Pour une femme
C’est dans un camp de concentration en France durant la Seconde Guerre mondiale que Lena & Michel (Mélanie Thierry & Benoit Magimel) se sont rencontrés. Comme ils le disent si bien, ils se sont sauvés mutuellement de cet enfer et désormais ils coulent des jours heureux à Lyon avec leur petite fille Tania (Ondine Barry / Julie Ferrier). Un jour, un homme se présente chez eux ; il s’agit de Jean (Nicolas Duvauchelle) qui n’est autre que le frère de Michel que tout le monde croyait mort. C’est un vrai miracle de le voir revenir ainsi mais l’arrivée de Jean cache en fait une autre vérité ce que comprendra rapidement Léna qui se rapproche chaque jour en peu plus de lui jusqu’à entretenir une liaison.
Sylvie Testud a beau porter un prénom différent dans ce film, il ne fait pas mystère qu’elle incarne ni plus ni moins qu’une version romancée de Diane Kurys. Le spectateur est ainsi invité à découvrir le passé mouvementé des parents de la réalisatrice française, un passé riche d’abord pour son arrière-plan historique et puis par cette passion amoureuse entourant le triangle Mélanie Thierry / Benoit Magimel / Nicolas Duvauchelle. S’il n’ira pas jusqu’à déchainer les passions, le trio est solide et trouve en Clotilde Hesme & Clément Sibony des partenaires de premier choix. Une belle distribution et une histoire plutôt prenante (du moins tout ce qui se rapporte au passé) font donc de Pour une femme un bon moment de cinéma.
Il faut le voir pour : Eviter de cuisiner le poisson avec la fenêtre ouverte !