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cinéma - Page 276

  • Shottas

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    En grandissant à Kingston en Jamaïque, Biggs & Wayne (Ky-Mani Marley & Spragga Benz) ont vite appris que pour mener la belle vie, il fallait parfois savoir forcer le destin. Ils n'étaient pas encore adolescents lorsqu'ils ont commis leur premier braquage à main armée et depuis ce sont devenus de grands gangsters. Alors que Wayne est resté au pays, Biggs lui s'était envolé pour Miami où il est devenu un caïd d'envergure respecté par tous. 30 ans plus tard, le voilà de retour au pays qui l'a vu naitre et il est accueilli avec joie par Wayne et sa bande. Maintenant qu'il est de retour, ils vont de nouveau faire régner la loi dans la ville !

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    Présenté par certains comme La cité de Dieu version Jamaïcaine, Shottas avait une lourde réputation à défendre. La déception est donc d'autant plus grande quand on se retrouve devant un film de gangsters de seconde zone avec ambiance reggae et parfois des effets sonores qui finissent par taper sur le système. Pour le reste, on retrouve un scénario pour ainsi dire assez classique fait de fusillades, trafic de drogue, sexe et règlements de comptes mais à force de s'appuyer sur ces codes tellement usités, on se demande presque si on est pas devant une parodie. Il ne suffit pas de coller des flingues à des gens fringués en figurants de clips de rap pour faire un film de gangsta-reggae !

  • Away we go

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    C'est arrivé sans vraiment qu'ils s'y attendent, Verona & Burt (Maya Rudolph & Greg Krasinski) vont avoir un enfant. Alors que le terme de la grossesse arrive dans 3 mois, ils apprennent que les parents de Burt vont s'installer à Anvers en Belgique. Une nouvelle qui les choque puisqu'ils étaient venus vivre à proximité de ces futurs grands-parents et les voilà qu'ils se sentent comme abandonnés. N'ayant plus vraiment d'attaches, le couple décide de partir en voyage cherchant la destination de leur futur foyer. Ils vont revoir ainsi de vieux potes d'enfances, des membres de leur famille et vont découvrir que leur futur rôle de parents ne sera pas de tout repos.

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    Le réalisateur des Les noces rebelles nous convie cette fois dans un road-movie décapant où nos futurs parents vont s'interroger sur leurs capacités à élever un enfant. On est rapidement séduit par le couple Maya Rudolph / Greg Krasinski (aussi parce que ça fait du bien de voir de nouveaux visages) mais surtout la galerie de personnages secondaires excentriques provoquent les fous rires. On en vient presque à regretter que Away we go ne dure pas un peu plus longtemps histoire de rester en compagnie de ces héros attachants. Moi qui n'ai jamais été très sensible au cinéma de Sam Mendès, je dois dire que j'ai passé un agréable moment ce qui explique ce Coup de cœur Ciné2909 !

     

    Il faut le voir pour : Réfléchir à deux fois avant d'acheter une poussette !

     

  • Saw VI

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    Si John Kramer (Tobin Bell) est bien mort, l’œuvre de Jigsaw continue de plus belle et on a encore découvert de nouvelles victimes de ce jeu pervers. Tout porte à croire que l’inspecteur Peter Straham (Scott Patterson) est le complice de Jigsaw car on a retrouvé ses empreintes sur les paupières de la dernière victime. Une version des faits totalement fausse et Mark Hoffman (Costa Mandylor) le sait très bien puisque c’est lui qui a tout manigancé, il profite de cette fausse piste pour organiser un nouveau jeu. Sa victime se nomme William Easton (Peter Outerbridge) et il a été personnellement choisi par John avant que celui-ci ne meurt.

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    On doit forcément y passer alors allons-y tout de suite ; si vous voulez de la boucherie vous allez être servi avec beaucoup de Saw VI. Devenue une véritable tradition, la sortie de ce nouveau Saw est l’occasion de voir des pièges machiavéliques et surtout des litres de sang souiller le grand écran. Allant toujours plus loin dans la perversité, il faut quand même dire que si vous êtes venus chercher du gore, vous pourriez être un peu déçus car en dehors de la scène d’ouverture, ça s’est un peu assagi. On repart sur les bases de Saw IV où on nous révèle certains points du passé de Jigsaw mais les surprises sont vraiment trop minces pour justifier cette saga à rallonge et on sait désormais qu’on aura encore une suite !

    Il faut le voir pour : Vérifier qu’il vous reste bien de la chair à saucisse à la maison (ça peut aussi servir pour les spaghettis bolognaises, je tiens ça d’un grand chef égyptien).

     

    En savoir plus sur Saw ?

    En savoir plus sur Saw II ?

    En savoir plus sur Saw III ?

    En savoir plus sur Saw IV ?

    En savoir plus sur Saw V ?

  • 10 bonnes raisons de te larguer

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    Cameron James (Joseph Gordon-Levitt) est un nouveau venu au lycée de Padua et il est vite pris en main par son nouveau pote d'enfance Michael Eckman (David Krumoltz). Il lui présente ainsi le fonctionnement de l'école avec tous les clans qui se côtoient, le beau gosse de service qui se croit tout permis et puis il y a  la belle Bianca Stratford (Larisa Oleynik). Cameron est immédiatement subjugué mais inutile de rêver car un énorme obstacle va se dresser devant lui ; le père de Bianca ! En effet, ce dernier est très clair à ce sujet ; Bianca ne pourra sortir qu'à la seule condition que sa sœur Katarina (Julia Stiles) accepte également de sortir et ça c'est pas gagné !

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    Un teen-movie tout ce qu'il y a de plus classique serait-on tenté de dire avec une histoire franchement peu inspirée. Ce qui attirera un peu plus notre attention, c'est la présence du regretté Heath Ledger dans un des rôles principaux ; une expérience qui précède sa fulgurante ascension à Hollywood. A noter toutefois un humour très second degré avec la principale qui écrit des romans pour adulte ou encore le prof sarcastique qui n'hésite pas à casser ses élèves. Dommage qu'à ce niveau là 10 bonnes raisons de te larguer ne soit pas allé un peu plus loin pour se démarquer un tant soit peu des autres films du même genre.

     

  • Le concert

     

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    Autrefois, Andrei Filipov (Aleksei Guskov) était un grand chef d'orchestre que tout le monde surnommait Le maestro mais aujourd'hui ce n'est qu'un simple concierge au sein du prestigieux Bolchoï. Alors qu'il nettoyait le bureau du directeur, il tombe accidentellement sur un fax envoyé par Le théâtre du Chatelet invitant l'orchestre du Bolchoï à venir se produire en France à la suite d'un désistement de dernière minute. Andrei saute sur l'occasion et subtilise le fax avec le projet insensé de se rendre lui-même à Paris avec son propre orchestre. Mieux encore, il exige la présence de la talentueuse Anne-Marie Jacquet (Mélanie Laurent) à leurs cotés pour leur concert.

     

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    Un rêve brisé par les restrictions idéologiques d'un régime politique et une artiste au passé trouble telle est la symphonie offerte par Le concert de Radu Mihailenu. Dans un premier temps on suit donc les tribulations d'Andrei qui va devoir faire des pieds et des mains pour former un orchestre digne de ce nom avant de débarquer en France. Drôle mais parfois un poil trop caricatural (Le Parti Communiste en prend un sacré coup) ; on passe un excellent moment et la présence de la rayonnante Mélanie Laurent est un atout supplémentaire. Voilà donc une très bonne surprise et une très belle découverte à faire au cinéma !

     

    Il faut le voir pour : Réserver une table au Trou normand.

     

  • The box

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    Tout a commencé un matin, il était 5h45 lorsque Norma & Arthur Lewis (Cameron Diaz & James Marsden) ont entendu quelqu’un sonner à leur porte. Le temps de sortir du lit, ce visiteur matinal était déjà parti mais il a laissé une boite mystérieuse muni d’un simple bouton rouge devant la porte. Il y avait également un message qui accompagnait ce présent, un homme nommé Arlington Stewart (Frank Langella) devait se présenter à 17h. Effectivement, Norma a bien reçu la visite de cet homme qui lui a expliqué ce qu’il attendait d’elle. Le choix est simple et cornélien à la fois ; si les Lewis appuient sur le bouton, ils gagneront 1 million de dollars mais en contrepartie quelqu’un qu’ils ne connaissent pas mourra.

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    Pendant la première demi-heure, tout porte à croire que The box constitue un bon petit thriller mais ensuite on bascule dans le monde de l’étrange façon X-files. Bonne pioche puisqu’il faut savoir qu’il s’agit de l’adaptation d’une nouvelle de Richard Matheson qui a déjà été adapté pour la série La cinquième dimension. Ce basculement dans l’étrange n’est pas du meilleur effet et on se retrouve vite largué par cette histoire abracadabrantesque en se demandant si on n’a pas loupé quelque chose au passage. Vraiment trop bizarre pour être convaincant, vous avez plus de chances de tomber dans les bras de Morphée que de vous laisser entrainer dans l’intrigue.

     

    Il faut le voir pour : Ne jamais laisser votre femme décider d’une question qui concerne l’argent.

  • Panique au village

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    Nous sommes le 21 Juin, une date pas si anodine puisque c’est l’anniversaire de Cheval, un évènement qu’avaient oublié Indien & Cow-boy. Pris au dépourvu, ils cherchent à la hâte une idée de cadeau et se mettent d’accord pour lui construire un barbecue mais le problème c’est qu’ils n’ont pas assez de briques à disposition. Ils doivent donc passer une commande sur Internet mais une erreur de manipulation fait qu’ils vont recevoir 50 millions de briques au lieu des 50 dont ils avaient besoin. Pour parer au plus pressé, ils décident de cacher toutes ces briques et les entreposent au-dessus de la maison mais ce n’est que le début de leurs soucis.

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    A l’origine, il y a une série animée diffusée sur Canal + le temps de 20 épisodes qui a connu un beau petit succès amenant à produire cette version cinéma. C’est certain, on n’a pas l’aura des films d’animation hypersophistiqués en images de synthèse mais Panique au village grouille de bonnes idées. Les héros, des personnages hauts en couleur et forts en gueule, sont des figurines plongés dans un univers en pâte à modeler et surtout une histoire qui va prendre une tournure complètement folle. Une très belle découverte pour ceux qui comme moi ne connaissaient pas l’œuvre original de Vincent Patar & Stéphane Aubier.

     

    Il faut le voir pour : Offrir une casquette, c’est bien suffisant !

  • Dance Movie

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    Megan (Shoshana Bush) a toujours travaillé avec acharnement pour devenir un jour une grande danseuse classique hélas le destin lui a joué un bien mauvais tour. Le jour où elle devait passer un grand casting elle a perdu sa mère qui a été renversé 3 fois de suite par des voitures et pire encore, elle n’a pas été retenue ! Aujourd’hui c’est sa dernière chance, elle intègre la Musical High School où sont rassemblés les meilleurs artistes de tout le pays et si elle veut atteindre son rêve, Megan va devoir travailler dur. Dans cet environnement inconnu et parfois incongru, elle va faire la connaissance de Charity (Essence Atkins) et surtout de son frère le beau Thomas (Damon Wayans Jr.).
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    Les Wayans sont passés maitres dans l’art de parodier tout et n’importe quoi et généralement le résultat est proche de la catastrophe cinématographique. Compilations de gags scatos, d’absurdités et j’en passe tout est bon dans Dance Movie pour essayer de nous décrocher un semblant de sourire mais une fois encore tout est très lourd. Cette fois c’est la vague des films de danses et musicaux qui sont dans le collimateur ; tous les Fame, Sexy dance ou Hairspray sont passés à la moulinette pour donner une comédie exécrable. A moins de vraiment vous ennuyer dans la vie, inutile de perdre votre temps devant un tel ramassis d’âneries.



    Il faut le voir pour : On cherche encore !

  • Playboy à saisir

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    Lorsque notre pote Tripp (Matthew McConaughey) ramène une femme à la maison, ce n’est jamais bon signe pour cette dernière. En effet si ce playboy a tout pour plaire, il habite encore chez ses parents Sue & Al (Kathy Bates & Terry Bradshaw) qui aimeraient bien qu’il se décide à prendre son envol. C’est dans ce but qu’ils font appel à Paula (Sarah Jessica Parker) ; pour le séduire et le convaincre de quitter le nid familial. Tout se passe exactement comme prévu sauf qu’avec le temps Paula tombe inexorablement sous le charme de Tripp qui ne se doute de rien jusqu’à ce que la vérité lui vienne aux oreilles.

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    Une comédie américaine tout ce qu’il y a de plus basique c'est-à-dire un scénario recyclé et un humour qui sent un peu le moisi. Pourtant le thème de l’adulescence est porteur comme l’a si bien prouvé l’excellent Frangins malgré eux mais Playboy à saisir préfère se focaliser sur l’histoire d’amour de Matthew McConaughey et Sarah Jessica Parker. Et là pas de surprises, ça forme un beau couple et puis ça casse pour finalement se remettre ensemble pour couler des jours heureux ; les scénaristes n’ont pas fait beaucoup d’efforts. A peine divertissant, à voir seulement si vous êtes seul chez vous enfin chez vos parents.

  • Les Zintrus

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    On ne peut pas vraiment dire que ces vacances en famille emballent notre pote Tom (Carter Jenkins) et pourtant elles vont devenir inoubliables. En effet, il se trouve que la maison que ses parents ont louée abrite un objet de grande valeur que recherchent activement quatre petites créatures extraterrestres ! Débarqués pour envahir la Terre, ils ont une arme puissante qui leur permet de prendre le contrôle des êtres humains mais cela n’a aucun effet sur les enfants. Tom, sa petite sœur et ses cousins doivent donc absolument stopper ces extraterrestres et ne veulent impliquer aucun adulte de peur qu’ils tombent sous l’influence des aliens.

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    Ah quel dommage que je n’ai plus 09 ans, j’aurais été moins affligé par le scénario grand guignolesque de Les Zintrus. Parce que les enfants sont peu exigeants, on peut monter un film avec un semblant d’histoire et les amuser en faisant apparaître des extraterrestres dont l’ambition est de conquérir notre monde. C’est donc une chasse aux aliens qui est organisée à coups de tirs au paintball tandis que les adultes sont évidemment complètement à coté de la plaque. Passé un certain âge, ce film tient donc plus du calvaire que du divertissement mais pour faire plaisir à vos enfants, il faut parfois savoir faire des sacrifices.



    Il faut le voir pour : Ne plus sous-estimer votre grand-mère !