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Premières Impressions 2008 - Page 2

  • Musée haut, musée bas

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    Rien ne vaut une bonne sortie culturelle ! Quel plaisir de pouvoir aller admirer les œuvres ancestrales des plus grands artistes et c’est bien pour cela que le Musée Haut, Musée Bas vous accueille comme il se doit. Vous apercevrez forcément le conservateur, Mosk (Michel Blanc) qui est là pour veiller aux moindres détails et surtout pour protéger les œuvres contre les immondes végétaux capables de s’incruster n’importe où. Il y a tellement de choses à découvrir dans ce musée que vous vous surprendrez à y passer votre journée ou bien alors c’est parce que vous ne retrouvez pas votre voiture !

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    Ce qui est frappant dans Musée haut, musée bas c’est évidemment le casting d’une richesse folle. On ne va pas tous les citer mais vous retrouverez entre autres Gérard Jugnot, Isabelle Carré, François-Xavier Demaison … Une belle vitrine donc pour cette adaptation de la pièce de théâtre de Jean-Michel Ribes comme pour masquer les faiblesses du film. Les scènes se succèdent nous faisant visiter les 4 coins du musée (allant même jusqu’aux petits coins) mais il y a un manque évident de liant dans l’ensemble. Certaines scènes sont assimilables à de l’art abstrait, c’est beau mais on n’y comprend pas forcément grand-chose ; à voir si vous n’aimez fréquenter les musées qu’au cinéma.

     

    Il faut le voir pour : Détruire toutes les plantes vertes.

     

  • RockNRolla

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    Si vous voulez percer à Londres, vous devez avoir dans votre carnet d’adresse notre pote Lenny Cole (Tom Wilkinson) dont les contacts sont précieux. Uri Omovich (Karel Roden) ne s’y est pas trompé en faisant appel à ses services et en preuve de sa reconnaissance ; il lui a prêté son tableau de peinture porte-bonheur le temps que tout soit conclut. La tuile c’est que Lenny va se faire voler ce tableau et pas par n’importe qui, par son propre fils Johnny Quid (Toby Kebbell) ; un rocker que tout le monde croyait mort. Il va ainsi devenir l’homme à retrouver d’autant plus que d’autres truands vont s’inviter dans la partie.

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    En dehors des pages des magazines people, on avait presque oublié que Guy Ritchie était un réalisateur surtout après la déception de ces derniers films. L’heure du rachat a sonné et RockNRolla devait lui permettre de se réconcilier avec les fans, mission plus ou moins réussi. Par sa réalisation décalée et ses personnages au caractère si particulier, le film est un pur divertissement rien à dire mais repose sur certaines ficelles assez faciles. Comment ne pas penser à la fameuse danse entre Thurman et Travolta de Pulp Fiction quand on voit celle entre Thandie Newton & Gérard Butler. Pas de grosses prises de risques donc mais ça ne vous empêchera pas de passer un bon moment.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre ce qu’est un RockNRolla.

  • J’irai dormir à Hollywood

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    La traversée des États-Unis d’Est en Ouest, voici le défi que s’est lancé le réalisateur Antoine de Maximy. Ce voyage, il veut avant tout le faire pour aller à la rencontre des américains ; pour partager leur quotidien. Le départ est donné à New York et il a 2 mois pour atteindre la Californie avec comme objectif de se faire héberger par une star à Hollywood. Son voyage va le conduire à Miami, en Louisiane, au Nouveau-Mexique où ses rencontres avec la population locale risquent de le marquer à jamais. Certains font preuve d’une grande gentillesse, d’autres méritent qu’on leur accorde plus de méfiance.

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    Antoine de Maximy est un vrai globe-trotter comme il a pu nous le montrer à travers son émission J’irais dormir chez vous, programme télévisé qui l’a conduit aux 4 coins du monde. Ce concept, il le reprend donc au cinéma où en 1H40 il condense 2 mois de voyage au cours duquel il a multiplié les rencontres pour mieux cerner la population américaine. On rit, on s’étonne et parfois même on frissonne avec Antoine mais surtout on est émerveillé par cette expérience hors du commun. Parce que l’initiative est incroyablement enrichissante, J’irai dormir à Hollywood mérite le Coup de cœur Ciné2909 du moment !

     

    Il faut le voir pour : Ne pas lancer de débats dans les bus.

  • Mesrine : L'ennemi public N°1

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    Après un bref exil au Canada, Jacques Mesrine (Vincent Cassel) est de retour en France. Ce voyage n’a pas calmé ses ardeurs ; il s’associe avec Michel Ardouin (Samuel Le Bihan) pour braquer des banques mais il manque de prudence. Le commissaire Brossart (Olivier Gourmet) est à ses trousses et parvient à le prendre au piège dans son propre appartement. L’arrestation de l’ennemi public N°1 fait les choux gras des médias et Mesrine ne se prive pas pour transformer ses procès en véritables spectacles. Mais au fond de lui, il sait que les choses se termineront de façon tragique, qu’il a de fortes chances de finir sous les coups de feu des policiers.

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    L’affiche est des plus alléchantes et Jean-François Richet ne déçoit évidemment pas dans la seconde partie de la vie de Jacques Mesrine. On retrouve un Mesrine plus affirmé, obnubilé par son desir de vengeance et de renversement de l’ordre établi. Le casting s’enrichit encore avec les seconds rôles tenus par Samuel Le Bihan, Mathieu Almaric & Gérard Lanvin ; Mesrine : l’ennemi public N°1 est plus que jamais un film de mecs. C’est donc l’apothéose d’une superbe saga qui espérons-le va dynamiser le cinéma français en la matière, si vous aviez apprécié la première partie ; la question ne se pose même pas.

     

    Il faut le voir pour : Se demander s’il y a oui ou non eu des sommations ?

  • Home sweet home

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    Pour son anniversaire, on lui avait organisé une jolie fête mais Claire (Judith Godrèche) n’est revenue chez elle que le lendemain. En guise de surprise, elle n’a pas été déçue puisqu’elle a découvert son petit-ami Edwin (Nicolas Gob) au lit avec une autre femme. Ni une, ni deux, elle part se ressourcer dans la maison familiale auprès de son père Albert (Daniel Prévost) et de leur pote d’enfance Gédéon (Patrick Chesnais). Sa venue coïncide avec un fait divers qui chamboule tout le village, la mort suspecte d’un homme va déterrer un lourd secret familial concernant la jeune femme.

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    Nombreux sont les spectateurs qui seraient tentés de quitter la salle au bout de la première demi-heure tant on s’ennuie ferme ! Non pas que le reste de Home sweet home soit beaucoup mieux mais au moins il y a un peu plus d’animation et quelques scènes susceptibles de vous faire rire. Maigre lot de consolation avec le tête à tête entre Patrick Chesnais & Lorant Deutsch ou encore avec le personnage totalement caricatural du flic gaffeur. En dehors de ça, le manque de rythme et le peu d’humour rendent donc le film plus que quelconque.



    Il faut le voir pour : S’assurer que votre scooter volé n’as pas été volé/retrouvé par des flics

  • Frangins malgré eux

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    En un regard, Nancy Huff & Robert Doback (Mary Steenburgen & Richard Jenkins) savaient qu’ils étaient faits l’un pour l’autre d’autant plus qu’ils ont beaucoup en commun ! En effet, Parent célibataire, ils ont chacun chez eux leur fils approchant la quarantaine qui refuse de quitter le domicile familial. Avec leur mariage, Brennan & Dale (Will Ferrell & John C. Reilly) deviennent donc frères pour leur plus grand malheur. Ces deux pré-adolescents dans un corps d’homme ne peuvent pas se supporter et les prétextes pour se disputer ne manquent pas !

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    Si on connait déjà bien Will Ferrell en tant que personnage comique, c’est moins le cas pour son compère John C. Reilly plus habitué à des rôles "sérieux". Véritable révélation de Frangins malgré eux, il forme avec Ferrell un tandem explosif qui va tout simplement vous faire mourir de rire ! N’hésitons pas à le dire de la première à la dernière minute, on se fend la gueule avec certes un humour tout ce qu’il y a de plus crétin mais si vous appréciez le genre, vous ne le regretterez pas. Aucun doute, c’est le Coup de cœur de Ciné2909 idéal pour oublier ne serait-ce qu’un moment les folles courses de Noel.

     

    Il faut le voir pour : Rester un enfant dans votre tête.

  • Max Payne

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    Hanté par la mort de sa famille, le détective Max Payne (Mark Wahlberg) recherche sans relâche l’homme qui a commis ce crime atroce. La vengeance le consume et il est à l’affut du moindre indice qui le conduirait à cet assassin. Il entend parler d’une nouvelle drogue particulièrement puissante qui donnerait des illusions mortelles et en approfondissant son enquête, cela le mène auprès d’Aesir. Cette firme pharmaceutique il la connait bien puisqu’il s’agit de l’ancien employeur de sa femme Michelle (Marianthi Evans). Le mystère s’épaissait et si la mort de celle-ci n’était pas qu’un simple accident.

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    Hop une nouvelle adaptation d’un jeu vidéo qui a fait le bonheur de nombreux possesseurs de PC, X-box et autres PlayStation. Je suis pas particulièrement connaisseur de l’univers de Max Payne mais en même temps on s’en fiche car on s’attend à un pur film d’action où ça canarde dans tous les sens. Désolé de vous l’apprendre mais c’est carrément loupé car déjà en matière d’action ça se résume à 10 minutes de gunfights et ralentissements à la Matrix déjà trop exploités. Le casting est également à la ramasse avec un Wahlberg inexistant et je vous épargne le reste des comédiens loin de réhausser le niveau du film.

     

    Il faut le voir pour : Dégouter vos enfants du jeu vidéo.

  • Vilaine

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    Ça fait deux mois qu’ils discutent ensemble sur le net et Mélanie (Marilou Berry) n’en croit pas ses yeux. Le prince charmant souhaite la rencontrer et qui plus est durant la Saint-Valentin, la fête des amoureux. La roue aurait-elle tourné pour cette femme au physique ingrat et débordante de gentillesse ? Pas du tout puisque Mélanie apprendra bien malgré elle que ce cyber valentin n’est autre qu’un méchant piège tendu par sa cousine Aurore (Frédérique Bel) et ses 2 potes d’enfance Blandine & Jessica (Joséphine de Meaux & Alice Pol). Cette fois c’en est trop, il est temps d’arrêter d’être aussi condescendante, elle va régler ses comptes et personne ne sera épargné.

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    Comme le disait si bien mon pote Confucius "Agis avec gentillesse, mais n’attend pas de la reconnaissance". Voilà une leçon que devrait méditer notre chère Mélanie appréciée pour sa bonté mais qui va littéralement péter les plombs et devenant une furie incontrôlable. Marilou Berry se lâche et envoie tout le monde sur les roses transformant Vilaine en une comédie réjouissante, un bon défouloir du moins pendant les premières minutes. Il y a de bons passages où on prend un plaisir cynique à rire du nouveau comportement de Mélanie mais ça perd vite en énergie et on tourne un peu en rond.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter d’être trop gentil.

  • L'échange

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    Le 10 Mars 1928, c’est une date que notre pote Christine Collins (Angelina Jolie) n’oubliera jamais. C’est ce jour qu’elle a perdu son fils Walter (Gattlin Griffith). Ils devaient passer la journée ensemble pour aller voir un film au cinéma mais elle fut appelé à son travail. Jamais elle n’aurait pu imaginer un instant que ce serait la dernière fois qu’elle verrait le visage de son fils. Quelques mois plus tard, elle est contactée par la police de Los Angeles qui lui annonce la bonne nouvelle : on a retrouvé  Walter Collins. Rassurée, elle court à la rencontre de son fils mais une fois arrivée à la gare, elle doit faire face à l’incroyable ; ce garçon n’est pas son fils !

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    Clint Eastwood s’empare d’un fait divers aussi invraisemblable qu’elle est vraie. L’échange suit donc le combat d’une mère meurtrie incarnée par une Angelina Jolie au top face au laxisme et surtout l’incompétence de la police de Los Angeles. Une police désavouée aussi bien par les médias que par la population en raison de méthodes plus que douteuses qui va contribuer à rendre cette histoire des plus extravagantes. Eastwood n’en est plus à son coup d’essai et offre une fois encore un film digne de son talent de réalisateur.

     

    Il faut le voir pour : Rentrer chez vous et vérifier que votre enfant n’a pas rapetissé.

     

  • The duchess

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    En épousant le Duc de Devonshire (Ralph Fiennes) ; Georgiona (Kieira Knightley) était loin d’imaginer qu’elle commettait là la plus grande erreur de sa vie. Son mari ne lui porte que peu d’amour et d’attention ; désespéré de n’avoir pas encore eu de fils pour assurer son héritage. Père de 3 jeunes filles il se permet même de prendre du bon temps avec d’autres femmes sans que Georgiana n’ait son mot à dire. Alors que son couple se désagrège ; cette dernière découvre le véritable amour auprès de Charles Grey (Dominic Cooper).

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    Parce qu’il y a un lointain lien de parenté et parce qu’il y a quelques similitudes dans le parcours de leur vie, on a vite fait la comparaison entre Georgiana & la Princesse Diana. Adaptation d’un roman d’Amanda Foreman sur une période où la femme n’est encore considérée que pour sa capacité à offrir aux puissants un fils pour assurer l’héritage. Tant qu’on est dans les comparaisons, The duchess n’est pas sans rappeler Deux soeurs pour un roi où là il s’agissait des ancêtres d’Elizabeth, reine d’Angleterre. Pour les amateurs de films d’époque qui seront également réjouis par la resplendissante Kieira Knightley.

     

    Il faut le voir pour : Que les femmes acceptent plus facilement le ménage à trois.