un chemin dans les paysages enneigés du Wyoming. Conduite par O.B. (James Parks), il y a à son bord un chasseur de primes et pas n’importe lequel le fameux John Ruth dit Le bourreau (Kurt Russel) accompagné de sa prisonnière Daisy Domergue (Jennifer Jason Leigh) dont la tête est mise à prix à 10 000 $. Sur leur route, ils vont accueillir le Commandant Warren (Samuel L. Jackson) et un peu plus tard c’est le futur shérif de Red Rock, Chris Mannix (Walton Goggins), qui complète le tableau. Tout ce beau monde se dirige vers la mercerie de Minnie (Dana Gourrier) afin d’échapper au terrible blizzard. C’est là que les choses sérieuses vont commencer !

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    Pour sa 8ème réalisation, Quentin Tarantino a tout simplement réuni Les 8 salopards pour un western sanglant. Il retrouve quelques potes d’enfance qu’il a déjà côtoyé au cours de sa carrière avec d’abord l’incontournable Samuel L. Jackson, Tim Roth ou encore Michael Madsen. Avec une durée de 2H48, le film démarre doucement même si on se régale des échanges verbaux toujours aussi cinglants. Quand l’action pointe enfin le bout de son nez, autant vous dire que la mercerie a droit à une nouvelle décoration avec une prédominance de rouge écarlate option cervelle sur les murs. Le réalisateur déjanté continue de nous régaler et ça vaut bien un Coup de cœur Ciné2909 !

     

    Il faut le voir pour : Apprendre que le goût d’un ragout est unique !

     

  • Arrêtez-moi là

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    Cela fait 2 ans que notre pote Samson (Reda Kateb) travaille comme chauffeur de taxi et c’est un métier qui lui plait. Il a ainsi l’occasion de faire des rencontres, de réfléchir à d’autres projets à venir mais aussi de rester auprès de son chat Gershwin. C’est une journée ordinaire qui commence pour lui ; il prend notamment comme cliente Louise (Léa Drucker) à l’aéroport de Nice et va la déposer chez elle à Grasse. Samson aura d’autres petites courses par la suite et, en bon samaritain qu’il est, va même terminer sa journée en reconduisant gracieusement des étudiantes. Il est loin de s’imaginer que la police va venir sonner à sa porte et l’inculper pour l’enlèvement d’une petite fille !

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    C’est la vie d’un citoyen ordinaire qui va soudainement basculer ; un fait-divers qui se dévoile et une erreur judicaire qui se dessine. Le réalisateur Gilles Bannier signe son tout premier long-métrage inspiré par une histoire vraie; Arrêtez-moi là met notamment en lumière l'engrenage judicaire  dans lequel le malheureux Samson va tomber. Néanmoins en voulant dénoncer certaines aberrations, quelques personnages frisent ou carrément plongent dans la caricature. Ce qui n'est pas le cas de notre pote Reda Kateb qui nous prouve rôle après rôle qu'il est l’un des plus talentueux comédiens français et il représente sans aucun doute l'atout principal de ce film.

     

    Il faut le voir pour : Ne surtout pas toucher aux fenêtres quand vous êtes chez un étranger !

     

  • Mistress America

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    Depuis qu’elle est arrivée à New York pour poursuivre ses études, Tracy (Lola Kirke) ne s’est pas fait beaucoup de potes d’enfance. Sa passion pour la littérature va toutefois l’amener à faire la connaissance de Tony (Matthew Shear) mais peu de temps après, celui-ci se trouve une petite-amie en la personne de Nicolette (Jasmine Cephas Jones). Seule devant son diner, Tracy se résout à contacter Brooke (Greta Gerwig), une jeune femme qu’elle ne connait pas du tout mais qui va devenir prochainement sa demi-sœur. C’est une soirée que la jeune étudiante n’est pas prête d’oublier car Brooke déborde d’énergie et cela va même l’inspirer dans l’écriture d’une nouvelle.

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    Après Frances Ha, le réalisateur Noah Baumbach fait de nouveau appel à Greta Gerwig et mieux que ça il l'a même invité à écrire le scénario à deux mains (bon le fait qu'ils soient en couple doit aussi jouer). La pétillante actrice s’est ainsi offert un rôle où elle peut ainsi laisser libre court à sa douce folie et on se laisse volontiers entrainer dans son sillon. On appréciera également le reste du casting à commencer par Lola Kirke ou encore Nicolette, la jalouse compulsive interprété par Jasmine Cephas Jones. Mistress America offre ainsi une parenthèse pleine de jovialité, ce qui ne se refuse pas !

     

    Il faut le voir pour : Garder une fenetre ouverte chez vous, on ne sait jamais !

     

  • Joy

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    Enfant, notre pote Joy (Isabella Cramp / Jennifer Lawrence) avait un goût prononcé pour les inventions. Elle avait même mis au point un collier pour chiens qui aurait pu tout changer mais le divorce de ses parents a tout bouleversé. Restée auprès de sa mère Terry (Virginia Madsen) qui passe toutes ses journées devant la télévision à suivre ses soaps, elle donne aussi un coup de main à son Père (Robert De Niro). Coté vie privée, elle a connu un mariage éphémère avec Tony (Edgar Ramirez) ; union de laquelle ils ont donné naissance à 2 enfants. Aujourd'hui divorcés, ils sont restés proches au point de vivre sous le même toit mais Joy semble avoir perdu tous ses rêves jusqu'au jour où vient l'idée exceptionnelle !

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    Inspiré par le parcours de Joy Mangano, David O. Russel a ainsi voulu rendre hommage à une grande femme. A partir de là, un destin exceptionnel va se dévoiler devant nous avec l'invention d'un objet révolutionnaire (qui pourraient être une découverte pour certains!) mais c'est un peu à l'image du film c'est-à-dire pas très passionnant. Niveau casting, le réalisateur a convoqué ses anciens potes d'Hapiness Therapy avec le trio Jennifer Lawrence, Robert De Niro & Bradley Cooper mais là aussi tout reste assez quelconque. En dehors de cette famille dysfonctionnelle qui réussit à apporter un peu d'animation, il faut bien reconnaître que Joy est assez ennuyeux.

     


    Il faut le voir pour : Trouver le cadeau idéal pour la Saint-Valentin !

  • Hector

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    Cela fait une quinzaine d'années qu'Hector McAdam (Peter Mullan) est sans domicile fixe. Grâce à la petite pension qu'il touche, il réussit à vivoter mais tout ce qu'il possède se résume à sa valise et à une canne. Ses potes Hazel & Dougie (Natalie Gavin & Laurie Ventry) sont dans la même galère ; ils se débrouillent comme ils peuvent squattant les aires d'autoroute ou les stations-services. Alors que les fêtes de Noël approchent, Hazel & Dougie se rendent à Londres tandis qu'Hector doit d'abord se rendre à Glasgow. A la suite de cela, il les rejoindra mais va faire un crochet à Newcastle avec l'espoir de revoir sa sœur Lizzie (Gina McKee).

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    C'est une première réalisation qui ne manque pas de pertinence de la part de notre pote Jake Gavin qui signe un portrait atypique ; celui d'un sans-abri. Là où des réalisateurs seraient tentés de verser dans le misérabilisme pour emporter le spectateur, lui fait tout le contraire offrant ainsi à son récit une sincérité incontestable. On apprécie également l'humanité qui se dégage de ce film tout au long du parcours d'Hector à travers ses différentes rencontres. Comment ne pas évoquer le talent de son acteur principal ; Peter Mullan crève l'écran avec une nouvelle prestation irréprochable. Pour un coup d'essai c'est réussi, ce feel-good movie particulier mérite qu'on s'y attarde.

     

    Il faut le voir pour : Profiter de vos Noëls en famille !

  • Je compte sur vous

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    Il est le roi de la combine mais cela n’empêche pas notre pote Gilbert (Vincent Elbaz) d’être endetté. Il a même été forcé de quitter la France pour s'installer en Israël, des déménagements successifs qui commencent à fatiguer sa femme Barbara (Julie Gayet) et son fils Noé (Léo Elbé). Sa dernière idée, il l'a eu grâce à JMBLC (Dan Herzberg) qui lui a appris la manière de rendre ses appels impossibles à retracer. Avec son frère Maxime (Ludovik), Gilbert a donc mis cela à profit en contactant une banque française et son bagou au téléphone aura suffi pour se faire plus de 400 000 euros ! Un coup énorme qui ne sera que le début d'autres escroqueries.

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    C'est un fait-divers qui aura donc inspiré notre pote Pascal Elbé pour sa seconde réalisation. Je compte sur vous est un film de braquage plutôt original puisque notre escroc n'aura qu'à utiliser un téléphone pour commettre ses méfaits. Un mode opératoire plutôt malin qui donne l'occasion au sympathique Vincent Elbaz de faire valoir sa tchatche mais qui ne va pas non plus nous scotcher à l'écran. Il n'y a pas non plus de grandes surprises à attendre dans le déroulement d'un scénario qui retombe vite dans la banalité. Les moins difficiles y trouveront un petit amusement quant aux autres ils auront certainement déjà passé leur chemin.

     


    Il faut le voir pour : Raccrocher votre téléphone si les Services secrets vous appellent !