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cinéma - Page 306

  • Las Vegas 21

    Bonjour, je m’appelle Ben Campbell (Jim Sturgess)

     

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    01.jpgJe suis étudiant au MIT (Massassuchets Institute of Technology) et depuis mon enfance, je ne rêve que d’une chose : intégrer Harvard. J’ai toujours donné le meilleur de moi-même et j’espérais vraiment décrocher cette bourse pour pouvoir financer l’ensemble de mes frais d’inscriptions.

     

    Malheureusement, il semble qu’il y ait des candidats potentiellement plus intéressant que moi et c’est dans ce contexte qu’on m’a fait une proposition incroyable. Un de mes profs, Micky Rosa (Kevin Spacey) m’a invité à rejoindre son groupe de joueurs de Blackjack.


    02.jpgEn fait, nous sommes tous des étudiants surdoués et nous comptons les cartes, notre objectif est simple : dévaliser Las Vegas !

     

     

    En savoir plus sur Las Vegas 21 ?

  • La vague

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    Qu’est ce qu’une autocratie ? Voici ce que vont découvrir les élèves de Rainer Wenger (Jürgen Vogel) durant cette semaine thématique, un cours qui va en passionner plus d’un ! Le jeune professeur avait quelques réticences au départ mais finalement au vu de l’enthousiasme débordant de sa classe pour le sujet, il va lui aussi vite se prendre au jeu. Ce qui ne devait être qu’un cours devient rapidement une expérimentation ; le groupe se baptise La vague et tous les membres jurent solidarité les uns envers les autres. Le phénomène connait un tel succès qu’il s’étend bien au-delà du cours jusqu’à dépasser les limites du raisonnable.

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    La naissance d’une dictature est-elle encore possible en Allemagne ? Voilà le sujet brulant auquel s’attaque La vague à travers un simple cours de lycée mais qui va prendre des proportions gigantesques. Si le film est vraiment passionnant, on peut néanmoins regretter une certaine crédulité dans le déroulement de l'histoire qui l’empêche d’être vraiment marquant. Le scénario pose dans les premières minutes les bases théoriques de l’autocratie avant de nous offrir une mise en situation à taille réelle. L’histoire était donc intéressante à plus d’un titre et le résultat aurait pu être bien plus passionnant mais ça n’enlève rien au fait qu’il s’agit d’un excellent film.

     

    Il faut le voir pour : Eviter de chercher des embrouilles aux gens habillés en jean et en chemise blanche.

  • Harvey Milk

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    Au soir de son 40ème anniversaire, Harvey Milk (Sean Penn) fait une heureuse rencontre, celle de Scott Smith (James Franco). Il n’est alors que simple employé dans une compagnie d’assurances à New York où il prend toutes les précautions nécessaires pour cacher son homosexualité. Pour vivre pleinement leur relation, le couple part alors s’installer à San Francisco où ils ouvrent une boutique spécialisée dans la photo mais l’accueil est plutôt glacial. A partir de ce moment-là, le quartier de Castro devient le rendez-vous des homosexuels considérés alors comme des pestiférés et Harvey va alors s’engager jusqu’à devenir conseiller municipal.

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    Personnage emblématique de la communauté gay ; Harvey Milk était jusqu’à maintenant une figure peu connue chez nous mais l’Oscar du meilleur acteur remis à Sean Penn a changé la donne. Il fut le premier homosexuel à occuper une fonction officielle à San Francisco mais surtout il a permis la reconnaissance des siens en défendant leurs droits. Gus Van Sant retrace avec talent la vie extraordinaire de Milk et s’entoure d’une belle brochette de comédiens avec évidemment Sean Penn mais aussi James Franco & Emile Hirsch. Un film indispensable pour enrichir sa culture personnelle.

     

    Il faut le voir pour : Comprendre pourquoi crottes de chien et politique sont indissociables.

  • Bellamy

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    Décidément, il n’y a pas de vacances qui tiennent pour l’inspecteur Paul Bellamy (Gérard Depardieu) qui va être sollicité dans un fait divers qui s’est déroulé dans la région de Nîmes. On a retrouvé l’épave d’une voiture qui s’est écrasée au bas d’une falaise et la victime semble être Emile Leullet (Jacques Gamblin), un agent d’assurances mais certains détails troublants viennent remettre en cause ces conclusions. Cela fait déjà quelques jours qu’un étrange individu vient roder aux alentours de la maison de Paul et il se trouve qu’il est justement impliqué dans cette affaire.

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    De l’action, un suspense haletant et une bonne dose d’adrénaline, ça vous branche ? Alors choisissez autre chose que Bellamy car le dernier film de Claude Chabrol ressemble plus à une adaptation grand écran de L’inspecteur Derrick qu’à L’inspecteur Harry. Evidemment tout est une affaire de gouts mais le rythme terriblement lent du film ainsi que le scénario légèrement alambiqué effacent vite les bonnes intentions des comédiens comme Clovis Cornillac ou Marie Brunel. Tout simplement pas le genre de films pour lequel le spectateur lambda ne paierait pas une place de cinéma.

     

    Il faut le voir pour : Constater que ce sont toujours les femmes qui sont à l’origine des complications !

  • The devil’s chair

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    C’était il y a 4 ans, Sammy  & Nick (Polly Brown & Andrew Howard) s’étaient aventurés dans un immeuble laissé à l’abandon, un ancien hôpital psychiatrique. Tout s’est passé si vite, Sammy s’est installé sur cette chaise et soudain elle fut sauvagement mutilée avant de la faire disparaitre. Retour au présent où le Professeur Willard (David Gant) de l’université de Cambridge souhaite prendre en charge la mise en liberté de  Nick et l’accompagner sur les lieux du crime en compagnie de son équipe. En réalité, le professeur veut profiter de cette occasion pour écrire un livre mais il ignore ce qu’il vient de faire !

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    Attention, voilà un film qu’il faut absolument voir jusqu’à la fin pour pouvoir réellement l’apprécier. Cela est d’autant plus à préciser que vous serez vite tentés de zapper The devil’s chair tant la première heure est ennuyeuse voire grotesque. Mais c’est là que l’histoire prend tout son intérêt, les dernières scènes vont provoquer un électrochoc ou du moins créer une certaine surprise. Quel dommage que cela n’ait pas été mieux amené car cela aurait permis d’en faire un grand film en attendant c’est une découverte que je vous conseille vivement.

  • Underworld 3 : Le soulèvement des lycans

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    Avant que n’éclate la grande guerre entre les Lycans et les Vampires ; ces derniers régnaient en maitre. Représentés par Viktor (Bill Nighy), les vampires étaient parvenus à réduire leurs féroces ennemis en de dociles esclaves et c’est avec une certaine délectation que ce pouvoir était exercé. Soumis à son maitre, Lucian (Michael Sheen) obéit sans broncher mais il ne fait que tromper les apparences car en réalité il entretient une relation avec Sonya (Rhona Mitra), une vampire et de surplus la fille de Viktor. Quand ce dernier découvre la vérité, il est fou de rage et répudie sa fille tandis que Lucian provoque une rébellion afin de s’échapper.

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    La saga Underworld ne m’a jamais vraiment emballé et ce malgré la présence de la belle Kate Beckinsale et de ses tenues moulantes à souhait. Ce n’est donc pas ce prequel qui va me faire changer d’avis car avec Underworld 3 : Le soulèvement des lycans, il n’y a pas grand-chose à se mettre sous les crocs. Une histoire d’amour à la Roméo & Juliette qui vient polluer les quelques scènes de combat ponctuées d’hémoglobine voilà à quoi on peut résumer cet épisode indispensable seulement pour les plus grands fans. Qu’ils se réjouissent par ailleurs car d’autres épisodes sont déjà en prévision.

     

    Il faut le voir pour : Laisser les Lycans et les Vampires s’aimer au grand jour (Enfin façon de parler) !


    En savoir plus sur Underworld 2 - Evolution ?

    En savoir plus sur Underworld : Nouvelle ère ?

  • D-War - La guerre des dragons

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    Selon une légende coréenne, tous les 500 ans nait une femme capable d’éveiller le dragon le plus majestueux du monde appelé Imoogi. Retour au présent avec notre pote Ethan Kendrick (Jason Behr), journaliste qui enquête actuellement sur un drôle d’évènement où il se retrouve nez à nez avec quelque chose qui lui semble familier. Il se souvient du jour où on lui a raconté cette vieille légende et confié cette amulette avec une mission : chercher la jeune fille à la marque de dragon, le Yah Yi Joo. Cette fille c’est Sarah Daniels (Amanda Brooks) et il va devoir absolument la retrouver car c’est le destin du monde qui en dépend.

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    Un film qui aurait mérité une sortie dans les salles obscures ne serait-ce que pour mieux profiter des effets spéciaux qui parsèment l’histoire. Justement, au niveau du scénario, on s’est un peu compliqué la tache avec ses vieilles légendes et un peu plus de clarté aurait permis à D-War – La guerre des dragons d’être plus abordable aux spectateurs. On se retrouve donc avec un film d’action avec des scènes de combats bien impressionnants mais à coté de ça, c’est un peu le vide au niveau de l’intrigue. Le cinéma sud-coréen est en pleine expansion et veut rattraper les blockbusters d’Hollywood mais une farandole d’effets spéciaux ne suffisent pas à faire le succès d’un film.

  • Gran Torino

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    Walt Kowalsky (Clint Eastwood) n’est pas quelqu’un de très sociable et la disparition de sa femme ne va pas arranger les choses. Il habite dans une vieille maison dans un quartier où la communauté asiatique est très présente à son grand désarroi et les relations avec le voisinage sont pour le moins tendues. Un soir, Tao (Bee Vang) son jeune voisin est pris à parti par un gang venu l’enrôler de force et notre pote Walt a été forcé d’intervenir. A partir de ce moment, il va être considéré comme un véritable héros et devient plus que jamais proche de ses voisins.

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    Clint Eastwood avait déjà laissé son empreinte en tant qu’acteur, il entre définitivement dans le panthéon des grands réalisateurs. Difficile de rester impassible devant son nouveau chef d’œuvre d’abord parce que le personnage de Walt est d’une telle antipathie et que ce papy a la langue si pendue qu’il en devient vite attachant. Et puis Eastwood n’hésite pas à tailler en pièces le mythe du héros américain et ça ce n’est pas donné à tout le monde surtout quand on connait sa grande carrière. S’il y a bien un film à voir en ce moment c’est sans conteste Gran Torino, un nouveau Coup de cœur Ciné2909.

     

     

    Il faut le voir pour : Apprendre à parler comme un mec !

     

  • 35 rhums

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    Sa dernière cigarette se consume et l’heure est venue pour Lionel (Alex Descas) de retrouver son foyer où l’attend sa fille Joséphine (Mati Diop). Tous deux habitent dans un immeuble où certains de leurs voisins sont devenus de véritables potes d’enfance. Il y a tout d’abord Gabrielle (Nicole Dogue), conductrice de taxi qui considère Joséphine comme sa propre fille. Et puis comment oublier Noé (Grégoire Colin), un jeune globe-trotter dont l’appartement regorge de souvenirs et de vieux meubles dont il ne parvient pas à se débarrasser depuis la mort de ses parents.

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    Il se dégage de cette réalisation de Claire Denis ce désagréable sentiment de solitude qui caractérise la société d’aujourd’hui. 35 rhums, c’est la chronique de personnes terriblement ordinaires installés dans une situation qui vont être confrontés à des changements aussi radicaux qu’irrémédiables. Malgré son rythme peu soutenu, le film se maintient grâce à un formidable quatuor de comédiens avec en première ligne l’efficace Alex Descas et la première participation de Mati Diop en tant qu’actrice. Un portrait contemporain auquel tout le monde ne sera pas sensible.

     

    Il faut le voir pour : Vous payer un autocuiseur.

  • Le code a changé

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    21 Juin. Tout le monde sort pour célébrer la Fête de la musique mais le couple Marie-Laurence & Piotr (Karin Viard & Dany Boon) a décidé d’organiser un diner chez eux. C’est aussi l’occasion pour Piotr de voir du monde, lui qui sort d’une grande dépression et il profite de l’évènement pour leur préparer sa grande spécialité : le Bigos ! Parmi les invités on compte Mélanie & Alain (Marina Foïs & Patrick Bruel), un couple de médecins ; Sarah& Lucas (Emmanuelle Seignier & Christopher Thompson) ou encore Juliette (Marina Hands), la sœur de Marie-Laurence accompagnée d’Erwann (Patrick Chesnais). D’autres invités se joindront à eux pour un diner mémorable.

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    De manière générale, le diner entre potes d’enfance est l’occasion de passer du bon temps mais celui organisé par Danièle Thompson laisse un gout amer. Après Fauteuils d’orchestre, la réalisatrice continue d’explorer le film choral en prenant cette fois comme thème centrale les relations amoureuses. On découvre ainsi que derrière les sourires de façade, les bonnes manières imposées par le diner se cachent en fait de nombreuses histoires de coucheries ou tout simplement d’amour ! Le code a changé est plutôt agréable à voir mais pas sur qu’après ce film vous ayez envie d’organiser une bouffe chez vous.

     

    Il faut le voir pour : Prendre une leçon de danse avec Pierre Arditi & Patrick Chesnais.