Quai d’Orsay
Le langage ! Voilà la nouvelle responsabilité de notre pote Arthur Vlaminck (Raphaël Personnaz) que vient de luis confier Alexandre Taillard de Worms (Thierry Lhermitte) autrement dit le Ministre des Affaires étrangères ! Il va ainsi devoir rédiger toute une série de discours, une mission à priori à sa portée mais il ne sait pas encore dans quoi il s’est embarqué. Au début, il se retrouve en effet à travailler sur un bout de table mais surtout il va constater le capharnaüm qui règne dans ce ministère. Heureusement qu’il peut compter sur le soutien de Claude Maupas (Niels Arelstrup) qui lui permet de voir un peu plus clair face aux exigences souvent extravagantes du ministre.
On a rarement l’occasion de rire quand on aborde la politique alors ne boudons pas notre plaisir avec cette adaptation de la bande-dessinée que l’on doit au duo Christophe Blain & Abel Lanzac. On découvre ainsi les coulisses du pouvoir à travers l’arrivée d’Arthur au sein du ministère et il va sans dire qu’on ne s’ennuie pas ! Décomposé en pastilles introduits par les citations d’Héraclite ce qui donne un assez bon rythme à la comédie de Bertrand Tavernier mais cette absence d’unité finit aussi par lasser sur la dernière demi-heure. Bon point pour le casting avec un Thierry Lhermitte au top de sa forme et surtout un Niels Arelstrup toujours aussi excellent, Quai d’Orsay s’impose comme la comédie du moment.
Il faut le voir pour : Choisir les livres qui sont stabylotés sinon ça veut dire qu’ils ne sont pas intéressants.