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Premières Impressions 2008 - Page 6

  • Go fast

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    C’est une grosse opération qui est mise en place. Un énorme trafic de résine de cannabis a été identifié ; du Maroc en France en passant par les cotes espagnoles. Pour démanteler ce réseau, il faut un agent infiltré et ce sera notre pote Marek (Roschdy Zem) qui vient de perdre ses équipiers de la BRI à la suite d’une mission. Marek devient ainsi Slimane, lui qui avait déjà joué les taupes pour un braquage de banque va devoir maintenant se faire passer pour un chauffeur de Go Fast. La règle est simple, la marchandise débarque en Espagne et c’est ensuite à lui de la faire remonter en France pour l’écouler dans toute l’Europe.

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    Un film d’action à la française ça nous change un peu bien que nous n’ayons pas les mêmes moyens en terme de production que nos amis les américains (il faut dire que c’est la crise en ce moment !). Go Fast est efficace, mélange de Taxi et Le transporteur ; il ne s’attarde pas sur un scénario lui aussi vite expédié mais sur des scènes d’action menées à 100 à l’heure. Roschdy Zem montre qu’il a le physique pour jouer les héros et c’est donc un film plutôt divertissant où le seul intérêt est de voir de belles bagnoles rouler à des vitesses vertigineuses.

     Il faut le voir pour : Vérifier que la voiture qui est dans votre garage est bien la vôtre !

  • Cliente

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    Ne parlez jamais du grand amour à Judith (Nathalie Baye) car elle vous rirait au nez ! Cette quinquagénaire ne croit plus au prince charmant depuis son divorce et quelques temps après elle a découverte l’escort. Avec Internet et en quelques clics, elle peut trouver l’homme qu’il lui faut et quand elle le souhaite ; son dernier choix s’appelle d’ailleurs Patrick (Eric Caravaca). Contre quelques centaines d’euros, elle obtient ce qu’elle veut sans les complications d’un couple et c’est très bien comme ça. Pourtant, ses relations avec Patrick deviennent de plus en plus fréquentes jusqu’à mettre en péril la vie privée du jeune homme.

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    Ce n’est pas tous les jours que le cinéma s’intéresse à la vie sexuelle des femmes et c’est sans tabous que Josiane Balasko s’y colle. Nathalie Baye y incarne une femme qui ne croit plus aux illusions de l’amour après une énorme déception et qui préfère se rassurer à coups de billets. Au départ c’est plutôt sympa, on découvre cette relation atypique ainsi que le quotidien des deux intéressés notamment la vie de présentatrice de télé achat de Judith. Après ça se gâte un peu, le triangle Baye/Caravaca/Carré se forme et là il ne se passe plus grand-chose si ce n’est des pleurs et des regrets.


    Il faut le voir pour : Apprendre que les indiens ne font pas Hugh !


    Découvrez le film Dans la peau du héros !

  • Vinyan

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    Ils étaient partis en Thaïlande, dans la région de Phuket pour célébrer les fêtes de fin d’année mais au lieu du paradis promis, ils ont mis un pied en enfer. Jeanne, Paul & Josh Belhmer (Emmanuelle Béart, Rufus Sewell & Borhan Du Welz) formaient une famille heureuse quand aussi imprévisible que dévastateur, le Tsunami a bouleversé le monde en emportant leur enfant il y a 6 mois de cela. Depuis ils se sont installés en Thaïlande et au cours d’une soirée, Jeanne est convaincue d’avoir aperçu son fils dans une vidéo tournée en Birmanie. Une lueur d’espoir renait et ce couple va tout faire pour retrouver Joshua.

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    Avec Vinyan, vous aurez 2 films en un. Au départ il s’agit d’un drame familial qui prend sa source après les terribles évènements du Tsunami de 2005 où Emmanuelle Béart & Rufus Sewell sont plongés dans une grande douleur. Par la suite, accroché à un infime espoir ; le couple s’aventure dans une nature sauvage encore meurtri par les catastrophes pour retrouver leur garçon. Commence alors une seconde partie plus mystique où l’on perd un peu le fil et qui transforme le film en un véritable thriller aux relents fantastiques.

    Il faut le voir pour : Demander à vos enfants de ne plus jouer dans la boue.

  • Harcelés

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    Cette fois c’est fait ! Chris & Lisa Mattson (Patrick Wilson & Kerry Washington) viennent d’emménager dans leur maison situé à Lakeview Terrace, le bonheur assuré pour ce jeune couple. Seulement, leur arrivée n’est pas vue d’un bon œil de la part de leur voisin Abel Turner (Samuel L. Jackson) qui a du mal à accepter qu’un blanc puisse être avec une femme noire. En plus de cela, certains détails vont venir perturber les relations de voisinage créant par la même occasion de nombreuses tensions. Un autre détail a son importance ; Abel Turner est respecté dans l’entourage car c’est aussi un agent de police.

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    On le sait avoir de bonnes relations avec nos voisins permet une vie paisible loin des règlements de compte diffusés dans l’émission culturelle Sans aucun doute. Harcelés pousse le bouchon beaucoup plus loin avec le personnage d’Abel Turner foncièrement raciste dont les propos mettent rapidement mal à l’aise. Pour ne rien vous cacher, c’est ce personnage caractériel et imprévisible qui donne toute sa saveur à l’histoire ce qui n’empêche pas quelques longueurs qui plombent l’intérêt de l’ensemble. Mieux vaut éviter ce long-métrage si vous souhaitez oublier vos querelles quotidiennes de voisinages.

    Il faut le voir pour : Arrêter de prendre la piscine pour votre chambre à coucher.

  • Entre les murs

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    C’est la rentrée scolaire pour François Marin (François Bégaudeau), professeur de français et professeur principal d’une classe de 4ème situé à Paris. Il retrouve ainsi certains élèves comme Esmeralda (Esmeralda Ouertani) ou Khoumba (Rachel Régulier) mais c’est une nouvelle aventure qui commence et cette nouvelle année ne sera pas de tout repos. Pas évident de faire cours dans une classe qui n’arrête pas de chahuter ou quand il y a des éléments perturbateurs qui ne font aucun effort. Certaines journées paraissent interminables pour François et il arrive parfois que la tension monte rapidement et que les situations dégénèrent.

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    Attendu depuis son sacre au Festival de Cannes 2008, Entre les murs arrive enfin dans les salles obscures et l’on attendait beaucoup de la part du film de Laurent Cantet. Adapté du roman de François Bégaudeau qui tient par ailleurs le premier rôle, on est vite frappé par l’authenticité qui s’en dégage. On apprécie également la qualité du scénario qui capte bien les maux actuels qui gangrènent l’éducation nationale. La grande force du film est sans conteste ces élèves à qui l’on a offert une totale liberté dans l’improvisation brouillant les frontières entre jeu d’acteur et réalité. Un film juste qui renvoie fidèlement l’image le quotidien d’une classe ordinaire.

     Il faut le voir pour : Tenter de placer de l’imparfait du subjonctif dans vos discussions.

  • Faubourg 36

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    Situé dans le Faubourg, le Chansonia est une salle de spectacles où travaillent Pigoil, Milou & Jacky (Gérard Jugnot, Clovis Cornillac & Kad Merad). Hélas, les temps sont durs pour le propriétaire criblé de dettes qui met fin à ses jours et abandonne le Chansonia au cruel Galapiat (Bernard-Pierre Donnadieu) qui clôture l’établissement. Quelques mois après, on retrouve un Pigoil sombrant dans la dépression mais lorsqu’il perd la garde de son fils Jojo (Maxence Perrin) ; il se retrousse les manches et décident de ressusciter le Chansonia. Avec l’aide de ses potes d’enfance, il va monter un spectacle dans l’espoir de racheter l’établissement à Galapiat.

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    Beaucoup de médiatisation autour de Faubourg 36 qui est le second long métrage de Christophe Barratier après son énorme succès populaire Les choristes. La recette n’a pas vraiment changé avec ce sentiment de nostalgie nous plongeant dans le Paris des années 1930 et avec les présences de Gérard Jugnot & Kad Mérad déjà présents au générique du premier long métrage. La révélation cette fois se nomme Nora Arnezeder jusque-là peu connue du grand public qui va vous envouter avec sa douce voix. On a ce qu’on est venu chercher c’est-à-dire un film grand public et jovial sans réelles prises de risque de la part du réalisateur français.

    Il faut le voir pour : Les imitations de Jacky.

  • Le royaume interdit

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    Le Kung-Fu n’a plus aucun secret pour notre pote Jason Tripitikas (Michael Angarano), du moins en théorie ! Son temps libre, il le passe à regarder des films de Kung-Fu tous plus spectaculaires les uns que les autres et il rêve un jour de pouvoir se battre comme ses héros. Pour l’heure, il se contente de chercher les raretés chez un prêteur sur gages et va faire une drôle de découverte : un bâton ancestral appartenant au légendaire Roi Singe (Jet Li). Il ne tarde pas à être victime des pouvoirs du bâton puisqu’il se retrouve projeter dans un autre monde où règne le tyrannique Seigneur de la guerre (Collin Chou).

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    Alléché par la perspective de découvrir le duo Jackie Chan/Jet Li, Le royaume interdit avait les atouts nécessaires pour attirer les fans de Kung-Fu en salles. C’est sans compter sur les aberrations des studios américains qui ont transformé ce rêve en un pur produit commercial sans âme. Seul véritable intérêt à cette mascarade, un petit combat entre les 2 plus grandes stars asiatiques et quelques scènes merveilleusement orchestrées par le toujours très efficace Yuen Woo-Ping. En dehors de ça, le tout sonne creux ; le scénario consternant de niaiserie ne rend en aucun cas justice aux prestigieux comédiens dont il disposait.

     

    Il faut le voir pour : Jackie Chan vs Jet li !!

  • La vie devant ses yeux

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    Il y a 15 ans au lycée d’Hillview ; un drame a marqué les esprits de la communauté de Briar Hill. Michael (John Margaro); un adolescent à priori sans histoires est venu semer la terreur à l’école, armé il a tué tous ceux qui se trouvaient sur son chemin. Diana McFee (Evan Rachel Wood / Uma Thurman) a été le témoin de cette tragédie et a pu voir la folie dans les yeux de ce meurtrier. Elle s’en souvient comme si c’était hier, au moment des coups de feu ; elle se trouvait aux toilettes avec sa pote d’enfance Maureen (Eva Amurri) quand elles se sont retrouvées face à l’assassin. Jamais elle ne pourra oublier ce traumatisme qui a bouleversé sa vie.

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    Adapté d’un roman de Laura Kasischke ; La vie devant ses yeux est un thriller fantastique tournant autour d’un drame qui réveille les douloureux souvenirs de Columbine. Ce drame est introduit dans les 10eres  minutes et par la suite le réalisateur Vadim Perelman dissémine les détails non pas sur les motivations du meurtrier mais sur la vie de Diana et de sa copine. Le final ne sera une révélation que pour ceux qui se sont endormis entre 2 scènes car il ne se passe pas grand-chose durant 1h30. Ce n’est franchement pas un film indispensable à voir au cinéma actuellement.

     

    Il faut le voir pour : Tester la glace au yaourt.


  • Parlez-moi de la pluie

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    Karim (Jamel Debbouze) travaille comme réceptionniste dans un petit hôtel de campagne mais il aspire à d’autres choses. Avec son pote d’enfance Michel (Jean-Pierre Bacri), il va se lancer dans un projet ambitieux ; réaliser un documentaire ayant pour thème les femmes qui ont réussi. Coup de chance, Karim connait personnellement Agathe Villanova (Agnès Jaoui), femme politique en pleine ascension. Avec son accord, ils vont donc suivre la jeune femme dans son quotidien aussi bien dans la sphère politique que privée.

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    Partenaires dans la vie comme devant les caméras, Agnès Jaoui & Jean-Pierre Bacri ne se quittent plus et invitent cette fois Jamel Debbouze dans leur nouveau film. Comme dans leurs précédents longs-métrages, l’accent est mis sur la personnalité des protagonistes. Jamel Debbouze que l’on connaissait moins sage laisse la place de comique à Bacri formidable dans son rôle. Si Parlez-moi de la pluie se revendique être une comédie hormis quelques dialogues qui font mouche, le reste nous laisse franchement sur notre faim voire même nous fait bailler d’ennui.

     

     Il faut le voir pour : Eviter de trop parler après avoir fumé un pétard.

  • Obscénité et vertu

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    Juliette, Holly & A.K. (Vicky McClure, Holly Weston & Eugene Hütz) partagent le même appartement à Londres. Pour chacun d’entre eux la vie n’est pas facile, Juliette travaille dans une pharmacie de quartier mais rêve de se consacrer à l’humanitaire. Holly est danseuse classique et galère pour se trouver un job qui pourrait remplir son compte en banque ; elle se décide alors de se lancer dans le strip-tease et c’est loin d’être gagné ! A.K. quant à lui aimerait devenir une star de la chanson mais pour le moment, il s’adonne à des activités peu communes en réalisant les fantasmes des hommes.

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    Si à la réalisation il n’y avait pas une certaine Madonna star de la pop qui signe là son premier film ; il est fort à parier qu’Obscénité et vertu serait sorti dans une grande indifférence. On suit donc le quotidien de 3 personnages au cœur de Londres ; un trio dont on retiendra surtout la présence d’Eugene Hütz avec son look si particulier. Le reste n’est qu’anecdote entre la jeune pharmacienne qui veut combattre la misère en Afrique et la danseuse classique obligé de s’adonner au strip-tease pour gagner sa vie. Ce n’est donc pas un grand film tout juste à réserver aux fans de Madonna qui seront curieux de voir ce que leur idole a pondu.

     

    Il faut le voir pour : Rechercher vos tenues d’écolier.