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cinéma - Page 260

  • Les aventures de Don Quichotte

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    Quelque part dans la Mancha, vit un lynx qui se passionnait pour les livres d'aventures relatant les exploits des chevaliers. Leur dextérité, les magnifiques combats et bien sur leur courage sont autant de choses qu'il rêve d'avoir. C'est décidé, lui aussi va devenir un chevalier et instaurer la justice partout où il passera et on l'appellera Don Quichotte de la Mancha. De grandes aventures l'attendent donc en compagnie de son pote d'enfance Sancho Panza ; ils vont ainsi se retrouver dans le ventre d'une baleine rencontrant ainsi un certain Pinocchio mais aussi Alice échappée du pays des merveilles.

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    Rares sont les adaptations en dessin animé du célèbre récit de Cervantès et quand on voit le résultat on se dit qu'on a certainement évité le pire. Les aventures de Don Quichotte n'ont vraiment rien de palpitantes et le pire c'est que le tout n'a ni queue ni tête. Évidemment en visant un public enfantin, les créateurs se sont dit qu'il suffirait de mettre des animaux, des blagues patauds et un graphisme tout juste correct pour les satisfaire. N'importe quel dessin animé à la télévision -d'ailleurs, ce film n'est qu'un prolongement d'une série télévisée espagnole- paraît bien plus sophistiqué face à cette très mauvaise farce, à éviter à tout prix !

     

    Il faut le voir pour : Continuer à raconter des histoires à vos enfants plutôt que de les laisser trainer sur Internet (sauf pour consulter Ciné2909 of course !).

  • Âmes en stock

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    Le comédien Paul Giamatti est en pleine déprime, les répétitions pour sa prochaine pièce Oncle Vania sont désastreuses et cela le préoccupe au plus haut point. Son agent le dirige donc vers un institut très particulier capable d'extraire du corps votre âme. Peu convaincu, Paul s'y rend et se laisse convaincre de se séparer de son âme ; débarrassé de ses tracas quotidiens son jeu est encore plus catastrophique car totalement dénué d'émotions. Il décide donc de louer une autre âme mais cette greffe est un nouvel échec et lorsqu'il souhaite récupérer la sienne, il apprend que celle-ci est actuellement en Russie !

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    Déjà on se laisse séduire par le sujet loufoque du film ; un établissement capable de séparer l'âme du corps, on est plongé en pleine science-fiction. Dans le même temps, Âmes en stock garde un ancrage total dans notre réalité si bien qu'on finit par considérer l'extraction de l'âme humaine comme un fait établi. Ajouter à cela Paul Giamatti drôlement attachant et vous obtiendrez une comédie assez sympathique malgré quelques longueurs qui nous font perdre le fil de l'histoire. A voir à l'occasion pour son sujet décalé mais c'est loin d'être un film indispensable.

     

    Il faut le voir pour : Ne plus jamais voir les pois chiches de la même façon.

  • Enter the void

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    Depuis la mort de leurs parents au cours d'un terrible accident de la route, Oscar (Nathaniel Brown) et sa sœur Linda (Paz de la Huerta) se sont juré de ne jamais se quitter. Ainsi quand Oscar s'est installé à Tokyo, il a tout fait pour que Linda puisse la rejoindre se lançant dans des activités pas très catholiques. Même s'il n'ose pas se l'avouer à lui-même, c'est un dealer et la police japonaise lui a tendu un piège pour l'attraper en flagrant délit. Dès qu'il les a vus, il est parti se réfugier dans les toilettes et c'est là qu'il est froidement abattu et lorsque sa sœur apprend la nouvelle elle est anéantie de tristesse.

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    Chef d'œuvre ou navet, il n'y a pas vraiment de demi-mesure pour qualifier ce nouveau film de Gaspar Noé habitué à faire couler l'encre. Choquer le public, le réalisateur ne s'en prive pas en multipliant les scènes érotiques mais c'est surtout la forme qu'il donne à Enter the void qui va extasier les uns, désespérer les autres. L'histoire se borne réellement à la première demi-heure, les 2 heures suivantes venant simplement apporter quelques détails plus ou moins intéressants sur les personnages entre quelques trips faits de jolies mosaïques colorées. Beaucoup de bruit pour pas grand-chose à mon avis.

     

    Il faut le voir pour : Se taper un very bad trip.

  • Dans ses yeux

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    Greffier à la retraite, Benjamín Expósito (Ricardo Darin) a décidé de devenir écrivain et en cherchant le sujet de son prochain roman ; il repense à un fait divers qui l'a profondément marqué. Il y a 25 ans, une jeune femme a été retrouvée violée et sauvagement assassinée ; une affaire sordide dont il a eu la charge. C'est en feuilletant les albums photos de la victime qu'il découvre son suspect numéro un ; Isidoro Gómez (Javier Godino) un pote d'enfance qui semble-t-il été obnubilé par cette femme. Benjamín et son collègue Pablo Sandoval (Guillermo Francella) pistent donc cet homme mais la recherche s'avère difficile d'autant plus qu'ils n'ont pas tout le soutien de leur hiérarchie.

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    Récompensé par l'Oscar du meilleur film étranger 2010, on se doute que Dans ses yeux n'est pas un film anodin. Thriller policier plutôt passionnant alternant scènes du passé et du présent s'amusant ainsi à nous faire languir sur le dénouement de l'intrigue. Hélas, on n'échappe pas à quelques lenteurs car le film se révèle beaucoup plus captivant dans les événements passés relatés que son rapport au présent. Heureusement le personnage hilarant de Sandoval est là pour nous faire rire sans pour autant nuire à la crédibilité de cette enquête haletante avec une fin d'une forte intensité. Une bonne découverte !

     

    Il faut le voir pour : Tester la technique des portes du paradis

  • L'élite de Brooklin

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    Sal, Eddie & Tango (Ethan Hawke, Richard Gere & Don Cheadle) ne se connaissent pas vraiment et pourtant ils sont tous les 3 flics à New York. Sal traverse une période délicate, en difficulté financière, sa femme va prochainement donner naissance à des jumeaux, une situation qui le pousse à commettre l'irréparable. Eddie lui est proche de la retraite, durant toute sa vie il n'a eu comme seul but que de survivre fermant les yeux sur certaines injustices. Enfin Tango est un agent infiltré dans les gangs de New-York, il a sacrifié sa vie privée pour cela mais trouve que tous ses efforts ne sont pas réellement récompensés.

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    L'élite de Brooklin se compose de 3 flics à la vie bien différente et qui nous amène donc à suivre 3 histoires bien distinctes. Le casting attire l'œil puisqu'en plus du trio cité ci-dessus, on retrouve également notre vieux pote Wesley Snipes qu'on avait perdu de vue depuis la dernière apparition de Blade. Un énième film choral qui a beaucoup de mal à convaincre la faute à un scénario qui est rabâché sans évoquer une fin peu surprenante et Antoine Fuqua n'arrive à aucun moment à rehausser le niveau. Ça reste tout à fait potable mais franchement au bout de 40 minutes on finit par trouver le temps un peu long.

     

    Il faut le voir pour : Démotiver ceux qui veulent entrer dans la Police.

  • L'amour c'est mieux à deux

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    C'était écrit d'avance pour Michel (Clovis Cornillac), son mariage était voué à l'échec pour une simple et bonne raison ; il n'a pas rencontré sa femme par hasard. Le hasard, voilà l'ingrédient indispensable pour une relation solide selon lui, une croyance que ne partage pas son pote d'enfance Vincent (Manu Payet) qui aimerait bien le convaincre du contraire. Ce dernier va donc organiser un rendez-vous pour Michel, l'heureuse élue se nomme Angèle (Virginie Efira) et tout va pour le mieux pour ce nouveau couple. Malheureusement, quand Michel apprend que leur rencontre avait été arrangée, il décide rompre persuadé que leur relation n'a pas d'avenir.

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    Une bonne petite comédie sentimentale avec un casting plutôt sympathique et 2-3 répliques bien amenées. On pourra toujours reprocher un scénario un peu cul-cul, quelques personnages un poil caricatural (Swan notamment interprétée par la belle Shirley Bousquet) mais terriblement drôles ! Il n'y a évidemment rien de bien original avec L'amour c'est mieux à deux si ce n'est le personnage obtus qu'est Michel convaincu que le hasard dictera son bonheur. On passe un bon moment, on se marre et tout ça c'est loin d'être du hasard alors en faut-il vraiment plus pour aller voir le film ?

     

    Il faut le voir pour : Travailler votre regard et avoir le regard b... !

  • Imogène McCarthery

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    Prenez garde si elle vous entend dire du mal de l'Ecosse, Imogène McCarthery (Catherine Frot) vous le fera payer très cher ! En effet, cette femme est extrêmement fière de ses origines et ne s'en cache pas alors lorsque son pays fait appel à elle pour une mission de la plus haute importance, elle accepte sans hésiter. Elle se voit chargée de transporter des documents ultrasecrets ; les plans du nouvel avion Campbell 777 jusqu'à Callander, son village natal. Imogène n'est pas dupe, une telle mission implique qu'elle va se mettre en danger mais elle a plus d'un tour dans son sac et fera son maximum pour que l'Ecosse soit fière d'elle !

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    Héroïne un peu badaud, Imogène McCarthery fait immédiatement penser à OSS 117, une comédie française un peu décalée mais la comparaison s'arrête là. Si Catherine Frot apparaît comme l'actrice incontournable pour entrer dans la peau de cet agent secret, on est rapidement assommé par l'humour au ras des pâquerettes. Le second degré sur lequel se base comédie ne fonctionne à aucun moment si bien qu'on finit par attendre avec grande impatience le dénouement. Une adaptation loupée issue de la série de roman de Charles Exbrayat et je vois mal comment le personnage d'Imogène pourra survivre au cinéma si ce n'est en changeant tout !

     

    Il faut le voir pour : Ranger une petite flasque de whisky dans votre bureau, ça peut aider pour taper à l'ordin..hips ... pardon à l'ordinateur.

  • Lola

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    Un portable. C'est pour ce simple butin qu'il a été poignardé dans une ruelle de Manille et aujourd'hui sa grand-mère Sepa (Anita Linda) réclame que justice soit faite. En attendant le jugement du coupable Mateo Burgos (Ketchup Eusebio) qui a été arrêté, elle s'active pour organiser les funérailles de son petit-fils et doit faire face à de nombreux problèmes financiers. Pendant ce temps, Puring (Rustica Carpio) elle aussi fait tout pour aider son petit-fils qui n'est autre que le meurtrier Mateo Burgos. Elle souhaite rencontrer Sepa pour lui demander de laisser une seconde chance à son petit-fils.

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    Après avoir provoqué un petit choc avec Kinatay, Brillante Mendoza nous revient pour un film beaucoup plus intimiste. On retrouve rapidement le talent du réalisateur dans sa description du quotidien philippin au point qu'on pourrait presque assimiler Lola (grand-mère en philippin) à un documentaire. Évidemment autant vous prévenir tout de suite on est souvent confronté à un cinéma contemplatif et parfois même on trouve le temps long mais on reste immergé dans la détresse de ces grands-mères. Un film fort en émotions mais dont le rythme pourrait en dissuader plus d'un.

     

    Il faut le voir pour : Constater ce qu'est une vraie saison des pluies.

  • Life during wartime

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    Il faut bien que notre pote Joy (Shirley Henderson) se fasse une raison, son mari Allen (Michael Kenneth Williams) est un pervers, une maladie avec laquelle elle va devoir vivre. Pour l'instant, elle a décidé de faire un break en Californie où vivent sa mère et sa sœur Trish (Allison Janney) dont le fils Timmy (Dylan Riley Snider) va prochainement célébrer sa bar-mitsva. Ce dernier est par ailleurs très troublé puisqu'il vient d'apprendre une terrible nouvelle, son père qu'il croyait mort est en fait emprisonné après avoir été condamné pour pédophilie.

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    Pour les connaisseurs, Life during wartime est en quelque sorte une suite au film Happiness de Todd Solondz sorti en 1998. Le réalisateur reprend les mêmes personnages pour les plonger dans le monde actuel avec un humour corrosif et parfois très osé. Cependant, le film est vite rattrapé par des portraits souvent ennuyeux malgré quelques scènes surréalistes comme cette conversation entre mère et fils sur l'orgasme qu'elle a eu. Une pertinence qu'on aurait bien apprécié de retrouver tout au long du film hélas c'est une certaine monotonie pour ne pas dire de l'ennui qui reprend vite le dessus.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter d'assassiner les bébés carottes !

  • London nights

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    Pour Axl (Fernando Tielve), changer de lit est aussi naturel que de changer de chemise. Ce jeune homme de 20 ans d'origine espagnole est arrivé à Londres avec l'espoir de retrouver son père qui a abandonné le nid familial alors qu'Axl n'était encore qu'un enfant. Évidemment, il ne se prive pas de profiter des soirées londoniennes et le réveil du lendemain est souvent douloureux accompagné d'une régulière perte de mémoire. C'est ainsi qu'il se retrouve dans un grand appartement avec plusieurs locataires et notamment Vera (Déborah François) qui vit actuellement une séparation amoureuse des plus difficiles.

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    Voilà ce que l'on pourrait considérer comme L'auberge espagnole version british et orienté davantage vers le dramatique que la comédie. London nights présente en fait 2 histoires parallèles, l'une sur Axl à la recherche de son père et l'autre sur une rencontre amoureuse cette dernière histoire est par ailleurs assez ennuyeuse, le réalisateur Alexis Dos Santos a soigné la forme mais en oublie complètement le fond. Deux histoires qui ont beaucoup de mal à coexister ensemble ou alors il aurait peut-être fallu les assortir d'autres scénarios dans des styles différents, en tout cas on se passera facilement de ce film.

     

    Il faut le voir pour : Songer à changer votre matelas.