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Karina Testa

  • Switch

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    Cet été s’annonçait sinistre pour notre pote Sophie Malaterre (Karine Vanasse) ! Cette québécoise sombrait en effet dans une certaine dépression ; célibataire et sans emploi, elle avait clairement besoin de se changer les idées. On lui parle alors d’un site Internet : Switch.com qui lui permettrait d’échanger son logement avec d’autres personnes à travers le monde. Elle se lance dans l’aventure et son choix se porte sur un somptueux appartement situé à Paris et à sa grande surprise, la propriétaire Bénédicte Serteaux (Karina Testa) accepte l’échange. En quelques heures, les bagages sont faits et direction la France où elle redécouvre les charmes de la vie parisienne mais Sophie va vite déchanter. Le lendemain matin de son arrivée, la police débarque chez elle et découvre le corps d’un homme décapité mais le plus incroyable dans tout ça, c’est que son identité a été volée.

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    Le scénario signé conjointement par Jean-Christophe Grangé & Frédéric Schoendoerffer n’est pas sans rappeler le récent Sans identité à la différence qu’ici notre héroïne est une femme tout ce qu’il y a de plus ordinaire. Cela constitue d’ailleurs un des reproches que l’on peut faire au film, pour servir le développement de l’intrigue le scénario se permet quelques facilités ; on peine à imaginer qu’une frêle demoiselle réussisse à mettre la misère à notre Cantona national. C’est l’occasion tout de même de faire connaissance avec Karine Vanasse propulsée héroïne quant à l’ancien footballeur, son rôle de flic bourru aurait mérité d’être un peu plus tempéré. Si ce genre de détails ne vous hérisse pas le poil alors oui, vous saurez apprécier à juste titre Switch, un thriller qui ne manque pas d’action.

     

    Il faut le voir pour : Réfléchir à 2 fois avant d’échanger votre logement pour les vacances !

  • Les Tuche

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    Chez les Tuche, le chômage est une tradition familiale qui se transmet depuis des générations.  Jeff (Jean-Paul Rouve) fut donc très malheureux lorsqu’il fut obligé de travailler mais ce temps-là est terminé, après 18 années d’effort il est enfin devenu chômeur ! Une fierté qui mérite bien une double ration de frites et de gratin à partager avec toute sa famille qui va également fêter une chose incroyable : ils viennent de gagner 100 millions d’euros à la loterie. Fini la vie à Bouzolles, fini la pomme de terre … euh non bref, ils partent à Monaco car Jeff veut faire plaisir à sa femme Cathy (Isabelle Nanty) ; elle qui considère la princesse Stéphanie comme une sœur.

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    C’est une comédie qui peut parfois vous rester en travers de la gorge car l’humour n’y est pas très fin, c’est le moins que l’on puisse dire. Déjà il faut avoir un faible pour la patate et surtout pour l’état d’esprit insufflé par Olivier Baroux (le compère de Kad) à savoir du bon 2ème voire 3ème degré ce qui est loin de tucher tout le monde. Rajoutez à cela des personnages très caricaturés qui en font souvent trop, un dénouement écrite d’avance avec son message moralisateur selon lequel l’argent ne fait pas le bonheur mais il n’empêche qu’il y a des passages marrants. C’est n’est pas la grande folie du moment non plus, Les Tuche ne nous laisseront pas un grand souvenir et risque d’être laissé sur la tuche par quelques spectateurs !

     

    Il faut le voir : Penser à organiser une purée-party !

  • Frontière(s)

     

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    Ils savaient que le coup qu’ils avaient préparé n’était pas sans risques mais là ça a tourné à la catastrophe. Alex (Aurélien Wiik) et sa bande ont bien embarqué la thune mais un des gars a reçu une balle et les voilà obligés de se réfugier pour échapper aux flics. Pour Yasmine (Karina testa) c’est d’autant plus dur que c’est son frère qui est en train de se vider de son sang sous son regard impuissant. Il n’y a plus 36 solutions, nos potes doivent fuir et se dirigent vers la Hollande mais font une halte dans une drôle d’auberge.

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    Premier film de Xavier Gens (Hitman) ; Frontière(s) est le slash-movie à la française qui s’accompagne évidemment de son hectolitre d’hémoglobine. Niveau scénario, on s’embringue dans du grand classique avec un groupe de jeunes qui vont faire les frais d’une famille nazie dont la barbarie est héréditaire. A vouloir rendre le film dynamique, on a parfois des scènes visuellement saturées ce qui gache un peu le plaisir. L’originalité n’est pas le point fort du film et s’il fallait en trouver un c’est qu’il redynamise un peu le cinéma français un peu à la manière de Kim Chapiron avec Sheitan et surtout qu’il popularise un peu plus le genre.

  • Des poupées et des anges

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    Elles sont sœurs et pourtant à les voir, elles n’ont pas grand-chose en commun. Chirine (Karina Testa) est l’ainée de la famille et depuis ses 14 ans, elle a vite pris conscience que son physique serait son principal atout. Depuis, elle rêve de devenir mannequin et a d’ailleurs déjà adapté le style de vie ; portant des robes de haute-couture et trainant dans des soirées chics, elle est prête à de nombreux sacrifices pour parvenir à ses fins. Rien à voir avec sa petite sœur Lya (Leila Bekhti) qui veut juste pouvoir continuer ses cours de taekwondo mais qui va se heurter à l’obstination d’un père traditionnaliste.

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    Parce que l’action de son roman se déroule dans les banlieues, Nora Hamdi voulait éviter que l’adaptation cinématographique ne tombe dans les habituels clichés ce qui l’a conduit à prendre la caméra. Des poupées et des anges, c’est une famille en perdition entre une grande sœur qui veut devenir une véritable Barbie et un père qui n’en est plus vraiment un. Au milieu se trouve la jeune Lya obligée de se réfugier sur les toits pour exprimer sa haine à travers notamment une séquence de slam percutante. Le duo Karina Testa/Leila Bekhti constitue indéniablement un atout dans ce drame familial touchant qui mérite le coup d’œil.

     

    Il faut le voir pour : Ne jamais demander à votre fille d’écrire une lettre de divorce.

  • Ze film

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    Pour lui, il ne fait aucun doute, il sera prochainement l’un des grands noms du cinéma français. Goran que le quartier a surnommé Kubrick (Clément Sibony) veut que son art soit reconnu mais réaliser un film n’est pas à la portée du premier venu et il faut savoir faire preuve de persévérance. Heureusement, à ses cotés il peut compter sur ses 2 potes d’enfance que sont Toxic & Karim (Dan Herzberg & Micky El Mazroui) sans compter le soutien inconditionnel de son père Serguei (Miki Manojlovic). Miné par ce manque de reconnaissance, la vie de Kubrick n’est pas totalement sombre illuminée par la présence de Soraya (Karina Testa), sa beauté saisissante fait indéniablement battre le cœur de notre héros.

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    Voilà ce que l’on appelle un film de jeunes fait par les jeunes pour des jeunes ! Minimisant certains clichés que l’on a l’habitude de voir, Ze film reprend également avec une certaine ironie les problématiques qui peuvent surgir au sein d’une cité (restrictions liés à la religion, présence d’une violence urbaine…). Entre la comédie et le film générationnel ; l’œuvre de Guy Jacques a un peu de mal à trouver sa propre identité malgré des comédiens aussi généreux que talentueux. Ça reste tout de même un bon divertissement, un film qui vous fera décrocher quelques sourires mais guère plus.

     

    Découvre le film Dans la peau du héros