Au bout de la nuit
Tom Ludlow (Keanu Reeves) est devenu le grand héros de la ville de Los Angeles. C’est lui qui a retrouvé les 2 jumelles qui avaient été enlevées par des coréens lors d’un assaut qu’il a mené seul. Aucuns témoins du massacre où tous les ravisseurs ont été abattus par légitime défense selon ses dires mais les choses se sont-elles vraiment déroulées comme cela ? Si vous connaissiez mieux l’agent Ludlow et les gars qui l’entourent, vous auriez quelques doutes sur sa version des faits. Sous le commandement du capitaine Jack Wander (Forest Whitaker), ces hommes ont carte blanche pour coincer les criminels quitte à maquiller la vérité.
Tiens cela faisait bien longtemps que l’on avait pas vu ce bon vieux Keanu Reeves sur grand écran, un retour au premier plan dans un policier. Plutôt convaincant dans son uniforme de ripoux, Reeves a quand même du mal à capter notre attention pendant plus d’1H40. La faute à un film inégal dans son rythme, pas mal d’action au début pour laisser peu à peu la place à l’analyse psychologique et aux remords d’un flic en quête de rédemption. La conclusion se devine à des kilomètres et nous laisse franchement sur notre faim. Au bout de la nuit est plutôt bien fichu mais manque d’aller véritablement au bout des choses.
Il faut le voir pour : Ne jamais tuer quelqu’un qui est sur le trône, c’est sacré !