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Premières Impressions 2008 - Page 13

  • Balles de feu

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    Randy Daytona (Brett DelBuono & Dan Fogler) était l’un des plus grands espoirs du ping-pong ; une fierté pour les Etats-Unis mais un terrible évènement précipite la fin de sa carrière. Aussi fulgurante que son ascension, sa chute le conduit à l’oubli et 19 ans plus tard, on le retrouve dans un minable cabaret. C’est là qu’intervient Ernie Rodriguez (George Lopez), agent du FBI qui souhaite frapper un gros coup en infiltrant le repaire du terrible Feng (Christopher Walken). Un nom qui résonne dans l’esprit de notre pote Randy puisque c’est lui qui est à l’origine de la mort de son père et de sa descente aux enfers. Avant de pouvoir se venger, il va devoir s’entrainer pour participer au plus grand tournoi de ping-pong organisé par Feng.

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    Le scénario délirant laisse déjà augurer du potentiel de Balles de feu, une petite comédie qui s’appuie sur un sport impressionnant : le ping-pong. Alors que c’était l’occasion de nous offrir des matchs spectaculaires et des effets visuels venus d’un autre monde (un peu à la manière d’un Shaolin Soccer), on est bien déçu par la performance des joueurs. Si on ne peut pas lui enlever certaines scènes assez amusantes, on ne se marre jamais bien longtemps et c’est l’ennui qui mène aux points. Ça manque de rebondissements, un comble pour un film sur le ping-pong bref c’est trop léger pour vous convaincre de payer une place pour voir ça !

     

    Il faut le voir pour : Ne jamais acheter de déodorant pour femmes …même en solde !

  • Made in Italy

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    Notre pote Luca Morandi (Gilbert Melki) est un écrivain en pleine panne d’inspiration. D’origine italienne, il est venu vivre en France en compagnie de sa mère et de sa sœur laissant derrière eux leur père Antonio (Gilbert Melki). Ce dernier, éternel séducteur, n’aura hélas plus l’occasion d’user de ses charmes ; il vient de mourir à la suite d’un infarctus alors qu’il assistait à un match de football. Tous les proches se réunissent donc à Turin pour lui rendre un dernier hommage mais certaines tensions voient le jour. Les obsèques se transforment en règlements de comptes prenant essentiellement pour cible Monica (Caterina Murino), la dernière compagne d’Antonio et pseudo-star du petit écran.

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    Il n’est pas évident de transformer un évènement aussi triste d’un enterrement en une comédie. Alors que l’année dernière les anglais nous avaient proposé un folklorique Joyeuses funérailles, on a maintenant son pendant franco-italien avec Made in Italy. Enfin, il faut le dire vite car ici, c’est loin d’être une grande réussite, l’ensemble sonne creux avec notamment beaucoup de personnages effacés et ce devant l’énergie déployé par Gilbert Melki. On est souvent plus proche de la bonne sieste que des rires aux éclats, à croire que c’est tout l’humour du film dont on célèbre la mise en terre !

     

    Il faut le voir pour : Apprendre qu’assister à un match de football peut tuer !

  • Mes amis, mes amours

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    Pour revoir sa petite fille Emilie (Garance Le Guillermic), Mathias (Vincent Lindon) a accepté un énorme sacrifice ; partir s’installer à Londres. Il faut dire que son pote d’enfance Antoine (Pascal Elbé), qui habite déjà là-bas avec son fils, tente de le convaincre depuis un certain temps. Mathias avait toujours refusé de peur des relations avec son ex-femme Valentine (Mar Sodupe) mais il doit admettre que cette nouvelle vie est plutôt agréable. Il gère sa propre librairie et c’est même là qu’il va faire la rencontre de la belle Audrey (Virginie Ledoyen) qui va lui donner bien des vertiges.

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    Marc Levy n’aura pas cherché bien loin pour confier l’adaptation de son roman Mes amis, mes amours puisque ce n’est nul autre que sa sœur Lorraine qui s’en est chargée ! Une comédie familiale sympathique qui repose essentiellement sur cette franche camaraderie qui règne dans ce petit groupe d’expatriés en Angleterre. Le duo ou devrait-on dire le couple Vincent Lindon/Pascal Elbé fonctionne bien et l’on ne voit pas le temps passer ; on peut regretter que le film n’ait pas proposé autre chose qu’une transposition sur le grand écran sans risques.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre la recette du saumon au lave-vaisselle.
  • Par suite d’un arrêt de travail

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    C’est la gal’RER pour notre pote Marc Roux (Patrick Timsit) ! Tout le pays est en proie à des grèves et alors qu’il doit absolument se rendre à Milan pour signer un contrat primordial pour la suite de sa carrière ; il se retrouve bloqué. Bien décidé à se rendre en Italie, il décide de prendre sa belle Mercedes et invite Vincent Disse (Charles Berling), un mec qu’il avait abordé quelques minutes plus tôt et qui veut lui aussi aller à milan. La route va être longue et ne sera pas de tout repos car Vincent est un sacré personnage.

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    On dit que tous les chemins mènent à Rome et nos 2 voyageurs du dimanche vont en faire l’expérience dans ce road-movie sur fond de mouvement social. De Paris à Rome en passant par l’arrêt de bus de Chasse-Mouche, ce sont 2 hommes que tout semble opposer qui vont apprendre à se connaitre. Comme dans tout bon duo, le caractère de chacun est complémentaire à l’autre ce qui vous promet quelques bons moments de rires mais rien de bien transcendant dans l’ensemble. Par suite d’un arrêt de travail n’est vraiment pas le film à découvrir au cinéma, sympa mais de là à payer une place…

     

    Il faut le voir pour : Tester la méthode du Je sais tout !

  • Le monde de Narnia : chapitre 2 - Le prince Caspian

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    Il y a encore quelques secondes ; nos potes Lucie, Susan, Edmund & Peter Pevensie (Georgie Henley, Anna Popplewell, Skandar Keynes & William Moseley) attendaient leur train sur le quai et les voilà projetés au sein de Narnia ! Si dans leur réalité, il ne s’est écoulé qu’une petite année ; à Narnia ce sont des centaines d’années qui pèsent sur le royaume et bien des choses ont changé. Les Telmarins ont conquis les territoires Narniens et ce qui fut autrefois un monde enchanté n’est maintenant plus que ruines et désolation. L’héritier au trône des Telmarins est le Prince Caspian (Ben Barnes) mais ce dernier découvre que son oncle Miraz (Sergio Castellitto) complote pour obtenir le pouvoir et échappe de peu à une tentative d’assassinat.

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    La sortie du second épisode de Narnia est tout de même un évènement pour cette saga fantastique signée Walt Disney, c’est un peu le Seigneur des anneaux version junior. D’ailleurs à bien y regarder, on peut relever certaines similitudes entre Le monde de Narnia Chapitre 2 Le prince de Caspian et Les deux tours. Quelques longueurs, des passages franchement cul-cul la praline ; malgré tout on trouve ce qu’on est venu chercher, un peu d’aventures, de magie pour égayer notre quotidien et les plus jeunes seront conquis ! Notons que le film se révèle plus mature que Le monde de Narnia : chapitre 1 – Le lion, la sorcière blanche et l’armoire magique avec de nombreux combats et moins de fantaisie.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de vous étonner de voir une souris qui parle.

     

  • Des poupées et des anges

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    Elles sont sœurs et pourtant à les voir, elles n’ont pas grand-chose en commun. Chirine (Karina Testa) est l’ainée de la famille et depuis ses 14 ans, elle a vite pris conscience que son physique serait son principal atout. Depuis, elle rêve de devenir mannequin et a d’ailleurs déjà adapté le style de vie ; portant des robes de haute-couture et trainant dans des soirées chics, elle est prête à de nombreux sacrifices pour parvenir à ses fins. Rien à voir avec sa petite sœur Lya (Leila Bekhti) qui veut juste pouvoir continuer ses cours de taekwondo mais qui va se heurter à l’obstination d’un père traditionnaliste.

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    Parce que l’action de son roman se déroule dans les banlieues, Nora Hamdi voulait éviter que l’adaptation cinématographique ne tombe dans les habituels clichés ce qui l’a conduit à prendre la caméra. Des poupées et des anges, c’est une famille en perdition entre une grande sœur qui veut devenir une véritable Barbie et un père qui n’en est plus vraiment un. Au milieu se trouve la jeune Lya obligée de se réfugier sur les toits pour exprimer sa haine à travers notamment une séquence de slam percutante. Le duo Karina Testa/Leila Bekhti constitue indéniablement un atout dans ce drame familial touchant qui mérite le coup d’œil.

     

    Il faut le voir pour : Ne jamais demander à votre fille d’écrire une lettre de divorce.

  • Valse avec Bachir

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    C’est à la suite des confidences de son pote d’enfance qu’il a commencé à avoir ses bribes de souvenirs. Quelques années auparavant en 1982, ils furent les soldats de la première guerre du Liban et c’est à Beyrouth qu’ils ont assisté à une vision d’horreur. Des évènements enfouis dans son subconscient mais qui ressurgissent à travers une image qui lui revient sans cesse. Il est étendu en plein milieu de la mer éclairée par une pluie de feux de détresse qui se reflètent sur l’eau. Comment se fait-il qu’il ait pu oublier un drame tel que celui-ci, il va rendre visite à ses anciens camarades pour retrouver sa mémoire.

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    Après l’énorme succès critique de Persépolis, le cinéma d’animation européen continue son évolution et dans le bon sens du terme. Ari Folman signe une œuvre très personnelle, inspirée de sa propre vie confiant son désarroi sur les souvenirs de cette guerre tragique. Valse avec Bachir frappe tout de suite aux yeux par son concept, une animation spécifique où les dessins sont effectués à la suite d’un tournage avec de véritables acteurs (proches notamment de A scanner Darkly). Parce que l’histoire est riche et que la séquence finale vous laissera abasourdi ; voilà un très bon choix pour une future sortie au cinéma.

     

    Il faut le voir pour : Se parfumer au patchouli.

  • Seuls Two

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    Il avait la couverture parfaite et pourtant notre pote Gervais (Eric Judor) vient encore de laisser s’enfuir Curtis (Ramzy Bedia). Ça fait près de 10 ans qu’il essaye de coincer ce dangereux malfrat mais rien à faire, il parvient toujours à passer à travers les mailles du filet. Pourtant, Gervais a une méthode aussi infaillible que zarbite pour le localiser et une nouvelle poursuite s’organise dans les rues de Paris jusqu’au moment où … En arrivant sur le boulevard des Champs-Elysées, ils se rendent compte qu’ils sont tout seuls c’est le silence qui règne, personne dans les rues. Ils sont désormais tout seuls dans le monde !

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    Doit-on vraiment vous préciser qu’il s’agit là d’une comédie lorsque les têtes d’affiches se nomment Eric & Ramzy ? Si l’on était déjà habitué à voir ce duo au cinéma, Seuls Two marque une nouvelle étape puisqu’ils se sont glissés pour la première fois dans le costume de réalisateurs. C’est sans stupéfaction qu’on se retrouve dans un délire merveilleusement orchestré (Paris vide, ça vaut le coup d’œil) avec un humour moins poussif que d’habitude. Si ce n’est pas un chef d’œuvre, il réussit le pari de nous faire passer un bon moment avec quelques éclats de rires. A noter également une belle galerie de personnages secondaires dont certains auraient mérité un peu plus de développement.

     

    Il faut le voir pour : Admirer un Paris silencieux.

  • Bons baisers de Bruges

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    Ray & Ken (Colin Farrell & Brendan Gleeson) sont 2 tueurs à gages en pleine fuite. Leur boss Harry (Ralph Fiennes) les a envoyé se planquer à Bruges en Belgique où ils vont devoir se faire discret. Pas évident pour notre pote Ray qui ne tient pas en place ; il lui est insupportable de jouer les touristes surtout dans une ville aussi moyenâgeuse comme Bruges. En réalité cette nervosité, il la doit à la dernière mission qu’il a mené où un évènement a bouleversé sa vie. Entre 2 bières, il tombe sur le tournage d’un film où il croise la belle Chloé (Clémence Poésy) qui va lui faire oublier ses soucis.

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    Il n’y a pas que des moules-frites en Belgique ; il y a également Bruges et son incroyable patrimoine culturel, un cadre à priori peu propice pour ce polar d’un genre bien particulier. C’est ce paradoxe qui nourrit d’ailleurs l’intérêt de ce Bons baisers de Bruges et hormis cette spécificité, il n’y a pas grand-chose à se mettre sous la dent. On accroche ou pas à l’atmosphère décalé d’un film peu animé où les états d’âme de Colin Farrell finissent vraiment par nous tuer. Mieux vaut encore s’abstenir de voir ce film et économiser pour s’offrir un week-end à Bruges, ce sera certainement plus intéressant pour vous !

     

    Il faut le voir pour : Se planquer à Bruges où personne ne viendra vous chercher !

  • Diary of the dead - Chronique des morts vivants

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    Jason Creed (Joshua Close) est né avec une caméra à la main, c’est d’ailleurs ce qui l’a poussé à intégrer une école de cinéma. Avec ses potes d’enfance, il se lance dans la réalisation d’un film d’horreur mais son projet va trouver un tout autre écho. En effet, partout à travers le monde d’étranges évènements ont lieu : les morts ressuscitent mais surtout se muent en zombies en quête de chair fraiche. Le tournage de Jason s’interrompt brusquement mais celui-ci a une nouvelle idée en tête ; il va filmer cette tragédie pour laisser un précieux témoignage à ceux qui survivraient à cette catastrophe. Mais y’aura-t-il vraiment des survivants ?

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    Impossible aujourd’hui d’évoquer un film de zombies sans penser immédiatement à Georges Romero, leur père spirituel. Loin d’être un inconditionnel de sa filmographie, son dernier film Land of the dead était plutôt fun et j’en attendais pas moins de ce Diary of the dead. Première constatation, le réalisateur s’est laissé séduire par la caméra DV ; un style revenu soudainement à la mode avec les récents Cloverfield ou encore [Rec]. Pas suffisant hélas pour rendre son film intéressant ; les personnages sont transparents et mêmes les zombies se font rares. Bref, beaucoup de déception à la vue du dernier Romero qui ne fait que recycler de vieilles idées donc si ça vous tente de payer pour ça…

     

    Il faut le voir pour : Apprendre que dans les bons films d’horreurs, la fille doit avoir la robe déchirée.