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Premières Impressions 2008 - Page 3

  • Les grandes personnes

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    Chaque anniversaire de sa fille Jeanne (Anaïs Demoustier) est une occasion pour Albert (Jean-Pierre Darroussin) de visiter un pays d’Europe. L’année dernière, ils étaient en Italie et cette fois leur terre d’accueil se nomme la Suède où Albert a loué une maison. Toutefois, il y a eu un malentendu avec la propriétaire Annika (Lia Boysen) qui s’est emmêlé les pinceaux dans les dates et ce qui devait être des vacances entre un père et sa fille se transforme en cohabitation avec deux femmes. Pendant qu’Albert s’évertue à rechercher un trésor caché ; Jeanne elle tombe sous le charme de Johan (Björn Gustafsson), un beau blond.

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    Peu de chance que vous ayez entendu parler de la sortie de ce film ce premier film d’Anne Novion où l’on suit les vacances mouvementées d’un père et de sa fille. Les grandes personnes s’intéresse aussi bien à la découverte amoureuse de Jeanne et de ses premières désillusions qu’aux déceptions vécues par les deux jeunes femmes qui l’entourent. Au milieu de tout ça, on retrouve un Jean-Pierre Darroussin qui nous fait rire quand il joue aux chercheurs d’or armé de son détecteur de métaux. A découvrir surtout pour un Darroussin toujours aussi attachant et pour la fraicheur apportée par la présence de la jeune Anaïs Demoustier que l’on a déjà pu voir dans Hellphone ou Le prix à payer.

     

    Il faut le voir pour : Réviser la date de la chute du mur de Berlin.

     

  • Mensonges d’état

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    Roger Ferris (Leonardo Di Caprio) est un agent de la CIA travaillant sur le terrain et il est actuellement au Moyen-Orient. Il est à la recherche d’informations de la plus haute importance qui lui permettrait de remonter jusqu’à Al-Saleem (Alon Aboutboul); un dangereux terroriste à l’origine de récents attentats à travers l’Europe. Sa dernière mission le conduit en Jordanie où il doit prendre contact avec le chef des renseignements Hani Salaam (Mark Strong). Pour espérer infiltrer une taupe dans l’équipe des terroristes, il faudra beaucoup de patience mais le temps manque pour les supérieurs de Ferris et cela risque de tout faire foirer.

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    Les missions d’infiltration ne s’arrêtent plus pour le playboy d’Hollywood puisqu’après Les infiltrés de Martin Scorcese, c’est désormais Ridley Scott qui le parachute en agent de la CIA, chasseur de méchants terroristes. Manipulé par un Russel Crowe à qui l’on a greffé une oreillette, Léo nous fait visiter tout le Moyen-Orient dans un déluge d’action et une réalisation maitrisée de A à Z. Il n’en faut pas beaucoup plus pour faire de Mensonges d’état un nouveau classique du cinéma américain et c’est évidemment une des valeurs sures du moment !

     

    Il faut le voir pour : Jeter un œil en l’air, on vous observe !

  • Johnny Mad Dog

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    Quelque part en Afrique. Arme à la main, Johnny Mad Dog (Christopher Minie) n’est plus un adolescent, c’est un soldat qui exécute les ordres du Général Never Die (Jospeh Duo). Accompagné de ses compagnons répondant tous à des noms de code et affublés de façon étrange, ce groupe sème la terreur laissant derrière eux morts et femmes violées. Pendant ce temps Laokolé (Daisy Victoria Vandy) elle, cherche simplement à survivre à rester auprès de son père qui a perdu ses jambes et de son petit frère.

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    Son producteur Mathieu Kassovitz l’avait un peu prédit lors de la Rencontre Exclusive de Johnny Mad Dog, la sortie au cinéma souffre d’une véritable médiatisation. Sujet pour le moins sensible mais auquel le réalisateur Jean-Stéphane Sauvaire est particulièrement attaché ; voilà un film qui réveille les consciences. Souffrant d’une histoire un peu trop fouillis et par un manque de rythme à certains passages, il faut toutefois reconnaitre que Johnny Mad Dog apporte un nouveau souffle sur le cinéma français encore bien frileux sur de tels sujets.

     

    Il faut le voir pour : Ne plus vous moquer des films de Chuck Norris.

  • Mon espion préféré

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    C’est à contrecœur que notre pote Henry (Colin Hanks) a quitté sa mère mais il n’avait pas le choix car ce jeune agent du FBI partait pour une opération de la plus haute importance. 3 ans après, il revient enfin voir sa mère totalement métamorphosée. Marty (Meg Ryan) s’est rendu compte que sa vie devait changer lorsque son fils l’a quitté et aujourd’hui c’est une superbe femme épanouie qui veut profiter de chaque minute. Un changement radical qu’Henry a du mal à accepter surtout quand il voit tous les prétendants qui lui tournent autour. D’ailleurs, le dernier en date est un certain Tommy (Antonio Banderas) qui se révèle être en réalité un voleur d’art !

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    Après Max la menace, voici un nouveau film qui tente la combinaison peu évidente entre l’humour et l’espionnage. Contrairement à l’œuvre de Steve Carrell, Mon espion préféré fait primer la comédie car si vous cherchez de l’action, vous vous êtes trompé de salle. Antonio Banderas, le voleur de service ne fait que manipuler son avion télécommandé ce qui est la scène, et de loin, la plus spectaculaire du film. Vous l’aurez compris, on est ici pour se marrer devant l’inconfort d’un fils qui découvre la nouvelle vie tumultueuse d’une mère. C’est drôle au départ mais à la longue ça manque d’idées.

     

    Il faut le voir pour : Etre heureux de ne pas avoir une mère sexy !

  • La très très grande entreprise

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    Le verdict est tombé dans l’affaire qui oppose Nateris, une grande société d’agrochimie, aux différents plaignants. Le dédommagement s’élève à 12 000 € pour chacun dont l’activité professionnelle a été réduite à néant par l’installation de cette entreprise. Cette somme dérisoire est une insulte pour Mélanie, Zak & Denis (Marie Gillain, Roschdy Zem & Jean-Paul Rouve) qui ont perdu beaucoup. Ils ont bien l’intention de faire appel mais pour que cela porte réellement ses fruits, il va falloir apporter à la barre un fait nouveau susceptible de condamner Nateris. Direction le siège à Paris pour tenter de trouver ces documents compromettants.

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    Sous couvert d’une comédie, le réalisateur Pierre Jolivet entend dénoncer les pratiques contestables de certaines grandes multinationales avec La très très grande entreprise. C’est un combat livré par un groupe de particuliers qui doit faire face au gigantisme d’une société prête à tous les subterfuges pour sauver les apparences. Il ne s’agit évidemment pas de retrouver un grand film d’espionnage à l’américaine avec son déluge de technologie mais une fine équipe qui va  se débrouiller avec les moyens du bord. Comédie tout ce qu’il y a de plus respectable avec de bonnes idées comme la présentation des "victimes" et qui vous fera passer un bon moment de cinéma.

     

    Il faut le voir pour : Découvrir que les avocats indiens pourraient être des grands joueurs de foot.

  • Saw V

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    Rares sont les survivants des jeux de Jigsaw (Tobin Bell) et l’Inspecteur Strahm (Scott Patterson) peut s’estimer heureux. Le tueur au puzzle mort, il pourrait reprendre une existence normale mais quelque chose le tracasse et cela concerne notamment Hoffman (Costa Mandylor) qui a reçu les honneurs après avoir sauvé une petite fille d’un bain de sang. Bien que retiré de l’affaire, Strahm décide de mener sa propre enquête et les preuves s’accumulant, il découvre que Hoffman est en fait très proche de Jigsaw. Pendant ce temps, 5 nouvelles victimes vont devoir affronter les pires horreurs dans le simple espoir de ressortir vivants !

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    Autant Saw IV se laissait bien regarder autant Saw V est un des plus gros foutages de gueule de l’histoire du cinéma. Avec une trame historique inexistante, ils ont quand même réussi à nous boucler un film entier en entrecoupant les phases d’enquêtes de massacres aussi anecdotiques que  sanglants. Evidemment, les nouvelles victimes font de la figuration se prenant dans des pièges plus tordus les uns que les autres ; la saga continue de brasser les dollars et l’on redoute le pire avec Saw VI qui part néanmoins avec un superbe jeu de mots ! Il est grand temps de boucler une saga en cruelle manque d’inspiration.


    Il faut le voir pour : Découvrir les nouveaux pièges tordus.


    En savoir plus sur Saw ?

    En savoir plus sur Saw II ?

    En savoir plus sur Saw III ?

    En savoir plus sur Saw IV ?

  • Bouquet final

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    Issu d’une famille d’artiste, Gabriel (Marc-André Grondin) a longtemps cru qu’il pourrait vivre de sa passion pour la musique. D’ailleurs, il a été à deux doigts de partir pour la Laponie pour faire la bande-originale d’un film mais il y a eu une grande mésentente. Frustré par ce nouvel échec, il prend une décision folle aux yeux de ses parents en allant chercher du travail. Il atterrit ainsi dans une société appelée Ciel & Terre en pleine recherche d’un commercial dynamique pour booster leur chiffre d’affaires. Le produit qu’il da devoir défendre n’est pas banal puisqu’il s’agit de vendre … des cercueils !

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    Amis de l’humour noir, bonsoir ! Il n’est pas facile de faire une comédie tournant autour d’un thème aussi sinistre que la mort et Bouquet final s’en tire avec un peu de peine. L’humour se construit essentiellement autour des jeux de mots et de mises en situations insolites propulsées par Bérénice Béjo, Didier Bourdon & Marc-André Grondin. Le film présente les méthodes plus que douteuses utilisées par des vendeurs peu scrupuleux mais comédie oblige  le fait de manière plus que légère. L’imagination étant donc au point mort et le spectateur d’être mort de rire, voilà donc un film qui ne fera pas longue date au cinéma !

     

    Il faut le voir pour : Penser à essayer votre cercueil.

  • The visitor

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    Professeur d’université, la vie de Walter Vale (Richard Jenkins) est tombée dans une bien triste monotonie depuis la disparition de sa femme. Pour des raisons professionnelles, il doit se rendre à New York où il possède un appartement mais lorsqu’il arrive sur place, une surprise l’attend. Zainab & Tarek (Danai Jekesai Gurira & Haaz Sleiman) ; un jeune couple est installé depuis quelques mois et ont semble t-il été victimes d’un escroc. N’ayant aucun lieu où dormir, Walter leur propose de les héberger le temps de trouver une solution. Au fil des jours, Tarek & Walter se lient d’amitié grâce à la musique jusqu’au jour où le jeune homme est arrêté par la Police.

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    Plus habitué à être devant la caméra que derrière, Thomas McCarthy soulève un sujet bien délicat à travers son second long métrage. A travers la situation vécue par Walter, c’est la politique de l’immigration aux Etats-Unis qui est présentée dans The visitor. Le réalisateur ne s’attarde d’ailleurs pas le processus en lui-même mais plutôt sur les répercussions affectant les deux personnages que sont Walter & Tarek. On connait peu l’acteur Richard Jenkins mais sa prestation relève un film un peu trop linéaire.

     

    Il faut le voir pour : Essayer de faire du Djembé sans son pantalon.

  • Home

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    Cela fait 10 ans que Marthe & Michel (Isabelle Huppert & Olivier Gourmet) et leurs enfants Judith, Marion & Julien (Adélaïde Leroux, Madeleine Budd & Kacey Mottet) vivent dans cette maison isolée à la campagne avec comme seule vue cette autoroute abandonnée. C’est le calme qui règne chez eux et une vie formidable ; le soir ils peuvent diner dans leur immense jardin qui leur sert également de salon de télévision. Mais ce qu’ils redoutaient le plus est sur le point de chambouler leur vie : l’autoroute va redevenir fonctionnel. Après avoir goudronné et remis en place les barrières, c’est désormais officiel, les voitures vont pouvoir de nouveau circuler.

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    Voilà un véritable petit ovni dans le paysage cinématographique français avec ce premier long métrage d’Ursula Meier au scénario complètement insolite. Une famille qui vivait heureuse au bord d’une autoroute abandonnée perd complètement les pédales après la réouverture de celle-ci. Home est aussi extravagant qu’il est imprévisible et c’est cette particularité qui nous pousse à la curiosité mais on finit par trouver le temps long. Si l’on s’attache vite à cette famille pas comme les autres, la seconde partie du film nous anesthésie un peu et perd de sa saveur.

     

    Il faut le voir pour : Penser désormais à saluer ceux qui habitent aux bords des routes.

  • W. l’improbable président

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    Si on lui avait dit un jour qu’il serait le 43ème président des Etats-Unis d’Amérique, il ne l’aurait jamais cru. Pourtant le 20 Janvier 2001 Georges W.Bush (Josh Brolin) entre dans l’histoire. Il est loin le temps où W. faisait les 400 coups se retrouvant derrière les barreaux ou conduisant complètement ivre. Et puis son père Georges (James Cromwell) faisait régner la discipline car en tant que politicien digne de ce nom ; il ne pouvait se permettre que le nom des Bush soit souillé. Ces nombreuses altercations avec son père ont certainement contribué à ce que W. refuse de se lancer dans la politique jusqu’au jour où il eut cette révélation : il deviendra Président des Etats-Unis.

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    Oliver Stone n’en est pas à son coup d’essai en matière de biopic présidentiel car rappelons-nous qu’il nous a déjà offert JFK & Nixon. Son dernier film est particulier d’une part parce que Bush est toujours de ce monde et surtout que la sortie coïncide étrangement avec la fin de son second mandat. W. l’improbable président ne va certainement pas redorer le blason de Bush dépeint comme un homme incompétent et parfois comique (le fameux épisode du bretzel ne s’imposait pas dans la représentation du préseident américain). On ira le voir surtout pour la perf’ de Josh Brolin plutôt que pour le portrait dressé par Stone.



    Il faut le voir pour : Dire au revoir à Georges W.Bush.